Transmis par Eric C.- source  : gotquestions.org : responsable: S. Michael Houdmann.

Voici un troisième article sur le sujet très brûlant du divorce et du remariage. Il y a de telles résistances à  la vérité, mais aussi une telle ignorance, en fin de compte, sur la pensée de Dieu dans ce domaine, qu’il est bon de rajouter d’autres analyses et réflexions sur le sujet. Pour beaucoup, on le voit, c’est presque un choc de révélation, tant le sujet, par peur de déplaire aux hommes, est devenu tabou dans les églises  ; ou pire, fait l’objet d’enseignements apostats. Je laisse donc une fois de plus chacun réfléchir, en cherchant la face de Dieu à  travers sa Parole, pour choisir de marcher dans la vérité, avec la bénédiction promise par Dieu… ou dans un évangile édulcoré, tronqué et remanié pour faire plaisir au plus grand nombre, mais un évangile qui conduit à  la mort.

Tout d’abord, peu importe le point de vue que nous ayons sur la question du divorce, il est important de se rappeler les mots de la Bible de Malachie 2:16a  :

« je hais la répudiation, Dit l’Éternel, le Dieu d’Israël ».

Selon la Bible, pour Dieu le mariage doit être un engagement à  vie. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19:6). Dieu comprend, cependant, que puisqu’un mariage implique deux personnes coupables, un divorce peut arriver.

Dans l’Ancien Testament, Il a fixé quelques lois pour protéger les droits des divorcés, particulièrement des femmes (Deutéronome 24:1-4).

Jésus a dit que l’on a donné ces lois à  cause de la dureté des cœurs, pas parce que c’était le désir de Dieu

(Matthieu 19:8).

La controverse si on permet le divorce et le remariage selon la Bible tourne principalement autour des mots de Jésus dans Matthieu 5:32 et 19:9. L’expression « à  part l’infidélité matrimoniale » est la seule chose dans l’Ecriture sainte qui donne peut-être la permission de Dieu pour le divorce et le remariage.

Beaucoup d’interprètes comprennent cette « clause d’exception » comme se référant « à  l’infidélité matrimoniale » pendant la période « des fiançailles« . Dans la tradition juive, on considère un homme et une femme mariés même lorsqu’ils sont « fiancés« . L’immoralité pendant cette période « de fiançailles » serait alors la seule raison valable d’un divorce.

Cependant, le mot grec qui traduit « l’infidélité matrimoniale«  est un mot qui peut signifier n’importe quelle forme d’immoralité sexuelle.

Il peut signifier la fornication, la prostitution, l’adultère, etc.

Jésus dit probablement que le divorce est permis si l’immoralité sexuelle est commise.

Les rapports sexuels sont une partie intégrante du lien matrimonial, « les deux deviendront une chair«  (Genèse 2:24; Matthieu 19:5; Éphésiens 5:31).

Donc, une rupture de ce lien par des rapports sexuels à  l’extérieur du mariage pourrait être une raison permise du divorce.

S’il en est ainsi, Jésus a aussi le remariage à  l’esprit dans ce passage.

L’expression « et épouse un autre«  (Matthieu 19:9) indique que l’on permet le divorce et le remariage dans un cas de la clause d’exception, quelle que soit la manière de l’interpréter.

Il est important de noter que l’on permet seulement à  la partie innocente de se remarier.

Bien que ça ne se trouve pas dans le texte, permettre le remariage après un divorce est la pitié de Dieu pour celui contre qui l’on a péché, pas pour celui qui a commis l’immoralité sexuelle. Il peut y avoir des cas où l’on permet « à  la partie coupable » de se remarier – mais un tel concept ne se trouve pas dans ce texte.

Certains comprennent 1 Corinthiens 7:15 comme une autre « exception », permettant le remariage si un conjoint non croyant divorce d’avec un croyant.

Cependant, le contexte ne mentionne pas de remariage, mais dit seulement qu’un croyant ne doit pas nécessairement continuer un mariage si un conjoint non croyant veut partir.

D’autres prétendent que l’abus (conjugal ou de l’enfant) est l’une des raisons valables de divorce, bien que ce ne soit pas écrit comme tel dans la Bible. Même si cela peut très bien être le cas, il n’est jamais sage de présumer sur la Parole de Dieu.

Parfois perdu dans le débat sur la clause d’exception, il faut souligner le fait qu’indépendamment de la signification de « l’infidélité matrimoniale« , c’est une permission pour le divorce, pas une condition pour le divorce.

Même quand il y a adultère, un couple peut, par la grâce de Dieu, apprendre à  pardonner et commencer à  reconstruire leur mariage.

Dieu nous a pardonnés bien plus. Nous pouvons certainement suivre Son exemple et pardonner même le péché d’adultère (Éphésiens 4:32).

Cependant, dans beaucoup de cas, un conjoint est non repenti et continue dans l’immoralité sexuelle. C’est là  où Matthieu 19:9 peut probablement s’appliquer.

Beaucoup pensent aussi trop rapidement au remariage après un divorce alors que Dieu pourrait vouloir qu’ils restent seuls. Dieu appelle parfois une personne à  être seule pour que son attention ne soit pas divisée (1 Corinthiens 7:32-35).

Le remariage après un divorce peut être une option dans quelques circonstances, mais cela ne signifie pas que c’est la seule option.

C’est affligeant de voir que le taux de divorce parmi les Chrétiens est presque aussi élevé que celui du monde non croyant. La Bible montre parfaitement que Dieu déteste le divorce (Malachie 2:16) et que la réconciliation et le pardon devraient faire partie de la vie d’un croyant (Luc 11:4; Éphésiens 4:32).

Cependant, Dieu reconnaît que des divorces peuvent se produire, même parmi Ses enfants. Un croyant divorcé et/ou remarié ne devrait pas se sentir moins aimé de Dieu, même si son divorce et/ou remariage n’est pas couvert par la possible clause d’exception de Matthieu 19:9.

Dieu utilise même souvent la désobéissance coupable des Chrétiens pour accomplir un grand bien….

« Roms 6:1 Que dirons-nous donc  ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde  ? 6:2 Loin de là   ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?..6:11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. 6:12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à  ses convoitises. 6:13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité  ; mais donnez-vous vous-mêmes à  Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à  Dieu vos membres, comme des instruments de justice… 6:15 Quoi donc  ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce  ? Loin de là   ! 6:16 Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à  quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à  qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à  la mort, soit de l’obéissance qui conduit à  la justice  ? »

  • NOUS AVONS VU CLAIREMENT, DANS DEUX AUTRES ARTICLES SUR LE SUJET, QU’UN REMARIAGE, ALORS QUE LE CONJOINT EST ENCORE VIVANT, ET « SAUF POUR INFIDÉLITÉ », ÉTAIT DÉSIGNÉ PAR JÉSUS COMME UN ADULTÈRE  ! Quand il y a adultère, la repentance n’est d’aucune valeur devant Dieu si la ou les personnes poursuivent leur relation adultère. Il est écrit que les adultères n’hériteront point du Royaume de Dieu.
  • Qu’à  cause de notre ignorance, de l’absence d’enseignement clair sur le sujet dans la majorité des églises, et parce que nous nous sommes nous-mêmes pris dans l’engrenage d’un remariage avec des enfants qui en sont issus, Dieu choisisse de nous faire grâce lorsque nous nous repentons et aie pitié de notre situation inextricable, c’est une chose. Bien sûr, Dieu, dans sa miséricorde, peut pardonner et sauver. Mais ce n’est certes pas à  l’homme de « donner l’absolution » à  la place de Dieu dans des situations clairement réprouvées par Dieu !
    • Lisons l’extrait d’un autre article sur le même sujet: c’est une voie un peu meilleure que de décider d’avance que Dieu sera indulgent et qu’Il comprendra  ! Car Satan, lui, connaît ses droits, et dans ces situations de remariage prohibés par Dieu, il aura beaucoup de droits !

Extrait d’un autre article sur le remariage (même source):

Alors, pouvez-vous ou devriez-vous vous remarier  ? Je ne peux répondre à  cette question. En fin de compte, c’est entre vous, votre conjoint potentiel, et, plus important encore, Dieu. Le seul avis que je puisse donner c’est de prier Dieu de vous donner la sagesse dans ce que vous faites (Jacques 1:5). Priez avec l’esprit ouvert, demandant sincèrement à  Dieu de placer dans votre cœur ses désirs (Psaumes 37:4). Cherchez la volonté de Dieu (Proverbes 3:5-6) et suivez ces voies. C’est le meilleur avis que je puisse offrir.

  • Nous n’allons pas jeter la pierre à  ceux qui sont dans de telles situation. Jésus a relevé la femme adultère, mais il lui a aussi dit: « Va et ne pèche plus ! ». C’était un ordre ! Nous ne saurions donc que conseiller à  ceux qui sont dans ces situations, dans lesquelles ils se sont souvent enfoncés sans penser que ce ne pouvait être avec l’accord de Dieu, souvent parce qu’un serviteur a béni ce remariage (j’ai aussi fait la même erreur, par ignorance !), de remettre entièrement leur situation au Seigneur, sans préjuger de ce que sera sa volonté, et de l’appliquer, quoi que Dieu demande. Ce sera la source de grandes joies, car Dieu est fidèle et Il ne nous demande jamais au-delà  de nos forces !