Le Seigneur nous demande de voir (avec les yeux de la foi) ce que nos yeux physiques ne peuvent pas voir, c’est-à-dire ce que Dieu nous a annoncé ou promis.

Pour que nous puissions voir se manifester sous nos yeux physiques les bénédictions que Dieu nous a annoncées ou promises, le Seigneur nous demande une chose à laquelle nous ne sommes pas habitués! Il nous demande de regarder non pas aux choses visibles, mais à celles qui sont encore invisibles!

Pour cela, nous devons disposer d’une promesse ou d’une Parole de Dieu. Ces promesses ou ces paroles nous annoncent les bénédictions que Dieu nous a accordées, mais qui nous sont d’abord données « dans les lieux célestes, » là où notre Dieu règne.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » (Ephésiens 1: 3).

Pour que ces bénédictions puissent se manifester sur le plan physique ou matériel dans lequel nous vivons, il nous faut tout d’abord avoir connaissance des paroles ou des promesses que Dieu nous a révélées, soit par la Bible, soit par Son Esprit. Ensuite, nous devons croire que ces paroles et ces promesses sont pour nous. En d’autres termes, nous devons nous les approprier par la foi, avant même de les voir se manifester.

Si nous remplissons ces conditions, nous pouvons alors être absolument certains que Dieu, dans Sa fidélité à Sa Parole, veillera à accomplir concrètement tout ce qu’Il nous a annoncé ou promis.

Nos coeurs sont alors dans une attente joyeuse. Nous savons que tout ce qui nous a été annoncé ou promis par Dieu s’accomplira. Nous « voyons » déjà dans l’invisible ce que nos yeux verront plus tard dans le domaine visible.

Même si les circonstances présentes, que nous pouvons voir de nos yeux, nous montrent que rien ne semble annoncer ce que nous attendons dans l’invisible, nous ne nous laissons pas décourager ni gagner par le doute. Car nous savons que les choses invisibles, qui nous sont annoncées ou promises par notre Seigneur, sont bien plus réelles que les choses que nous pouvons voir de nos yeux!

Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul:

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4: 17-18).

Les « légères afflictions » dont parle Paul peuvent être causées par les choses négatives que nous pouvons encore voir. Mais, si nous ne nous laissons pas troubler par ce que nous voyons, ces « légères afflictions » vont finalement aboutir à une gloire éternelle, parce que nos yeux spirituels et nos coeurs seront restés fixés sur les paroles et les promesses que Dieu nous a données, et parce que nous savons que ces choses, qui sont encore invisibles pour nous, finiront par devenir visibles!

Dieu appelle toujours les choses qui ne sont pas comme si elles étaient! Cela signifie que, pour Lui, une fois qu’Il a décidé quelque chose, Il la considère comme accomplie, même si le temps de sa manifestation n’est pas encore arrivé.

C’est ainsi que le Seigneur a agi envers Abraham, lorsqu’Il lui a dit:

“Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations » (Genèse 17: 4-5).

« Abram » est la contraction de Abiram, qui signifie « mon père est élevé. » Tandis qu’Abraham signifie « père d’une multitude. »

Abram avait 75 ans quand Dieu lui a annoncé qu’il aurait un jour un fils. Mais il a dû attendre d’avoir 99 ans pour que Dieu lui apparaisse et change son nom en Abraham, et lui dire: « Je te rends père d’une multitude »!

Pour Dieu, avant même qu’Abraham devienne père, la chose était faite!

« Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit: Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice » (Romains 4: 16-22).

Abraham crut à la promesse de Dieu. Pourquoi est-il dit qu’il n’a pas été faible dans la foi? Parce qu’il n’a pas regardé aux choses visibles, c’est-à-dire à son propre corps déjà usé, ni au fait que sa femme Sara n’était plus en état d’avoir des enfants.

Au contraire, il a continué à regarder, avec les yeux de la foi, aux choses invisibles, c’est-à-dire à ce que Dieu lui avait promis, et qui n’était pas encore manifesté.

Et comment Abraham fut-il fortifié dans la foi? En donnant gloire à Dieu pour Sa promesse, et en ayant la pleine conviction que ce que Dieu promet, Il a aussi la puissance de l’accomplir! Faisons comme lui!

Or la « pleine conviction » est la définition même de la foi:

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11: 1).

La pleine conviction est une ferme assurance que l’on possède dès maintenant les choses qu’on espère, parce qu’elles nous ont été annoncées par Dieu, alors qu’on ne les voit pas encore.

Et l’auteur de cette épître ajoute:

« C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11: 3).

Ce que l’on voit autour de nous n’a pas été produit par des choses visibles. Mais tout cela a été créé par la Parole de Dieu, qui est invisible.

Dieu a d’abord conçu toute Sa création dans Son coeur, de manière invisible. Puis Il a exprimé par Sa bouche ce qu’Il avait conçu, et tout est devenu visible.

C’est aussi de cette même manière qu’Il nous demande d’agir, si nous voulons voir se manifester les choses qu’Il nous a annoncées ou promises d’avance:

« Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il verra ce qu’il a dit s’accomplir » (Marc 11: 23).

La première chose à faire est de ne pas douter dans notre coeur, avant de dire à la montagne d’aller se jeter dans la mer. Et si ces deux conditions sont remplies: ne pas douter dans notre coeur, et DIRE à cette montagne ce que l’on veut qu’elle fasse, alors nous verrons s’accomplir ce que nous avons dit!

Et le Seigneur ajoute:

« C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11: 24).

Le texte grec dit, mot-à-mot: « Croyez que vous le recevez (au moment où vous priez, alors que la chose est encore invisible), et vous l’aurez (de manière visible. »

C’est exactement cela, voir l’invisible!

Mais il est indispensable que nous puissions appuyer notre foi sur une claire Parole de Dieu! Dès que nous pouvons trouver une Parole du Seigneur qui correspond à notre besoin, nous pouvons faire jouer cette loi de la foi: croyons que nous avons reçu ce que nous avons demandé, et qui est conforme à la volonté de Dieu, et nous le verrons s’accomplir, si nous ne faiblissons pas dans notre assurance!

De même, si nous ordonnons à cette énorme difficulté qui se trouve entre nous et la promesse de Dieu, d’aller se jeter dans les ténèbres d’où elle vient, nous la verrons disparaître, pourvu que nous n’en doutions pas dans notre coeur.

Christ a acquis pour nous, par Sa mort et Sa résurrection, un énorme et somptueux héritage, propre à répondre à tous nos besoins!

« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde (c’est-à-dire sur les choses visibles), et non sur Christ (c’est-à-dire sur les choses invisibles). Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité » (Colossiens 2: 8-10).

Puisque nous avons tout pleinement en Christ, il nous suffit de connaître tout ce que nous possédons en Lui, et de nous l’approprier par la foi avec reconnaissance!

Nous n’avons même plus besoin de supplier Dieu de nous donner ce qu’Il nous a déjà donné en Christ! Mais nous devons savoir ce qui nous appartient dès à présent, et nous servir, en fonction de nos besoins!

Car Dieu a déjà prévu d’avance la réponse à tous nos besoins, et cette réponse se trouve en Christ.

Si nous appliquons ces principes à la guérison de nos maladies et de nos infirmités, il nous faut absolument savoir qu’Il y a 2000 ans, Jésus-Christ S’est chargé sur la croix de nos maladies et de nos infirmités, comme le déclare Dieu dans Sa Parole:

« Cependant, ce sont nos souffrances (mot-à-mot « nos maladies ») qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53: 4-5).

Plus de 600 ans avant la croix, le prophète voyait déjà les choses invisibles accomplies, puisqu’il parlait au présent!

« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8: 16-17).

En réponse à la foi des malades, Jésus a manifesté de manière visible ce qui avait été annoncé de manière invisible par le prophète Esaïe!

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2: 24).

Plusieurs dizaines d’années après la croix, Pierre parle au passé : « Vous avez été guéris. »

Pour que nous puissions voir se manifester notre guérison, nous devons apprendre à ne considérer que les choses invisibles (« vous avez été guéris! »), en étant pleinement convaincus que nous possédons déjà la guérison que Jésus a accomplie en notre faveur, et sans nous laisser troubler par les choses que nous pourrions encore voir ou sentir.

Notre corps nous dit que nous sommes malades, les médecins nous disent que nous sommes malades, Satan nous dit que nous sommes malades, mais Dieu nous dit que nous sommes guéris! Qui allons-nous croire?

Il ne s’agit nullement de nier la réalité de la présence encore visible ou sensible d’une maladie ou d’une infirmité. Mais nous ne devons pas permettre à ces choses visibles ou sensibles de nous faire douter de la vérité spirituelle qui est déjà la nôtre en Christ (nous sommes guéris par Ses meurtrissures), bien que cette vérité ne soit pas encore visible.

Il se peut que ces choses visibles ou sensibles causent encore un peu d’incrédulité dans notre coeur. Mais il ne faut pas que cette incrédulité soit plus forte que la foi que nous avons en la Parole de Dieu!

Car il est possible d’avoir en même temps de la foi et de l’incrédulité dans notre coeur. Mais il faut que notre foi soit plus grande que notre incrédulité.

Rappelons-nous ces paroles du père du jeune homme démonisé, qui dit à Jésus:

« Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria: Je crois! Viens au secours de mon incrédulité! » (Marc 9: 22-24).

Cet homme avait la foi, mais il avoue qu’il avait encore de l’incrédulité. Il demande au Seigneur de le secourir, et le Seigneur l’a secouru en délivrant son fils!

Le seul moyen de faire baisser notre incrédulité, et de faire grandir notre foi, est de garder nos yeux fixés sur le Seigneur Jésus, car c’est Lui qui nous donne la foi et qui l’amène à la perfection!

« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison » (Hébreux 3: 1).

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12: 1-3).

Jésus est l’apôtre de notre foi, c’est-à-dire le messager de Dieu qui nous apporte une Parole qui nous donne la foi. C’est aussi le souverain sacrificateur de notre foi, c’est-à-dire celui qui intercède pour que notre foi en Dieu soit forte et pure.

Jésus est aussi le chef de notre foi, c’est-à-dire celui qui nous donne la foi, et celui qui l’amène à la perfection. Une foi parfaite est une foi débarrassée de toute incrédulité et de tout doute.

C’est ce que le Seigneur est en train de faire dans notre coeur, si nous restons attachés à Lui et à Sa Parole!

Bien-aimés frères et soeurs, cherchons d’abord le Seigneur et Son Royaume, et tout le reste nous sera donné par-dessus! (Matthieu 6: 33).

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