La 5è vague est au cœur des angoisses et des tensions politiques ces derniers jours. Elle devrait être au centre de l’intervention d’Emmanuel Macron ce soir à la télévision.
Pourtant, aucun signe objectif ne justifie le discours d’urgence qui s’apprête à être tenu. Mais… il y a les troisièmes doses à refourguer aux doubles vaccinés, et un levier de popularité (relative) à utiliser pour faire fonctionner le mythe du chef qui protège.
5è vague… la petite musique est désormais connue, puisqu’elle retentit périodiquement. Et, depuis le début de la vaccination de masse, c’est déjà la troisième fois que nous l’entendons. Au printemps, lorsque les hôpitaux ont accueilli 6.000 personnes en réanimation, alors que la campagne de vaccination battait son plein, et que le pays ne connaissait pas de véritable répit (la flèche rouge ci-dessus marque le début de la campagne, et la flèche mauve l’atteinte des 60% de vaccinés, la flèche jaune l’atteinte des 80% de vaccinés), puis cet été avec l’annonce d’une “quatrième” vague qui a justifié la transformation du passe sanitaire en crédit social discriminant (alors même que le nombre de personnes en réanimation n’a pas dépassé les 2.000 et que le seuil des 60% de vaccinés était allègrement franchi).
Et maintenant, c’est la petite musique de la 5è vague qui retentit, et qui appelle encore des mesures d’urgence, des raidissements et des durcissements.
L’orchestration de la peur
Donc, le porte-parole du gouvernement a expliqué la semaine dernière que nous étions face à une haie dont nous ne connaissions pas la hauteur.
Avec une hausse de 15% de l’incidence sur la semaine qui s’est écoulée, le taux de l’incidence nationale est au-dessus de 60% donc. Je rappelle que le seuil d’alerte est à 50%.”
Bien entendu, personne ne souligne que les non-vaccinés ne bénéficiant plus d’un remboursement des tests dits “de confort”, seuls se font tester ceux qui présentent des symptômes. Mécaniquement, le gouvernement a donc organisé cette hausse mécanique du taux d’incidence.
On s’en convaincra en suivant l’évolution des tests :
Bien évidemment, aucun média subventionné ne prend pas la peine de souligner que le déremboursement des tests de confiance change fortement la donne du taux d’incidence. Il vaut tellement mieux faire régner la terreur…
Toujours est-il que, pendant ce temps, le nombre de personnes en réanimation stagne légèrement au-dessus des 1.000, ce qui serait un bon score hors vaccination générale, mais sensiblement supérieur aux étiages de l’an dernier, hors vaccination. Là encore, le bon sens devrait consister à s’interroger sur la “performance” hospitalière alors que, officiellement, le taux de vaccination s’envole vers les 90%. Mais cette question est taboue dans la parole publique.
Bref, bonnes gens, ayez peur de la 5è vague et ne vous posez pas de question sur sa réalité.
Toujours la loi du silence dans les medias
De même qu’il est interdit de mettre en doute l’existence d’une 5è vague et qu’il est interdit de s’interroger sur l’efficacité réelle de la campagne vaccinale, il est aussi interdit d’interroger les conditions dans lesquelles les fabricants de vaccins ont obtenu les extraordinaires avantages qui leur sont accordés aujourd’hui.
Cette loi du silence s’observe parfaitement avec l’affaire du Pfizergate, sur laquelle les lances à incendie des medias subventionnés déversent désormais des trombes d’eau pour éviter tout incendie. Rappelons que tout commence avec une enquête publiée dans le British Medical Journal (BMJ), revue scientifique britannique comme son nom l’indique. On lira avec amusement le papier que le site de Radio France consacre à cette affaire, dont la rédaction a été confiée à un propagandiste stagiaire.
On lit par exemple cette phrase :
Depuis les faits constatés dans l’enquête – en septembre 2020 – les résultats obtenus à travers la vaccination ont validé l’efficacité du vaccin. On ne sait pas à ce stade, si les manquements dénoncés sont avérés. Pfizer et Ventavia ainsi que les agences étasunienne et européenne du médicament se penchent sur la question. Contactée par le journal Libération, la société Ventavia affirme enquêter sur les allégations de Brook Jackson.
Donc, le vaccin ça marche, et c’est sûr, même si une cinquième vague est annoncée avec plus de 80% de vaccinés. Et les attaques portées contre le vaccin ne sont pas prouvées. D’ailleurs, l’entreprise Ventavia qui est mise en cause enquête sur ses propres manquements.
Ou comment faire l’autruche pour ne surtout pas remettre en cause la propagande officielle (ce comportement relevant du déviationnisme complotiste).
L’OMS roule pour elle
Mais, dans l’orchestration de la peur, la palme revient à l’OMS, dont nous avons répété qu’elle joue gros dans cette affaire. Les pays du G20 fomente la mise en place d’une gouvernance sanitaire mondiale, et toute la question est de savoir si cette gouvernance élargit les pouvoirs de l’OMS et les remplace. Ce n’est donc pas le moment de se tromper de stratégie pour les bureaucrates de l’ONU.
Pour défendre son bout de gras, l’OMS n’a donc pas hésité à affirmer que 500.000 personnes pourraient mourir d’une 5è vague en Europe. Là encore, aucun média subventionné ne juge utile de souligner l’intérêt politique que l’OMS peut avoir à jouer le catastrophisme.
En attendant, ces chiffres, qu’aucun indice ne corrobore, justifient une prise de parole du Président de la République, demain, où de nouvelles mesures répressives devraient être annoncées. Voilà ce qui s’appelle la fabrique de l’urgence, qui joue sur les peurs pour gouverner. Macron appelle cela le gouvernement des Lumières.
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