(Publié le 26 mars 2023 , mis à jour le 26 mars 2023 Par Muriel Max)

« Et il leur dit une comparaison : Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu’ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l’été est proche.De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. » Luc 21 : 29.31

Mon bannissement a été levé après deux ans, telle une peine purgée à l’abri d’une prison entourée de hauts murs. Mes murs à moi ont été hissés hors du monde où la fureur faisait rage parce que le réconfort et la tendresse de mes proches m’ont été arrachés à cause de ma « rébellion »*.

* MAV: rappelons que Muriel est une soignante mise à pied brutalement pour rejet d’une injection expérimentale.

Une invitation, un repas de famille, des retrouvailles qui auraient dues m’apaiser et me remplir de joie. Ce ne fut pas réellement le cas.

Pour moi beaucoup de choses avaient changé, je n’étais plus vraiment la même, je n’étais plus tout à fait l’être humain qui, bien qu’animé de foi, était tout de même immergé dans cette société bouleversée et en pleine mutation identique à celle du passé. Un lointain passé où la terre avait fini par disparaître dans un déluge inimaginable.

L’incompréhension, l’hostilité, la solitude et le rejet parfois, je connaissais. Mais être bannie, en confinement au sein même de ceux qu’on affectionne et porte dans nos cœurs avait été tout nouveau enfin presque. Pour une seule et unique raison : l’amour de la vérité.

Cette conviction, ma raison d’être et de vivre tient à cette obstination d’affronter jusqu’à la « folie » au regard du monde, cette réalité de notre humanité, de maintenir le voile déchiré ouvert pour que d’autres puissent y voir la lumière et leur permettre de la toucher, la traverser jusqu’à atteindre l’amour de Jésus-Christ.

Déferlement de colère et de haine

Les images se succèdent révélant la révolte de notre nation, la violence s’étend et monte en intensité à ma grande tristesse. Comment ne pas comprendre cette colère dont les racines sont l’injustice et le désespoir ?

Et pourtant s’ils savaient, s’ils avaient eu cette connaissance arrachée des foyers et de la nation elle-même, cette prodigieuse sagesse puisée dans les Écritures. Ce savoir pétri de foi qui apaise, éteint les feux les plus ravageurs, apporte l’espérance d’un monde que seul Dieu peut métamorphoser en un Eden des plus merveilleux, perdu dans les ambitions et les séductions d’un chérubin déchu : satan.

Mais ils n’entendent plus, ils ne croient pas, ils sont comme des feuilles au vent, ballottées par un vent de folie et de fureur telle une tempête impétueuse.

Depuis que le peuple d’Israël est revenu sur sa terre, les nations ont commencé à chanceler et depuis plus de soixante dix ans, nous avons vu les prophéties se réaliser, les unes après les autres, nous rappelant que Dieu exécute toujours ses promesses.

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi.J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; Je dis : Mes arrêts subsisteront, Et j’exécuterai toute ma volonté.C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, D’une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l’ai dit, et je le réaliserai; Je l’ai conçu, et je l’exécuterai. » Esaïe 46.9/11

Je sais. Oui, je sais que les temps, les derniers sont bien là, je le pressens, le discerne comme j’ai toujours discerné et ce, depuis l’enfance. Et bien que je le sache avec force, je n’ai pas empêché mon cœur de se troubler au regard des tumultes de notre nation comme beaucoup d’entre nous.

La perte de nos proches, pour certains, à cause de cette injection expérimentale, le renoncement et le rejet pour d’autres, nous ont éprouvé bien souvent. Et pourtant, IL n’a pas cessé d’être là. Toujours.

A travers mes rêves qui me révèlent les temps bouleversants dans lesquels nous sommes, je ne peux m’empêcher de m’émerveiller du monde à venir qui nous attend. J’ai vu la beauté époustouflante retrouvée de notre planète baignée d’amour et de sérénité. J’ai vu tellement de merveilles ! 

Mais nous devons avant tout pardonner, nous revêtir de la nature de Dieu, ne pas juger les investigateurs des évènements déstabilisants qui nous frappent. N’oublions jamais qu’au cœur même de cette tempête déchaînée dans laquelle nous sommes, notre Seigneur et Sauveur en fera des merveilles jusqu’à l’aboutissement de son plan.

Nous devons être des lumières dans ces ténèbres qui s’épaississent, plus que jamais !

Je sais que la peine dévore certains d’entre nous, que la flamme du doute, de l’incompréhension, de la colère aussi souffle dans les cœurs ces temps-ci, et cela nous prive de toutes joies pour beaucoup mais…nous devons faire confiance à Jésus, le rédempteur, le Roi qui restaurera la terre et nos cœurs. Bientôt !

Songe en l’an 2010

Après avoir échangé avec un frère, Gérard (site Bibleetnombre), concernant les alliances récentes avec la Russie, ce songe datant de treize ans qui m’avait saisi à cette époque m’a semblé tout à coup urgent à partager de nouveau.

J’ai tout retranscrit dans une sorte de carnet de bord, et ce précieux trésor, le voici :

L’an 2010 – Septembre

J’ai fait un rêve. Ou plutôt un mauvais rêve. Tellement réaliste, que j’en ressens encore la peur. Je me suis réveillée en sueur, le cœur battant.

J’ai envie de vomir et de pleurer. Ces successions d’images ont été trop présentes, trop réalistes !

Un pays. La guerre. L’arme nucléaire (ou ce qu’il y ressemble) s’abat sur une population au cœur même d’une ville mondialement connue. Un souffle invisible, d’une force incroyable balaie les gens comme des brindilles au vent.

Des hurlements affreux, des corps partout, éparpillés ici et là.

Des sirènes qui hurlent. Des brancards qui ramassent les blessés qui gémissent de douleurs. Une panique effroyable.

Et moi, debout, qui regarde ce chaos sans pouvoir bouger. Je tente d’aider, mais il y a tellement de corps, tellement de personnes qui souffrent, qui appellent à l’aide !

Deux êtres sont à mes côtés, qui me suivent dans tous mes mouvements. Je ne distingue pas leurs visages, je ne perçois que leurs présences, comme des ombres.

Un hôpital débordé, des médecins au bord de l’épuisement.

Je propose mon aide à l’un d’entre eux. Il me regarde bizarrement. Je ne suis pas touchée et il est étonné.

Mais je ne suis pas d’ici. Je ne sais même pas pourquoi je me trouve sur ce lieu de désolation!

– « Vous êtes touchés vous aussi » me dit-il tout à coup.

– « Non, nous ne sommes pas touchés. On ne peut pas être touché » je lui réponds, sûre de moi.

Il me fixe un moment, puis avec conviction, réplique ;

– « Pas maintenant. Plus tard. Les effets arriveront plus tard »

Je n’avais rien pu répondre. Le songe s’était arrêté brutalement sur ces paroles.

Je ne sais plus quoi penser. Je resterai prostrée jusqu’au petit matin.

Un nom reste gravé comme une brûlure dans ma mémoire.

Le nom d’un pays.

L’Iran.

Alors dès maintenant

Encore un peu de temps, un peu de patience pétrie de tendresse infinie et de sagesse envers nos semblables : laissons couler les eaux qui apaisent et les regards fixés sur Jésus-Christ qui nous conduira dans toutes ses voies.

Pour te célébrer, j’aurai la joie sur les lèvres et dans mon âme que tu as libérée.

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