Les lumières de Noël scintillent encore, des crèches aux multiples présentations sont encore visibles dans de nombreux villages, toutes ont un point commun  : la représentation d’un bébé emmailloté, qui est ressorti, puis rangé d’une année après l’autre. Grandira-t-il ce bébé  ?    Et même, est-il né ce bébé que l’on dit être représenté, non pas dans ce monde, mais individuellement dans nos vies  ?

Sur cette terre, Il est né, et c’est même, n’en déplaise à  beaucoup, un fait historique.

L’évangéliste Jean nous rapporte cet entretien entre l’enfant de la crèche qui a grandi, car il a grandi, et un ‘docteur de le Loi (plus justement en hébreu de la Thora), nous pouvons aussi dire un théologien, répondant au nom de Nicodème interrogea le Sauveur  :

 »  1  Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,  2  qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.  3  Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis,  si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.  4  Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?  5  Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.  6  Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit.  7  Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. «   (La suite de cet entretien se trouve dans le chapitre 3 de l’Evangile selon Jean).

‘Naître de nouveau’, ce qui signifie ‘naître spirituellement’ est la condition première pour devenir ‘enfant de Dieu  ; Disciple de Jésus-Christ. La Croix du Crucifié/Ressuscité en est, spirituellement, le passage obligé, ce qui nous rappelle la parole de Jésus, plus exactement ‘Iéshoua ou Iashoua’, ce qui signifie  »   »  IHVH Shoua « , soit    Yah sauve.   » ‘Yah’ est le nom du Père céleste que nous prononçons par ‘Alléluiah’, mot qui est injustement traduit par ‘Gloire à  Dieu’.

Trop souvent nous lisons en traductions ‘Dieu sauve’. Mais Dieu n’est pas un nom, nous pouvons l’identifier à  un titre, comme  : président, roi, empereur, etc….

Généralement, pour citer le Créateur, sont utilisés des surnoms qui ne portent pas en eux des révélations, car elles ne sont ‘cachées’ que dans les termes originaux qui sont en hébreux.

Durant ses  3  années de ‘ministère’ sur terre, et d’autant plus depuis qu’il a quitté cette terre, Iéshoua HaMashiah,    (Jésus-Christ, Mashuah signifie ‘oint’), n’a plus rien de commun avec un bébé, pensons-y  ! Le temps vient pour l’accomplissement de cette parole  :   » Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à  Eloïm (Dieu) «   (Ro.14.11).

C’est sérieux, car cela va bien au-delà  de cette vie terrestre.

Ma réflexion personnelle en cette fin d’année me ramène à  un sujet qui n’est est pas nouveau pour nous, mais toujours en réflexion et approfondissement, sur lequel il nous est important d’attirer l’attention de tout Chrétien, de tout ‘Disciple de Iéshoua né de nouveau’, c’est la connaissance de notre Créateur et Sauveur de par les Noms divins.

Juste une courte introduction  :

Dans la prière dit ‘sacerdotale’ citée par Jean au chapitre  17, v.26  de son Evangile, Iéshouah s’adressant au Père dit  :

 »  Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux. « 

Remarquons que le Sauveur en fin de parcours terrestre emploie dans cette phrase le passé et le futur concernant la connaissance du Nom, et aussi concernant le but qui possède en lui une portée éternelle.

Ce futur est encore valable aujourd’hui pour qui en veut.

Prenons conscience que lorsque le Sauveur s’adressant au Père dit qu’Il a fait connaître son Nom, il ne s’agit pas de surnom. Et prenons aussi conscience que quand nous l’appelons ‘Jésus’, nous le nommons par un surnom qui, en le rapportant à  l’Hébreu, est un mot qui exprime une calomnie, car il signifie  :   »  Que son nom et sa mémoire soient oubliés  « .

Nous pouvons donc comprendre que ce nom produit un rejet des Juifs.

Le Nom divin est connu sous le qualificatif de ‘tétragramme’, il s’écrit en Hébreu  ×™×”וה, et en lettres latines généralement YHWH  ; il est généralement traduit dans les versions en français depuis Olivetan par ‘l’Eternel’, c’est-à -dire  : ‘Celui qui est sans début, ni fin’. C’est assez significatif, sans pour cela révéler les richesses des noms originaux en Hébreu.

Ce Nom divin a été chanté par David dans les Psaumes,  comme par exemple  :

 » Je louerai l’Éternel à  cause de sa justice,  je chanterai le nom de l’Éternel, du Très Haut   »  (7.18).

 » Éternel, notre Seigneur !  Que ton nom est magnifique  sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux «   (8:1-2).

 » Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse,  je chanterai ton nom, Dieu Très Haut ! «   (9:3).

 »  Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! «   (9:11).

 » Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là  sur leurs chevaux  ;  nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu «   (20:8).

 

 »  Je publierai ton nom  parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de l’assemblée «   (22:23).

 » Exaltez avec moi l’Éternel ! Célébrons tous  son nom  ! «   (34:4).

 » Avec toi nous renversons nos ennemis, avec ton nom nous écrasons nos adversaires «   (44:6).

 » Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, et nous célébrerons à  jamais  ton nom  «   (44:9).

 »  Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, et étendu nos mains vers un dieu étranger «   (44:21).

 »  Je rappellerai ton nom dans tous les âges  : Aussi les peuples te loueront éternellement et à  jamais «   (45:18).

Et le prophète Joël dit, et cela concerne dans l’avenir  :

 » Alors quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé  »    (Joël  2.32).  « 

Tiré de  :  Un simple coup d’œil dans les Psaumes,

http://ekladata.com/9lCOA9vZdyuJkcW0a_lKzyu7dKc/Vous-avez-dit-Yeshou.pdf    page 77

Nous conseillons aussi page  68:  ‘Vous m’appellerez Père’.

Afin de pouvoir ‘invoquer le Nom de  ×™×”וה/YHWH, il faut le connaître, et savoir le prononcer  ; c’est un important sujet de réflexion.

Si nous sommes conscients que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes pour mériter la Grâce divine et recevoir la ‘Vie éternelle sans fin avec le Créateur’, nous pouvons choisir de Le connaître et d’entrer dans sa présence d’une façon personnelle. C’est une question de choix et de volonté. C’est tout à  fait possible pour qui le veut, mais il faut sortir de nos bulles et de nos coquilles.

En cela, nous rejoignons l’exhortation du Curé du ‘secteur paroissial local’ qui écrivait en vue des vacances  :

 »  Dans l’insouciance de l’été, n’oublions cependant pas que sous le même soleil, plus à  l’est et au sud, des pays entiers sont plongés dans le chaos et la violence. Des populations entières sont persécutées en raison de leurs origines et de leur appartenance religieuse (… souvent chrétienne d’ailleurs).

C’est pourtant une même planète que nous partageons, un même soleil qui nous réchauffe et nous éclaire. Tous, nous sommes enfants du même Dieu Père créateur,  «   il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons  «   (Matthieu 5,45), dit Jésus. Que notre prière et notre solidarité ne connaissent pas la trêve estivale. Restons vigilants et lucides sur ce qui se vit ailleurs et ici,  les  crises et extrémismes de là -bas peuvent s’exporter et faire des victimes chez nous.  Nous avons besoin de redécouvrir nos racines ; celles dont la foi chrétienne fait partie intégrante. Cette foi qui porte en elle les germes de la charité, de la liberté religieuse, de la séparation entre le pouvoir temporel et le spirituel. Et si cet été était justement l’occasion de prendre du temps pour la redécouvrir et la creuser un peu ? Alors, sous le même soleil, nous pourrons bâtir un monde dans le respect et l’estime de notre culture et de celle des autres  !  « 

Eté ou pas, soleil ou neige, aussi hiver sans neige, que la ‘Parole’, que la Bible, soit notre nourriture quotidienne, et aussi notre source de méditation, et pour nous répéter, de portée éternelle. Et en attendant ayons conscience de ce que le Créateur appelle ‘péché’ afin de ne pas le pratiquer en quelque forme que ce soit  ; avec son assistance  :   » Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit,  car sans moi vous ne pouvez rien faire  «   (Jean 15.5).

Au vu des évènements mondiaux, et proches orientaux en particulier, que nous considérons en relations avec les prophéties bibliques concernant la fin du temps actuel et l’accomplissement des temps eschatologiques (apocalyptiques, mot qui signifie ‘révélations’), nous encourageons chacun à  ne pas laisser sa Bible fermée et prendre la poussière, et si besoin, à  s’en procurer une, et l’ouvrir quotidiennement.

Pour conclure, emboitons le pas à  notre amie Thérèse qui a eu la curiosité de se demander qu’elle est l’origine du terme ‘année de Grâce’  :

 »  Et cela nous rappelait qu’il s’agissait de l’an de grâce de Jésus Christ.

Voici la définition pour « l’an de grâce » que j’ai trouvée sur wiképédia :

Selon une croyance souvent répandue, l’an de grâce  serait une expression médiévale employée par les croyants de l’Occident chrétien, selon laquelle le monde vivrait en sursis par rapport à  une  « apocalypse« que certains  astrologues  auraient annoncée pour l’an  1000.

On pense quelquefois qu’à  partir de l’an  1001,  toutes les années sont décomptées comme  an de grâce, comme autant d’années « graciées » par le Tout-puissant à  cette « apocalypse ».

 

En réalité, outre que les  «   terreurs de l’an mil  «   sont considérées comme ayant été fort exagérées par certains historiens, l’expression « an de grâce » n’est attestée qu’à  partir du XIVe  siècle. Tout emploi de l’expression « an de grâce » antérieur à   1300  est un anachronisme.

 

Il s’agit en fait de désigner l’année dans l’ère chrétienne, ou ère de l’Incarnation, c’est-à -dire par rapport à  la naissance de Jésus-Christ.   »  Sans tenir compte des années d’erreurs, plusieurs manquantes, historiquement parlant.

Quel qu’en soit l’origine, reconnaissons que cette expression est jolie, mais à  réfléchir et examiner les Ecritures, nous devons reconnaître que la Grâce divine a toujours existé, la Justice et les jugements aussi  ; raison de ne pas écarter le Créateur de nos vie, à  plein temps  !

En ce qui nous concerne, soyons   »  Chrétiens, pour le présent :

– N’attendons pas l’éternité pour découvrir ce que le Seigneur Jésus a déjà  révélé du Père !

– Dès maintenant, laissons Christ nous faire entrer dans l’amour de son Père pour lui et goûtons la valeur de sa présence dans chaque racheté ! En nous aimant ainsi, ce sera encore son Fils en nous que le Père aimera !  «   (D’après ‘Plaire au Seigneur 4/2015)

C’est ce que nous souhaitons, Hélène et moi, pour l’année civile  2016, avec beaucoup de bénédictions, à  toute notre parenté et à  tous nos amis au près et au loin.

Avec notre affection et un très chaleureux Shalom,  le mot biblique de la bénédiction.

 » Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres,

comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? « 

(Jean 3.12)

 »  Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ;

et toutes ces choses  (d’en bas selon les besoins)  vous seront  données  par-dessus « 

(Matthieu 6.33)