Transmis par Patrice V- Un article de Michel Janva – Le Salon Beige
Mercredi 13 avril, l’ECLJ (European center for law and justice – Le centre européen du droit et de la justice) animait, à l’invitation du groupe bioéthique du Parti populaire européen, une conférence sur les infanticides néonataux. Une manière pour Gregor Puppinck, directeur de l’ECLJ et Claire de La Hougue, chercheur associée, d’alerter les élus sur une pratique de plus en plus courante dans nos pays, mais largement méconnue du grand public.
Gregor Puppinck répond à Anne Isbeth dans « Présent : »
« Nous avons présenté les résultats d’une étude que nous avons publiée en décembre dernier dans la Revue générale de droit médical. Cette étude avait déjà servi, en 2015, de support à une action de l’ECLJ auprès du Conseil de l’Europe sur ce même thème de la situation des enfants soit nés prématurément naturellement, soit nés vivants à la suite d’un avortement tardif. Après avoir découvert la réalité des infanticides néonataux nous avons décidé de creuser le sujet et de rassembler des documents. Cela a été un vrai travail d’exploration qui a duré plus d’un an. Nous voulions voir ce qu’il en était vraiment : s’il existait réellement des enfants survivant à un avortement tardif et quel était leur sort. Les témoignages que nous avons récoltés ont confirmé que les infanticides néonataux existent.
D’après des statistiques publiées en Grande-Bretagne, environ 10 % des enfants avortés ou nés prématurément à partir de la 20e semaine naissent vivants. Cela fait beaucoup.
Tous les moyens sont bons, malheureusement pour tuer l’enfant né vivant. Dans certains cas ils reçoivent une injection létale, dans d’autres ils sont noyés ou encore abandonnés dans une pièce à l’écart, le temps qu’ils meurent.
Nous sommes confrontés ici aux conséquences extrêmes de l’avortement.
Juridiquement parlant, quel est l’impact de cette découverte de l’existence d’infanticides néonataux ?
Cela met en cause un principe juridique bien établi selon lequel le droit à la vie ne commence qu’à la naissance et derrière lequel se sont réfugiés les pays qui ont toléré l’avortement. Or, dans ces cas-là , les enfants sont nés, ils respirent, voire sont viables parfois. Certains ont vécu plus de 24 heures après leur naissance. Pourtant ils ont été tués !
Vous montrez des témoignages durant cette conférence. On y entend notamment que souvent les parents ne sont même pas mis au courant. Pensiez-vous qu’il en était ainsi ?
Je savais qu’il y avait une part de non-dit, de mensonge. Mais à ce point, je ne le pensais pas et surtout que ce soit si systématique. Cela dit c’est logique : on peut l’expliquer, sans pour autant le justifier.
La première des explications est pénale : ces actes sont interdits. D’où ce silence.
Il y a aussi l’aspect psychologique : ces médecins – certains de bonne foi – veulent ainsi éviter aux parents de souffrir davantage.
Enfin, au niveau administratif et prise en charge de l’enfant, il est beaucoup plus simple de le déclarer mort-né, même s’il est né vivant. […] »
« Les premiers rescapés de l’avortement ont aujourd’hui 40 ans. Tous ceux qui les suivent, nés après 1975, sont des survivants: nés après 75, nous avions tous une chance sur 5 de ne pas vivre »…
« Avec 220 000 IVG pour 800 000 naissances, notre génération est privée chaque année d’un cinquième de ses membres. On nous dit que l’avortement ne concerne que la femme mais c’est un mensonge puisque, nés après 1975, nous avions tous une chance sur 5 de ne pas vivre. Nous ne connaîtrons jamais notre sœur ou notre frère arrivé trop tôt ou trop tard »….
Il y a un autre phénomène bien plus grave. On le sait, les Musulmans n’avortent pas et font souvent plus de 7 enfants par femme. Or dans les statistiques, tous ces enfants sont – ce qui est normal – considérés comme des Français qui naissent et qui donnent à la France un taux de natalité général satisfaisant. Mais, parmi les » Français de souche « , aux racines judéo-Chrétiennes, le taux d’avortement n’est plus de 1 pour 5 mais probablement de 3 pour 5 !
C’est dire que notre comportement ÉGOCENTRIQUE (car c’est quasiment toujours par égocentrisme que nous jetons nos enfants à la poubelle), nous participons directement à la montée de l’Islam et à l’extinction de l’identité de notre pays, par la destruction de notre propre population.
L’Eglise, par indifférence, n’a pas su empêcher cet holocauste silencieux mais terrible. 10 millions d’enfants français jetés au feu depuis 75 ? C’est terrible !
Jérémie 6:15
Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent Pas, ils ne connaissent pas la honte; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Eternel.
Jérémie 8:12
Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Eternel.
Jérémie 5:9
Ne châtierais-je pas ces choses-là , dit l’Eternel, Ne me vengerais-je Pas d’une pareille nation ?
Jérémie 5:29
Ne châtierais-je pas ces choses-là , dit l’Eternel, Ne me vengerais-je Pas d’une pareille nation ?
Jérémie 9:9
Ne les châtierais-je pas pour ces choses-là , dit l’Eternel, Ne me vengerais-je pas d’une pareille nation ?
Je ne peux lire Jérémie sans être saisie par la similitude de son époque, alors qu’il écrivait pour le peuple juif, et la similitude criants pour nos nations occidentales, à notre époqie. Eux aussi, en imitation aux nations païennes, en étaient arrivés à jeter leur enfants à Moloch (ils les jetaient au feu). La santion a été la déportation à Babylone, avec les massacres et les viols qu ont accompagné cette arrachement de la terre promise.
Ce qui est remarquable, c’est la répétition de Jérémie.
Et cela nous renvoie à :
Ecclésiaste 3:15
Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.
Ecclésiaste 1:9
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Là encore, c’est répété. Parce que ces paroles sont irrévocables !