Transmis par Eric C.- source : gotquestions.org : responsable: S. Michael Houdmann.
Voici un troisième article sur le sujet très brûlant du divorce et du remariage. Il y a de telles résistances à la vérité, mais aussi une telle ignorance, en fin de compte, sur la pensée de Dieu dans ce domaine, qu’il est bon de rajouter d’autres analyses et réflexions sur le sujet. Pour beaucoup, on le voit, c’est presque un choc de révélation, tant le sujet, par peur de déplaire aux hommes, est devenu tabou dans les églises ; ou pire, fait l’objet d’enseignements apostats. Je laisse donc une fois de plus chacun réfléchir, en cherchant la face de Dieu à travers sa Parole, pour choisir de marcher dans la vérité, avec la bénédiction promise par Dieu… ou dans un évangile édulcoré, tronqué et remanié pour faire plaisir au plus grand nombre, mais un évangile qui conduit à la mort.
Tout d’abord, peu importe le point de vue que nous ayons sur la question du divorce, il est important de se rappeler les mots de la Bible de Malachie 2:16a :
« je hais la répudiation, Dit l’Éternel, le Dieu d’Israël ».
Selon la Bible, pour Dieu le mariage doit être un engagement à vie. « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19:6). Dieu comprend, cependant, que puisqu’un mariage implique deux personnes coupables, un divorce peut arriver.
Dans l’Ancien Testament, Il a fixé quelques lois pour protéger les droits des divorcés, particulièrement des femmes (Deutéronome 24:1-4).
Jésus a dit que l’on a donné ces lois à cause de la dureté des cœurs, pas parce que c’était le désir de Dieu
(Matthieu 19:8).
La controverse si on permet le divorce et le remariage selon la Bible tourne principalement autour des mots de Jésus dans Matthieu 5:32 et 19:9. L’expression « à part l’infidélité matrimoniale » est la seule chose dans l’Ecriture sainte qui donne peut-être la permission de Dieu pour le divorce et le remariage.
Beaucoup d’interprètes comprennent cette « clause d’exception » comme se référant « à l’infidélité matrimoniale » pendant la période « des fiançailles« . Dans la tradition juive, on considère un homme et une femme mariés même lorsqu’ils sont « fiancés« . L’immoralité pendant cette période « de fiançailles » serait alors la seule raison valable d’un divorce.
Cependant, le mot grec qui traduit « l’infidélité matrimoniale« est un mot qui peut signifier n’importe quelle forme d’immoralité sexuelle.
Il peut signifier la fornication, la prostitution, l’adultère, etc.
Jésus dit probablement que le divorce est permis si l’immoralité sexuelle est commise.
Les rapports sexuels sont une partie intégrante du lien matrimonial, « les deux deviendront une chair« (Genèse 2:24; Matthieu 19:5; Éphésiens 5:31).
Donc, une rupture de ce lien par des rapports sexuels à l’extérieur du mariage pourrait être une raison permise du divorce.
S’il en est ainsi, Jésus a aussi le remariage à l’esprit dans ce passage.
L’expression « et épouse un autre« (Matthieu 19:9) indique que l’on permet le divorce et le remariage dans un cas de la clause d’exception, quelle que soit la manière de l’interpréter.
Il est important de noter que l’on permet seulement à la partie innocente de se remarier.
Bien que ça ne se trouve pas dans le texte, permettre le remariage après un divorce est la pitié de Dieu pour celui contre qui l’on a péché, pas pour celui qui a commis l’immoralité sexuelle. Il peut y avoir des cas où l’on permet « à la partie coupable » de se remarier – mais un tel concept ne se trouve pas dans ce texte.
Certains comprennent 1 Corinthiens 7:15 comme une autre « exception », permettant le remariage si un conjoint non croyant divorce d’avec un croyant.
Cependant, le contexte ne mentionne pas de remariage, mais dit seulement qu’un croyant ne doit pas nécessairement continuer un mariage si un conjoint non croyant veut partir.
D’autres prétendent que l’abus (conjugal ou de l’enfant) est l’une des raisons valables de divorce, bien que ce ne soit pas écrit comme tel dans la Bible. Même si cela peut très bien être le cas, il n’est jamais sage de présumer sur la Parole de Dieu.
Parfois perdu dans le débat sur la clause d’exception, il faut souligner le fait qu’indépendamment de la signification de « l’infidélité matrimoniale« , c’est une permission pour le divorce, pas une condition pour le divorce.
Même quand il y a adultère, un couple peut, par la grâce de Dieu, apprendre à pardonner et commencer à reconstruire leur mariage.
Dieu nous a pardonnés bien plus. Nous pouvons certainement suivre Son exemple et pardonner même le péché d’adultère (Éphésiens 4:32).
Cependant, dans beaucoup de cas, un conjoint est non repenti et continue dans l’immoralité sexuelle. C’est là où Matthieu 19:9 peut probablement s’appliquer.
Beaucoup pensent aussi trop rapidement au remariage après un divorce alors que Dieu pourrait vouloir qu’ils restent seuls. Dieu appelle parfois une personne à être seule pour que son attention ne soit pas divisée (1 Corinthiens 7:32-35).
Le remariage après un divorce peut être une option dans quelques circonstances, mais cela ne signifie pas que c’est la seule option.
C’est affligeant de voir que le taux de divorce parmi les Chrétiens est presque aussi élevé que celui du monde non croyant. La Bible montre parfaitement que Dieu déteste le divorce (Malachie 2:16) et que la réconciliation et le pardon devraient faire partie de la vie d’un croyant (Luc 11:4; Éphésiens 4:32).
Cependant, Dieu reconnaît que des divorces peuvent se produire, même parmi Ses enfants. Un croyant divorcé et/ou remarié ne devrait pas se sentir moins aimé de Dieu, même si son divorce et/ou remariage n’est pas couvert par la possible clause d’exception de Matthieu 19:9.
Dieu utilise même souvent la désobéissance coupable des Chrétiens pour accomplir un grand bien….
« Roms 6:1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? 6:2 Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?..6:11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. 6:12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. 6:13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice… 6:15 Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! 6:16 Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? »
- NOUS AVONS VU CLAIREMENT, DANS DEUX AUTRES ARTICLES SUR LE SUJET, QU’UN REMARIAGE, ALORS QUE LE CONJOINT EST ENCORE VIVANT, ET « SAUF POUR INFIDÉLITÉ », ÉTAIT DÉSIGNÉ PAR JÉSUS COMME UN ADULTÈRE ! Quand il y a adultère, la repentance n’est d’aucune valeur devant Dieu si la ou les personnes poursuivent leur relation adultère. Il est écrit que les adultères n’hériteront point du Royaume de Dieu.
- Qu’à cause de notre ignorance, de l’absence d’enseignement clair sur le sujet dans la majorité des églises, et parce que nous nous sommes nous-mêmes pris dans l’engrenage d’un remariage avec des enfants qui en sont issus, Dieu choisisse de nous faire grâce lorsque nous nous repentons et aie pitié de notre situation inextricable, c’est une chose. Bien sûr, Dieu, dans sa miséricorde, peut pardonner et sauver. Mais ce n’est certes pas à l’homme de « donner l’absolution » à la place de Dieu dans des situations clairement réprouvées par Dieu !
- Lisons l’extrait d’un autre article sur le même sujet: c’est une voie un peu meilleure que de décider d’avance que Dieu sera indulgent et qu’Il comprendra ! Car Satan, lui, connaît ses droits, et dans ces situations de remariage prohibés par Dieu, il aura beaucoup de droits !
Extrait d’un autre article sur le remariage (même source):
Alors, pouvez-vous ou devriez-vous vous remarier ? Je ne peux répondre à cette question. En fin de compte, c’est entre vous, votre conjoint potentiel, et, plus important encore, Dieu. Le seul avis que je puisse donner c’est de prier Dieu de vous donner la sagesse dans ce que vous faites (Jacques 1:5). Priez avec l’esprit ouvert, demandant sincèrement à Dieu de placer dans votre cœur ses désirs (Psaumes 37:4). Cherchez la volonté de Dieu (Proverbes 3:5-6) et suivez ces voies. C’est le meilleur avis que je puisse offrir.
- Note M.A.V.:Il n’y a dans la Bible AUCUN EXEMPLE où, quand la volonté parfaite de Dieu a été clairement exprimée dans sa Parole, quelqu’un ait demandé à Dieu si, « compte tenu des circonstances », il avait le droit de déroger à un commandement. « Tu ne commettras point d’adultère ! » fait partie des dix commandements, au même titre que « tu ne tueras point ». Peut-on demander à Dieu si, dans des circonstance bien particulières, on a le droit de tuer son prochain ? C’est se moquer de Dieu…Pourtant il y a une propension chez bien des chrétiens à penser que, lorsque Dieu ne leur répond pas au sujet d’un remariage, c’est parce qu’Il est d’accord ! Non, Dieu se tait car Il a déjà parlé. À partir de là , quand on est dans une telle situation, il n’y a plus qu’une chose à faire: s’avouer coupable, puis chercher la face de Dieu pour savoir quelle choix faire, en faisant pleinement confiance en Dieu: même si cela doit entraîner des déchirements douloureux, l’obéissance à Dieu apporte toujours un grand lot de bénédiction, tandis que la résistance, parce qu’on veut dicter à Dieu ce qui serait bien ou mal, en ayant généralement recours aux sentiments, à l’humanisme, à la psychologie, etc., est la porte ouverte à beaucoup de déboires, à l’endurcissement du coeur et, au final, à la mort spirituelle !!
- Nous n’allons pas jeter la pierre à ceux qui sont dans de telles situation. Jésus a relevé la femme adultère, mais il lui a aussi dit: « Va et ne pèche plus ! ». C’était un ordre ! Nous ne saurions donc que conseiller à ceux qui sont dans ces situations, dans lesquelles ils se sont souvent enfoncés sans penser que ce ne pouvait être avec l’accord de Dieu, souvent parce qu’un serviteur a béni ce remariage (j’ai aussi fait la même erreur, par ignorance !), de remettre entièrement leur situation au Seigneur, sans préjuger de ce que sera sa volonté, et de l’appliquer, quoi que Dieu demande. Ce sera la source de grandes joies, car Dieu est fidèle et Il ne nous demande jamais au-delà de nos forces !
Que je suis contente de ne pas me trouver devant un probleme tel que celui si.
Depuis 24 ans je suis uni a la meme personne.
Si mon mariage devais finir ,je resterais sans conjoint,pourquoi : simplement car vivre avec moi meme est deja asser difficile "et oui jai du mal a me supporter’…….
Pour ma par je pense,comme Proverbe16:1-2 Les hommes forment des projets,mais c’est au Seigneur qu’appartient le dernier mot.Chacun pense agir toujours correctement, mais le Seigneur juge nos veritables motifs. et 16:25 Ilarrive qu’un homme estime sa conduite bonne alors que finalement elle le mene a la mort., je pense qu’un remariage peu conduire a cette mort.
C’est un tres bon article et surtout tres brulant….
Bonne journee et que Dieu vous benisse
Encore un article avec des commentaires intéressants…
En ce qui concerne la question du "remariage", c’est un sujet qui a changé beaucoup de directions dans ma vie. J’avais pris la décision de ne plus retourner sur votre blog, mais voici que cette question reviens. J’aimerais quand même remercier Michelle, Laurence et vous tous, pour les perspectives et témoignages que vous apportez.
Il y a environ une dizaine d’années, j’étais confronté à ce sujet. J’ai presque perdu ma foi en lisant Jérémie 3. Puis, j’en ai déduis que la racine de ce problème était mon incompréhension de l’importance de l’Alliance que Dieu a fait avec son peuple. Le mariage n’est qu’une réplique de cette alliance à notre niveau, car nous avons été crée à Son Image.
Aujourd’hui, pour moi, la réponse est très claire, mais elle est très dur aussi. Je ne vais pas me mettre à enseigner à ce sujet sur ce blog et ne viendrai pas répondre aux commentaires.
S.V.P. Méditez sur Jérémie 3 et Osée.
Que vous soyez bénis, et encore des merveilleuses fêtes de fin d’année et beaucoup de bénédictions pour 2009,
Fraternellement, Yves L.
je ne puis que me réjouir pour ce texte car dans mon environnement je ne cesse de prier pour des frères et soeurs confrontées à ce dilemme mariés et remariés ou séparés et que dire que Dieu est compassion qu il hait le péché mais qu il aime sa création Oui que le Seigneur ouvre les yeux de ces frères et soeurs et aux pasteurs qui dans l ignorance les ont mariés afin de choisir la vie et non la mort spirituelle que le Seigneur bénisse ce serviteur qui a su utiliser les bons mots et qu il continue de marcher dans la vérité amen
Personnellement je suis mariée à un incrédule depuis 35 ans et j’ai tout fait pour tenir ,un peu comme un phare quand la tempête soufflait fort .
Mais je reconnais que j’ai souvent chuté également pendant la bataille ,grâce à Jésus je me suis relevée à chaque fois .
Aujourd’hui mon mari ne veut toujours rien entendre de Jésus ,mais nous sommes arrivés à une sorte de trêve dans cette bataille infernale (tout en restant silencieuse ),et chacun "respecte" la conviction spirituelle de l’autre maintenant .
Avec le recul je pense que si j’avais divorcé je vivrais dans la misère aujourd’hui .
Le plus jeune de mes fils priait toujours : Jésus garde notre famille unie ensemble s’il te plaît !"
Jésus l’a vraiment exaucé !
"Il n’y a dans la Bible AUCUN EXEMPLE où, quand la volonté parfaite de Dieu a été clairement exprimée dans sa Parole, quelqu’un ait demandé à Dieu si, "compte tenu des circonstances", il avait le droit de déroger à un commandement"
Il y a l exemple de 2 rois 5 :18 -18 , ou Dieu semble tolérer une situation condamné par la Loi ,mais cela reste exceptionnel , il faut suivre les commandements de Dieu et être avec son Esprit , même si certaines choses sont dure a comprendre
Je communique un lien.
Il s’agit d’une pastorale de mariage de l’église luthérienne.
http://www.egliselutherienne.org...
Le style est plutôt vieillot. Le texte me semble concorder avec les enseignements d’HVM et PS… toutefois avec le mot "prudence" qui revient souvent…. et avec un style peu tranchant: oui… mais … il faut voir !
Cette pastorale me semble néanmoins intéressante parce qu’elle évoque à la fin quelque chose que je n’ai vu évoqué nulle part dans les 3 articles mis en ligne: l’exclusion de l’assemblée (excommunication) de celles et ceux qui restent désobéissants, au sujet du divorce, en application de Mt 18:15-20.
Si cette pastorale n’est pas OK, sur le fonds, eh bien, que le lien soit effacé !
Michelle : c’est vrai: plus personne n’applique Mt 15 à 17, par « tolérance humaniste », de fait, je répète, amour factice et mortel ! Car tout a été écrit pour notre bien. L’EXCLUSION DE CELUI QUI DEMEURE EN ÉTAT DE PÉCHÉ, MALGRÉ LES RAPPELS BIBLIQUES, cela permet de donner la crainte de Dieu à ceux qui restent, et pour celui qui est exclu et qui doit être traité comme un païen, c’est lui faire comprendre qu’en vivant dans le péché, il ne peut être sauvé ! C’est le meilleur moyen – le seul moyen au final – de le sauver ! Car c’est la vérité: celui qui vit dans le péché, sans repentance et sans revenir de ses mauvaises voies, est un païen aux yeux de Dieu (1Jn 3:8 à 10 – 3:24), qui ne regarde pas aux apparences religieuses mais à la sanctification réelle de l’esprit, de l’âme et du corps…(1Th 5:23)…. Je ne sais plus quel dieu prient réellement les gens aujourd’hui dans l’Église. Je crois que beaucoup NE CROIENT QUE LA MOITIÉ DES PAROLES DE DIEU ! JUSTE CELLES QUI NE DÉRANGENT PAS LEUR VAINE MANIÈRE DE VIVRE …Et nous avons été avertis qu’il en serait ainsi dans les derniers temps…
Pour le lien, il me semble qu’on voit déjà se pointer la « tolérance humaniste » qui a conduit le protestantisme au libéralisme, donc au compromis avec la Parole, ce qui a conduit nombre des ces églises à devenir des cimetières spirituels. Si cela a touché des communautés, cela ne touche-il pas les individus ?
"Même quand il y a adultère, un couple peut, par la grâce de Dieu, apprendre à pardonner et commencer à reconstruire leur mariage." je crois en effet que le pardon dans le cas d’aldutère est nécéssaire pour une éventuelle reconstruction mais malheureusement l’on ne peut pas faire abstraction des conséquences au niveau spirituel du péché d’adultère en effet l’apôtre Paul dans le 1er epître aux corinthiens ch 6 et v 16 affirme:" Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car est il dit les deux deviendront une seule chair." l’apôtre explique clairement que l’acte sexuel est une alliance entre deux personnes même plus il dit les deux deviendront une seule chair. Ce qui veut dire dans un cas d’adultère lorsqu’une femme ou un homme trompe son conjoint il ouvre une porte dans sa vie aux type d’esprits diabolique qui habitent la personne avec laquelle elle commet l’adultere, l’espece d’esprit qui est dans le partenaire sexuel passe chez elle. Donc le pardon est une bonne chose pour la réconciliation mais pour retrouver une vie de couple, apres s’être repenti la personne devra passer par une délivrance. J’ai eu le témoignage d’une femme européenne chretienne ayant commis l’adultère avec un musulman et bien ce qui c’est passé pendant sa délivrance c’est que les esprits de l’islam manifestait dans son corps!!!! Je crois donc dangereux et délicat pour un enfant de Dieu de vivre avec un conjoint qui persiste dans son adultere et d’autant plus dangereux lorsqu’il s’agit d’un enfant du Seigneur en phase de delivrance car avoir des relations avec un conjoint vivant dans l’adultere rendrai difficile le processus de delivrance. Le péché d’adultere est bien loin d’être anodin comme le monde veut nous le faire croire mais le Dieu de verité démontre que derriere ce péché il y a de grave conséquences spirituelles.
Autour de moi également je vois des couples "chrétiens" en séparation et je me pose beaucoup de questions. La première est la suivante:
J’ai de la peine à comprendre comment l’adultère "permet" à la "victime" de se remarier. Pourquoi est-ce la personne qui trompe, qui commet le plus grand mal. Car dans le cas que je connais, la personne ayant commis l’adultère était totalement délaissée par son conjoint, qui avait démissioné totalement de son rôle de mari (très souvent absent, et mettant en priorité son travail). A mon résonnement "humain", cela parait "injuste". Surtout que la victime refuse de se remettre en question et rabache son conjoint de versets bibliques sur l’horrible péché de l’adultère. Mais lui, l’adandon dont il a fait preuve dans son couple, n’est-il pas aussi horrible ? Qu’en pensez-vous? Merci.
Michelle: je crois que tu n’as pas très bien compris effectivement. Selon ce que Jésus a dit, l’adultère de « l’autre » délie la « victime » de son engagement. Donc il lui est possible de divorcer et de se remarier… : ce qui n’est pas le plus souhaitable ! Le pardon fait partie AUSSI des ordres du NT : c’est pourquoi certains auteurs ont souligné qu’il fallait qu’il s’agisse d’adultère répété, d’un état d’adultère permanent, en quelque sorte, pas d’une chute: qui ne chute pas ou n’a jamais chuté ?
Ceci dit, nul ne peut tenir rigueur à un conjoint qui se sent trahi, sali et détruit par l’adultère de l’autre de demander le divorce, puisque Jésus a dit que c’était possible… N’oublions pas que jusqu’à une date récente (j’ai connu cela !) même les tribunaux civils considéraient l’adultère comme une faute grave, qui donnait au conjoint qui avait bafoué tous les torts dans un divorce, … sans aucune discussion ! L’adultère n’est pas une « chute » quelconque: c’est une trahison, une rupture unilatérale de l’alliance solennelle déclarée devant les hommes lors du mariage : peu importe que ce soit devant un maire, un commandant de bateau ou un pasteur ou un prêtre: on est lié par les paroles de sa bouche. Sans compter tout ce qui va avec: le mensonge, la tromperie, les douleurs, des blessures profondes pour les enfants: car tôt ou tard, tout vient à la lumière, c’est une loi divine… (Lu 8:17); mais surtout ce qui va avec spirituellement: le conjoint qui commet l’adultère ne fait qu’une seule chair avec une troisième personne, ainsi introduite dans le foyer… des hordes de démons peuvent désormais légalement attaquer la famille !
Ah, si les chrétiens dans l’adultère décidaient de CROIRE ce que dit la Bible et comprendre leur responsabilité vis-à -vis de leur famille et quels droits ils ouvrent à Satan par l’adultère… Car la Parole de Dieu est claire: parce qu’ils ont lu et entendu les lois divines, la sanction pour eux est bien plus terrible: au double de leur iniquité (Apoc 18:4 à 6, Jn 15:22, etc…).
En tout cas, c’est TOUJOURS une telle trahison devant Dieu que cela délie l’autre conjoint de ses engagements… ni plus, ni moins que la mort !
Par contre, tous les autres « prétextes » pour divorcer ET SE REMARIER ne sont pas acceptés de Dieu ! Se déparer, oui, c’est possible, cela a été dit: nul n’est obligé de souffrir d’une manière cruelle dans son mariage. Et un mariage peut avoir été fait avec légèreté: cela n’y change rien. Personne ne nous a obligé à dire « OUI » et on n’a pas décidé cela en quelques secondes ! Même les païens exigent un délai de réflexion minimum ! On fait des tas d’erreurs dans notre vie qui peuvent avoir un caractère IRRÉMÉDIABLE: tu bois un verre de trop lors d’une soirée, tu as un accident, tu tues ton enfant et toute une famille: ta repentance va-t-elle ramener tout le monde à la vie ? Pourtant, ton « erreur » a été comise en quelques secondes, mais elle a des répercussions définitives… Tu oublies de femer un réchaud, un incendie se déclare, l’immeuble prend feu, une famille est décimée…. Ta repentance va-t-elle ramener à la vie ceux qui ont été tués ?… etc.
Le problème de l’humanisme ambiant, avec un de ses enfants: la psychologie c’est qu’il DÉRESPONSABILISE LES GENS : aujourd’hui, les gens se livrent à la fornication sans connaître les conséquences spirituelles, se marient avec une légèreté terrible, ou bien vivent dans des PACS précisément pour ne pas avoir à prendre les responsabilités liées au mariage…
Arrête ton « sentimentalisme » et crois Dieu: chacun peut y aller d’un cas « exceptionnel » pour justifier le divorce et le remariage, mais Dieu a dit: NON ! En Malachie 2, les Hébreux pleurent parce que la bénédiction s’est enfuie, ils présentent des offrandes à Dieu en vain, et Dieu leur déclare fermement que c’est parce qu’ils ont divorcé ou été infidèles « à la femme de leur alliance » (en ce temps-là , en Israël, seuls les hommes pouvaient divorcer). Dieu est INVARIABLE ! Notre « humansme » d’aujourd’hui nous fait trouver dures certaines lois divines, car nous prêchons la tolérance… mais cet humanisme recouvre surtout le « chacun pour soi »… Qui te dit que cet homme dont tu soulignes l’abandon et la négligence n’a pas seulement besoin de délivrance et de guérison divines ? N’est-il pas dans le cas de quasiment tous les hommes (et femmes) d’aujourd’hui qui, faute d’une éducation parentale biblique, ou tout simplement correcte, n’ont aucun sens de leur responsabilité ? Oui c »est grave ! Mais divorcer et se remarier pour cette cause est encore VIS-À-VIS DE DIEU, beaucoup plus irresponsable et grave !
Alors, veux-tu croire ton cœur (« tordu et méchant »: Jér 17:9) ou veux-tu croire Dieu ?
Ne penses-tu pas que cet homme incapable de prendre ses responsabilités a été définitivement enfoncé, humilié et détruit par ce divorce alors qu’il avait peut-être une chance de devenir mature… en se convertissant (je ne fais qu’une supposition !). En tout cas, c’est ravageur, cette condamnation… : ce serait intéressant de savoir comment, lui, il a vécu les choses. Pet-être expliquerait-il qu’il fuyait son foyer parce que son épouse n’arrêtait pas de lui faire des remontrances « bibliques » ? J’en ai connu, des chrétiens, qui se livraient dans leur foyer à une bataille rangée en tirant des versets bibliques à tout bout de champs contre le conjoint inconverti ! J’en ai entendu, de ces conjoints, épuisés, et dégoûtés à tout jamais de mettre un jour les pieds dans une église ! Parfois, au final, ils étaient plus chrétiens dans leur comportement que leur « moitié » !
MAV a écrit ceci :
"Selon ce que Jésus a dit, l’adultère de "l’autre" délie la "victime" de son engagement. Donc il lui est possible de divorcer et de se remarier… "
cela est une interprétation : cela voudrait dire que le mariage peut être dissous ou délier comme vous voulez !
Quand les pharisiens interrogent Jésus sur la question du divorce, Il ne dit que l’adultère rend libre celui qui le subit ! C’est un non-sens et un mensonge venu directement de l’enfer…
Il dit qu’AU COMMENCEMENT… et c’est cela la vraie vision de la chose. Si Dieu unit en une seule chair deux êtres, seule la mort peut les séparer.
L’adultère est péché et demande repentance et pardon mais il est sans pouvoir pour rompre le lien du mariage.
J’ai trouvé un site bien documenté sur le sujet : le connaissez-vous ?
deux-en-un.over-blog.com/
Michelle: ce sujet est extrêmement délicat. Mais, dans la mesure où Jésus dit textuellement:
Matthieu 5:32
Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.[…]
Matthieu 19:9
Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.[…].
Donc si Jésus insiste pour dire qu’il y a une situation exceptionnelle où on ne peut parler d’adultère (forcément puisque Jésus souligne que c’est dans toutes les autres situations qu’il y a adultère, QUI TE PERMETS DE DÉCIDER QUE JÉSUS N’A PAS FAIT UNE EXCEPTION ALORS QU’IL L’A CLAIREMENT SOULIGNÉE ! Te places-tu au-dessus de Lui ? Oui la mort sépare, mais L’ADULTÈRE AUSSI ROMPT L’ALLIANCE ! Des époux ne se jurent-ils pas fidélité jusqu’à la mort, que ce soit devant le Maire ou un pasteur ? Donc celui qui rompt cet engagement rompt l’alliance et est parjure: c’est très, très grave aux yeux de Dieu, suffisamment pour que le partenaire soit lui-même dégagé de son engagement… mais aujourd’hui où les gens engagent leur parole sans la tenir, ils ne connaissent pas les lourdes conséquences du parjure.
Bonjour à tous,
Je vois que ce sujet fait encore couler beaucoup d’encre alors qu’il ne devrait pas. Déjà à l’époque de Jésus, le divorce (et le remariage) soulevait la controverse. Jésus, le Roi des rois a dit dans Matt 19v9 que celui qui divorce et se remarie commet un adultère SAUF en cas d’immoralité sexuelle. Dieu sait qu’un homme ou une femme qui trompe son conjoint fait un avec cette personne (lien d’âme). Comment Dieu pourrait-il demander à la personne trompée de demeurer dans cet état? Il est souverain et surtout Il aime ses enfants. Pourquoi voudrait-il que la personne trompée soit punie 2 fois et alors que le conjoint en faute vit sa vie avec quelqu’un d’autre, la personne trompée doit demeurer seule. Ce serait injuste. Bien sûr, on peut et on doit pardonner. Néanmoins si le conjoint en faute persiste et signe le frère ou la sœur n’est plus lié(e) dixit Jésus lui-même. Ne nous plaçons pas donc au-dessus de Dieu et ayons Sa justice.
Michelle: mais justement, celui qui a été trompé est libre !
Dieu est merveilleux
Liliane : Notre soeur nous a précisé son identité, nous la connaissons pour son honnêteté et sa sincérité. C’est pourquoi nous accèdons à sa demande de ne pas mettre son prénom, ceci par respect pour son mari.. sa démarche est louable et digne d’un enfant de D.ieu
J’ai connu mon mari à l’âge de 17 ans et j’étais dans une période de rébellion envers D.ieu, j’étais parti de chez mes parents pour cet homme.
Durant 15 ans de vie conjugale ( 8 ans en concubinage et 7 ans de mariage) et j’ai cru en la fidélité de mon mari, j’étais fière de me savoir avec un homme qui ne me trompera jamais. J’ai culpabilisé longtemps parce que moi j’avais eu 2 aventures, que mon mari avait fini par découvrir…et il m’a longtemps culpabilisé avec ça.
1 an après notre mariage j’ai découvert un flirt que mon mari a eu via internet, ce qui l’avait poussé a quitté le domicile pendant 2 mois pour réfléchir selon lui! en me jurant qu’il ne me tromperait pas.
Chose étrange, pendant ces 16 années je faisais régulièrement des rêves dans les quelles mon mari me trompait ou voulait me quitter, pour moi ce n’était que des rêves!..aujourd’hui je sais qu’il y avait une activité satanique.
En 2007 lorsque le Seigneur a touché mon mari, notre couple était sur le point d’être brisé, et mon mari poussé par le Seigneur m’a avoué "toutes ses infidélités" pour lui c’était un pas de Foi car il savait qu’en m’avouant toutes ces choses notre foyer pouvait être brisé.
Mon mari m’a avoué des choses térribles que je ne vais pas détailler…mais je suis certaines que sans l’intervention de D.ieu je n’aurais jamais pu surmonter cela. Il m’a trompé plus de 20 fois, également pendant que nous préparions notre mariage, et aussi avec des personnes très proches.
Lorsque mon mari m’a avoué ces choses, je me suis tourné vers le Seigneur et je lui ai dit que lui seul pouvait sauver notre foyer…je ne supportais plus que mon mari me touche et je n’avais plus confiance en lui…ce combat a duré des mois…mais j’étais certaine d’une chose: "D.ieu voulait que je pardonne, non seulement a mon mari mais aussi a toutes ces personnes"
Il y a une femme en particulier envers qui j’avais plus de difficulté a pardonner. Je m’en suis rendu compte lorsqu’un jour je l’ai croisée et en la voyant j’ai eu un malaise, signe que je ne lui avait pas pardonné.
Le Seigneur a permis que je parle a cette femme, elle m’a demandé pardon et losque je l’ai prise dans mes bras, le Seigneur m’a libéré de toutes rancunes envers elle et mon mari.
Au travers de cette expérience je voudrais dire que, même si Jésus Christ dit qu’en cas d’infidélité nous sommes libre, D.ieu a quelque chose de meilleur et c’est "le pardon" …une situation n’est pas une autre, je ne veux pas faire de mon expérience une loi a suivre, simplement en ce qui me concerne, si je n’avais pas pardonné a mon mari je suis certaine que notre foyer serait surement brisé…nous devons être à l’écoute de D.ieu et lui faire confiance.
J’ai pu découvrir la puissance de D.ieu qui restaure et guéri, de même que la puissance du pardon.
Je sais que j’avais le choix et je ne regrette pas d’avoir fait confiance au seigneur et mon mari a aussi découvert qu’en faisant confiance à D.ieu lorsqu’il m’a avoué toutes ces choses, notre D.ieu a été fidèle et a gardé notre foyer.
Je sais que mon mari a encore des combats a ce niveau, et même si pour l’instant il s’est éloigné de D.ieu et qu’il y a ce risque qu’il recommence ses infidélités…aujourd’hui j’ai la force de surmonter ça et je peut faire confiance a D.ieu, car je sais qu’il est le maître de mon couple et de mon foyer…et D.ieu me donne la force de prier pour mon mari et de pardonner.
Notre foyer a traversé des situations pénibles, mais notre D.ieu règne.
Shalom