NOTE MAV. Cet article est un MONUMENT DE VÉRITÉ, qui peut sauver de nombreuses vies pour l’éternité. Il m’a fait comprendre clairement ce que je ressentais confusément : Le pourquoi de si nombreuses fausses conversions dans nos églises, et son corollaire, leur manque de puissance et l’absence des fleuves de vie qui devraient en sortir, pour toucher et guérir le monde. Merci au Seigneur pour cette prédication ointe ! Que beaucoup en sortent définitivement transformés
Je ne sais pourquoi, mais il est possible d’être sauvé, d’être né de nouveau par l’Esprit, et même d’être rempli de l’Esprit, sans pour autant être converti, c’est-à-dire sans vivre cet abandon absolu à Dieu que requiert l’apostolicité authentique.
Comprenez-vous cela ?
Ce soir, je crois que le sujet qui est sur le cœur du Seigneur pour nous, c’est la conversion. Il nous faut marquer un arrêt dans le déroulement de ces soirées pour nous poser la question de l’authenticité de notre propre conversion. Je veux lire le récit de la conversion de Paul au chapitre 9 du Livre des Actes des Apôtres. Chose frappante, ce livre des Actes relate ou mentionne trois fois cette conversion. Peut-être n’est-il pas exagéré d’estimer que la qualité de la vie apostolique qui s’ensuivit était en relation directe avec la qualité d’un tel commencement. Autrement dit, il n’est peut-être pas possible, en un sens, d’aller au-delà de ce que nous avons posé dès le point de départ.
Il se peut que parmi nous, certains aient besoin d’un nouveau départ, ou bien de prendre le départ s’il n’a pas encore été pris. S’il n’a jamais été pris, nous serions condamnés à rester fixés, dans notre vie chrétienne, au niveau d’un certain type de réponse, inférieur à ce que le Seigneur désire intensément pour nous.
Nous lisons dans Actes 9:1-16 :
Cependant Saul, qui respirait encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il s’y trouvait quelques-uns, hommes ou femmes, qui suivent cette Voie, il les amène liés à Jérusalem.
Comme il était en chemin et qu’il s’approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre et entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus, que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Tout tremblant et stupéfait, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Alors le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et l’on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui voyageaient avec lui s’étaient arrêtés, muets de stupeur; ils entendaient la voix, mais ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, malgré ses yeux ouverts, il ne voyait rien ;
on le prit par la main pour le conduire à Damas. Il fut trois jours sans voir, et ne mangea ni ne but. Or, il y avait à Damas un disciple du nom d’Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue appelée la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie et a vu en vision un homme du nom d’Ananias, qui entrait et lui imposait les mains, afin qu’il recouvre la vue.
Ananias répondit : Seigneur, j’ai entendu dire par beaucoup combien de mal cet homme a fait à tes saints dans Jérusalem; et il a ici, de la part des principaux sacrificateurs, le pouvoir de lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est pour moi un instrument de choix, afin de porter mon nom devant les nations et les rois, et devant les fils d’Israël; et je lui montrerai combien il faudra qu’il souffre pour mon nom.
Prions :
– « Merci, Seigneur bien-aimé, de cette lumière qui a brillé sur un ennemi et qui l’a converti en profondeur, faisant d’un meurtrier le principal apôtre de l’Église. Quelle œuvre extraordinaire, Seigneur ! Elle descend du ciel au moment fixé par toi, en dépit de toutes nos oppositions. Que la parole de ce soir, Seigneur, vienne toucher ceux d’entre nous qui ne sommes pas encore tombés face contre terre devant toi et qui dirigent leurs pas d’après leur propre vision et non la tienne. Que nous soyons abaissés afin d’être ensuite relevés; que nous puissions apprendre ce qu’il nous faut souffrir pour l’amour de ton nom, nous qui devons nous tenir devant des nations, devant des rois, et tout particulièrement en ces derniers temps, devant la maison d’Israël. Viens nous parler, Seigneur, à travers ce passage. Sois loué et remercié de nous donner des paroles de grâce auxquelles ce passage deviendra pour nous une réalité vécue, dans le saint nom de Jésus, Amen. »
Comme je l’ai dit, le point de départ de la vie apostolique en conditionne dans une large mesure l’aboutissement.
Chez beaucoup d’entre nous, il y a un dysfonctionnement; nous ne marchons pas dans la plénitude, car il y a eu un manque au point de départ.
Je pourrais disserter longuement sur les carences dans la prédication actuelle de l’Évangile, lequel devient une sorte de formule en vue de l’obtention du salut, plutôt qu’un enracinement dans la foi très sainte, comme ce que connurent les païens de Thessalonique, qui par la prédication apostolique de l’Évangile se détournèrent des idoles
« pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir »
(I Thessaloniciens 1:9-10).
Ces paroles prouvent qu’ils entendirent une présentation bien plus complète, bien plus puissante de l’Évangile que la plupart d’entre nous. Aussi, dès le moment de leur conversion, leur vie manifesta-t-elle une qualité particulière, marque spécifique de leur église.
Leur vie reflète leur commencement, comme notre vie reflète notre commencement.
Mais Dieu soit loué, car si un commencement défectueux, inadéquat, a affecté notre manière de marcher, Dieu a les moyens de nous faire prendre un nouveau départ.
Je vois là une sorte de parallèle avec la « grande traversée » qu’Israël eut à faire avec Josué. Le nom « Jourdain » veut dire, littéralement, « descente dans la mort ».
Traverser le Jourdain, c’est laisser derrière soi ceux qui, pendant quarante ans, ont erré de-ci, de-là dans le désert religieux jonché des cadavres de ceux qui n’avaient pas le cœur entier d’un Caleb ou d’un Josué (Caleb signifie : « au cœur entier« ).
Sur toute une génération, deux hommes seulement connurent le privilège d’être accueillis dans le pays de la promesse et de participer à la prise de ce pays.
C’est devant pareille croisée des chemins que nous nous tenons aujourd’hui.
Il est temps de passer sur l’autre bord. Et la pensée qu’il était indispensable d’effectuer ce passage a pesé lourdement sur mon cœur pendant tout mon séjour auprès de vous ici, et pendant les jours précédents.
Saviez-vous que toute la maison d’Israël n’avait pas traversé le Jourdain, mais que les tribus de Gad, de Manassé et de Ruben avaient choisi de rester en-deçà ? Elles restèrent là parce que la terre était fertile, que l’herbe était drue, et qu’en bons éleveurs de bétail ils avaient vu là une source de profit immédiat.
Ils refusèrent de courir le risque de la foi quant à ce qui se trouverait sur l’autre bord.
Ils supplièrent Moïse et il exauça leurs supplications. Mais dès lors, ils ne jouèrent plus le moindre rôle dans l’histoire d’Israël. Un seul fait affligeant nous rappelle cette tribu de Gad : les Gadaréniens, dans le Nouveau Testament, étaient ces éleveurs de porcs qui allaient refuser d’accueillir un Libérateur dont les actions s’avéraient coûteuses pour leur chair.
Ils aimaient mieux conserver leurs troupeaux qu’accueillir celui qui chassait les démons, précipitait les troupeaux dans la mer.
Quel commentaire que cet épisode, quant aux conséquences de ce refus de traverser : restés du mauvais côté, les Gadaréniens ont dépéri ! La raison, me semble-t-il, est invariablement la même : la satisfaction de notre chair.
En-deçà du passage, nous sommes assurés du nécessaire pour nos « troupeaux », c’est-à-dire du nécessaire pour nos intérêts immédiats.
Aujourd’hui comme alors, il est absolument nécessaire de passer d’un bord à l’autre, de peur que nos cadavres ne jonchent cette rive qui est en-deçà, ou que nous ne soyons la proie de cette affligeante dégénérescence qui affecta les tribus de Gad et de Manassé.
Ils se fixèrent l, refusant de passer sur l’autre rive, au nom de leurs troupeaux. Nous venons de voir ce qu’était devenu le pays des Gadaréniens au temps de Jésus, des siècles plus tard. A l’heure actuelle, l’histoire n’a même pas retenu leur souvenir; ils n’y ont contribué en rien.
On peut donc affirmer que la conversion (celle de Paul comme la nôtre) joue un rôle capital.
Au début du récit, on trouve ces mots :
« Il était en chemin…«
Il y a davantage à espérer, à mon avis, d’un ennemi de Dieu qui est « en chemin » en toute sincérité, même s’il erre, que de ceux qui se disent amis de Dieu et qui ont depuis longtemps cessé de cheminer, mais font du « sur place », installés bien au chaud quelque part.
Il y a plus d’espoir pour la conversion d’un ennemi, pour lamentable que soit son erreur, car l’erreur est alors le signe d’une soif intense de Dieu, pour grand que soit le degré d’égarement, que pour la conversion de ceux qui, parmi nous, sont enfermés dans un cocon de doctrines et de crédos irréprochables, et qui ne cheminent pas du tout !
Ces paroles : « Il était en chemin » suscitent un frémissement dans mon esprit. Saul serait-il passé par cette conversion s’il avait cherché un lieu où on est à l’abri des « coups de tabac », bien installé dans cette pensée orthodoxe traditionnelle dont se satisfaisaient la plupart de ses contemporains ?
« Mais alors qu’il était « en chemin,…tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. »
Je me demande si la condition, pour que nous aussi, nous recevions cette lumière-là, n’est pas, justement, d’être en chemin ?
Est-ce que lorsque le Seigneur voit notre quête, il n’y a pas plus d’espoir pour nous d’être saisis par la lumière divine, que si nous nous satisfaisons de faire du « sur place » ?
Mais tant que cette lumière-là n’a pas resplendi, tant qu’une lumière venue d’en haut n’a pas brillé sur nous, nous sommes dans l’incapacité d’avancer. Toutes choses viennent de la main de Dieu, cette main puissante et souveraine.
Et les yeux du Seigneur ne cessent de parcourir la terre, pour chercher ceux qui ont un cœur bien disposé envers lui.
S’il n’en était pas ainsi, je ne serais pas en train de vous parler ce soir.
Je n’aurais pas la foi, et serais mort depuis longtemps.
Mais, alors même que j’étais athée, ennemi de Dieu, « respirant la menace et le meurtre contre l’Église« , il y a trente ans, plein de cette hostilité véhémente que connaissait Saul, je fus arrêté en chemin. Sans doute Dieu a-t-il vu, malgré mes égarements, malgré mon hostilité envers l’Église et envers la foi, incapable que j’étais d’articuler le Nom de Jésus sinon pour jurer et blasphémer, que mon cœur avait soif de vérité, et que je consentais à « être en chemin« .
Je crois qu’une telle disposition plaît à Dieu, y compris après la première rencontre avec lui !
Combien j’aime la façon dont le Seigneur alla à la rencontre de Saul, qui tomba à terre et entendit une voix disant :
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ».
Si on examine en quoi consiste exactement la conversion, la nature du retournement qu’elle produit obligatoirement, on voit que c’est cette persécution-là qui est l’erreur fatale. Si elle parvient à son terme, cette erreur nous amènera à persécuter Dieu et l’Église.
Pourquoi me persécutes-tu ?
Cette erreur consiste à accorder plus d’importance au « tu » qui nous désigne qu’à la personne du Seigneur lui-même.
Pourquoi me persécutes-tu, toi ?
Pourquoi célèbres-tu et élèves-tu tes intérêts personnels, ces intérêts tout pétris de piété, ces intérêts que tu crois sanctifiés, au-dessus de ma Personne ? »
C’est maintenant qu’il me faut faire entièrement confiance au Saint-Esprit, pour qu’il se saisisse de cette question si simple mais bien plus profonde que tout ce qu’on peut en dire, afin qu’il révèle à chacun le point capital.
Nous ne sommes pas convertis tant que la Personne du Seigneur n’a pas priorité sur ce « tu » par lequel il nous désigne. C’est là que se trouve le piège mortel, la possibilité de nous égarer complètement.
Ce qui est tragique, c’est qu’il nous arrive de passer toute notre vie à mettre le « tu » par lequel Dieu nous désigne avant la Personne du Seigneur Lui-même, tout en étant remplis de piété. Il faut donc un arrachement à cette manière d’être, une correction radicale de la trajectoire. De ces deux réalités, il faut que l’une prenne le pas sur l’autre : que la Personne du Seigneur prenne le pas sur la nôtre. Sinon, assurément d’une manière ou d’une autre, nous persécutons Dieu : nous lui faisons obstacle, alors même que nous prétendons mettre toutes nos forces à son service ! N’est-ce pas là le fidèle portrait de Saul ?
Notez le bien : Saul n’avait rien de l’athée qui a délibérément pris position contre Dieu; il était au contraire rempli de zèle pour Dieu. L’erreur qui lui fit persécuter le peuple de Dieu, et Dieu lui-même au travers de ce peuple, était le fait d’un homme pieux qui, en dépit de toutes ses bonnes intentions, mettait sa propre personne au-dessus de la Personne de Dieu.
Où en êtes-vous ce soir ?
Si un homme rempli d’intentions aussi droites et d’autant de zèle pour Dieu a pu commettre cette erreur si grave, si fatale (s’emparer des hérétiques et les ramener à Jérusalem), à combien plus forte raison ne sommes-nous pas capables de commettre une erreur aussi grave, aussi fatale ?
Le nœud de la question est le motif qui nous fait donner plus de place à notre propre moi qu’à la Personne de Dieu.
Cette attitude est typique de l’Église actuelle, même dans ce qu’elle a de meilleur, de plus charismatique.
Ce qui continue de primer, c’est notre moi. Nous continuons à poser la question :
– « Qu’est-ce que cela nous apporte ? »
C’est le signe d’un entêtement, d’un égocentrisme spirituel dont nous n’avons pas conscience. De quelque manière qu’il s’exprime, il ne peut être délogé que par une conversion en profondeur. En réalité, la conversion, c’est cela.
Il est possible que nous soyons sauvés, et même remplis du Saint-Esprit; pourtant, ce problème profond que je viens d’évoquer reste parfois entier tant qu’une lumière ne tombe pas du ciel pour nous faire tomber face contre terre.
Même au cours des deux soirées précédentes, n’avons-nous pas assimilé la Parole de Dieu de manière à la faire cadrer avec nos propres structures mentales préétablies, ces structures qui servent à nous affirmer nous-mêmes, détournant ainsi à notre profit cette Parole par laquelle Dieu voudrait nous détrôner, et, s’il le faut, nous dévaster ? Je vais répéter ce que je viens de dire : combien sommes-nous à avoir écouté la Parole, et à l’avoir reçue en la filtrant à travers notre subjectivité, en l’adaptant à tout ce qui, dans notre vie, est déjà bien en place, à nos propres catégories ? Combien sommes-nous à avoir trouvé un moyen de faire cadrer cette Parole avec notre propre image de nous-mêmes, avec la spiritualité qui est la nôtre, la vocation qui est la nôtre ?
Pour être inconsciente, cette démarche n’en est pas moins une manière de nous placer nous-mêmes au-dessus de la Parole, en décidant nous-mêmes de ce qui, dans cette Parole, pourra s’adapter sans douleur aux catégories qui ont déjà reçu notre approbation.
Au lieu de permettre à la Parole de dévaster ces catégories, nous nous élevons en arbitre au-dessus d’elle. Nous la modelons avec soin afin de pouvoir l’intérioriser confortablement; nous la célébrons et la nommons « Parole de Dieu », nous applaudis- sons celui qui l’a apportée, et nous croyons qu’ainsi nous avons rendu service à Dieu.
Comprenez-vous pourquoi nous avons absolument besoin d’être convertis ? Cet égocentrisme atteint en nous des profondeurs que nous ne pouvons sonder, Comble de l’ironie, c’est dans le domaine spirituel qu’il pousse ses racines les plus profondes. Y-a-t-il pire offense à Dieu, pire moyen de donner plus d’importance à notre personne qu’à la Sienne, que cette façon d’entendre la Parole et de la recevoir de manière conditionnelle ?
C’est un processus totalement inconscient, auquel nous nous livrons depuis des années, passant ainsi à côté du vrai sens de cette Parole et des intentions de Dieu qui nous l’envoie.
Aussi le Seigneur dit-il ce soir :
– « Arrêtez ! Je n’irai pas plus loin. Je n’ouvrirai pas les saints trésors de la foi apostolique à un peuple qui va s’en emparer et se les approprier de façon à les adapter à ses structures mentales préexistantes, car en ce faisant, il trouve le moyen d’élever ce que la Parole aurait dû dévaster. »
Dans la pratique, nous nous plaçons au-dessus de la Parole de Dieu, en décidant dans quelle mesure nous l’accepterons, dans quelle mesure nous lui ferons confiance. Nous décidons nous-mêmes jusqu’à quel point, en fait, nous l’intérioriserons et la mettrons en pratique.
Est-ce que vous vous rendez compte que nous n’arrêtons pas de faire cela ? Notre Dieu est saint. L, en notre présence, il épanche son cœur pour nous, et voilà que consciemment ou inconsciemment nous calculons, nous supputons jusqu’à quel point il serait réaliste de recevoir cette Parole-là et de nous y conformer !
Je crois que le malaise profond de l’Église s’explique par ce que je viens de dire. Voilà la raison pour laquelle l’Église manque tant de fraîcheur, la raison pour laquelle elle ne marche pas de foi en foi et de gloire en gloire;
La raison pour laquelle les cultes sont remplis de « prédications » plutôt que de la Parole de Dieu, dont le propre est d’exiger une réponse, un changement, ce qui est précisément pourquoi la Parole nous est donnée.
Nous l’écoutons, mais sans être déterminés à la mettre en pratique. Nous nous bornons à en approuver le caractère biblique et à y prendre plaisir. Ne voyez-vous pas que nous nous approchons de la Parole avec toute une mentalité qui fait justement barrage à ce que cette Parole a de plus précieux, et à ce qu’il y a de plus précieux dans l’intention de Dieu ?
Si nous ne permettons pas à la Parole de nous changer, existe-t-il quelque autre moyen par lequel nous puissions être changés ?
Nous ouvrons-nous totalement à la Parole, nous dépouillant de tout à-priori, afin qu’elle fasse en nous son œuvre jusqu’au bout ? Consentons-nous à dire :
« Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole ? »
– Je ne sais où cela me mènera. Cela pourrait entraîner la perte de ma maison, de mon niveau de vie, de toute ma façon d’être; la perte de ce pourquoi j’ai travaillé depuis si longtemps, de choses qui ne sont pas intrinsèquement mauvaises.
Mais tant que nous ne parvenons pas à cette attitude de cœur qui consiste à demander sans cesse, chaque fois que nous entendons la Parole, « Qu’il me soit fait selon ta Parole« , nous ôtons à cette Parole son caractère divin et nous ne lui permettons pas d’accomplir son œuvre en nous.
Nous la réduisons à l’état de banale « prédication » que nous nous réservons le droit d’approuver ou de rejeter.
À quoi Marie s’engageait-elle quand elle répondit :
« Qu’il me soit fait selon ta parole » ?
… À rien de moins qu’à l’acceptation d’une grossesse qu’elle ne saurait expliquer à personne dans cette génération de gens pieux, remplis de leur propre justice, disposés à lapider à mort sur le seuil de la maison paternelle toute femme enceinte pour des raisons suspectes.
Même encore, le Talmud, ce commentaire rabbinique, fait allusion à Marie de façon voilée et suggère qu’elle était enceinte de quelque soldat romain.
Est-il possible de rendre compte autrement d’une grossesse inexplicable ?
Quand Marie déclara : « Qu’il me soit fait selon ta parole« , elle voulait dire :
– « Je consens à supporter toutes les conséquences de cette parole, même si elle devait attirer sur moi une mort déshonorante, alors qu’en réalité, je suis une vierge d’Israël. »
Écoutez-moi bien : quand Dieu trouve un cœur tel que celui-là, il n’y a pas de limite à l’œuvre divine qui peut alors commencer. Quand je pense au potentiel qui est réuni dans cette salle ce soir ! (et je ne parle pas seulement de cette assemblée-ci, mais aussi à ceux qui n’en font pas partie). Quand je pense à ce que les personnes qui sont ici pourraient représenter dans l’œuvre divine des temps de la fin pour un monde ébranlé et détruit par la violence, la souillure, les perversions et les corruptions en tous genres, pour ce monde qui attend les envoyés de Dieu, je sens quelque chose comme la frustration du Seigneur, qui ne peut accomplir ces choses que lorsque les siens reçoivent sa Parole dans cette même disposition virginale, en acceptant toutes les retombées quelles qu’elles soient !
« Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole. »
Si vous acceptez dans votre cœur la pensée d’être inévitablement conduit à une mort sous une forme ou sous une autre, vous vous épargnerez l’exaspération inutile qu’il y a à se demander quelle forme prendra l’accomplissement de cette Parole dans votre cas particulier.
Qu’il s’agisse de lapidation sur le seuil de la maison paternelle, de disgrâce, de rejet par les hommes, d’hostilité, d’incompréhension, de huées, d’invectives ou de quelque autre opprobre, avec tous les dangers physiques ou moraux qui s’y attachent, qu’importe ?
Dieu attend toujours, et n’a jamais eu d’autre point de départ pour ses œuvres, en dehors de celui qui dira :
– « Qu’il me soit fait selon ta Parole ».
Soyons attentifs à la réaction de Saul quand il se retrouva en face de Jésus qui lui disait :
– « Saul, tu as célébré et exalté ta propre personne en lui donnant plus de place qu’à la mienne ».
Saul prononça une parole forte, une parole apostolique, dont l’écho a retenti tout au long de la carrière qui s’ensuivit :
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »
Je tiens à ajouter que chaque fois que nous prononçons le mot « Seigneur » sans que ce terme implique tout le reste du propos de Paul, « Que veux-tu que je fasse ? » nous jouons avec une chose sainte et nous prenons le Nom du Seigneur en vain.
Bien-aimés, j’ai une question à vous poser.
– Quand avez-vous, pour le dernière fois, passé avec Dieu un contrat qui vous engageait de façon aussi inconditionnelle que cet acte initial de Paul au début de son parcours apostolique ?
Cette question qu’il posa inclut toutes les autres questions possibles :
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »
Pas l’ombre d’un « si« , ni d’un « mais« , ni d’une condition quelconque. Ni stipulation, ni garantie, ni requête; il ne demanda même pas d’être illuminé, de comprendre, ni de recevoir quelque explication.
Si le Seigneur est le Seigneur, nous n’avons qu’une seule chose à faire : tomber à terre devant Lui, en élevant vers Lui ce seul cri dont l’écho durera aussi longtemps que durera notre vie terrestre :
– « Seigneur, que veux-tu que moi, je fasse ? »
Nous poussons ce cri une seule fois, mais ou bien son écho retentit jusqu’à la fin de nos jours, ou bien notre vie n’a rien d’apostolique. Voilà la principale raison d’être de la parole que nous entendons ici ce soir.
Il se trouve que mon porte-document est plein de messages excellents, mais je n’ai pas la liberté d’en utiliser ou d’en citer un seul, malgré la joie que j’aurais à répandre ici cette semence précieuse et sainte que Dieu m’a confiée.
En effet, toute parole qui sort de ma bouche, tout service que j’accomplis, ou que vous accomplissez, doit découler de cette unique question :
– « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »
Combien de carrières apostoliques sont en jachère ici ce soir ? Combien de prophètes y a-t-il dans cette salle ? Combien d’évangélistes, de docteurs, de pasteurs ? Combien de femmes appelées à cet enfantement spirituel qu’est la prière d’intercession ?
Combien d’appels divins en suspens, dans l’attente de cette question : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » qui n’est pas encore parvenue aux oreilles de Dieu, n’a pas été prononcée devant lui sans l’ombre d’une réserve, par des gens qui ont déposé toutes leurs qualifications humaines ?
Cette parole est l’expression de l’abandon total, de l’abandon apostolique.
Et tant que le Seigneur ne l’a pas entendue, il ne vous dira pas ce que vous avez à faire. Qu’il y ait des œuvres à accomplir, c’est l’évidence même. Mais elles ne pourront être accomplies que dans la puissance que Dieu confère à ceux à qui Il peut confier de telles œuvres.
L’Esprit est donné sans mesure à ces fils dont le but n’est plus de se satisfaire eux-mêmes, et qui désormais ne vivent plus pour eux-mêmes, mais qui puisent leur vie dans cette seule question : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ?«
Vivre ainsi, c’est la vraie vie !
Tout ce qui reste en-deçà est privation.
Tout ce qui reste en-deçà est au conditionnel, est d’ordre inférieur.
En-deçà, on s’expose aux craintes, aux doutes, à l’instabilité, à tout ce qui rend infirme, entraîné dans le compromis, attirant l’attention sur nous.
Suite… ici
Hier soir, j’ai demandé au Seigneur ( en pleurs) pourquoi je n’avance pas Seigneur ? qu’est ce que j’ai fait de mal ou que je n’ai pas fait ? quelle bétise encore j’ai fait ? je n’en peux plus de cette souffrance !
ce matin j’ai lu exactement ce même passage dans la bible (Acte 9:1-16) et j’avoue n’avoir rien compris où voulez en venir le Seigneur dans ce passage !
pendant toute la lecture de cet article …j’ai pleuré pleuré encore en cet instant et je te demande Pardon Seigneur de ne pas avoir fait selon ta parole mais selon ce que moi je voulais…
j’avoue Seigneur devant toi ne pas mettre livrée totalement à ce que toi tu veux de moi: Pardon ..Pardon!!!
j’ai toujours reculé la question : j’avoue j’ai peur de ta réponse !!
pourtant "Seigneur,Que veux tu que je fasse?"
c’est tellement plus facile d’éluder la question: Pardon!!
Je ne veux pas être que sauvée Seigneur.. mais marcher dans ta gloire et réussir l’éducation de mes enfants selon ta parole aussi, Seigneur!
Merci Michelle et Liliane, pour ce magnifique article qui m’a touché vraiment au plus profond de moi !
le Seigneur répond tjs !!
Je t’aime Seigneur !!!
Liliane: Chère Cécile, j’ai..tout simplement pleuré en te lisant…sois bénie et n’oublie surtout pas que notre Papa Céleste t’ Aime…
Je suis désolé mais je ne vois nulle part dans la Parole de Dieu que l’on peut être sauvé sans être converti (abandon total à Jésus Christ). La Bible nous enseigne d’ailleurs que nous ne sommes sauvés qu’en espérance, ce qui indique bien qu’il y a toute une marche à suivre (obéissance à Dieu, à ses commandements, persévérance etc…) pour pouvoir l’être.
Est-tu sauvé ? c’est une question que l’on entend souvent dans presque toutes les églises Américaines. Mais c’est une question fausse et sans fondement Biblique, c’est tellement plus facile ainsi. "T’es-tu réellement convertit ?" serait plus juste comme question.
Jésus lui même nous dit qu’il nous est IMPOSSIBLE d’entrer dans le royaume de Dieu sans une nouvelle naissance, donc une véritable conversion. Une nouvelle naissance, çà ne se passe pas comme cela, avec aisance. Cela suppose une totale obéissance à Jésus Christ.
Ainsi cet article laisse sous-entendre que l’on peut être sauvé au final sans passer par une nouvelle naissance en Jésus Christ. L’auteur ne réfute donc pas la doctrine du "une fois sauvé toujours sauvé".
Seul ceux qui se seront véritablement convertis au Seigneur Jésus Christ seront sauvés. Il n’existe pas "d’entre les deux" avec Dieu. Soit on est froid soit on est bouillant, Dieu vomit les tièdes.
Oh Seigneur, que dois-je faire? Que veux tu de moi? Quel est Ta volonté me concernant?
Je pose cette question sans arrêt, mais je n’arrive pas pleurer, que je remarque que je n’ai pas cette crainte en moi. J’ai une crainte par connaissance de la parole de Dieu… mais je ne veux pas être religieux. J’ai peur d’être religieux.
J’imagine voir tout ceux qui se laisse tomber par terre par tremblement et craintes, poussé par l’Esprit de Dieu. Et moi, tel un figuier debout, se disant… Mais pourquoi je ne suis pas poussé à tomber?
Pourquoi je lutte tout seul jusqu’au sang contre toutes les tentations qui m’assaillent?
Pourquoi je me bat encore, chaque jour contre la chair, contre les voix qui veulent me pousser au péché?
Lutter contre des assauts de plus en plus fort? Puis céder en anéantissant la victoire contre le péché!
Pourquoi suis-je abandonné?
Et là , quand tous ceux qui sont frappé par ce message se couchent atterré, je me trouve encore debout de manière insolent devant Jésus-Christ alors que je devrais être vaincu, et également couché comme les autres?
Dois je faire comme les autres, en usant de mes forces pour plier un genoux, poser une main, l’autre genoux et me plaquer au sol… religieusement.
Non, mon coeur demande sincèrement, mes lèvres demandent sincèrement, je m’efforce de me convaincre que cela vient du fond de moi même. J’ai rien, il ne se passe rien, pas de pleur, pas de craintes. Juste du superficiel pour faire comme les autres.
Pourquoi suis-je loin de tout cela.
J’ai envie de pleurer, mais rien.
Suis-je insensible et inerte? Suis-je bloqué?
Pourquoi dois je me concentrer, multiplier les efforts? Alors que d’autres arrivent sans efforts?
Je me sens vide, vraiment vide. J’ai la soif de la Parole, de connaitre Dieu… et pourtant je me sens sec. Hurlant pour prendre autorité, et puis ça ne marche pas. Serrant en demandant l’aide du Seigneur, et rien ne va concernant la chair.
C’est comme si je suis dans une cellule à huis clos, enfermé avec mes propres démons, la bénédiction (matérielle) du Seigneur vient par une toute petite ouverture.
J’ai tout dit au Seigneur, je veux l’aider, qu’il me faconne, qu’il me change. Et ne voyant peu de changements, je compense et … pour me finir, je me plante dans le décors.
Je m’efforce de m’encourager, de tenir bon. De suivre les promesses du Seigneur. Mais je suis épuisé, éreinté.
Je laisse tout au pied du Seigneur, je demande pardon, vraiment pardon. Je n’ai pas cette intelligence. Je suis vraiment incapable de tout faire par moi même. Je veux mourir à moi, mais je ne sais pas comment faire de peur que je devienne religieux.
Seigneur, je t’en prie, regarde mon état, regarde mes chaines, regarde comment je suis pitoyable?
J’ai vraiment besoin de Toi, Seigneur, car tu n’es pas avare de promesses. Je veux être ton serviteur, agir selon Ta volonté.
Pourquoi suis-je abandonné, dans mon sang de lutter contre tout péché et pour tout?
Pourquoi mes paroles sont vains et sans efficacité? Pourquoi je ne peux même pas me délivrer?
Je t’en supplie Seigneur, je n’en peux plus!
cher Fred2 je sais qe ça ne t’aidera pas mais on est deux à dire la même chose, j’en arrive à me demander si je suis normale, pas d’écrasement, pas de pleurs, lorsque je lis que certains pleurent des heures durant ??????? toujours les mêmes galères malgrès des demandes répétées à Dieu que ça s’arrête, je me sens seule si seule, Seigneur es-tu vraiment là ?????
Maintenant, au point où j’en suis, je n’ai plus peur de Ta réponse à ma question.
Je suis vaincu en restant de ce coté du Jourdain, et j’ai besoin d’être relevé, de traverser cet obstacle.
Si prier de ma bouche seule n’est pas
efficace. Alors, ce sera avec mes dix doigts sur internet avec mes frères et mes soeurs.
Car tu as dit dans Ta Parole.
Mt 18:19 Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.
De plus, j’ai une trop petite mémoire, je perd très vite les paroles, par contre les écrits restent. Et je n’oublierai pas.
Je suis vraiment en colère et honteux contre ma chair.
On me traitera de fou, que j’ai pété une pile… Tant pis. Mais c’est ma façon de me couvrir de cendres et de me parer de toile en sac de patates.
à” Seigneur, ne me laisse pas à l’abandon!
Ma chère soeur Odile,
Nous ne sommes pas seuls… Mais pourtant nous avons tellement envie de réclamer la présence de Jésus-Christ, nous crions, nous hurlons.
Surtout en ce moment je me sens vide, fatigué, asseché, atterré, abattu et incapable. Mais j’ai encore la force de lever les yeux vers le ciel et crier au secours. Si je ne peux plus compter sur Dieu, sur qui alors je peux compter?
Ce sont des moments de désespoirs, car j’ai péché, je suis pécheur, et pourtant, j’ai crié, j’ai ouvertement clamé que je veux servir notre Seigneur. De porter ce joug léger en remplacement de toutes ces chaines, ces murs, ces barrières.
Qu’ai je dans la tête pour que tout bloque? Suis-je encore pris dans les choses de ce monde?
Je prie que nous ayons tout deux la réponse du Seigneur. Nous ne pouvons pas rester comme ça, vide, persécuté par diverses attaques de tentations.
Seigneur, dans Ta Parole tu nous a montré que nous pouvons demander de ne pas être soumis à la tentation? Et pourtant, je le demande. Je prie d’en être écarté car je suis vraiment affaibli en ce moment.
Oh Seigneur, dis nous ce qu’il ne va pas en nous. Car connais mieux que nous même nos problèmes et nos blocages. Rien ne peut être caché qui ne puisse être mis à la lumière, tu l’as dit à plusieurs reprises!!
Pardonne moi Seigneur, pardonne moi, mais pour ces péchés à cause de ma faiblesse, j’ai vraiment besoin d’une puissante repentance définitive, et d’un changement radical qui témoigne de l’oeuvre de l’Esprit.
Pardonne nous de notre faible foi… Même que je suis rendu à demander que Tu augmentes notre foi, car je ne sais pas vraiment saisir cela de mes propres forces. Je manque vraiment d’intelligence!
Au nom de Jésus-Christ, par qui je remet mes supplications et mes prières.
Amen
J’écris ici mais c’est autant destiné à Fred2, à Odile et peut-être à d’autres….j’ai traversé ce que vous décrivez l’un et l’autre…puis un jour j’ai dit à voix haute chez moi « arrêt sur image ». Je me suis mise « sous le ricin » et j’ai « laissé » faire Dieu.
Non dans le but de tenter Dieu ou de le provoquer mais de RECONNAITRE ma totale impuissance au point que si rien ne bougeait je me laisserai mourrir là dans mon fauteuil!
Ce fauteuil m’a recueillie sans bouger, sans parler, sans pleurer, les yeux secs, le regard dans le vague, tantôt fixer sur une émission tv sans rien en comprendre ni en écouter quoi que ce soit, tantôt au delà de la fenêtre.
Puis je me suis mise à penser et à croire que Dieu m’avait abandonné, j’errai dans ma maison comme une âme en peine, le gouffre, la descente qui ne s’arrête jamais…
Et un jour je ne sais comment, je ne sais plus quand (sourire), la bise c’est mise à souffler tout doucement, des mots dans mes pensées sont arrivés, des mots tendres, des mots doux que seul mon Papa Céleste pouvait m’avoir envoyé.
J’ai laissé cette bise caresser mon visage et là ….des larmes se sont mises à couler, d’abord tout doucement, une à une, puis comme une ondée qui s’accentue, de plus en plus nombreuses, intarissables.
Ces larmes ont emmené avec elles combats, fatigues, échecs, etc..et je me suis endormie, tel un bébé, dans les bras de mon Sauveur et Seigneur.
Aujourd’hui je puis dire « ….quand je suis faible c’est alors que je suis fort » parce que je suis allée sous le ricin…
2 Corinthiens 12:10 C`est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c`est alors que je suis fort.
Liliane
Liliane, en lisant ton message, je me suis tombé en larme
.
Je demande pardon, vraiment pardon au Seigneur.
Je dépose tout mes soucis, mes meurtrissures, mes défaites, à ses pieds, et je me pose a genoux devant Lui.
pour fred 2,
quelle humilité, le seigneur t’entend
Ton message me touche beaucoup.
En fait, fille de Roi a compris quelque chose d’essentiel. Le seul fait se SE REGARDER, en cherchant à éprouver des sensations, des émotions, c’est une démonstration que l’on est encore centré sur notre moi, au lieu d’être centré sur Christ !
Donc pour Fred2, Odile, et certainement des milliers d’autres dans le même cas…
Personne, sauf les religieux, ne peut se regarder en espérant se voir un jour parfait. C’est quand on est loin de la lumière de Christ qu’on peut se croire « pas trop mal », ou « mieux que d’autres ». Mais centrés sur Christ, on se voit tel qu’on est: ayant juste à chaque instant besoin de l’infinie grâce de Dieu.
Il faut abandonner l’ilusion de pouvoir s’améliorer soi-même, par ses propres forces. On a juste à se repentir, demander pardon, et MARCHER ! Être en chemin, comme explique Arthur Katz. Marcher jour après jour, dans l’humilité, mais avec la FOI que notre Seigneur est près de nous et qu’Il nous guide… Juste vouloir à chaque instant être dans ses voies, et c’est effectivement Lui, quand nous avons enfin abandonné notre arrogance à vouloir nous PROUVER que nous étions des saints, qui va nous transformer.
Car nous ne sommes certes pas saints grâce à nos efforts, ni grâce à notre bonne « nature ». Nous ne pouvons l’être que par la repentance, et la FOI que Christ nous pardonne quand nous lui confessons nos péchés, et que nous cherchons à lui être agréable, et à lui obéir.
Comme Liliane, laissez-vous aimer par Dieu, et MARCHEZ, AVANCEZ, au lieu de vous paralyser vous-mêmes, en vous torturant par votre culpabilité et votre introspection.
Vous avez demandé de tout coeur pardon à Dieu pour votre vilaine nature ? Nous avons tous la même démarche à faire, au quotidien, tous nous faisons des erreurs, mais quand nous avons une foi d’enfant dans l’amour indéfectible du Seigneur, nous lâchons prise et nous abandonnons à lui, en disant:
Seigneur, je n’y arrive pas. Toi, agis …
Après la mort à lui-même que Pierre a vécu à travers toutes ses fautes et ses reniements, et son incrédulité, lors de la crucifixion et de la résurrection, il n’a plus cherché à connaître quelles étaient les motivations de son coeur, ou s’il était digne de l’amour de Dieu ou non: il SAVAIT qu’il avait tou eu faux, qu’il avait tout fait de travers, et qu’il ne pourrait plus jamais avooir la moindre confiance en lui-même. Quand Jésus lui a demandé à trois reprises:
– Pierre, m’aimes-tu ?
Pierre n’a pas répondu:
– Oui, Seigneur !
Il savait ce que valait son amour: RIEN DU TOUT ! Au moment où Jésus avait eu besoin de son soutien, il avait été chaque fosi aux abonnés absennts: à Getsémané, au tribunal, au pied de la croix, et quand les femmes sont venues dire: Il est vivant ». Il ne « croyait pas ces femmes-là !
Pierre a été brisé dans son MOI. Il a abdiqué sa prétention de connaître même ses propres sentiments, et il a répondu chaque fois à Jésus:
– TU SAIS que je t’aime.
Il savait, désormais, que seul le Seigneur savait lire le fond de son propre coeur, et personne d’autre , même pas lui, Pierre… Alors, il a été prêt pour le service !
Merci à vous ! Ne plus vouloir faire par soi-même !! attendre le Seigneur, lâcher prise totalement, même dans tout cela je réalise que je mets beaucoup de JE DOIS ! sans doute est-ce le résultat de toute ma vie (j’ai 54 ans!)où j’ai du "faire" pour vivre, où il m’a fallut avoir la force pour avancer pour moi et aussi pour ma fille, je suis en quelqe sorte formatée à me battre pour vivre et maintenant je suis tellement fatiguée de me battre toute seule. Que le Seigneur m’aide, nous aide (car je pense en effet que nous sommes beaucoup dans ce cas) à complètement lui laisser la direction de ma vie. Michelle, Liliane merci de permettre que l’on pose tout nos poids, c’est précieux pour moi de bénéficier de votre sagesse et enseignement
Tu as parfaitement raison, nous ne pouvons rien faire par nous même.
J’ai rejeté par moi même tout péché, mais a un moment donné, ils reviennent avec leurs assauts successifs. Nous sommes vraiment incapables et cela ça nous fait mal au coeur.
Tout cela en pensées que par moment il n’y a que ça qui fourmille dans la tête. Certes on demande de prendre autorité contre cela, mais je ne sais pas le faire. Trois ou quatre voix disent dans ma tête que ca ne marche pas.
Je vois les promesses de Dieu, je lui les remets devant lui. Je m’efforce qu’il va répondre, mais au delà de mes forces et de mes pensées. D’autres pensées me disent que c’est vain et ça ne marche pas.
Maintenant, je lâche mes efforts, je laisse faire le Seigneur. Je lui confie mon moi, je reste dans mon coin là où je peux éviter le péché. Il connait mon état pitoyable, mes efforts pour sortir du gouffre.
Je tend ma main vers le Seigneur.
Oui, merci Michelle et Liliane pour nous avoir permis de nous exprimer et de déposer nos fardeaux. Même si par moment je suis vraiment exaspérant.
Pas facile, surtout que je suis dans une église qui apparemment préfère renier les œuvres de l’esprit en citant ce verset :
1 co 13:8 La charité ne périt jamais, au lieu que quant aux prophéties, elles seront abolies; et quant aux Langues, elles cesseront; et quant à la connaissance, elle sera abolie.
En oubliant celui ci :
1 co 1:1 ¶ Recherchez la charité. Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser.
Et à coté, où est la charité, où est cet amour agape?
Par contre, l’égoïsme et le nombrilisme demeure, même si on se dit biblique. Navré pour ceux là , dans la Bible nous sommes encore bien éloigné de tout ça.
La personne qui m’a évangélisé était contre le parler en langues, et en disant comme à la manière d’un certain JL qui proclame que les dons de l’Esprit sont terminés! Mais la charité que je voyais demeurait superficielle, et l’amour fraternel était brandi à sa convenance.
L’esprit est totalement limité, par nos pensées formatés par le monde d’une part, par nos péchés, et le pire, par nos dogmes et nos traditions!!!
(J’ai encore vu l’exemple sur le témoignage de Mickael dans le blog)
Nous agissons selon la chair, on est entièrement et purement charnel. C’est convenable, puisqu’on ne subit peu ou pas d’attaques de Satan.
Je ne pense pas ainsi, car je suis attaqué, énormément attaqué car je sais que Dieu n’est pas limité et que c’est mon égo et mes pensées, Satan et les pensées mondaines qui empèche totalement Dieu d’agir.
Je prend autorité, je vois que je ne l’ai pas. Sale coup pour la foi.
J’ai admiré les témoignages, et les enseignements de Michelle que j’ai écouté. Il y a tellement à faire pour venir à lui, ce n’est pas insurmontable si c’est le Seigneur qui le demande.
Je ne veux plus agir par la chair, de peur de tout détruire, de tout briser… Je fais le mal que je ne veux pas faire, encore et encore. Je finis par me comparer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je suis un bloqué dans le romain 7, quand est-ce le romain 8?
Je sais que je remet tout au pied du Seigneur… Et d’un autre coté, je sais aussi que je dois exaspérer le Seigneur à cause de mes jérémiades façon Job sans la maladie de la peau.
Maintenant, je vais me coucher… manque terrible de sommeil.
Que le Seigneur vous bénisse tout
Après sieste… (il m’en reste encore à récupérer, mais là j’ai mal au dos).
J’ai relu tous les messages, je me sentais tellement souillé, tellement pécheur, tellement impuissant, au point de me dire que je suis tellement bouffé dans mon apitoiement.
Je "dois" me rappeler que Jésus m’aime, qu’il nous aime tels que nous sommes. Tous les jours, toutes les heures, à tout moment.
Je veux être disciple du Christ, je lui ai demandé lors de mon baptême. Je veux briser les murs de ma cellule, reste à savoir comment faire.
Oh, Seigneur, donne moi la grosse masse pour tout péter et que je puisse me libérer et venir à Toi, que je te demande ce que je dois faire par la suite.
Amen
Liliane: Cher Fred2, tu es à deux doigts de..la délivrance…sauf que tu dois CAPITULER…tu écris
« Oh, Seigneur, donne moi la grosse masse pour tout péter et que je puisse me libérer et venir à Toi… »
Change ta prière et dis plutôt et chante si tu le connais :
Tel que je suis, sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu je viens, je viens ! Tel que je suis bien vacillant, En proie au doute à chaque instant, lutte au dehors, crainte au dedans, Agneau de Dieu je viens, je viens ! Tel que je suis, ton coeur est prêt, A prendre le mien tel qu’il est, Pour tout changer, sauveur parfait ! Agneau de Dieu je viens, je viens ! Tel que je suis , ton grand Amour A tout pardonné sans retour, Je veux être à toi dès ce jour, Agneau de Dieu je viens, je viens ! Christ est Vivant!!
"Combats le bon combat de la FOI, saisis la vie éternelle à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins". 1Ti 6:12
C’est ce que Paul écrit à Timothée.
C’est en relisant ce que tu as écris, Fred, que ce verset m’est venu à l’esprit.
Ai rarement lu un article si percutant.
Oui, Seigneur, que veux-tu que je fasse ?
Merci Liliane,
Je suis en discussion avec une soeur très proche, et nous avons prié et chanté ce texte. Mais quand je l’ai lu, arrivé à :
"Tel que je suis, ton coeur est prêt, A prendre le mien tel qu’il est, Pour tout changer,"
J’ai senti comme une main passer par le ventre et monter vers mon coeur, je me sentais soulevé. Je réalise alors que le Seigneur est venu prendre le mien.
Merci Seigneur, gloire à Toi, O roi des roi, Seigneur des seigneur, O Père éternel, roi souverain.
Amen
Un jour , j ai réalisé que je ne pouvais pas chanter ce chant qui disait:je n ai pas peur de Te suivre sur le chemin de la croix.
J ai dit au Seigneur: je veux Te suivre mais j ai peur.
Aors j ai chanté :que je n ai plus peur de Te suivre sur le chemin de la croix et ça a tout changé car le Seigneur veut que nous soyons vrais.Je suis en marche sur ce chemin où le Seigneur a toujours l initiative car Il m y a emmenée. .C est un chemin étroit sur lequel il faut quitter beaucoup de personnes et de choses sinon on ne passe pas, mais c est un chemin où la Lumière va grandissant.Je crois aussi que c est sur ce chemin là que nous nous entendrons dire: ne crains pas petit troupeau car le Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Je ne supporte plus un christianisme qui ne bouleverse pas notre génération comme l ont fait les apôtres en leur temps.Oui Seigneur nous soupirons après ces temps apostoliques !Puisses tu trouver en nous des hommes et des femmes qui acceptent d ‘en payer le prix par Amour pour Toi!
Ce matin , il y a eu un message prophétique dans lequel le Seigneur disait qu Il voulait nous amener à ce point où nous dirions comme Jésus: Ma nourriture est de faire la Volonté de Mon Père.
C ‘était un appel très pressant , le Seigneur veut nous sortir de nos illusions car la croix c est également nous voir par la Foi crucifié avec Lui et cette foi sans les oeuvres est morte.J ai longtemps buté sur celà car avant pour moi la croix c était Jésus crucifié pour moi mais je n avais pas encore eu cette révélation de mon moi crucifié avec Lui afin qu Il vive en moi.
Nous ne pouvons pas faire Son oeuvre si nous ne sommes pas d ‘abord Son ouvrage ; c est pourquoi nous ne pouvons en tirer aucune gloire car c est Lui qui nous façonne..La seule chose qu Il attend de nous , c est notre oui , notre abandon total entre Ses Mains de Divin Potier.Que le vase réussisse Seigneur afin que l ‘Artiste que Tu es soit glorifié!
Hé bien, je me réjouis de la hauteur et de la profondeur des commentaires dans ce fil : merci à tous. Et merci au Seigneur d’avoir inspiré cette prédication à Arthur Katz: elle fait mouche sur ceux qui la lisent avec le coeur bien disposé. Avec Sylvie, j’ai envie de dire – je la cite – : Nous ne pouvons pas faire Son oeuvre si nous ne sommes pas d’abord Son ouvrage ; c est pourquoi nous ne pouvons en tirer aucune gloire car c est Lui qui nous façonne.. La seule chose qu Il attend de nous , c est notre oui , notre abandon total entre Ses Mains de Divin Potier. Que le vase réussisse Seigneur afin que l ‘Artiste que Tu es soit glorifié !
Lors de la 1ère année de ma conversion, les bouleversements furent assez intenses…
Un jour, alors que je venais de connaître une déception hors du commun par rapport aux promesses dans la Parole de Dieu, je fis une colère!!!
Je pris ma Bible et m’apprêtai à la jeter dans une corbeille en sisal torsadé. Cette corbeille était étroite du bas et allait en s’élargissant vers le haut… J’espère que vous pouvez imaginer!!!
Je me suis penchée sur la corbeille en m’écriant: " et cela alors à quoi ça sert??? " J’avais le bras levé avec la Bible prête à être lancée…
A ce moment-là , je vis la torsade de la corbeille se dérouler comme une spirale vers le bas, le fond disparaître.. je me trouvais en haut d’un gouffre.. J’entendis la voix du Seigneur dire: " et ce qui reste, tu peux le jeter aussi"….
(Grrrrr, ça me fache encore de pécher par ma bouche ce matin ci!!!)
Ai pitié de ton serviteur, Seigneur.
hier AM j’ai pris le temps de lire profondément cet article, à la fin j’a réfléchi à la question de Paul "qu’est-ce que tu veux que je fasse ?" j’ai été incapable de la dire ayant conscience que cette question doit-être réfléchie et ne peut-être posée légèrement. Je n’ai pu la poser que ce matin après ma méditation. Même maintenant je ne suis pas certaine de mesurer toute la portée d’une telle question mais je n’ai d’autre choix que de la poser au Seigneur ! enfin si l’autre choix c’est de tourner le dos et de partir sur mes chemins mais là je sais profondément que je perdrais ma vie et celle de mes bien-aimés !
pour Michelle et Liliane dans le texte que je lisais ce matin (Jean 6) il y a "C’est l’Esprit qui donne la vie ; l’homme n’aboutit à rien par lui-même" !! j’ai pris ce verset comme un clou que le Père m’enfonçait dans la tête ou le coeur car c’est exactement ce que vous avez écrit Merci.
Une erreur est tout c’est éffacé !
D.ieu m’apprend à être patient. Qu’Il est pitié de moi encore et toujours, car Il fait miséricorde à qui Il fait miséricorde et Il a compassion de qui Il a compassion.
A la question que veux-tu que je fasse ?
Me vient à l’esprit c’est autre question:- M’aimes-tu ?
Nous pouvons aimer, si nous nous sentons beaucoup pardonné, n’est-ce pas là , le signe d’une profonde conversion ?
Plus on avance sur le chemin de la Foi, plus ce verbe aimer prend de l’ampleur, de la même manière qu’on se rapproche d’une chûte d’eau.
On ne la voit pas encore mais on l’entends, l’immînense de sa découverte nous embâlle le coeur.
Quel prix donnons-nous pour acquerir ce térrain où se trouve ce précieux trésor, qu’est le Royaume de D.ieu ?
Que sommes-nous prêt a abandonner de si précieux à nos yeux, pour que soit considérer comme inéstimâble le Don et le Salut de D.ieu qui découle de sa Grâce infînie ?
C’est le D.ieu d’éspèrance qui nous donne de choisir, de croire en son plan, de nous conformer à ses vues, et à sa volonté souveraine.
En recherchant son intîmité, sa proximité, celui du Père, on abandonne toutes directives de notre part, on ne regarde plus aux compétences, a nos prôpres forces et notre intélligence obscurcie !
Mais a ce que notre Père Célèste, le Créateur de tout ce qui réspire, tient dans sa mains :- le temps et les circonstances, pour qu’enfin se réalise ce que notre coeur désire, car on fait de D.ieu nos délices.
Sans cela, tout est néant !
Mourir à sois-même, pour renaître nouvellement en Christ, c’est passer le Jourdain !
Le baptême est l’affîrmation de ce passage des ténébres à l’admîrable Lumière, de la mort à la vie !
Et confondent nos ennemis, les puissances, les principautés, les domînations et les esprits méchants dans les airs et le prince de l’air.
La conversion produit les fruits d’une repentance réelle et profonde point de départ, d’une marche vers notre Royaume étérnel, celui de notre D.ieu, Le Seigneur, l’Eternel des armées, le Tout-Puissant, le Redempteur d’Israël, et son Oint, l’Agneau immôlé assis avec Lui dans sa Gloire, car Ils siègent eternellement aux siècles des siècles sur le trône d’équité et de droitûre, Lui le Juste Juge, le Fidéle et le véritable.
Lui le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Cette marche est celle de toute une vie, celle d’une marche humble avec son D.ieu, celle de l’écoute et de l’eternel apprentissage. Cette marche du disciple avec son Souverain Maître et Exemple, qu’est Jesus de Nazareth, notre Seigneur et Sauveur.
Que dans son immense compassion et patience, D.ieu m’aide à recourrir à Lui en toute ciconstance, bonne ou mauvaise, a dépendre que de Lui.
Avant que Saul ne dise:- Que faut-il que je fasse ?
Il dit:- qui es-tu Seigneur ?
preuve que pour prendre un nouveau départ, il ne faut pas se tromper de personne, une intimité, un choix se construit sur la connaissance de la personne, avec la quelle on va marcher; l’exemple du couple est pleinement démonstratif !
Saul par prudence reconnait le Seignerie, mais devient convaincu de qui est D.ieu par la réponse qu’il recoît.
D’avoir vu Etiènne mourir en premier martyr, ainsi que de voir tant d’autres souffrir la prérsécution, l’identité de Jésus lui est forméllement démontré.
L’erreur aussi, pour un zéle basé sur des données éronnées, d’un enseignement draconien et désastreux, sur la personne du D.ieu d’Israël, qu’il croyait vraiment sevir et faire plaîsir.
Il apprends tout de suite, sur le chemin de Damas, dans la pleine lumière qui l’entoure, plus éclatante encore que le soleil en cette heure de plein midi, l’Amour infini de D.ieu, qui c’est fait Justice pour lui, en mourant sur la croix à sa place !
Ecrasé qu’il est par cette vérité, c’est un véritable baptême d’amour qu’il sûbit, imbîber de la Sainteté de notre D.ieu et Père, et de son Oint, le Méssie d’Israël.
Cette révélation l’écrase, mais D.ieu dans sa faiblésse qui ne le quittera plus devient là , sa Force unique.
Qu’il en soit ainsi pour nous tous et toutes aussi, merci encore pour ce merveilleux méssage.
Fraternéllement en Christ-Jésus, mon Sauveur et Seigneur,
Boris Mestchersky
Comme beaucoup de "chrétiens" actuels, j’ai connu le moment où je devais "donner ma vie au Seigneur" selon l’expression consacrée, cela s’est passé dans l’église que je fréquentais, mais franchement quand j’y repense maintenant à la lumière de cette prédication exemplaire,je l’ai fais comme s’il s’agissait d’une formalité, pour faire partie du lot sans cesse croissant des "nouveaux convertis" (et faire grossir les statistiques de l’église) mais en réalité sans une sincère et définitive conviction.Et pourtant…bien des années après je me demande encore si je suis vraiment converti, étant donnée la facilité avec laquelle je tombe dans le péché, non pas systématiquement mais hélas suffisemment souvent pour que je me pose la question.
Bien des "pasteurs" et autres "serviteurs de Dieu" m’avaient assuré jusqu’à une époque récente, que "Dieu avait un appel spécial pour ma vie" etc…etc…chose à laquelle, bien sincèrement je crois de moins en moins, car en réalité, je n’ai je crois jamais ressenti cet "appel" de façon certaine, bien que j’aime Dieu-du moins le crois-je-et désire Le servir.
Pour résumer je dirais que la conversion est à mon sens le processus de toute une vie et que dans ce domaine, comme dans bien d’autres, rien n’est jamais acquis…
Michelle: la transformation est l’affaire de toute une vie, mais pas la conversion, je pense. Personnellement, j’ai connu la même conversion que Saul sur le chemin de Damas: foudroyante et je suis aussi tombée à terre, et je savais bien qu’ensuite je ne serai plus jamais la même personne. Tu devrais relire l’article de Ray comfort, dans « articles majeurs »: « le secret le mieux gardé de l’enfer « . Tu comprendras certainement le pourquoi de tant de mauvaises conversions. Mais la vraie conversion, nous, évangélistes, on le voit chez ceux qui s’avancent. Certains, c’est juste sentimental ou émotif, mais d’autres , on le sent, ont été percutés de plein fouet par la conviction de péché et le constat d’un besoin éperdu d’être sauvé par grâce. Relis Roms 3:10 et suite, et demande au Seigneur de t’accorder cette conviction de péché qui vient D’EN HAUT, si tu ne l’as jamais reçue. C’est le vrai passage de la mort à la vie !
Pour l’appel, je suis d’accord avec toi: il est toujours personnel, très puissant, et vient directement du Seigneur. Les prophètes ne font que confirmer. Les prophéties vous octroyant des ministères, alors qu’on n’a pas reçu l’appel direct de Dieu, sont hautement douteuses !
Merci pour tes remarques qui vont, je suis sûr, m’aider à y voir plus clair dans ma vie de "nouveau converti".
Merci chère Michelle pour cet article. C’est voulu par le Seigneur car je viens de le lire, et justement hier soir je n’ai pas arrêté de poser au Seigneur la question "que dois-je faire pour toi"? J’étais angoissée en posant cette question car cela fait plusieurs semaines que je souffre du fait que ma vie n’est pas au Seigneur à 100%, alors la seule question qui me vint hier soir est justement celle-ci.
J’ai commencé à aller en "consultation" à un espace de guérison à Yverdon car mes craintes et ma timidité me paralysent dans mon avance avec le Seigneur. La seule chose que j’ose faire c’est donner de temps en temps un petit cahier sur Jésus aux gens, mais je n’arrive absolument pas à parler et j’en suis malheureuse! J’ai une crainte maladive des hommes.
Alors je vais continuer à poser cette question "Seigneur, que veux-tu que je fasse?" Et je souhaite de tout coeur être guérie de cette crainte.
Soyez bénie pour ce site et pour toutes vos exhortations par vous-même et les articles que vous mettez en ligne.
Voila ,jai eu quelques ptites attaques ses derniers jours.
Jeudi ,je disais au Seigneur:je comprend rien…. je suis deprimee … marre de tout,…abattue,fatiguee….a quoi sa sert de prier….et si sais pour se touver dans cette etat.
Je me suis mis a chercher sa presente ,son reconfort, son soutien.
Je suis gater ,car le Seigneur repond toujours, ce jour la je recu plusieurs Psaumes.
Ce qui ma le plus touchee , c’est quand j’ai demande quoi faire?
Je recoit lePs 37:5 Recommande ton sort a l’Eternel,met ta confiance en lui et il agira.
N’est-ce pas merveilleux,lui faire confiance et c’est lui qui va agir.
Bonne apres-midi a tous soyez benis
10 Réjouissez-vous avec Jérusalem, soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez! Réjouissez-vous avec elle d’une grande joie, vous tous qui pleuriez sur elle! 11 Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. 12 Car ainsi a dit l’Éternel: Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. 13 Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem. 14 Vous le verrez, et votre cœur se réjouira, et vos os reprendront vigueur comme l’herbe. Et la main de l’Éternel se fera connaître pour ses serviteurs, et sa colère contre ses ennemis. Esaïe 66:10-14 (version Ostervald 1996)
1 Car l’Eternel aura compassion de Jacob et choisira encore Israël, et les établira en repos sur leur terre; et l’étranger se joindra à eux, et sera ajouté à la maison de Jacob. Esaïe 14:1-2
» Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » Zacharie 12 :10
Yahveh
Michelle: c’est bien de citer la Parole de Dieu… mais ce n’est pas un commentaire, et cela n’a pas grand chose à voir avec l’article. Philippe: j’ai enlevé ton mail puisque tu ne dis pas pourquoi tu le mets .
SEIGNEUR nous tous souhaitons etre avec toi dans ton royaume, mais c’est toi seul qui fera la difference en nous purifiant de nous memes moi je lis je pleure,j’ai mal, et suis desesperer, les gens peuvent nous voir fort
mais c’est nous qui savons aquel point que nous gemissont
mon esprit crie ciel
ma chair crie le monde
je suis degouté au point ou je dis seigneur
detruis moi
mon desespoir c que le ciel est precieux
plus que ma vie
et pourtant l’inpuissance
me l’arrache
j’aimerais avoir un coeur qui plait a Dieu
une terre comme e la tourbe qui est maleable dans ces mains
mais quand je regarde mon coeur et j’examine sa parole
je me dis souvent, tu finiras sans doute en enfer
si quelqun a le coeur
bien encrer en christ et que son sauveur
est satisfait de lui
quelle prie et dit a christ quil a un fils a lui
qui est perdue et pecheur, qui n’en peut plus
pas du péché, parceque il n’était pas bien loin de ca
poas du monde il la toujours connus et ni de satan car vu les chaines quil voit sur ca vie
sa léttonne guerre
mais plutot que il a mal du fait que son seigneur n’est pas au centre
sur tous ce qui lui est donner
JESUS MA SAUVER DE TOUS CE QUE ANCIEN TSTAMENT TROUVAIT DE PLUS ABOMINABLE ET POURTANT MAINTENANT QUE JAI CONNU UN PEU DE SA PAROLE C MAINTENANT QUE JE ME SENS LE PLUS DESEMPARER, VU QUE LE PECHEÉ TE POURSUIT COMME UN LION RUGISSANT. JESUS A VECU SA
JEN SUIS SUR
en disant sa sa me calme , mais j’en peut plus de ce corps de mort.et sur tout de ne pas pouvoir etre en constante comlmunnion avec lui
chers freres et soeur, jenesais plus quoi dire Dieu seul connais nos coeurs
parceque comme je lai vu plus haut meme pierre ne pensait pas son coeurs avait tant de revers
moi je crois jen suis la
et pourtaznt la parole de Dieu te corrige si fortement
estceque nos inquietudes pourront changer quelques choses
JESUS MINPRESSIONNE
JE VEUS TAIMER
JE VEUS TOBEIR
mais jadmets ce nest pas moi qui fait cest Toi
Dieu est le soutien de nos ames
JESUS EST NOTRE REDEMPTEUR
NOUS SOMMES CEST FEMMES ET HOMMES QUI ATTENDAIT LE MESSIE
nous devons esperer encore plus en lui
CEST ECRIT QUIL VOIT ET ENTEND LES SOUPIRS DES COEURS
il connais nos faiblesses
maintenant notre part nous devons la connaitre et l’appliquer
lui peut rendre saint
lui peut sauver
lui affermi
lui releve
lui aime ses enfants et les proteges
ayez foi en Dieu
ah oui, Jesus ton trone est elevé
et tu regne
car Tu es celui qui sauve
Michelle: Bonjour Claudy, tu sais, ta prière n’est pas juste du tout au début, car Celui qui donne la vie en abondance n’écoute pas celui qui demande de le détruire ! Demande au contraire la vie en abondance !
Bonjour,
Du même auteur et tout aussi instructif !
http://artkatzministries.org/foreign-translations/frenchfrancais/french-articles/le-martyre/
Excellent: je vais en faire un article