Bonjour, Yom Kippour, ou le Jour des Expiations du peuple, s’adresse traditionnellement au peuple juif. Mais en vérité pure, l’Éternel juge d’abord Son peuple choisi (et non pas élu, mais choisi), puis, toute la création.
C’est le principe du jeu des dominos. D’abord un, puis toute le reste.
Cela se vérifie même par la Tradition juive qui recommande de lire et d’étudier, pour Yom Kippour, le livre du prophète Jonas. Jonas avait pour mission d’avertir la ville de Ninive qui ne faisait pourtant pas partie du peuple de Dieu, bien au contraire, c’était une ville de débauchés. Jonas proclamait dans les rues de Ninive : « Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! » (si pas de retour à Dieu pour les habitants de Ninive).
Idem aujourd’hui encore, si les humains continuent à s’écarter aussi dangereusement de l’Éternel, alors, il y aura des destructions (encore pires). Chacun constate les tensions qui montent toujours plus dans le monde ; il est vraiment temps de faire Téchouva : Retour à Dieu. Et chacun a sa part de responsabilité.
Comment revenir à l’Éternel ? Le message de l’Évangile, qui évoque aussi Jonas, permet à quiconque croit, de venir au pardon des péchés/fautes, quelques soient ses fautes. Dieu regarde à la sincérité de coeur, et si on Lui parle personnellement en esprit et en vérité.
La situation actuelle est comparable, si ce n’est pire, aux habitants de Ninive qui se sont sincèrement repentis alors qu’ils étaient dans des péchés abominables devant le Créateur. Ils en étaient arrivés à ne même plus savoir reconnaître leur droite de leur gauche (symbolique de la confusion, comme aujourd’hui).
Voici un passage de l’Évangile de Matthieu, chapitre 12, ce sont les chefs religieux qui éprouvent le Messie, pour voir si il est vraiment le Messie ; mais l’endurcissement de leur coeur les empêchent de le reconnaître comme tel. Jonas y est évoqué.
>Matthieu chapitre 12 = « (…) 38 Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. 39 Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. 40 Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. 41Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus que Jonas. 42 La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. »
Pour ceux qui ne croient pas au séjour de Jonas dans le ventre du grand poisson, interprétez alors cela comme un code, un message à décrypter. La Bible est aussi un code. Plusieurs niveaux de lecture.
Nous sommes arrivés dans des temps où les gens sont devenus pires que les habitants de Ninive, car eux au moins, se repentirent à l’écoute du message de Jonas (comparable au message de l’Évangile), alors qu’aujourd’hui, avec le message de repentance qui est pourtant une grâce, une réconciliation, et qui en plus est bien plus grand que Jonas (car c’est la bonne nouvelle du Messie), beaucoup ne veulent pourtant pas quitter leurs mauvaises voies, à commencer par les chefs des nations et des religions (la religion est un piège pour la foi). Mais pas seulement les chefs, mais aussi tous ceux qui cautionnent leur égarement/propagande, soit par naïveté (hypnose médiatique) soit par méchanceté (par peur), car dans cette fin des temps, l’iniquité augmente, et par conséquent, l’amour du plus grand nombre se refroidit, laissant place à l’individualisme névrosé menant à la dépression. L’iniquité ne cesse d’augmenter, l’empire du mensonge domine.
Qui sait ce qui arrivera dans quarante jours, pour reprendre la prédication du prophète Jonas ? Mais si nous nous repentons (Téchouva), alors peut-être que le jugement de l’Éternel sera favorable, adouci. Le comportement à suivre se trouve dans le livre de Jonas au chapitre 4, qui rejoint l’état d’esprit de Yom Kippour :
« 5 Les habitants de Ninive crurent en Dieu, ils publièrent un jeûne et, quelle que fût leur condition sociale, ils revêtirent des habits de toile de sac. 6 Le roi de Ninive, informé de la chose, se leva de son trône, enleva son manteau royal, se couvrit d’un habit de toile de sac et s’assit sur de la cendre. 7 Puis il fit proclamer ce décret dans Ninive : 8 Hommes et bêtes doivent se couvrir de toiles de sac et crier à Dieu de toutes leurs forces ! Que chacun abandonne sa mauvaise conduite et les actes de violence qu’il commet. 9 Qui sait ! Peut-être Dieu se ravisera-t-IL et décidera-t-IL de changer de ligne de conduite en abandonnant Son ardente colère, de sorte que nous ne périrons pas. »
Cela a marché, miracle de la téchouva ! Mais notons bien que le roi, ou de nos jours, le Président de la République, doit se repentir et décréter un retour à Dieu. Le fera-t-il ?
Si il ne le fait pas, hé bien malgré cela, chacun à son niveau de foi, on peut quand même le faire. Cela adoucira le jugement, c’est toujours ça. D’où cette exhortation ici présente. Yom Kippour est ce grand jour COMMUN de jugement qui peut être terrible ou très favorable selon notre repentir. Ce que Dieu veut, c’est notre repentir, pas notre condamnation. Mais IL nous laisse libre de choisir.
Chacun à notre niveau, nous avons la possibilité d’agir en conséquence. Le jeûne (sans perversion) est aussi la symbolique du détachement de la matière et des pulsions destructrices, pour laisser davantage de place au spirituel, à la paix, car lorsque la chair s’affaiblit, alors le spirituel peut mieux intervenir, pourvu que cet esprit soit Saint, celui de l’Éternel Qui veut guérir le pays, si toutefois nous nous soumettons humblement à LUI. Mais la chair (ou le mauvais penchant de l’Homme) s’oppose à l’Esprit de Dieu ; c’est le combat de la chair contre l’esprit. La chair refuse catégoriquement le jeûne, car elle ne veut pas mourir !
Pour obtenir cette victoire, la foi dans les mérites du Messie ressuscité nous permettent d’accéder à ce chemin spirituel, Il nous facilite la tâche. Nous avons notre part à faire, mais Il nous aide. Le rôle du Messie est de nous tracer la route. Il est le chemin, la vérité et la vie. Personne d’autre que lui ne peut nous mener à Dieu. « Nul ne vient à Dieu que par moi » a-t-il dit (Jean 14). Voilà une clé énorme à saisir.
Ces 24 heures de jeûne de Yom Kippour sont très importantes pour la suite des événements. Essayez de vous réconcilier autant que possible, et si c’est trop délicat, priez, préparez votre coeur pour une avancée à ce sujet, pour qu’un jour prochain, cela puisse se faire. Quoi qu’il en soit, Dieu sonde notre coeur pendant cette période de jeûne, que l’on soit croyant ou non, cela ne dépend pas de notre avis. Yom Kippour fait partie des lois de la vie éternelle. Cela a lieu avec ou sans notre consentement, et au temps décrété par le peuple choisi de Dieu (Israël officiel, que l’on soit pour ou contre, on ne choisit pas non plus, ce sont des lois éternelles). Le libre arbitre, ce n’est pas tant notre choix, c’est plutôt notre volonté à bien vivre ou mal vivre les événements qui doivent arriver. Et selon notre repentir, qui est notre choix, toute chose se vit complètement différemment, au point même de provoquer le déplacement des montagnes.
Yom Kippour est un temps pour prier, jeûner, étudier le sujet en question, pour toujours mieux comprendre. La révérence envers l’Éternel ne peut se faire que l’orsque l’on commence à comprendre les choses. « Celui qui réfléchit sur les choses (de la Parole de Dieu) trouve le bonheur. » (livre des Proverbes, ch. 16:20)
Pour ceux qui ne peuvent pas jeûner pour des raisons particulières, réduisez au moins votre nourriture, ou voyez ce qui est envisageable. Pas de risque inutile, le jeûne dépend aussi de chacun. Dieu regarde la part que nous faisons selon ce que nous pouvons, et dans quelle disposition de coeur nous la faisons. IL sait où nous en sommes. Bon Courage !
PS : avant de rentrer dans le jeûne, il est traditionnellement conseillé de faire un bon repas pour fêter l’événement de Yom Kippour. Ce repas est important. Ça commence bien !
En lien ci-joint, le son de la trompette, dit le « shofar », la trompette du repentir, l’appel au retour à Dieu, la victoire de la lumière sur les ténèbres.
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