» Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle. « (Luc 19.41)
Depuis la fin du XIXème siècle, et jusqu’à nos jours, dans le monde entier, les villes connaissent une croissance exponentielle au
détriment des zones rurales. La mission ne saurait se passer, à l’échelle mondiale, d’une stratégie spéciale pour pouvoir atteindre les villes.
Le nombre de gens qui s’installent en ville bat tous les records. Au XVIIe siècle, moins de 2 % de la population mondiale vivait dans des zones urbaines. Aujourd’hui, plus du tiers de la population mondiale vit en ville. En fait, le monde entier est en train de devenir urbain.
Or, le péché a revendiqué la possession de nos villes, et elles sont devenues des déserts spirituels terrifiants. A l’exemple de Jésus, il y a de quoi pleurer sur nos villes ! Les villes représentent la plus grande moisson d’âmes marginalisées, chargées de péché, courbées sous le joug de l’enfer, liées par le jugement qui pèse sur elles.
On y trouve des millions d’enfants abandonnés qui vivent dans la rue, s’abritant dans des boîtes, sous les ponts, ils ne dépendent d’aucune autorité, ils ne reçoivent ni éducation, ni discipline.
On y trouve la plus grande concentration de lieux de dépravation. On y trouve des milliers de SDF, des bidons-villes et favelas où la misère règne en maître.
C’est dans les villes que les injustices sociales sautent aux yeux entre les quartiers d’affaires luxueux et les banlieues déshéritées.
A moins que l’Église n’évangélise ces enfants, ces déshérités, ces populations fragilisées, nous nous préparons des lendemains de chaos et d’anarchie pour notre société. Le XXIe siècle doit être le temps où l’Église reviendra dans les villes et pleurera sur les perdus comme Jésus a pleuré sur Jérusalem.
Les villes sont donc une cible prioritaire à atteindre pour la mission de l’église.
Jésus a demandé à ses disciples de commencer leur mission à Jérusalem (Actes 1.8) qui était une ville cosmopolite, assez peuplée. La stratégie de Paul fut d’aller de ville en ville. Il rencontra les déshérités et les puissants.
Dans les villes, de nombreuses personnes vivent dans le désespoir et la solitude. La proximité des gens en ville est une illusion. Pour atteindre ces populations il est nécessaire de développer du lien social au travers de diverses activités : garderies, suivis scolaires, cafétérias, training … Tous ces liens sociaux et communautaires peuvent apporter une réponse à l’évangélisation des citadins.
Pour évangéliser la ville de façon efficace, il faut viser la jeunesse. La jeunesse représente les 3/4 de la population mondiale, et c’est dans les villes qu’ils vivent en majorité pour leurs études, où pour y travailler. Les jeunes chrétiens sont les mieux placés pour accomplir la mission auprès des autres jeunes.
Il faut donner des responsabilités aux jeunes chrétiens et les impliquer dans le ministère missionnaire de l’Église.
Ma prière en ce jour :
Aide-nous Seigneur à accomplir l’œuvre missionnaire dans nos villes. Amen !
Paul Calzada
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