Je n’ai été que moyennement surpris, en suivant le conflit qui déchire actuellement l’Europe de l’est, de découvrir sur internet la photo d’une bande de miliciens posant crânement devant deux drapeaux:

le premier, de couleur bleue, était celui de l’OTAN, le second, exhibant une croix gammée sur fond rouge, était celui qu’arboraient les nazis allemands avant et pendant la deuxième guerre mondiale.

 

A la vue de ce spectacle peu ragoûtant, j’ai tout de suite été frappé par les teintes respectives des étendards mis en évidence. Celles-ci m’ont rappelé les deux principales formations politiques des USA (les démocrates sont blue/bleus, les républicains red/rouges) qui ne sont en réalité que les deux faces d’un seul et même système de pouvoir. Se pourrait-il de ce fait qu’il y ait un point commun, une continuité –éventuellement spirituelle– entre les morceaux d’étoffe symbolisant d’une part le troisième reich, d’autre part la coalition des nations dites occidentales?

 

Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord savoir que la svastika ou croix « gammée » (dessin par essence antéchrist puisqu’il représente une croix dont les branches sont brisées) est constituée de quatre « gammas » majuscules, le gamma étant la troisième lettre de l’alphabet grec, associée au son [g] occlusif.

 

Quel rapport, me direz-vous, avec l’OTAN ? Penchons-nous un instant sur la bannière de cette dernière, et plus spécifiquement sur la rose des vents se trouvant en son centre (et gardons à l’esprit que, dans la tradition israélite, l’allusion aux quatre vents évoque un contexte défavorable au peuple de Dieu). Ce motif est constitué de quatre éléments blancs se détachant sur le fond bleu. Ce n’est pas forcément évident au premier coup d’œil, mais si vous êtes tant soit peu familiarisé avec l’évolution des caractères hébreux, vous découvrirez quatre « gimels », troisième lettre de l’aleph-bet, dans une forme que l’on retrouve dans les manuscrits de la Mer Morte, notamment dans le grand rouleau d’Esaïe.

 

Qu’en déduire? La lettre hébraïque gimel est également celle du son [g] occlusif. Celui-ci est donc présent quatre fois, aussi bien dans la croix gammée que dans la rose des vents de l’OTAN, exactement comme dans… Gog et Magog!

 

 

 

 

SDG/NM – Le 4 mars 2022