Une ville en émoi
Pourquoi la ville en émoi en ce jour si solennel, afin que tous par la foi Te bénissent Fils éternel !
Les ‘rois’ mages dans le ciel ont vu un astre nouveau, c’était pour eux un appel, à faire un voyage très beau.
L’étoile d’or en chemin s’arrête sur l’hôtellerie, la joie rayonne sans fin en offrant myrrhe, or et argent.
(Poésie récitée lors d’un Noël de l’enfance)
Ils sont venus de loin, de l’orient, c’est écrit. Ils étaient trois et rois, ce n’est pas écrit.
Leurs noms, n’en parlons même pas, nous ne sommes pas dans la mythologie et les histoires qui ne sont pas de l’histoire.
Lisons le texte :
Matthieu 2 :
» 1 Jésus naquit à Bethléhem en Judée, à l’époque du roi Hérode. Or, des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem 2 et dirent : «Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer.»
3 Quand le roi Hérode apprit cela, il fut troublé et tout Jérusalem avec lui. 4 Il rassembla tous les chefs des prêtres et spécialistes de la loi que comptait le peuple et leur demanda où le Messie devait naître. 5 Ils lui dirent : «A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète : 6 Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la plus petite parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui prendra soin d’Israël, mon peuple.»
7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages ; il s’informa soigneusement auprès d’eux du moment où l’étoile était apparue, 8 puis il les envoya à Bethléhem en disant : «Allez prendre des informations exactes sur le petit enfant. Quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer.»
9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. L’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux jusqu’au moment où, arrivée au-dessus de l’endroit où était le petit enfant, elle s’arrêta. 10 Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent remplis d’une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent. Ensuite, ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12 Puis, avertis dans un rêve de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
13 Lorsqu’ils furent partis, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph et dit : «Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je te parle, car Hérode va rechercher le petit enfant pour le faire mourir.» 14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère et se retira en Egypte. 15 Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J’ai appelé mon fils à sortir d’Egypte.
16 Quand Hérode vit que les mages l’avaient trompé, il se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date qu’il s’était fait préciser par les mages. 17 Alors s’accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé : 18 On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : c’est Rachel qui pleure ses enfants et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus là.
19 Après la mort d’Hérode, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph, en Egypte, 20 et dit :
«Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.» 21 Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère et alla dans le pays d’Israël. 22 Cependant, quand il apprit qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti dans un rêve, il se retira dans le territoire de la Galilée 23 et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse ce que les prophètes avaient annoncé : «Il sera appelé nazaréen.»
Des mages entrent en scène
Des mages d’orient qui ont reçu une révélation sont à la recherche d’un enfant roi appelé à régner, dont ils ont reçu la révélation de la naissance et ont remarqué une étoile particulière le concernant, et qui les guidera en sa présence. Croyaient-ils que ce roi règnerait sur toute la terre ? Pas impossible vu l’importance qu’ils lui ont accordée.
Il semble qu’ils ont cru logiquement être parvenus à destination en arrivant à Jérusalem, c’était une erreur. Mais ils allaient, par quelques interrogations, mettre cette ville en ÉMOI avant de poursuivre leur chemin selon les informations des Écritures, comme envoyés par Hérode instruit par les chefs religieux. Ils retrouvèrent l’étoile guide qui les conduisit à ‘bon port’, à Bethléhem en Judée selon ce qui a été écrit par le prophète :
» Et toi, Bethléhem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. « (Michée 5.1 ou 2)
Petite, et pourtant lieu d’accomplissement d’une importante prophétie… Nous avons aussi lu en Mt.2.6 :
» À Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la plus petite parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui prendra soin d’Israël, mon peuple.»
» Ils entrèrent dans la maison » qui pouvait ne plus afficher ‘complet’ comme lors de la naissance, comme l’ont vu les bergers accourus après l’annonce des anges selon Luc 2. À la naissance de Iéshoua Marie » l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes « .
Nous sommes loin des dites ‘images d’Épinal’, et même pas selon notre calendrier civile officiel. Remarquons en passant que l’année 0 (zéro) n’existe pas, et que nous pouvons citer la naissance vers -6 de notre ère, de l’ère commune selon l’expression des Juifs qui suivent un autre calendrier cultuel plus biblique.
Nous ignorons combien de temps les ‘mages’ ont voyagé, certainement plusieurs mois pour le moins, avant de parvenir à destination, à cette auberge (maison nous dit plus précisément le texte), si Joseph et Marie avec l’enfant n’avaient pas changé de lieu tout en restant établis à Bethlehem, envisageaient-ils de s’y installer ?
Malgré l’occupation complète, l’aubergiste avait quand même accueilli le couple Marie-Joseph et permit à l’enfant de naître sous un toit. Cela s’accordait bien avec les prophéties en voyant l’enfant déposé dans une mangeoire à Bethlehem, la ‘Maison du Pain’, Lui, le ‘Pain de Vie’.
Nous ignorons si les mages ont séjourné dans la ville, dans l’auberge, le texte est très sobre, mais avec celui tout aussi sobre de Luc 2, nous y découvrons des réalisations précises de prophéties plusieurs fois centenaires. Tout comme la suite après leur départ, après avoir déposé des offrandes d’adoration dont des moyens de subsistances qui seront bien utiles à la famille pour un séjour en Égypte et retour en Galilée.
Des commentateurs ont vu dans la nature de ces cadeaux les symboles de l’identité de Christ et l’annonce de l’œuvre qu’il accomplirait. L’or était un cadeau pour un roi et l’encens une offrande à la divinité; quant à la myrrhe, elle était un aromate utilisé pour embaumer le corps des défunts.
Ce qui peut aussi être dit :
L’or symbole de la divinité et de la gloire, de la royauté et de la nature divine L’encens est un baume odorant symbole de la vie sans péché, odeur de résurrection
La myrrhe est une plante amère annonçant les souffrances du Sauveur portant et expiant le péché du monde, un parfum de la mort précurseur de la Vie.
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Parlons quelque peu des mages
Cela peut paraître surprenant, mais comme de nombreuses traductions les nomment, il s’agit bien de mages qui reçoivent une révélation, remarquent une étoile guide, se mettent en route, trouvent, adorent et offrent des présents à un nouveau-né, et repartent heureux. Nous aimerions bien avoir quelques informations bibliques complémentaires, mais le texte est sobre et le restera.
D’évidence, en parlant ‘mages’ on pense ‘astrologie’, ce qui n’exclue pas l’astronomie qui est science. Il est possible qu’ils soient venus de Perse, ancienne autorité régionale après Babylone et qui a également détenu des déportés juifs, même de haut rang comme Daniel. Ces mages portaient-ils d’anciennes et lointaines racines juives qui pourraient ouvrir sur quelques explications ? Nous l’ignorons, mais cela n’est pas important.
Avaient-ils connaissances de la vision de Balaam1 qui a vu » un astre sortir de Jacob » (No 24:17) ? C’est bien possible.
« Les mots hommes sages qui se trouvent dans certaines Bibles, en particulier des Bibles anglaises, vient du grec magoi, qui a donné « mages », Les mages vivaient au septième siècle av. J-C dans l’Empire mède, qui fut intégré dans l’Empire perse par la suite. Les mages se répandirent ultérieurement en Babylonie, en Arabie et dans d’autres pays.
C’était des prêtres vêtus tout de blanc qui offraient des – sacrifices, cultivaient des pouvoirs occultes et se servaient de baguettes à des fins de divination pour différents buts. Ils étudiaient et pratiquaient l’astronomie, l’astrologie, la philosophie, la religion ancrée dans la superstition, la sorcellerie (cf. Actes 13.6, 8), la divination, la conjuration du sort et l’interprétation des rêves – une pratique mentionnée dans le livre de Daniel sous l’Empire babylonien (Daniel 1.20 ; 2.2 ; 4.7 ; 5.7). Comme astronomes pratiquant l’astrologie, ils croyaient que les étoiles et les planètes exerçaient une influence sur la vie humaine.
Cette merveilleuse histoire des mages révèle comment Dieu a agi pour annoncer la naissance du Messie au monde païen et illustre admirablement comment des hommes de culture impie ont désiré connaître et adorer le seul vrai Dieu.
1 Oui, écoutons Balaam https://ekladata.com/xIJ8FMoTAQ8xwHycBrZBFmi0ZB4/Balaam.pdf#viewer.action=download
Dieu a fait naître dans le cœur de ces mages le désir de chercher et de trouver le Roi des Juifs, tout comme il avait appelé Abraham à quitter son pays natal d’Ur en Chaldée pour se rendre dans un pays qu’il avait promis de lui montrer. Dieu a fait la promesse que celui qui le cherche de tout son cœur le trouvera (Jérémie 29.13 ; Matthieu 7.7). » (David Lévy, Les Hommes de l’Orient, Entends O Israël)
Nous ignorons jusqu’à quel niveau ces mages correspondaient à la définition présentée, et nous pourrions encore nous poser bien des questions sur ces mages sans avoir de réponse, et en repoussant toutes les élucubrations fantaisistes humaines qui sont pourtant sources de pratiques religieuses mensongères et regrettables.
« Les mages ont parcouru de nombreux kilomètres pour voir le roi des Juifs. Lorsqu’ils le trouvent enfin, ils sont remplis de joie, l’adorent et lui offrent des cadeaux. Cette approche diffère tant de celle adoptée par nos contemporains I Les gens s’attendent à ce que Dieu vienne vers eux, qu’il s’explique et prouve qui il est et qu’en outre il leur offre des cadeaux. Mais heureusement, les sages authentiques cherchent encore Jésus et cherchent un roi non pour ce qu’ils peuvent recevoir mais pour ce qu’il est. » (Commentaire Bible 21)
Nous pouvons croire que ces sages étaient les intellectuels de leurs lieux et de leur temps. Mais ce qui nous intéresse le plus, ce n’est pas qui sont ces mages, mais l’effet qu’ils produisent à Jérusalem.
Donc, revenons en arrière.
Jérusalem en émoi
Nous ignorons qu’elles étaient leurs réelles connaissances antérieures, mais l’observation de l’étoile a interpellé les mages et les a appelés, et ils sont partis.
Ils sont partis ayant eu la révélation de la naissance d’un roi juifs, alors que les Juifs qui avaient les Écritures prophétiques annonçant la venue d’un Messie unique en origine et qualité avait une image intellectuelle, conceptuelle de ce Messie, l’attendant sans l’attendre réellement, tout en espérant qu’il se révèle et devienne le grand libérateur, comme un leader politique et militaire.
Connaissance intellectuelle et sentiments du cœur ne sont pas obligatoirement synonymes.
Le contexte de vie en Israël n’était pas des plus simple et facile, il est utile d’en être conscient en lisant les Évangiles et l’ensemble du dit Nouveau Testament, l’Alliance renouvelée.1
« Les mages se rendirent donc à Jérusalem en venant de l’Orient, c’est-à-dire de l’est. Le voyage (entre 1 500 et 1 600 km peut-on estimer) dura probablement plusieurs semaines. Les érudits estiment qu’ils furent plus que trois à entreprendre le déplacement et que durant la majeure partie du trajet, ils ne voyageaient pas à dos de chameaux, car ces animaux du désert sont surtout utilisés comme bêtes de somme (pour le transport de charges). » (David Lévy)
Ont-ils erré dans la ville ? En tout cas ils ont cherché à s’informer sans que nous sachions à qui ils s’adressèrent, il n’existait pas encore d’‘Office du Tourisme ou d’histoire’. Peut-être autour du Temple, car n’importe qui n’y entrait pas. Ce qui est certain, c’est que leur présence et leur but parvinrent aux oreilles d’Hérode, dit le grand, et l’émoi s’abattit sur la ville et sa population, comme il est dit au v.3 :
» Quand le roi Hérode apprit cela, il fut troublé et tout Jérusalem avec lui »
1 Contexte de vie de Iéshoua (Jésus)saü
La nouvelle était connue des mages en Orient, mais pas à Jérusalem semble-t-il. Le temps avait- il fait son œuvre pour un fait divers, quoique particulier et inhabituel, d’oubli ?
Hérode, descendant d’Ésaü, avait bien des raisons de s’inquiéter :
« Hérode le Grand est quelque peu troublé par la demande des mages. Pourquoi ?
- Hérode n’était pas l’héritier légal du trône de David ; plusieurs Juifs haïssaient cet Si Jésus était vraiment un héritier, des troubles allaient surgir.
- Hérode était impitoyable et il soupçonnait ses nombreux ennemis de tenter de le
- II ne voulait pas que les Juifs, peuple religieux, s’unissent autour d’un chef
- Si ces astrologues étaient d’ascendance juive, et de l’Empire parthe (la région la plus puissante après Rome). Ils accueilleraient volontiers un roi juif qui pourrait faire pencher la balance du pouvoir en leur faveur. Le territoire d’Israël, loin de Rome, serait une proie facile pour une nation essayant d’acquérir plus de pouvoir.
Les principaux prêtres et enseignants de la loi connaissaient Mi 5.1 donnée sept siècles auparavant, ainsi que les autres prophéties sur le Messie. La nouvelle des mages trouble Hérode parce qu’il sait que le peuple juif attend le Messie promis (Luc 3.15). La plupart des Juifs s’attendaient à ce que le Messie soit un grand chef militaire et politique, de la trempe d’Alexandre le Grand. Hérode en avait sûrement été averti par ses conseillers. Rien d’étonnant à ce que cet homme impitoyable ne prenne aucun risque et ordonne de tuer tous les petits garçons de Bethléhem (2.16) ! » (Bible 21)
Encore bébé Iéshoua est déjà sujet d’inquiétude au point de mettre Jérusalem en émoi, et principalement Hérode. Il aurait dû susciter joie et espérance pour le peuple, surtout ceux qui fréquentaient le Temple. Mais leurs conceptions erronées du Messie voilaient leurs compréhensions.
Aussi avertissements pour nous…
Continuons avec les commentaires de la Bible 21 à cerner la personnalité d’Hérode :
« On se souvient d’Hérode comme un bâtisseur de villes et le constructeur du temple de Jérusalem, mais il a souvent agi de manière destructrice envers son peuple. Ses actions personnelles, tout comme son caractère, se sont avérés plutôt médiocres. Dirigeant impitoyable, soupçonneux et jaloux, il a fait assassiner plusieurs de ses enfants ainsi que Mariamne, l’une de ses femmes.
Le titre d’Hérode, roi des Juifs, lui a été conféré par Rome, mais le peuple juif ne l’a jamais accepté. II ne faisait pas partie de la descendance de David et n’était juif que partiellement. Israël a bénéficié de ses efforts extravagants pour réparer le temple sans lui rendre les faveurs qu’il en attendait, car il avait aussi reconstruit des temples païens. Les efforts coûteux d’Hérode pour gagner la loyauté du peuple ont échoué à cause de sa superficialité. Sa seule loyauté était envers lui-même.
Comme son titre royal n’était pas authentique, Hérode craignait constamment de perdre sa position. Lorsqu’il a appris que des astrologues cherchaient un nouveau roi, ses réactions ont été en conformité avec tout ce que nous savons de lui. II a décidé de trouver l’enfant et de le tuer avant qu’il ne puisse constituer une menace. Le meurtre d’enfants innocents qui suivit est une leçon tragique de ce qui peut se passer quand les actes sont motivés par l’égoïsme. Les soupçons d’Hérode n’épargnaient même pas sa propre famille. Sa vie était suicidaire.
Points forts
- A reçu des Romains le titre de roi des Juifs
- A passé plus de 30 ans au pouvoir
- Etait un dirigeant efficace, quoique impitoyable
- A financé plusieurs projets de construction
Points faibles
- Traitait son entourage avec crainte, suspicion et jalousie
- A assassiné plusieurs de ses enfants et au moins une épouse
- A ordonné le massacre des enfants de Bethléhem
- Tout en affirmant être un adorateur de Dieu, s’est impliqué dans plusieurs formes de religion païenne
Leçons à retenir
- Un grand pouvoir n’apporte ni la paix, ni la sécurité
- Personne ne peut empêcher les plans de Dieu de se réaliser
- Une loyauté superficielle n’impressionne ni les hommes, ni Dieu
Descriptif
- Activité : roi de Judée de l’an -37 à -4 J.-C.
- Famille : père : Antipater. Fils : Archélaüs, Antipater, Hérode Antipas, Philippe et d’autres. Epouses : Doris, Mariamne et d’autres
- Contemporains : Zacharie, Elisabeth, Marie, Joseph, Marc Antoine, Auguste Verset clé :
» Quand Hérode vit que les mages l’avaient trompé, il se mit dans une grande colère, et il envoya tuer
tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date qu’il s’était fait préciser par les mages » (Mt 2.16).
Autres mentions d’Hérode le Grand : Mt 2.1-22 ; Luc 1.5. »
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Et le peuple en émoi ?
Ne spéculons pas puisque la Bible est silencieuse à ce sujet, ne concevons pas de l’imaginaire avec des suppositions non fondées, contentons-nous de ce qui est écrit au verset 3 :
» Quand le roi Hérode apprit cela, il fut troublé et tout Jérusalem avec lui »
Osons quand même nous poser la question du ‘tout Jérusalem’ ? Le texte nous dit :
» 4 Il rassembla tous les chefs des prêtres et spécialistes de la loi que comptait le peuple et leur demanda où le Messie devait naître. 5 Ils lui dirent : « A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète : 6 Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la plus petite parmi les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui prendra soin d’Israël, mon peuple. »
Et si c’était Lui ?
Mais pendant trente ans la vie continua son cours… normal ?
Et quand Il sera manifesté avec signes de confirmation, la grande majorité des religieux s’opposeront à Lui…
Ce n’était pas encore le temps de son règne millénaire.
Synthèse
Encore en compagnies des commentaires de la Bible 21 repris et adaptés, apportons quelques compléments, précisions et conséquences, parfois en nous répétant pour une bonne compréhension :
La plupart des chefs religieux croyaient à un accomplissement littéral de toutes les prophéties ; par conséquent, ils croyaient que le Messie naîtrait à Bethléhem. Et pourtant quand Iéshoua y est né, et surtout quand Il s’est révélé trente ans plus tard, les chefs religieux sont devenus ses plus grands ennemis. Lorsque le Messie tant attendu est enfin venu, ils ne l’ont pas reconnu et se sont opposés à Lui.
Hérode le politicien corrompu ment en prétendant qu’il ira adorer Christ. C’est un piège ! Son plan réel est de tuer Jésus, mais… Et des innocents, enfants et parents, familles, subiront.
Les mages offrent leurs présents dignes d’un futur roi.
Les mages apportent des cadeaux et adorent Jésus pour qui il est. Voilà ce qui caractérise le culte authentique : adorer Christ pour ce qu’il est et être prêts à lui donner ce que nous chérissons. Adorons Dieu parce qu’il est le Créateur de l’univers, parfait, juste et tout-puissant, digne du meilleur de nous-mêmes.
Après avoir trouvé et adoré Jésus, les mages sont avertis par Dieu de ne pas retourner à Jérusalem. Une vraie rencontre avec Jésus implique nécessairement un changement radical dans notre vie, car nous voulons l’écouter et lui obéir. Sommes-nous prêts à nous laisser conduire sur un chemin différent ?
Épilogue
Alors que Jérusalem est en émoi, et avant qu’Hérode n’accomplisse son dessein, Élohîm donne un deuxième rêve, ou vision à Joseph. Le premier rêve de Joseph lui a révélé que l’enfant de Marie serait le Messie (1.20-21). Le deuxième lui apprend comment protéger la vie de l’enfant. Bien que Joseph ne soit pas le père naturel de Jésus, il est son père légal selon le plan divin, et à ce titre, il est responsable de sa sécurité et de son bien-être. Seuls les cœurs bien disposés sont sensibles à la direction divine. Joseph restait ouvert aux indications de Dieu.
Le départ en Égypte était comme des réfugiés politiques en danger. Ce voyage en Egypte ne constituait pas une aventure exceptionnelle, car il existait de nombreuses colonies juives dans plusieurs grandes villes égyptiennes. Elles remontaient au temps de la captivité babylonienne (cf. Jér. 43-44). II y a un parallèle intéressant entre cette descente en Egypte et l’histoire d’Israël. Quand la nation d’Israël était jeune, elle est allée en Égypte, tout comme Jésus enfant. Dieu a conduit Israël hors de ce pays (Os. 11.1) ; il a fait de même pour Jésus. Ces deux événements nous montrent Dieu à l’œuvre pour sauver son peuple.
Notons qu’Égypte se dit en hébreu Mitsrayim qui est un nom pluriel, qui peut se traduire par ‘les deux oppressions’ ou les ‘deux angoisses’, intérieures et extérieures.
Hérode, le roi des Juifs, fait tuer tous les garçons âgés de moins de deux ans, obsédé qu’il est par l’idée d’éliminer Jésus, le roi qui venait de naître, ce dont il ne semble pas douter. II souille ses mains de sang sans parvenir à blesser Jésus. Hérode était roi par la volonté des hommes ; Iéshoua était roi par la volonté de Dieu-Père. Personne ne peut contrecarrer les plans de הוהי/IHWH.
Hérode craignait que ce nouveau roi ne lui prenne un jour son trône. II se trompait lourdement sur la venue de Christ. Jésus ne voulait pas du trône d’Hérode ; il voulait être roi dans la vie d’Hérode. II voulait lui donner la vie éternelle, et non lui prendre la vie présente. Aujourd’hui, les gens craignent souvent que Jésus veuille les priver de certaines choses, alors qu’en réalité il veut leur donner une vraie liberté, la paix et la joie. N’ayez pas peur de Christ, laissez-le régner dans votre vie.
Nous pouvons être surpris de la citation de Rachel alors que le Messie, en étant descendant de Juda est descendant de Léa.
Rachel était la femme désirée et préférée de Jacob, l’un des ‘grands hommes’ de Dieu de l’Ancien Testament. Des douze fils de Jacob sont nées les douze tribus d’Israël. Rachel a été enterrée près de Bethléhem (Ge 35.19). Elle est considérée comme ‘la mère’ d’Israël.
Attendu, non attendu et inattendu :
Du passé projetons-nous dans l’avenir. De l’exemple de cette première venue du Sauveur portons-nous dans la seconde. Nous lisons en Apocalypse :
» Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » (2.16)
» Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. » (3.11)
Bientôt devrait plus justement être traduit par subitement, soudainement, comme à l’improviste, quand on ne l’attend pas, tout en disant l’attendre.
Le reconnaître et l’accueillir tel doit être notre discernement et notre disposition.
» C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. » (Mt.24.44 ; Luc 12.40)
« … le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas » (Mt.24.50)
» Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » (Mt.25.13)
Le texte dit qu’en entrant dans la maison les mages » virent l’enfant avec sa mère « .
Marie a merveilleusement accompli sa mission, Joseph aussi, mais le centre du récit, du message, c’est Iéshoua !
En naissant, Il a dérangé et mit une ville en émoi. Tout autant en trois ans de ministère, jusqu’au point de terminer sur une croix ! Mais là aussi Il accomplissait des prophéties, celles de la finalité de sa venue, régler la question du péché pour les intéressés… Avec des conséquences positives éternelles, sans fin, pour un royaume éternel à la suite du règne terrestre millénaire. En ce 14 Nissan, veille de Pessa’h ‘Pâque’ (sans s), jour de jugement et de crucifixion, Jérusalem est une ville agitée, en émoi.
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Terminons avec une divergence de perspectives qui pourtant peut interpeller aujourd’hui sans dépareiller du sujet central :
« Jour de malheur, jour de terreur
Pendant des siècles, Noël fut effectivement, pour mon peuple, un jour de malheur, et un jour de terreur. Des «chrétiens» en profitaient pour ventiler leur haine antisémite à travers plusieurs vagues de persécutions et de «pogroms» – des tueries et des viols en série, d’une barbarie peu imaginable, qui débutèrent en Russie et durèrent, au moins, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe centrale et orientale.
Les pogroms étaient particulièrement sanglants la veille et le jour fatidique. Les clergés catholique comme protestant prêchaient à l’unisson des messages remplis d’une haine des Juifs, désignés comme les «assassins du Christ».
Quand bien même, dans l’Évangile de Luc, la naissance de Jésus nous est décrite comme inspirant toute une armée céleste à proclamer : » Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes ! » (Luc 2.14), la famille de Jésus selon la chair, elle, ne reçut pourtant que peu de bienveillance – Quand ils en recevaient ! – de la part de ceux qui se disaient chrétiens, le jour de Noël.
Mes grands-parents vivaient en Europe de l’est à la fin des années 1800. Chaque Nativité, ils la passaient enfermés chez eux à double tour, craignant pour leur sécurité. Ma grand-mère polonaise appelait Noël Vay Nahcht («la Nuit du Malheur» en yiddish), parodiant le Wei Nahchten allemand («la Sainte Nuit»). Ma grand-mère hongroise parlait quant à elle de Goyim Nahcht («la Nuit des non-Juifs»).
On trouvait encore les qualficafifs Finstere Nahcht («Sombre Nuit») ou Moyredike Nahcht («Redoutable Nuit»).
Les pogroms poussèrent mes aïeux à émigrer en «Terre Dorée» (Goldene Medina) des États-Unis d’Amérique, comme le disait le monde juif de l’époque. Malheureusement – mais on le comprend- ils apportèrent avec eux, dans leurs valises, une bonne dose de pessimisme en ce qui concernait le jour goyishe [«non juif») de Noël. Même mes parents, première génération de Juifs en Amérique, ne voyaient toujours pas Noël comme une fête pour leur peuple. »
(Steve Herzig, Entends O Israël N°72 /Hiver 2021)
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Une ville saccagée
» J’ai vu tes adultères et tes hennissements, tes criminelles prostitutions sur les collines et dans les champs, J’ai vu tes abominations. Malheur à toi, Jérusalem ! Jusques à quand tarderas-tu à te purifier ? » (Jé.13.27)
» Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Mt.23.37 : Luc 13.34)
Jérusalem a été averti par les prophètes et aussi par Iéshoua, mais…
Le ministère de prophète n’est pas une sinécure1, et tout en étant bien plus, Iéshoua a été prophète, et a terminé sa vie terrestre sur une croix. Nous disons bien sa vie terrestre, car ‘Ressuscité’ sa condition est différente.
Environ 40 ans plus tard : catastrophe !
Ce n’est plus les Écritures qui le disent, c’est l’Histoire.
Après des combats fratricides entre Juifs de différentes fractions opposées qui ont décimé une grande partie de la population, l’armée romaine est arrivée et a achevé le massacre et la dépopulation de la ville. Et plus :
Le Temple est détruit, les sacrifices cessent, le culte aaronique prend définitivement fin près de 40 ans après que le dernier » Souverain sacrificateur (selon l’ordre d’Aaron) déchira ses vêtements » en accusant Iéshoua en disant : » Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? » (Mt.26.65 ; Marc 14.63)
Le culte aaronique prenait fin.
Puis, au moment précis où le Seigneur expire :
» Et voici, le soleil s’obscurcit, le voile du temple se déchira en deux par le milieu, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. » (Mt.27.51-52 ; Marc 15.38 ; Luc 23.45)
À la nuit tombée, c’était Pessa’h (Pâques).
1 « Emploi où l’on est bien payé pour une charge de travail très faible.
Charge, fonction ou emploi qui exige peu de travail ; emploi dans lequel on est payé à ne rien faire ; situation de repos. »
Pendant 40 jours le Seigneur se manifesta en son corps de résurrection à ses disciples, enseigna et donna des directives, et le 40ième jour : envol ! Il a assuré qu’Il reviendra, mais surtout avec la promesse : » … Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt.28.20)
Et encore 10 jours : Chavouot, Pentecôte ! La qéhyillah (l’Église) est née.1
Que d’évènements nous sont rapportés et d’écrits inspirés transmis formant le dit ‘Nouveau Testament’ que nous préférons appeler ‘L’Alliance accomplie et complétée’. Osons prétendre qu’il s’agissait aussi d’un temps de patience de הוהי/IHWH envers son peuple terrestre avant la catastrophe citée en l’an 70 et une période d’épreuves aboutissant à la prise de la forteresse Massada en 73 et le suicide de Juifs qui y étaient réfugiés sans aucun espoir.
Nous pouvons considérer que les victimes des Romains étaient des résistants, et qu’une grande partie des Juifs était dispersée.
Fin du peuple juif en tant que nation pour 2 millénaires, car
הוהי/IHWH, Lui n’a pas dit : FIN. Les prophéties et l’histoire contemporaine en témoignent. Avis aux Disciples de Iashoua :
Prudence et réflexion dans nos positions envers Israël, car :
» Car ainsi parle l’Éternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. » (Za.2.8)
Notre position personnelle :
Eretz Israël n’est pas une terre sainte en pensant pureté, mais la terre du Saint selon son sens original : mis à part. Tout autant pour le peuple d’Israël.
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Une ville saccagée, pourtant devant devenir et est devenue :
Une ville pesante pour tous les peuples
» 2 Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. 3 En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. » (Za.12)
En toute actualité…
Sans commentaire, mais en information et avertissement.
» 9 Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10 pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, 11 remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. » (Phip.1)
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1 Nous encourageons l’étude des fêtes juives, les ‘Saintes Convocations’ selon Lévitique 23 et leurs significations générales et eschatologiques. Il existe de bons textes d’auteurs compétents, tel Jean-Marc Thobois.
Une ville à venir
Abandonnée serait une expression exagérée pour parler de Jérusalem pendant 2000 ans, déserte serait un peu plus juste selon certains témoignages de voyageurs écrivains de siècles passés.
Mais הוהי/IHWH ne l’a jamais délaissée de son regard, ne l’a jamais abandonnée. Comme le dit Ésaïe et cela peut nous concerner sachons le, mais sans qu’il soit loin :
» Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur ! » (Es.45.15)
Élohîm n’a jamais oublié sa parole transmise par Zacharie au chapitre 12 :
» 5 Les chefs de Juda diront en leur cœur : Les habitants de Jérusalem sont notre force, par l’Eternel des armées, leur Dieu. 6 En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. «
Bien que différente, métamorphosée, toujours à sa place, même quand :
» Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. » (Za.14.4)
הוהי/IHWH manifestera une grande puissance à son retour pour établir son règne millénaire terrestre qu’il nous est assez difficile de concevoir en pratique, mais ce ne sera pas un problème pour Lui. Il manifestera et établira sa souveraineté sur la terre et au niveau de l’invisible.
Michée 4
» 1 Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. 2 Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers, car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel.
3 Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. 4 Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Eternel des armées a parlé. 5 Tandis que tous les peuples marchent, chacun au nom de son dieu, nous marcherons, nous, au nom de l’Eternel, notre Dieu, à toujours et à perpétuité.
6 En ce jour-là, dit l’Eternel, je recueillerai les boiteux, Je rassemblerai ceux qui étaient chassés, Ceux que j’avais maltraités. 7 Des boiteux je ferai un reste, de ceux qui étaient chassés une nation puissante ; et l’Eternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, dès lors et pour toujours.
8 Et toi, tour du troupeau, colline de la fille de Sion, à toi viendra, à toi arrivera l’ancienne domination, le royaume de la fille de Jérusalem.
9 Pourquoi maintenant pousses-tu des cris ? N’as-tu point de roi, plus de conseiller, pour que la douleur te saisisse comme une femme qui accouche ? 10 Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche ! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, et tu iras jusqu’à Babylone; Là tu seras délivrée, C’est là que l’Eternel te rachètera de la main de tes ennemis.
11 Maintenant plusieurs nations se sont rassemblées contre toi : Qu’elle soit profanée, disent- elles, et que nos yeux se rassasient dans Sion ! 12 Mais elles ne connaissent pas les pensées de l’Eternel, elles ne comprennent pas ses desseins, elles ignorent qu’il les a rassemblées comme des gerbes dans l’aire.
13 Fille de Sion, lève-toi et foule ! Je te ferai une corne de fer et des ongles d’airain, et tu broieras des peuples nombreux ; tu consacreras leurs biens à l’Eternel, leurs richesses au Seigneur de toute la terre.
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Une ville éternelle
Non, ce n’est pas Rome !
Nous n’en avons pas fini avec des évènements à venir dépassant notre imagination par laquelle nous ne devons pas nous laisser emporter. Qui y sera verra, à condition que… si…
Une Jérusalem nouvelle ?
C’est Jean qui en a eu la révélation :
» Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. » (Ap.3.12)
» Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. » (Ap.21.2)
Le nom biblique qui est également la dénomination israélienne officielle est Yerushaláyim, c’est un nom pluriel. Il signifie les 2 Jérusalem(s), celle d’en haut et celle d’en bas.
Comme il est prudent de ne pas laisser travailler notre imagination sur les évènements futurs, et surtout éternels, sans fin, laissons parler la Parole :
Ezéchiel 48
» 30 Voici les issues de la ville. Du côté septentrional quatre mille cinq cents cannes. 31 et les portes de la ville d’après les noms des tribus d’Israël, trois portes au nord : la porte de Ruben, une, la porte de Juda, une, la porte de Lévi, une. 32 Du côté oriental quatre mille cinq cents cannes, et trois portes : la porte de Joseph, une, la porte de Benjamin, une, la porte de Dan, une. 33 Du côté méridional quatre mille cinq cents cannes, et trois portes : la porte de Siméon, une, la porte d’Issacar, une, la porte de Zabulon, une. 34 Du côté occidental quatre mille cinq cents cannes, et trois portes : la porte de Gad, une, la porte d’Aser, une, la porte de Nephthali, une. 35 Circuit : dix-huit mille cannes. Et, dès ce jour, le nom de la ville sera : l’Eternel est ici. »
Apocalypse 21
» 1 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. 2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. 3 Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
5 Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables. 6 Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. 7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. 10 Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, 11 ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. 12 Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : 13 à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l’occident trois portes. 14 La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’agneau.
15 Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. 16 La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. 17 Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange.
18 La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. 19
Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, 20 le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. 21 Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent.
22 Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. 23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. 24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25 Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n’y aura point de nuit. 26 On y apportera la gloire et l’honneur des nations. 27 Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau.
22 1 Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. 2 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. 3 Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront 4 et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. 5 Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. «
Galates 4
» 21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’entendez- vous point la loi ? 22 Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. 23 Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. 24 Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar,- 25 car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie,-et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère ; 27 car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes point ! Eclate et pousse des cris, toi qui n’as pas éprouvé les douleurs de l’enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui était mariée. «
Hébreux 12
» 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, 23 de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, 24 de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. «
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En guise de conclusion
« Jésus vient à peine de mettre en garde ses auditeurs contre les jugements hâtifs que ceux-ci s’y mettent à nouveau, ils croient d’abord que leurs chefs, moins avisés qu’eux, ont reconnus en Jésus le messie, alors qu’eux, bien sûr, détiendraient la preuve irréfutable qu’il ne l’est pas : ils prétendent savoir d’où Jésus vient ! Et cette prétention, non seulement les aveugles sur sa personne, mais les conduit à le considérer comme criminel et à chercher à l’arrêter. Leur impuissance à le faire en amène cependant plusieurs à s’interroger, et même à croire.
Pour un peu de temps encore Informés au sujet de l’influence que Jésus commence à avoir sur la foule, les Pharisiens envoient des gardes pour l’arrêter. Au lieu de s’enfuir, Jésus prévient ses auditeurs que sa présence parmi eux sera courte et qu’il viendra un temps où il ne sera plus accessible. Mais ceux-ci se méprennent sur ses propos et s’interrogent plutôt sur sa destination dont il parle. Leur perspective se limite, comme pour l’origine de Jésus, à leur perception familière. »
Et toujours du même auteur et de la même source, avec le titre :
« Divisés à cause de Jésus !
Les paroles de Jésus en touchent plusieurs, mais encore une fois les raisonnements simplistes et souvent contradictoires fondés sur les apparences les empêchent de croire vraiment. Tantôt on affirmait que personne ne saurait d’où viendrait le Messie, maintenant on déclare qu’il viendra de Bethléem et sera un descendant de David. Comme Jésus vient de Nazareth en Galilée, il ne peut donc être le Messie. Cet argument clôt, de l’avis de plusieurs, toute discussion.
Une foule divisée
La personne de Jésus ne laisse pas place à l’indifférence. Si d’aucuns se disent prêts à le reconnaître et le considèrent comme le Messie, d’autres le considèrent comme dangereux et demandent qu’on l’arrête. Ni les uns ni les autres ne parviennent cependant à se l’approprier : personne ne met la main sur lui, ni les premiers qui veulent sans doute faire de lui leur leader pour les amener à l’insurrection, ni les seconds qui souhaitent l’éliminer.
La personne de Jésus continue à diviser le monde encore aujourd’hui. Même ceux qui professent croire en lui s’opposent dans la perception qu’ils ont de sa personne et de son enseignement. Seule une connaissance approfondie de la Parole permettra de nous rapprocher les uns des autres en délaissant nos préjugés et nos présuppositions. »
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