Dois-je le redire? Ce qui se passe aux Etats-Unis est très grave. Donald Trump obtient des résultats, et a beaucoup accompli en six mois, mais tous les grands médias, en dehors de Fox News, n’en disent strictement rien.  

La confiance de la population dans les grands médias est en chute libre et, en supplément de Fox News, il existe des médias en ligne et des commentateurs à  la radio, tels Rush Limbaugh, pour dire ce qui doit l’être.

Malheureusement, les  low information voters  peuvent se fier aux rumeurs disséminées disant que Donald Trump n’a rien fait, et cela peut faire la difference lors d’une prochaine élection. C’est ce qu’espèrent les propriétaires des grands médias.
Que veulent lesdits propriétaires? Parvenir à  ce que les Démocrates obtiennent la majorité dans les deux chambres en 2018, ce qui, le cas échéant, serait catastrophique et bloquerait le pays, car les Démocrates sont devenus gauchistes et obstructionnistes.  
Cela signifie-t-il que lesdits propriétaires sont suicidaires et veulent scier la branche sur laquelle ils sont assis? La réponse semble être: oui.  
Pour parvenir aux résultats qu’ils souhaitent, les Démocrates ne se contentent pas d’être gauchistes et obstructionnistes, ils se livrent à  une délirante guerre de démolition contre Donald Trump qui ne cesse pas, et Donald Trump doit consacrer beaucoup de temps et d’énergie à  résister tant le tir contre lui est nourri et tant il compte peu d’appuis en dehors de la population de l’Amérique profonde.  
Outre les grands médias et les Démocrates gauchistes et obstructionnistes lancés dans une guerre de démolition, il a contre lui l’establishment  Républicain, qui n’admet pas que Donald Trump ait gagné, et qui semble préférer saborder le parti républicain plutôt que de soutenir Donald Trump. Ce qui me paraît insensé. Le parti républicain, dès lors, ne soutient pas Donald Trump, et ses membres à  la Chambre des représentants et au Sénat ne semblent pas capable de voter (ou ne veulent pas voter) une loi de remplacement du système de santé Obamacare en faillite: le spectacle qu’ils donnent présentement est lamentable. S’ils continuent sur cette lancée, le sabordage est assuré. Comme pour montrer qu’ils veulent déstabiliser Donald Trump, ils laissent passivement les Démocrates mener des « enquêtes » au Congrès contre des membres de l’administration Trump et permettent aux Démocrates de dire que ces enquêtes sont « bipartisanes », ce qui est, hélas, très largement exact.  
Donald Trump a contre lui, en outre, l’establishment  conservateur tel qu’incarné par des magazines comme la National Review, qui au nom d’un purisme intellectuel de pacotille, semblent souhaiter le retour au pouvoir des Démocrates et regretter qu’Hillary Clinton n’ait pas été élue. Des gens pour qui j’avais intellectuellement du respect il y a encore deux ans, ainsi Jonah Goldberg, sont devenus nauséabonds et suscitent mon dégoût.  
Des gens en qui Donald Trump pensait pouvoir avoir confiance ont fait preuve de faiblesse: Jeff Sessions, Ministre de la justice, s’est placé en retrait des enquêtes sans fondements sur les liens de Donald Trump à  la Russie, ce qui a permis à  son second, Rod Rosenstein, un homme pas très clair, de nommer un procureur (special counsel) totalement au service de la machine Démocrate, Robert Mueller. Donald Trump est très mécontent de Jeff Sessions, c’est très compréhensible.  
Un homme en qui Trump pensait pouvoir avoir confiance s’est révélé d’une perfidie abjecte, James Comey: Trump l’a limogé comme il en avait le droit, et le fait que cet homme, James Comey, ait été limogé a joué un rôle dans la nomination de Robert Mueller, qui est un ami personnel de James Comey. (Donald Trump a eu tort d’avoir confiance en James Comey et aurait dû l’éjecter dès le 20 janvier, je sais).
Donald Trump a donc un Ministère de la justice bancal, un ancien directeur du FBI limogé à  ses trousses, et un procureur, Robert Mueller (ancien directeur du FBI lui-même), qui se conduit comme une hyène. Donald Trump a le pouvoir constitutionnel de se séparer de Jeff Sessions. Il a le pouvoir constitutionnel de démettre Robert Mueller de son rôle de  special counsel. A-t-il quelqu’un pour remplacer Jeff Sessions ou, faute de remplacer Jeff Sessions, peut-il espérer que celui-ci se montre plus ferme? C’est l’une des questions qui se posent présentement. Peut-il démettre Robert Mueller? Il semble que ce soit dans ses intentions et qu’il prépare des dossiers à  charge contre celui-ci, mais s’il démet Robert Mueller, grands médias, Démocrates gauchistes et obstructionnistes,  establishment  républicain,  establishment  conservateur vont se déchaîner et hurler.  
Ni Donald Trump ni quiconque dans son équipe ou sa famille n’ont quoi que ce soit à  se reprocher, mais, pour l’heure, les grands médias n’arrêtent pas de publier des nouvelles fausses (l’expression  fake news  est pleinement appropriée) qui circulent ensuite sur un mode totalitaire dans la presse mondiale et sont reprises par les Démocrates, par les membres de l’establishment  républicain et par des membres de l’establishment  conservateur comme s’il s’agissait de nouvelles vraies. Le Ministère de la justice bancal semble impuissant.  
Pour l’heure, le procureur Robert Mueller n’ayant rien dans ses dossiers, strictement rien, cherche absolument à  fabriquer des coupables, sur un mode stalinien. Il s’intéresse maintenant à  des transactions immobilières de l’entreprise Trump il y a dix ou quinze ans, à  une époque où Trump ne songeait pas à  la présidence, et aux activités d’un ancien directeur de campagne de Trump, Paul Manafort, qui a autrefois travaillé en Ukraine. Il s’en prend à  la famille de Donald Trump sous des prétextes absolument infondés qui relèvent de la rumeur anonyme. Les commissions d’enquête bipartisanes du Congrès suivent docilement le mouvement. Donald Trump Jr a reçu il y a un an un message d’un vague ami lui proposant de rencontrer une avocate russe disposant de documents compromettants sur Hillary Clinton: il a fait ce que toute personne participant à  une campagne électorale aurait fait, et a accepté de rencontrer l’avocate, qui n’avait en réalité aucun documents. Il est vite reparti.  
Il est quasiment accusé d’espionnage au service d’une puissance étrangère. Par des gens qui trouvent tout à  fait normal qu’Hillary Clinton, la candidate la plus corrompue de l’histoire des Etats-Unis, ait reçu des dizaines de millions de dollars immédiatement après avoir, en tant que Secrétaire d’Etat, accordé la vente de vingt pour cent de l’uranium dont disposaient les Etats-Unis à  la Russie, vente considérée jusque là  dangereuse pour la sécurité des Etats-Unis.  
La liste des crimes commis par Hillary Clinton, Susan Rice, Loretta Lynch, Samantha Power, et une dizaine d’autres démocrates est longue, accablante et fondée, mais une rencontre de quelques minutes pour un prétexte vide, ou une simple poignée de main, dès lors qu’il s’agit de la famille Trump, devient une sorte d’apocalypse.  
Washington est présentement divisée en deux: d’un côté la hyène et le reste d’une meute nauséabonde qui occupe désormais quasiment tout l’espace médiatique et politique, de l’autre, Donald Trump et ceux qui lui sont fidèles.
 
Si Donald Trump pouvait avancer, les résultats seraient extraordinaires. Trump obtient de bons résultats malgré tout, mais ce serait tellement mieux si l’appareil politique pouvait fonctionner normalement.  
Les électeurs de Donald Trump sont en colère. Les gauchistes sont excités, tout comme nombre de membres de la gauche.
Une guerre civile froide prend forme.  
A qui profite le crime? A ceux qui veulent détruire les Etats-Unis de l’intérieur. Aux ennemis des Etats-Unis sur la planète.  
Tout indique que les dysfonctionnements multiples créés par Obama, et ceux qu’il a mis en place dans l’Etat profond, dans le parti Démocrate, dans les grands médias remplissent leur rôle (l’establishment  républicain et l’establishment  conservateur jouent le rôle d’idiots utiles).
Donald Trump est un combattant. Il est là  pour redresser le pays et mener une révolution. Il entend le faire. Il a commencé à  le faire, mais il est aisé de voir que la guerre civile froide peut s’aggraver.  
C’est la première fois dans l’histoire des Etats-Unis qu’une tentative de putsch (car il faut bien appeler les choses par leur nom, c’est une tentative de putsch) existe dans le pays contre un Président élu. C’est la première fois que des méthodes totalitaires sont utilisées contre un Président élu. C’est la première fois que les institutions sont ébranlées à  ce point depuis la guerre civile. Obama est un disciple de gauchistes qui méprisaient la démocratie et les institutions américaines, et qui vouaient une véritable haine aux Etats-Unis.  
Les Etats-Unis ne sont pas débarrassés de lui. Dans l’ombre désormais, il entend par contre, lui, débarrasser le monde des Etats-Unis.
Je ne dis rien de l’information telle qu’elle se fait en France sur ces sujets. Ce n’est plus de l’information. Ce n’est même pas lamentable. C’est crapuleux.  
Donald Trump n’a commis aucun crime, non.
Les journalistes américains qui colportent de fausses nouvelles se conduisent, eux, de façon criminelle, tout comme les politiciens démocrates.  
Les gens de l’establishment  républicain et de l’establishment  conservateur se conduisent en complices de crime, mais me semblent trop stupides pour comprendre eux-mêmes ce qu’ils font.  

Les journalistes français, à  de rares exceptions près, se conduisent de façon tout aussi criminelle que leurs confrères des grands médias américains.

Le monde n’a pas été aussi dangereux depuis très longtemps.

Donald Trump s’est présenté et a voulu devenir Président pour répondre au danger. Il agit, mais découvre que le marécage qu’il voulait drainer est bien plus immense, bien plus profond, bien plus nauséabond.

Voir ce qui se passe est infiniment davantage que consternant, et bien davantage qu’inquiétant.  

© Guy Millière pour  Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.


Amir Tsarfati Prophecy (22//5/2017)

Une prophétie importante. Merci à  celui ou celle qui pourra prendre le tems de la traduire et de la mettre par écrit de nous le faire savoir …