» Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! À l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices » (Psaume 36.8-9).
Ce jour-là , je n’en pouvais plus.
Peu après notre mariage, nous étions partis vivre pendant deux ans en Afrique comme assistants de mission, mais nous étions loin de nous douter que le climat, et les conditions de vie, seraient si éprouvants.
» Tu te rends compte que nous n’avons pas mangé de chocolat depuis des mois ! » ai-je gémi.
Juste au même instant, on a frappé à la porte. C’était la mère d’une missionnaire, venue rendre visite à sa fille, et elle tenait à la main en guise de petit cadeau… une plaque de chocolat !
Ce n’est pas grand-chose, direz-vous peut-être. Mais à mes yeux, c’était le signe que Dieu ne m’avait pas oubliée. Il avait vu mes larmes, et avec délicatesse, il me prouvait qu’il veillait sur moi. Aussitôt, mon moral est remonté en flèche !
J’aime le Dieu infiniment grand, et nous avons vu avec émerveillement de beaux et spectaculaires exaucements de prière dans notre vie, mais combien je chéris les petits gestes tendres que mon Sauveur a su me prodiguer fidèlement au moment où j’en avais le plus besoin !
Si j’aime voir Dieu faire descendre magistralement le feu du ciel sur le sacrifice d’Élie, je m’émerveille aussi de la délicatesse avec laquelle il fait parvenir un gâteau à son prophète découragé par les menaces de la méchante reine Jézabel.
Si je suis impressionnée quand l’Éternel souffle de son esprit pour que des milliers de Ninivites se repentent et soient épargnés, je suis émue de le voir prendre la peine de faire pousser un ricin pour abriter Jonas de l’ardeur du soleil.
Si j’admire la puissance avec laquelle Jésus a multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir des multitudes, je suis attendrie de le voir humblement faire griller des poissons sur la plage pour rassasier ses disciples affamés par des heures de pêche sur le lac.
Ma prière de ce jour
Merci Seigneur pour les petits gestes tendres par lesquels tu me manifestes ta tndresse à mon égard. Je veux les savourer toujours davantage et avoir un cœur débordant de reconnaissance ! Et, s’il te plaît, sers-toi de moi pour manifester ta tendresse et ta compassion autour de moi, en ayant, moi aussi, des petites attentions à leur égard.
Merci pour ton témoignage, souvent Dieu est présent aussi dans les petites attention.
On a tendance à l’oublier, on vit nos vies et le quotidien devient « normal », c’est limite un « dû » !
J’ai envie de vivre dans le confort, pas par hypocrisie nombriliste, après tout ce n’est pas un péché d’avoir quelques plaisirs dans la vie (comme la chocolat !) et bien que nous ne méritions rien, Dieu se plait quand même à nous donner.
Bisous à touS !