Cher(e) ami(e) de la Santé,
« Bonjour Xavier, j’aimerais te parler en toute discrétion. Quel est le meilleur moyen ? De vive voix serait l’idéal. Amitiés. » J’ai reçu ce message d’un ami médecin, qui exerce dans le Grand Est. Intrigué, je l’appelle sur une ligne sécurisée, à sa demande (il pense que mes écrits dérangent le pouvoir macronien, et que je suis certainement « surveillé »). Et là, ce qu’il me dit me laisse sans voix : « J’ai évolué dans ma réflexion, me dit-il. J’ai cru pouvoir faire le dos rond, le temps que l’épidémie se termine. Que le bon sens allait bien finir par revenir. Mais maintenant, je pense que je dois me préparer au pire. Je repense beaucoup aux Juifs allemands, dans les années 1930, qui n’ont pas quitté le pays parce qu’ils ont pensé jusqu’au bout que ça finirait bien par « aller mieux ». Je ne sais pas ce qui va se passer en France. Mais je me tiens prêt à faire mes valises, à tout moment. » Si vous connaissiez ce médecin, vous seriez interloqué. C’est un grand humaniste, doux, pédagogue, réfléchi, philosophe. Il n’a rien d’un « complotiste délirant ». J’ai donc essayé de comprendre pourquoi il était aussi inquiet. Les « non-vaccinés » sont-ils en train de devenir une minorité opprimée par la majorité ? Sommes-nous sur une pente glissante, qui justifierait les pires angoisses pour notre avenir ? J’ai fait la liste… et en effet, il a raison : ce qui se passe est de plus en plus préoccupant. CHOQUANT : regardez comment sont traités les « non-vaccinés » La nouvelle est tombée ce week-end. Voici ce que vient de faire la Lettonie, une démocratie de l’Union européenne[1] : |
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On ne peut pas imaginer mesure plus « anti-démocratique ».
Il n’y a évidemment aucune justification « sanitaire ». C’est de la discrimination politique pure et dure contre les non-vaccinés, sans la moindre raison valable. Étonnamment, il n’y a eu aucune réaction de l’Union européenne, d’habitude si prompte à tancer les pays qui violent les droits fondamentaux. Alors, peut-être me direz-vous que la Lettonie est une démocratie « récente ». Mais regardez ce qui vient d’être décidé en Autriche : |
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Cela veut dire que les non-vaccinés n’auront plus le droit de sortir de chez eux, sauf pour travailler, faire du sport et faire leurs courses alimentaires (ils n’auront pas le droit d’acheter des cadeaux de Noël pour leurs enfants).
C’est une privation de liberté inouïe à l’encontre d’une minorité de citoyens. En Allemagne, on n’en est pas très loin. Car certaines régions allemandes ont déjà mis en place un pass vaccinal[2] : les non-vaccinés n’ont plus du tout accès aux restaurants ni aux salles de sport – un test négatif ne suffit pas. Et que dire de ce qui se passe dans les « grandes démocraties historiques », anglo-saxonnes ? L’Australie est train de se muer en régime covidiste autoritaire :
Au Canada, on assiste aussi à une discrimination draconienne des non-vaccinés :
Quant aux États-Unis, peut-on encore parler du pays des libertés ? Le gouvernement fédéral a décidé ouvertement de violer la Constitution, en imposant une obligation vaccinale à tous les travailleurs ! Selon un décret présidentiel, tous les employés des entreprises de plus de 100 personnes seront obligés de se faire vacciner (ou de faire des tests répétés) sous peine de licenciement. Ce décret concerne, tenez-vous bien, environ 100 millions de travailleurs américains ! Bien sûr, comme c’est illégal, plusieurs Cours fédérales américaines ont immédiatement suspendu cette mesure… …mais pour l’instant, le président Joe Biden n’a pas semblé vouloir reculer ! Et ce n’est pas tout. En ce moment, beaucoup de gouvernements redoublent d’imagination pour discriminer les non-vaccinés : Prochaine étape : faire payer les frais d’hôpital aux non-vaccinés ? À Singapour, c’est décidé[9] : le gouvernement a annoncé début novembre qu’il ne paiera plus les frais médicaux liés au Covid-19 des non-vaccinés. Ce sera donc aux non-vaccinés de payer leurs propres frais d’hôpital, s’ils ont le Covid. Et cette mesure est maintenant ouvertement évoquée par la presse française : |
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L’année dernière, alors même que les vaccins n’avaient pas encore été autorisés, le Parti radical de gauche demandait déjà le non-remboursement des frais de santé pour les « anti-vaccins »[10].
En Suisse, plusieurs élus ont demandé, eux aussi, à faire payer leurs frais médicaux aux non-vaccinés[11][12]. Donc, n’imaginez pas que cela ne puisse pas arriver, dans nos démocraties occidentales. Rappelons qu’en France, si on n’en est pas encore là, il y a déjà des mesures très choquantes qui sont en vigueur :
C’est la première fois qu’il faut payer (un test), pour accéder à l’hôpital en France… …et cela semble ne choquer personne ! Quant aux soignants français, ils n’ont même pas la possibilité de se faire tester pour éviter le vaccin. Même s’ils sont en pleine santé, à 25 ans, et qu’ils ont plus de risques de souffrir d’une myocardite vaccinale que du Covid, ils sont obligésd’être vaccinés, sous peine d’être suspendus, puis licenciés. Comme il y a 130 000 soignants non-vaccinés[13], cela pose d’énormes problèmes de pénurie de soignants, et donc de fermetures de lits… alors qu’on s’apprête à affronter un hiver difficile ! Mais au-delà de l’absurdité de fragiliser l’hôpital en ce moment, TOUTES ces mesures sont extrêmement choquantes pour une raison simple : elles sont ABSURDES d’un point de vue sanitaire. Pourquoi c’est extrêmement choquant et inquiétant ? Ces mesures contre les non-vaccinés sont objectivement irrationnelles. Non seulement elles ne font rien pour éviter l’épidémie, mais elles facilitent la circulation du virus ! Je vous l’ai dit et répété – et peu de scientifiques osent le contester désormais : le vaccin n’empêche ni les contaminations, ni la transmission du virus. Je vous ai donné de nombreuses preuves, dans mes lettres précédentes :
Et que dire de Singapour ? Je cite souvent cet exemple, car il est très révélateur. Ce pays a beau discriminer les non-vaccinés, c’est depuis que sa population adulte est vaccinée à près de 90 % qu’elle a connu la plus grosse vague de cas et de décès Covid ! |
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Explosion du nombre de cas et de morts Covid à Singapour depuis début septembre, malgré un taux de vaccination exceptionnel et de lourdes mesures de restrictions.
Bref, le vaccin ne fait RIEN pour stopper la circulation du virus. Au mieux, c’est une protection individuelle contre les formes graves – mais en aucun cas un geste « altruiste », qui protégerait les autres. Au contraire, il y a de bonnes raisons de penser que les pass sanitairesaggravent l’épidémie : les « vaccinés » se croyant protégés, ce sont eux qui participent majoritairement à la circulation du virus, en négligeant les gestes barrières de bon sens, et en ne s’isolant pas en cas de symptômes. On vient d’ailleurs d’en avoir un exemple éclatant[18] : des personnes qui se savaient « positifs » ont pris l’avion, sans qu’on leur demande quoi que ce soit car elles étaient vaccinées[19] : « On a fait des auto-tests, et il y avait cinq cas positifs, au moins ! Mais l’idée, c’était de dissimuler le résultat des tests pour pouvoir repartir tranquillement chez soi ». Bref, si la menace Covid était réellement « prise au sérieux », on arrêterait tout de suite la discrimination absurde et contre-productive contre les non-vaccinés ! Et on commencerait par arrêter de décourager les non-vaccinés de se tester en les forçant à payer leurs tests ! C’est tellement contre-productif en période épidémique que même l’Allemagne a fait marche arrière, et réintroduit la gratuité des tests pour les non-vaccinés. Bref, répétons-le : puisque les vaccinés transmettent autant le virus que les non-vaccinés, rien ne justifie toutes ces discriminations draconiennes. Alors, que se passe-t-il en Occident ? N’est-ce pas une raison de s’inquiéter pour la suite ? Les discriminations irrationnelles, arbitraires et violentes sont la marque des totalitarismes Certains s’offusquent que l’on puisse comparer les non-vaccinés aux Juifs allemands du début des années 1930. Je peux tout à fait le comprendre. Mais je comprends aussi ceux qui pensent qu’on est sur la même pente dangereuse. En 1933, quand Adolphe Hitler prend les premières mesures anti-juives, personne n’imagine que cela finira par un génocide. Regardez bien les premières mesures contre les Juifs allemands, prises en 1933 :
On peut comprendre que certains fassent la comparaison avec :
Je le répète : ce qui est angoissant, c’est que ces mesures n’ont aucun sens sanitaire. Vous me direz peut-être que les non-vaccinés ont encore le choix de se vacciner… alors que les Juifs n’avaient aucun choix. C’est vrai. Mais il faut aussi réaliser ceci :
Et tout cela est encore plus choquant, si on considère que :
Bref, si la discrimination des non-vaccinés fait penser aux « heures sombres de notre histoire »… …c’est parce qu’elle est irrationnelle, arbitraire et violente ! Et ce qui rajoute à l’angoisse, c’est que ces mesures sont acceptées par la majorité de la population, sans le moindre esprit critique ! C’est la même chose, d’ailleurs, avec les masques pour les enfants. Tous les scientifiques sérieux savent que cela ne sert à rien… …à part à préparer le terrain à la vaccination des 5-11 ans (elle-même absurde et dangereuse) : la fin du masque sera alors la « récompense » ! Vous comprenez l’angoisse de certains : si la propagande médiatique suffit à imposer des mesures aussi irrationnelles, sans que la population ne réagisse, jusqu’où cela ira-t-il ? Ajoutez à cela la propagande et la censure, et vous comprenez le problème Car oui, il faut bien parler de propagande et de censure des opinions « dissidentes », quand :
Le niveau de censure et de mensonge public est tout simplement effrayant. Pour n’en prendre qu’un seul, le ministre de la Santé Olivier Véran a osé déclarer qu’il n’y avait « aucun décès » lié aux vaccins anti-covid ! C’est une absurdité statistique, quand on sait que plus de 1 000 morts suspectes ont été déclarées à la pharmacovigilance, rien qu’en France, et qu’il y a toutes les raisons de penser que la réalité est bien pire encore[20]. C’est aussi un mensonge éhonté face aux cas de ces jeunes, morts suite à la vaccination, sans qu’aucune autre explication raisonnable ne puisse être avancée :
Ces cas sont dramatiques, mais ils ne sont que l’arbre qui cache la forêt de morts et d’effets indésirables graves liés à ces vaccins (lisez ceci si vous en doutez encore). Voici pourquoi mon ami médecin est si inquiet. Ceux, comme lui, qui regardent la science en face voient bien que l’on vit dans un monde de fous. Et ce « monde de fous » a des conséquences dans la vie réelle, avec des discriminations de plus en plus violentes contre ceux qui ont les yeux ouverts. Peut-être que la folie covidiste s’arrêtera bientôt, que nous ne sommes pas sur une pente dangereuse, et que la comparaison avec les Juifs allemands n’aura plus aucun sens. C’est mon vœu le plus cher. Mais ce n’est pas une raison pour refuser d’imaginer le pire. Car ce qui se passe sous nos yeux est déjà gravissime. Bonne santé, Xavier Bazin PS : si vous cherchez une analyse raisonnable de la situation, ainsi que de vraies mesures de prévention et de traitement du Covid, je vous invite à lire le nouveau dossier du Dr Éric Ménat, membre du Conseil scientifique indépendant (CSI). Vaccins, variants, tests, pass sanitaire : le Dr Ménat vous dévoile les dessous de cette crise sanitaire et vous détaille son programme anti-covid, mis à jour, pour vous protéger cet hiver. C’est de loin la meilleure présentation que j’ai lue sur ce sujet et je vous invite à vous procurer ce dossier en cliquant sur ce lien. Ce dossier est tellement important qu’il est accessible à tous : pour le recevoir, il suffit de vous abonner gratuitement, à l’essai, à la revue du Dr Ménat et en plus vous pourrez participer gratuitement à la conférence qu’il donne le mardi 30 novembre (vous pourrez vous désabonner dans le mois qui suit, avec 1 email ou 1 coup de téléphone, et vous aurez eu accès au dossier sans débourser le moindre centime). |
Le III° Reich : l’Empire de la Science
Une table ronde qui s’est tenue en 2017 et qui aborde un sujet qui interpelle fortement par rapport à la corruption criminelle du milieu médical et scientifique qui sévit en ce moment.
https://www.youtube.com/watch?v=z2Ezx3Ld5Bs&t=1112s
Annie De Nicola | Oct 24, 2017 | Blois 2017
Table ronde, samedi 7 octobre 2017, Université, Amphi 1, Blois.
La table ronde proposée par le mémorial de la Shoah sur le thème “ le troisième Reich, l’empire de la science” est animée par Iannis Roder. Il est entouré par Yves Ternon et Johann Chapoutot, deux éminents historiens spécialistes de la fonction occupée par la science dans l’imaginaire et la politique criminelle des nazis.
Iannis Roder, professeur agrégé, est un spécialiste de l’histoire de la Shoah et dirige le centre de recherche historique du mémorial de la Shoah. Yves Ternon, chirugien de formation, a entamé des recherches historiques sur la médecine nazie à partir de 1965. Docteur en histoire de l’université Paris IV, il s’est imposé, au fil des décennies, comme un spécialiste de l’histoire des compromissions des médecins nazis dans la politique génocidaire du troisième Reich et a ensuite élargi le champ de ses recherches aux autres génocides du vingtième siècle ( arménien, rwandais). Johann Chapoutot, normalien, est professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne. Il s’est imposé comme un des meilleurs spécialistes internationaux de l’histoire culturelle du nazisme. Ses recherches et ses ouvrages ont contribué à renouveler la connaissance historique de l’idéologie nazie et l’interprétation du régime nazi.
Grâce à la qualité des intervenants mais aussi à la complicité manifeste qui unit Iannis Rodier et johann Chapoutot, nous avons assisté à une grande leçon d’histoire qui a comblé un public venu nombreux.
I – Décembre 1946: des médecins nazis au banc des accusés.
Pour entrer au coeur du sujet, Y. Tournon propose d’évoquer rapidement un fait judiciaire retentissant de l’immédiat après-guerre, le procès des médecins nazis organisé par un tribunal militaire américain, dans le cadre des dispositions internationales qui régissaient alors les procès de Nuremberg.
Ouvert le 9 décembre 1946, le procès des médecins nazis est le premier de la série de 12 procès pour crimes de guerre organisés après la fin du procès de Nuremberg qui avaient jugé les principaux dignitaires du régime nazi. Sur le banc des accusés, 23 nazis dont 20 sont médecins. Beaucoup sont des spécialistes éminents de la science médicale ou de la biologie. Certains ont occupé des fonctions centrales dans l’organisation et le fonctionnement du système criminel et génocidaire du troisième Reich. Parmi eux, quatre médecins, Karl Brandt, Joachim Mrugoswsky, Karl Gebbhardt ( président de la Croix rouge allemande en avril 45!) et W. Hoven ont participé au programme Aktion T4 visant à euthanasier les malades mentaux, handicapés et, pendant la guerre, un nombre considérable de déportés des camps de concentration. Tous sont accusés d’avoir pratiqué des expériences criminelles, des sévices corporels inhumains et la torture sur des civils, essentiellement des déportés des camps.
Ces procès posent à l’historien, mais aussi au simple citoyen qui s’y intéresse, de nombreuses questions:
Comment expliquer cette compromission massive des médecins allemands ( plus de 50% ont adhéré au parti nazi…) et des scientifiques en général avec le régime nazi? Comment expliquer qu’une bonne partie de l’élite scientifique de l’Allemagne, « la patrie de nombreux prix Nobel scientifiques », ait accepté de mettre son savoir au service d’une idéologie mortifère?
C’est à ces questions angoissantes que nos deux historiens ont tenté de répondre.