Cher(e) ami(e) de la Santé,
Imaginez la scène.
Nous sommes le jour où les soignants suspendus reviennent à l’hôpital. Cela fait près de 600 jours qu’ils ont été « mis à la porte », sans ménagement. 600 jours qu’ils vivent sans salaire. Sans indemnité chômage. Sans rien.
Leur crime ?
-Avoir refusé un vaccin qui n’a jamais empêché personne de contaminer les autres.
-Avoir refusé un vaccin expérimental, qui peut causer de graves effets indésirables.
Ces soignants non-vaccinés n’étaient absolument pas « égoïstes ». Pour protéger leurs patients, ils étaient prêts à se tester contre le Covid, tous les jours s’il le fallait. Mais on leur a dit non : c’était le vaccin ou la porte…
… et pendant ce temps, on autorisait les soignants (vaccinés) à travailler, même lorsqu’ils étaient testés positifs au Covid[1].
Oui, il faut le rappeler : en pleine pénurie de personnel, on a permis aux soignants testés positifs au Covid de venir au travail et risquer de contaminer leurs patients… alors qu’on bannissait les soignants non vaccinés, même s’ils avaient un test PCR négatif et qu’ils ne faisaient courir aucun risque à leurs patients.
Chez les soignants non-vaccinés, il n’y avait ni « complotisme », ni méfiance face à la science. Bien au contraire. C’est parce qu’ils étaient bien informés scientifiquement qu’ils savaient qu’un vaccin injecté dans le muscle ne pouvait pas empêcher la transmission d’un virus qui se multiplie dans le nez.
C’est parce qu’ils connaissaient l’histoire médicale qu’ils savaient qu’un vaccin fabriqué en quelques mois, contre un virus nouveau, avec une technologie nouvelle, avait de fortes chances de faire plus de mal que de bien.
Alors, j’imagine la scène – peut-être un peu irréaliste, mais rêvons un peu. Ce matin-là, le jour de leur retour, je vois ces soignants non-vaccinés arriver dans leur service hospitalier, la tête haute. Et j’imagine la plupart de leurs collègues baisser la tête. Oui, baisser la tête, honteux de ne pas avoir protesté, pendant ces 600 jours.
Honteux de ne pas s’être élevés contre une obligation vaccinale contraire aux valeurs médicales les plus fondamentales : aucun homme, aucune femme ne doit être traité comme un cobaye, soumis de force à une injection expérimentale.
Aujourd’hui, beaucoup de soignants vaccinés ont compris qu’ils ont été trompés, avec ces vaccins Covid. On leur avait promis l’éradication du virus et le « retour à la vie normale », avec deux petites doses de vaccin.
Résultat : après 5 doses, il y a encore et toujours des vagues épidémiques.
Ils ont fini par comprendre que ces vaccins Covid :
- Ne pouvaient pas empêcher la transmission du virus, et encore moins stopper l’épidémie ;
- Risquaient au contraire d’amplifier l’épidémie en favorisant l’apparition de variants ;
- N’ont jamais fait la preuve d’une quelconque protection contre les formes graves[2];
- Et ont causé des dégâts médicaux absolument considérables – le ministère de la Santé allemand a récemment reconnu que ces vaccins causent 1 effet indésirable grave sur 10 000 injections[3], ce qui est énorme pour des vaccins promus comme « sans danger » (et la réalité est encore pire).
Bref, comme l’ensemble des Français, les soignants vaccinés ont été trompés, et beaucoup commencent à le comprendre, fort heureusement.
C’est donc avec un peu d’admiration, désormais, qu’ils observent leurs collègues non-vaccinés. Car ce sont bien les suspendus les vrais « scientifiques ».
-Ce sont eux qui ont su faire la différence entre la « science big pharma », manipulée à souhait, et le vrai savoir médical.
-Ce sont eux, les suspendus, qui ont exercé leur esprit critique, plutôt que d’accepter sans réfléchir les injonctions venues d’en haut.
-Ce sont eux, les suspendus, qui ont eu l’immense courage d’accepter d’être mis au ban de la société, sans ressources pour vivre, pour défendre les principes de l’inviolabilité du corps et du consentement libre et éclairé.
En un mot : hourra pour les suspendus.
Ils sont notre modèle, dans un monde en pleine dérive totalitaire, où le conformisme sans cervelle est plus que jamais valorisé, où l’esprit critique en vient même à être diabolisé (penser par soi-même est maintenant du « complotisme »).
Et on peut donc se réjouir de la bonne nouvelle : la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de mettre fin à l’obligation vaccinale Covid pour les soignants. Autre bonne nouvelle : dans le rapport de la HAS, il y a un deuxième progrès.
La HAS demande aussi la fin de l’obligation du vaccin DTP (diphtérie, tétanos, polio) pour les soignants.
C’est une bonne chose. Cela fait longtemps qu’il n’existe plus la moindre raison d’obliger qui que ce soit à recevoir ce vaccin :
- parce que ces maladies ont largement disparu de nos contrées ;
- et parce qu’ils ne sont pas « altruistes » : ils ne peuvent défendre personne d’autre que ceux qui se vaccinent.
Donc, bravo à la HAS de demander la fin de l’obligation du DTP pour les soignants.
Mais les bonnes nouvelles s’arrêtent là.
Quand on lit précisément ce rapport de la HAS, on voit que la « pensée magique » sur les vaccins reste omniprésente. Pour chacune des trois maladies du DTP – diphtérie, tétanos et polio – la HAS réussit à sortir une énormité :
Énormité numéro 1 : le vaccin contre la diphtérie
La diphtérie est une maladie qui a largement disparu en Occident, fort heureusement. Certains disent que ce serait « grâce aux vaccins », mais ce n’est pas vrai. Déjà, rappelons que 90 % des formes graves avaient disparu avant la vaccination généralisée[4]. Mais surtout, les vaccins ne peuvent rien contre la circulation de la bactérie.
Comme le reconnaît la HAS, « la vaccination n’empêche pas le portage de la bactérie ».
Pour une raison simple : ce qu’on met dans le vaccin, c’est la toxine produite par la bactérie, et non la bactérie elle-même. Au mieux, le vaccin peut donc protéger contre une forme grave – en atténuant les dégâts de cette toxine. Mais elle ne peut pas empêcher de « porter la bactérie », ni de la transmettre à autrui.
D’ailleurs, le rapport donne un chiffre intéressant, au sujet des infections nosocomiales, attrapées à l’hôpital. Depuis 2011, on compte 12 cas de diphtéries nosocomiales : « il s’agit de 12 cas de patients dont 1 était non vacciné », précise le rapport. Autrement dit, 11 patients sur ces 12 cas étaient bien vaccinés.
Mais après avoir écrit cela, la HAS repart dans la « pensée magique ». Pour nos « grands experts », il faudrait – envers et contre tout – défendre l’idée que le vaccin contre la diphtérie « procure une immunité de groupe ». Ce qui voudrait dire qu’en se vaccinant soi, on contribue à protéger les autres.
Mais comment ce miracle serait-il possible ?
Eh bien, la HAS se contente de remarquer que le nombre de cas de diphtérie a largement reculé dans le monde, et que cela a coïncidé avec un effort global de vaccination. C’est un raisonnement ridicule : d’autres maladies ont largement disparu du globe, sans qu’il n’y ait jamais eu de vaccination massive : pensez à la gale, la peste, le choléra ou la scarlatine.
Il n’y a aucune raison biologique sérieuse d’imaginer que ces vaccins puissent empêcher la circulation de la bactérie[5] – sachant que le vaccin contient la toxine, pas la bactérie, comme on l’a dit. Mais la HAS ose quand même sortir un chiffre de son chapeau : « La couverture vaccinale minimale pour assurer une immunité de groupe est estimée à 80-85 % ».
C’est une affirmation gratuite, sans le moindre fondement. Et si vous avez encore un doute, sachez qu’après l’âge de 40 ans, la majorité des Français n’ont plus d’anticorps contre la diphtérie[6], ce qui rend impossible toute immunité de groupe.
Énormité numéro 2 : le vaccin contre le tétanos
Sur le tétanos, la HAS est bien obligée de reconnaître qu’il s’agit d’un vaccin égoïste – qui ne peut protéger personne d’autre que le vacciné. Et pour cause, le tétanos est « une maladie non contagieuse » ! Un vaccin qui protégerait autrui d’une maladie non contagieuse, ce serait vraiment très fort 😊. Donc, il n’y a jamais eu la moindre justification d’une obligation vaccinale contre le tétanos – et pourtant, l’obligation perdure en France depuis plus de 80 ans.
En plus, comme pour la diphtérie, le vaccin contient la toxine de la bactérie, et non la bactérie elle-même.
Logiquement, les vaccins anti-tétanos « n’ont pas d’impact sur le portage des bactéries », précise la HAS. Bref, on peut être vacciné et infecté.
Mais comme la maladie n’est pas contagieuse, on ne peut pas la transmettre, qu’on soit vacciné ou pas ! Ici, la HAS doit bien reconnaître qu’« une couverture vaccinale élevée dans la population ne protège pas les sujets non ou mal vaccinés ». Et bien sûr, pour les mêmes raisons, « le risque de contamination soignant-soigné et soigné-soignant est inexistant ».
Mais – retour de la pensée magique ! – la HAS ne peut pas s’empêcher de dire ceci, au sujet du tétanos :
« Grâce à la vaccination, la maladie a presque disparu en France, seuls persistent une dizaine de cas annuels chez des personnes le plus souvent âgées non vaccinées ou dont le dernier rappel est très ancien ».
C’est étrange de dire cela, quand on vient de reconnaître qu’il ne peut pas y avoir d’immunité de groupe ! Et que le vaccin, au mieux, protège des formes graves, et non de la bactérie elle-même !
Il faut savoir, en plus, que la majorité des personnes âgées ne sont pas vaccinées (ou correctement vaccinées) contre le tétanos[7].
Donc si la majorité des personnes de plus de 65 ans n’attrapent plus le tétanos, cela n’a rien à voir avec la vaccination.
C’est lié à d’autres facteurs, notamment le fait qu’on soigne mieux les plaies qu’avant et que le nombre de gens qui travaillent la terre s’est largement réduit.
Mais le dogme vaccinal exige de dire et répéter cette contre-vérité : si une maladie a disparu, c’est forcément grâce au vaccin.
Énormité numéro 3 : le vaccin contre la polio
Au sujet de la polio, la HAS commence par un fait incontestable :
« Le virus se transmet principalement par voie oro-fécale (…) et il se multiplie dans l’intestin ».
Donc, le virus se multiplie dans l’intestin, puis se transmet via les selles (dans les eaux usées mal assainies, le plus souvent). Or, il faut savoir que le système immunitaire de l’intestin est séparé du système immunitaire général. Les anticorps fabriqués dans le sang ne sont pas les mêmes que ceux fabriqués dans l’intestin. De même, les anticorps fabriqués dans le nez ne sont pas les mêmes que les anticorps sanguins.
La cavité nasale et l’intestin ont ainsi leur propre immunité – dite « muccosale » car ce sont des muqueuses – qui ne se confond pas avec l’immunité générale (dite « humorale »).
Donc, pour la même raison qu’un vaccin Covid injecté dans le muscle ne pouvait pas empêcher la transmission d’un virus qui se multiplie dans le nez… un vaccin polio injecté dans le muscle ne peut pas empêcher la transmission d’un virus qui se multiplie dans l’intestin… et se transmet le plus souvent par les selles.
La HAS le reconnaît à demi-mot : « le vaccin inactivé injectable (seul utilisé en Europe) n’empêche pas l’infection digestive asymptomatique, et donc la circulation du virus ».
Donc, le vaccin utilisé aujourd’hui en Occident ne peut pas empêcher la circulation du virus, notamment dans les eaux usées. Par conséquent, s’il n’y a plus de cas de polio en Occident depuis des lustres (« en France, le dernier cas de poliomyélite autochtone remonte à 1989 »), cela n’a rien à voir avec le vaccin.
C’est clair non ?
Oui, mais c’est un blasphème, un affront à la religion vaccinale !
Alors, la HAS se rattrape aux branches, à nouveau, avec la pensée magique.
Certes, elle admet que le vaccin « induit une faible réponse immunitaire au niveau des muqueuses intestinales » (pour la raison évoquée plus haut : les anticorps du sang ne sont pas les mêmes que les anticorps de l’intestin). Mais, ajoute la HAS, « elle permettrait tout de même de réduire la quantité de virus excrétée dans les selles et la durée de l’excrétion, ce qui contribuerait à diminuer la transmission, sans toutefois l’arrêter complètement ».
Tout cela écrit au conditionnel, bien sûr, vu la pauvreté des données permettant de soutenir cette idée[8].
En réalité, il s’agit ici pour la HAS de sauver la religion vaccinale, coûte que coûte.
La HAS avance même une preuve « épidémiologique » franchement risible.
Dans les années 1950-1960, plusieurs pays scandinaves n’ont utilisé que le vaccin polio injectable (plutôt que le vaccin oral, capable, lui, de neutraliser le virus dans l’intestin) « et ont tout de même réussi à éliminer rapidement la circulation des poliovirus sur leur territoire ».
Eh bien oui ! Mais cela ne démontre en rien que le vaccin injecté dans le muscle pourrait réussir à éliminer la circulation du virus de la polio. Au contraire, c’est bien la preuve que ce n’est pas la vaccination qui a permis d’éliminer la polio, mais d’autres progrès sanitaires (l’assainissement des eaux en particulier).
Mais la HAS veut absolument voir un signe positif dans l’expérience scandinave : « Ces observations suggèrent que le vaccin injectable seul est capable d’interrompre la transmission des poliovirus et de générer une immunité populationnelle et ce, malgré la faible réponse immunitaire intestinale qu’il induit ».
On retrouve, une fois de plus, l’idée que le vaccin permettrait une « immunité de groupe », donc que se vacciner soi pourrait protéger les autres… alors que le vaccin contre la polio ne peut pas empêcher le virus de circuler ! C’est un raisonnement acrobatique, mais cela permet à la HAS de conclure par cette énormité, conforme au dogme de l’infaillibilité vaccinale :
« La vaccination a permis d’éliminer la poliomyélite en France, comme dans la plupart des autres pays du monde ».
Vous voyez comment fonctionne la désinformation vaccinale ? Vraiment, il est urgent d’en finir avec la pensée magique sur les vaccins. Si nous ne nous réveillons pas, nous risquons de subir des obligations vaccinales nouvelles, à la moindre occasion.
C’est pourquoi j’ai passé tant de temps à écrire mon livre Antivax toi-même. J’espère sincèrement que vous vous l’êtes procuré, et que vous l’avez partagé autour de vous.
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Bonne santé,
Xavier Bazin
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