Le zèle est un élément contagieux mais pas populaire.
Nos pères prenaient leur thé brûlant ; Nous le prenons, quant à nous, glacé.
Le christianisme glacé est plus populaire et a plus de saveur que le thé glacé !
Nous pouvons supporter dans nos églises juste assez de chaleur pour calmer les frissons, mais pas plus, sinon cela devient offensif.
Nous avons ajouté de bonnes choses dans nos prédications, mais celles-ci ne remédieront pas au manque de ferveur. L’esprit moyen ne peut être touché, au point de ne se mettre en action, que par la flamme. Une flamme tremblotante détruit les forces agressives vitales dans la vie de l’Eglise.
Dieu doit être représenté par une Eglise remplie de feu ou alors Il n’est pas représenté véritablement.
Dieu est entièrement en feu, et l’Eglise, si elle était comme Lui, doit aussi être enflammée d’un grand et éternel intérêt pour la religion. Le zèle n’a pas besoin d’être excité pour être consumant et plein de force.
Christ était aussi loin que possible de l’excitation nerveuse, tout à fait à l’opposé du zèle bruyant et intolérant, et pourtant le zèle de la Maison de Dieu Le consumait. Le manque d’ardeur dans la profession ou l’action chrétienne est un signe certain d’un manque de profondeur et d’intensité.
Le manque de feu est un signe certain d’un manque de la présence de Dieu.
Eteindre la ferveur équivaut à chasser Dieu. Dieu peut tolérer beaucoup de choses relatives à l’infirmité ou à l’erreur. Il peut pardonner pleinement quand quelqu’un est repentant, mais deux choses Lui sont intolérables,
– ce sont la fausseté
– et la tiédeur.
Le manque de cœur et le manque de chaleur sont des choses qu’Il abhorre :
» Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. « .
C’est le jugement de Dieu sur notre manque de feu dans l’Eglise.
Le feu est le moteur qui anime la vie chrétienne. Les principes chrétiens qui ne sont pas oints de feu n’ont ni force, ni parfum. La flamme constitue des ailes avec lesquelles la foi effectue son ascension, et la ferveur est l’âme de la prière. L’amour est tissé dans une flamme, et le feu est l’air que la vraie religion respire. Elle s’embrase dans le feu.
Le christianisme ne peut s’accommoder de rien si ce n’est d’une flamme faible. Le caractère chrétien a besoin de s’affirmer dans le feu. Le manque de chaleur produit plus d’infidèles que le manque de foi.
Ne pas être ardemment enflammé pour les choses célestes, c’est ne pas les vouloir du tout. Les âmes enflammées sont celles qui remportent des victoires dans le combat céleste. Nous devons recueillir le charbon brûlant et couvrir la flamme consumante.
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