transmis par Lorraine – source: Journalchretien.net
Une Femme Parle aux Hommes
Nous avons eu dans notre parcours bien des querelles entre mon mari et moi, des querelles qu’il laissait bien souvent se consumer sans prendre le temps de s’assurer que tout foyer de trouble était éteint.
Ainsi, le lendemain soir d’une de ces disputes, mon mari était avec sa guitare à la main, prêt à m’inviter à me joindre à lui pour un temps d’intercession. Mais, dans mon cœur, restaient du ressentiment et de la frustration.
Je lui proposai alors un moment de recueillement où chacun de nous se laisserait examiner par Dieu, avant de pouvoir Le louer.
J’étais consciente, en effet, que Dieu n’agrée nullement des louanges ou des prières des mains et des cœurs chargés, non lavés par les eaux de la repentance.
Lorsque nous eûmes fini cet instant d’auto-examen de-vant la face de Dieu, je lui dis :
– » Nous ne pouvons aller voir le Seigneur et être favorablement reçus de Lui, sans régler certaines choses entre nous. Il nous faut ôter tout foyer de trouble. «
A travers les crises que notre couple traversait, le Seigneur me fit comprendre des précieuses réalités.
Beaucoup de couples dans le ministère souffrent secrètement et sont au bord de la déroute.
Par ce que nous avions vécu, le Seigneur me montrait la situation des épouses des ministères.
La plupart d’entre elles (je parle des couples en crise) ont connu une conversion authentique et valable au Seigneur. Mais cette rencontre avec Dieu s’est arrêtée à la crainte de Dieu, de Sa Parole, et ces femmes n’ont pas fait la rencontre de l’amour avec le Père : connaître le cœur du Père, ou connaître (vivre) Dieu comme leur Père.
Il leur manque ainsi la sécurité, le repos et la vie épanouie qu’on ne peut avoir qu’en ayant fait cette rencontre de cœur avec le Père.
Or ces femmes, manquant de cet-te dimension vita-le de la sécurité qui résulte de la connaissance de l’amour du Père,
resteront dans une atmosphère de frustration, de solitude intérieure de l’âme, et d’in-sécurité,
surtout lors-qu’elles sont mariées à des époux zélés, fonceurs, ayant les ailes de missionnaires sur la peau.
Le zèle des époux, notamment lorsqu’ils sont très engagés dans les activités, dans leurs pensées, leurs écrits, leurs déplacements, augmentera le sentiment d’insécurité et de frustration chez les épouses sur lesquelles pèse souvent le poids des soucis de la vie et des fardeaux des jours.
N’ayant pas la vision des époux mais s’attachant davantage aux choses domestiques, elles verront dans le zèle des époux un détachement, voire une désolidarisation par rapport aux soucis, aux divers fardeaux du foyer.
Plus difficile encore, elles verront dans ce zèle des époux pour l’œuvre du Seigneur comme une agression, une violation faite à leur encontre car elles se verront comme bousculées par les maris » absents » ou toujours » ailleurs « .
Elles développeront une humeur pesante, voire acariâtre dans le foyer et seront, derrière cet extérieur agressif, malheureuses et désespérément seules dans leur âme, à côté de maris présents physiquement, mais dont l’esprit est déjà loin en mission.
À force de voir leurs époux impli-qués sans cesse dans les « choses de Dieu «
et absorbés par des objectifs situ-és à dix mille lieux de leurs préoc-cupations quoti-diennes de fem-mes,
elles commencent alors d’abord à s’irriter,
à semer une mauvaise am-biance dans le foyer,
puis à mépriser leurs maris » irresponsables, rêveurs et absents «
et même à rejeter, pour certaines, les œuvres et la personne de Dieu dans la foulée, car elles rendent secrètement Dieu responsable de l’attitude engagée de leurs époux.
Se tissera alors une sorte d’amertume intérieure contre Dieu qu’elles verront comme tyrannique et arbitraire, L’accusant de leur » voler » leurs maris et leur droit à une vie de famille » tranquille » et » normale. «
Cette vision de Dieu les fermera davantage au cœur d’amour du Père. Et comme tout dialogue semble impossible dans le couple, les épouses deviennent bloquées, hermétiques dans leur relation avec Dieu.
La dépression et le mal-être règnent avec des tendances aux pleurs, ce sont » ces femmes, dit-on, qui pleurent pour tout et pour rien. «
Les époux finissent par se lasser de leurs épouses et par ne plus prêter attention à leurs pleurs.
Ils ne pourront plus être sensibles au message de détresse, de supplications désespérées, désemparées de leurs épouses à travers leurs larmes ou leurs mauvaises humeurs extérieures.
Ils verront l’agressivité ou la mauvaise volonté extérieure de leurs épouses et ne sauront pas discerner, avec les yeux de l’amour de l’Époux, les signaux, les appels de détresse des vases fragiles et brisés que Dieu leur a confiés, à eux en tant qu’époux…
Les pleurs des épouses désemparées, paniquées et insécurisées face aux pas de plus en plus précipités, empressés des époux fonceurs,
pas qu’elles ont essayé, pour la plupart, de rattraper,
mais dont la cadence devenue de plus en plus rapide,
les laissent désempa-rées, sur le bord du chemin » missionnaire « ,
tandis qu’elles em-prunteront le che-min de la solitude et de la dépression.
Quant aux époux, face à l’humeur irritable de leurs épouses, ils réagissent en s’enfermant dans leurs bureaux et leurs tours de prière ou en correspondant par email avec des frères avec qui » on est plus en phase ! «
– » De toute façon, elle s’énerve pour tout, ne s’intéresse à rien, ne comprend rien aux choses de Dieu…,
à moi les âmes perdues du Pôle Nord, le combat spirituel et le mont Sinaï ! «
Ils glisseront vers le mépris ou permettront aux pensées de mépris de se glisser dans la forteresse de leur cœur
à l’égard de celles qui furent leurs gazelles d’amour au temps de leur jeunesse.
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Et voilà pour-quoi beaucoup de ministères voient leurs couples pâtir, sans qu’ils aient encore de la force pour relever la situation.
Leurs épouses gémissent misérablement dans le silence du foyer, tandis que leurs maris embrassent des foules, leur parle d’amour (!) et même se portent conseillers conjugaux lors des séminaires !
J’ai moi-même été traumatisée par la biographie d’un grand missionnaire aux Indes, William Carey. Le livre faisait l’éloge de cet homme infatigable dans l’œuvre de Dieu, un homme qui était prêt à tout sacrifier pour le salut des âmes de l’Inde.
Et, en effet, sa femme fut mise sur l’autel des sacrifices et y mourut d’une crise de folie ; elle fut contrainte à choisir entre les deux alternatives suivantes : soit suivre son époux, soit se séparer de lui car ce dernier, avec ou sans l’accord de son épouse, était résolu à partir en Inde, à l’époque encore primitive et sauvage. La jungle avec ses animaux sauvages, ses tigres, vipères et une culture inconnue, l’absence répétée et longues de son mari eurent raison d’elle.
Des milliers d’Indiens, sans doute, furent évangélisés, mais la femme s’éteignit, l’œuvre continuait et j’ai pleuré.
Et traumatisée par cet exemple, j’étais restée une quinzaine d’années de conversion authentique avec un sentiment d’amertume et de méfiance à l’égard d’un Dieu qui, je pensais, était tyrannique et arbitraire, en exigeant quelquefois la destruction d’un foyer pour atteindre l’objectif de Ses œuvres.
Je m’étais donc tenue hermétique à l’amour de Dieu et a fortiori à Dieu en tant que Père d’amour, ayant à Son encontre du ressentiment et un regard de reproche. La crainte de Dieu, de Sa Parole, la sanctification, le salut, je les avais, mais ne pouvais recevoir Son amour.
J’étais amère contre Dieu à cause de cette vision que j’avais de Lui et étais restée bloquée durant toutes ces années dans ma relation avec Lui, jusqu’au jour où Il me fit grâce en me révélant son vrai cœur de Père, et je m’étais effondrée face à ce regard dévorant d’amour.
Et cette rencontre avec Dieu en tant que mon Père d’amour transforma notre couple.
Ainsi, pour les époux enflammés, fonceurs dans l’œuvre du Seigneur, s’il vous plaît, entendez le message du Seigneur :
Votre première œuvre, votre première charge est d’aimer, non les âmes du bout de la terre seulement ou votre voisin, mais d’abord celles qui reposent à l’ombre de vos ailes.
Si vous prenez Dieu comme votre Ami, sachez que cet Ami pour qui vous croyez travailler vous demandera un jour :
– » Adam, où est ta femme Ève ?
Il répondit :
– Je ne sais pas ; suis-je le gardien de ma femme ?
Et Dieu dit :
– » Qu’as-tu fait ? La voix de ta femme crie de la terre jusqu’à Moi. «
Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?
Vous ne pouvez vous cacher derrière vos œuvres, car votre première œuvre est d’aimer celle que le Créateur vous a confiée.
Vous en êtes les gardiens.
Ces propos sont sévères à l’égard des hommes, mais de même que Dieu s’est d’abord adressé à Adam après la tentation, de même Il vous demandera compte en premier. A cause du rôle et du rang de l’homme par rapport à son épouse, Dieu le regardera toujours plus sévèrement que le « vase fragile » qu’Il a confié à sa garde.
» Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour qui es le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. » (Colossiens 3:14-15).
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne…Et quand j’aurais le don des langues…, et quand je distribuerais mes biens aux pauvres…, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de tien. (1 Corinthiens 13).
Il ne vous sera pas demandé combien vous avez investi dans votre travail pour Dieu, mais comment (le cœur) vous avez œuvré pour Lui :
– » Adam (Homme), Je t’ai confié une brebis d’entre cent, tu sais, la plus fragile, celle qui s’est égarée. As-tu été à sa recherche, as-tu été en peine pour elle à cause de sa situation ? L’as-tu prise sur tes épaules ? «
As-tu pris la peine et le temps, le cœur et l’âme en pleurs, de Me supplier pour le sort de ton épouse ? As-tu cherché à comprendre les causes de ses blocages, de ses craintes et de son insécurité ? Connais-tu les soupirs profonds de son cœur solitaire ? Tu sais, elle ne connaît pas Mon cœur de Père et cherche de l’amour dans ton cœur de pierre, et s’en trouve blessée.
Mais au fait, Adam, connais-tu, toi, Mon cœur de Père, les lueurs d’amour, de compassion et de miséricorde dans Mes yeux pour ta misère ? As-tu déjà tâté Mon cœur, en as-tu ressenti les saignements de Mon amour pour toi ?
Penche-toi sur Moi, Je pleure sur toi, pour toi, pour qu’à ton tour, tu pleures en faveur de celle que Je t’ai confiée.
Aime-la pour Moi, ton Seigneur, veux-tu ? Car elle est Ma perle précieuse que j’ai confiée à tes soins.
» – Pierre, M’aimes-tu ?
– Oui, Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je T’aime.
– Pais Ma brebis. «
Et si toi-même tu n’as pas encore reçu Mon amour de Père pour toi, alors crie à Moi. Je déverserai dans ton cœur Mon amour de Père et tu comprendras, tu vivras Mon amour de Père pour ton épouse orpheline de Père.
Car Je veux Me révéler à elle comme son Père aimant. Oh, qu’elle puisse voir son Père à travers tes yeurs… Si tu sais l’aimer de Mon amour, elle verra Mes yeux d’amour. Si tu sais l’attendre, au temps fixé où Je lui rendrai visite, elle te sera d’une grande aide pour ton ministère dont Je lui dépars la moitié de l’héritage et des bénédictions. «
Tout ministère commence dans le couple et le foyer.
Si l’on ne prend pas le temps de bander et de soigner l’amour, le ministère basé sur un fondement déjà ébréché est en danger mortel.
à” Dieu de toute vie, qu’un esprit de contrition, de brisement et de repentance tombe sur nous.
Que l’humiliation et la réconciliation coulent de nos cœurs touchés par Ta voix suppliante de Père.
Fais la grâce, par la révélation de Ta Parole et de Ton Esprit, aux épouses de Te connaître dans Ton amour de Père afin que toute crainte et insécurité leur soient ôtées et qu’elles épousent ce que Tu as mis (les visions, les œuvres) dans le cœur de leurs époux, et y rentrent.
Fais la grâce aux époux d’user de patience et d’attente envers leurs épouses afin de gagner leur confiance par l’amour et que leur crainte soit apaisée.
Que la repentance et l’humiliation et la réconciliation viennent sur nos couples, afin que rien ne vienne faire obstacle à nos prières.
- Note : L’auteur de ce texte tiré de son journal personnel, mère au foyer de 32 ans, de deux enfants, a préféré garder l’anonymat.
Cette soeur dit ni plus ni moins que la vérité.
Ephésiens 5:22 à 33
Le Seigneur compare son amour pour l’Eglise, à celui que nous maris devons porter à nos femmes.
Notre travail est long, difficile, armons-nous d’amour et de patience.
Merci à notre soeur pour ces quelques paroles qui me touchent profondément et me poussent aussi à cette réflexion.
Le coeur du message de la bible n’est-il pas :
"Aime ton prochain comme toi même"
Dieu est AMOUR.
I Corinthiens 13: 1-8
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi pour transporter des montagnes,si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé,si je n’ai pas l’amour cela ne me sert à rien.
L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais.
Sans l’amour et la compassion, nous passerons à côté de l’essentiel. Nous ne verrons pas les larmes couler doucement sur un visage et séchées furtivement, nous ne verrons pas le besoin profond d’un enfant qui s’agrippe à une jambe pressée, nous ne verrons pas le désespoir même dans les cris et même derrière parfois des insultes…car la souffrance morale fait parfois beaucoup plus mal que la souffrance physique.
Elle pousse à la folie.
Sans remèdes et guérison, elle griffe cruellement et tue.
Si le ministère devient une idolatrie pour nous, nous devenons une abomination, un sujet d’horreur aux yeux de Dieu.
Mathieu 7 : 21
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur , n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?
Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez -vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique , sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.
L’idolatrie réclame des adorations, des sacrifices, des cultes, des morts d’innocents.
La volonté de Dieu est que nous Le connaissions et que nous aimions les uns les autres comme le Christ nous a aimés.
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même"
Notre prochain n’est-il pas celui ou celle qui dort à côté de nous, qui nous aide et sur lequel nous aimons à compter et nous décharger ?
Le ministère ou service doit être une source de bénédiction pour l’homme et pour la femme, une source d’épanouissement dans l’amour.
Notre maison, notre foyer doivent être bâtis sur le ROC, JESUS-CHRIST, expression vivante de l’AMOUR de Dieu.
L’Ecriture dit que "L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes."
De même que le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat.
D’après notre Seigneur Jésus, il était possible de transgresser exceptionnellement le sabbat pour secourir et faire le bien à son prochain.
Je pense ne pas me tromper en disant que le ministère a été donné aux hommes pour l’homme et non l’homme pour le ministère.
Le ministère n’est pas le but mais la manifestation de l’amour de Dieu dans les coeurs.
Si nous perdons le vrais sens du mot ministère alors nous ratons le but.
Comment peut-on être aveugle et sourd à la détresse de l’âme la plus proche de nous ?
Jésus était rempli d’amour et de compassion.
AIMONS NOUS LES UNS LES AUTRES COMME IL NOUS A AIMES…
Amen.Que les deux ne soient pas seulement une seule chair mais aussi en seul esprit et celà n’ est possible qu en Christ:la corde à 3 fils ne se rompt pas facilement.Ecclésiaste 4 v 12
bonjour à toi,mon anonyme soeur en Christ
merci pour se partage qui me touche beaucoup
cela fait plusieurs jours que je réfléchis à cette demande du Christ à Pierre, et que je me disais pourquoi les agneaux et les brebis…en concluant hier que c’était pour les femmes et j’ai trouvé un passage de zacharie 11:7 Alors je me mis à paître les brebis destinées à la boucherie, assurement les plus m isérables du troupeau.
Je pris deux houlettes, j’appelai l’une Grâce( ou Tendresse), et j’appelai l’autre Union.
et je fis paître les brebis.
ce qui a été une réponse à mes besoins qui ne sont pas des exigences de femme exclusive, mais bien d’une femme tout simplement qui marche en Christ, et dont les besoins ont été vus par notre Créateur
Merci Seigneur de tant de douceur
que la Paix de Jésus t’accompagne
J’ai vécu ce genre de situation avec mon épouse et ai dû abandonner l’oeuvre d’évangélisation dans laquelle je m’étais engagé pour les mêmes raisons nommées çi-dessus, mon épouse m’ayant proposé le divorce(ça va loin).Alors qu’est-ce que je dirais au Seigneur? :<<Ma femme voulait pas que j’y aille!>>Qu’ai-je fais: j’ai prié le Seigneur qu’il nous donne à tous 2 la même vision de son oeuvre, je l’ai même supplié. Une annecdote surprenante: une épouse qui raconte ses difficultés les raconte pour partager sa journée avec son mari, nos solutions ne l’interessent aucunement, ne vous fatiguez pas messieurs, les femmes sont ainsi,elles dépassent notre compréhension.
Michelle : Brrr! Quelle amertume ! Pourquoi mettez -vous toutes les femmes dans le même sac parce que vous avez eu une expérience difficile. Car, généralement, ce sont les hommes qui n’écoutent pas leurs femmes (en tous cas certains, pas chrétiens, et dans le monde) car ils pensent que leur emploi du temps est infiniment supérieur à celui de leur femme et se désintéressent totalement de celui de leur épouse ! En tout cas, c’était vrai du temps de l’homme de Cromagnon… Hélas, cela se passe aussi aujourd’hui dans l’Église et dans les ministères… !
A Tekoa,
Et bien, oui, dites au Seigneur: "Ma femme ne veut pas que j’y aille". Et puis, continuez, "mes solutions ne l’intéressent pas, je ne me fatigue pas, ma femme dépasse ma compréhension Seigneur!." Ou tout au moins si j’ai bien compris et puisque c’est cela que vous conseillez aux messieurs ( les frères?). C’est une solution, elle a le mérite d’exposer la situation de la même façon au Seigneur et aux hommes. J’avoue aimer la cohérence dans les 2 discours :celui adressé à la verticale, au Seigneur et celui adressé à l’horizontale, aux frères et soeurs et aux autres…
Il y a 2 visions différentes aussi? J’ai connu cela, alors je pourrais peut-être partager la situation mais version épouse….
Je crois que la Parole écrite ne passe pas au-dessus des visions et des appels!!! Le Seigneur ne change pas et Il hait le divorce. Alors, l’impasse?
Seigneur, augmente notre foi et permets que nous puissions marcher ensemble.
Seulement voilà , je pense que le Seigneur demande à chacun le difficile et l’incontournable si nous voulons Lui plaire et Le servir: la mort à soi-même.
Il ne nous demande pas de devenir tyran ou victime mais d’être disponible à écouter l’autre et dépendant de Lui pour connaitre Sa direction.
Alors là , oui, c’est "fatigant" car il nous faut chercher, demander, attendre, revoir notre décision, notre optique.
Et si la solution de la petite épouse, la petite brebis était soufflée par le Seigneur?
Le Seigneur a aimé l’Eglise jusqu’à mourir pour elle, aïe, la 1e partie du verset disait aux maris de faire comme Lui…
Le Seigneur a entendu vos supplications pour une même vision. Le problème est de bien comprendre ce qu’il attend de nous et d’examiner "la" vision que nous avons de son oeuvre. Ca ne coïncide pas toujours non seulement avec celle de l’épouse mais avec Lui et il faut revoir toute la situation.
Aimer relève aussi de la volonté. Décider d’aimer et demander au Seigneur son aide et son secours avant d’aller au -delà et d’avoir "l’appel" spécial et grandiose.
Tekoa, soignez bien la petite brebis et continuez à parler et prier ensemble.
Merci Miche, Votre commentaire me réconforte, je vois que plusieurs passent par ce genre de difficultés. Il faut savoir que cela existe , les choses ne sont pas si simple et il faut laisser la Grâce agir dans nos vies pour les surmonter.