C’est un grand jour pour le Seigneur quand un disciple de Jésus finit par apprendre cette leçon de base : en « moi », en moi-même, n’habite rien de bon. Les gens ont beaucoup de difficultés à apprendre cela.
Jésus dit que sans Lui nous ne pouvons rien faire. Ce verset est bien connu. Mais pourtant les chrétiens persistent à vouloir faire tant de choses indépendamment de Lui. Nous pensons qu’il nous faut tout simplement faire quelque chose. Et alors même que la Bible dit qu’il n’y a rien de bon en nous et que la chair ne sert à rien, nous passons beaucoup de temps à faire des choses charnelles indépendamment de L’Esprit de Jésus en pensant qu’elles sont bonnes et profitables.
Ce problème fait partie de notre nature adamique et il est à l’œuvre en nous, bien avant que nous soyons nés de nouveau. Avant de devenir chrétienne, une personne pense être intrinsèquement bonne ou morale. Elle se dit qu’elle n’est pas aussi mauvaise que les autres. Mais ceux qui connaissent Dieu savent que pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, on doit d’abord reconnaître que notre justice est comme des haillons souillés, que tous sont déchus de la grâce, que personne n’est juste à Ses yeux. Nous protestons en disant que nous ne sommes pas si mauvais, mais Dieu dit que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse (cf. Genèse 8:21). Pour être sauvée, une personne doit cesser de penser qu’elle est juste par elle-même et accepter le verdict de Dieu. Peu importe si elle pense être bien par rapport au reste du monde, elle est une pécheresse qui a besoin d’un Sauveur. Elle ne peut naître de nouveau à moins de reconnaître et d’accepter ce que le Seigneur dit à son sujet et sur sa condition.
Nous qui avons reçu le Seigneur comme notre Sauveur, nous sommes parvenus au moins une fois dans notre vie à la connaissance de nous-mêmes. Il est arrivé un jour où nous avons désespéré de nous sauver nous-mêmes, et au lieu de nous accrocher à notre propre justice, nous avons confessé nos péchés et reconnu notre besoin d’un Sauveur. A ce moment là, Christ nous a acceptés comme Ses disciples. La confession de notre péché ne nous a pas empêchés d’entrer dans le Royaume; au contraire, cela nous a ouvert la porte pour y entrer. Par contre, les « justes à leurs propres yeux » sont disqualifiés à cause de leurs propres bonnes oeuvres. Le Seigneur juge les choses d’une façon bien différente de nous.
CONNAÎTRE CHRIST, CONNAÎTRE LE MOI
En devenant de nouveaux disciples, nous sommes réellement passés par la Porte Étroite mais il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas et bien d’autres encore à apprendre. Nous en connaissons très peu sur Jésus, et nous en connaissons peu sur nous-mêmes. Et ainsi, le Seigneur commence à nous conduire le long du Chemin Étroit. Il veut premièrement nous montrer deux choses; qui nous sommes, et Qui Il est. Cela va ensemble. La connaissance de soi est tout aussi importante que la connaissance de Christ. La révélation de Christ commence lorsque Dieu ouvre nos yeux pour connaître Jésus. La révélation de Soi commence lorsque Dieu ouvre nos yeux pour nous connaître nous-mêmes. Lorsque nous voyons l’insuffisance du Moi et la toute suffisance de Christ, nous désespérons tout naturellement de nous-mêmes et regardons à Christ. D’un autre côté, si nous ne nous voyons pas correctement, nous finirons invariablement par imaginer que nous sommes un peu meilleurs que nous le sommes vraiment. Nous prendrons la force de la chair pour de la force spirituelle. Nous confesserons de notre bouche que nous ne pouvons rien faire sans Jésus, mais dans la pratique nous essayerons de faire par nous-mêmes beaucoup d’œuvres. Avec le temps toutes ces choses n’aboutiront à rien. Nous échouerons des centaines et des milliers de fois jusqu’à ce que nous ayons appris la leçon – si cela vient de moi, si cela vient de ma chair, ce n’est pas bon.
Avant qu’il n’ait vu le Seigneur, Paul avait confiance en lui-même et était dangereux. Ceux qui ont confiance en eux montrent par là qu’ils ne se sont jamais vus eux-mêmes ni n’ont vu le Seigneur. J’ai peur que bien des gens pensent que Jésus est seulement venu pour leur donner un coup de main et les aider à se sentir mieux. Aujourd’hui les livres chrétiens les plus populaires nous expliquent comment avoir une meilleure vie, comment prospérer, comment être un « gagnant », comment faire pour que cela aille mieux, comment penser positivement, être positif, avoir des pensées qui nous encouragent. On se focalise sur la façon de rendre la vie ici sur terre plus agréable, rendre les croyants plus indépendants et leur donner plus confiance en eux. Cela n’est peut être pas le but avoué mais c’est le résultat inévitable et si quelques versets peuvent être utilisés dans ce processus, c’est d’autant mieux. Ce serait une erreur de faire passer la sainteté pour quelque chose de misérable et qui serait une suite de corvées: mais ce serait une plus grande erreur encore de dire à quelqu’un qu’il est merveilleux avant qu’il n’ait d’abord désespéré de lui-même et qu’il ait appris la leçon que Paul a apprise: « Je sais qu’en moi (c’est-à-dire dans ma chair) n’habite rien de bon »
La pensée positive est appropriée aussi longtemps que je vis en accord avec la Vérité, mais si je ne suis pas soumis à Jésus et que je vis une vie selon mes pensées alors je ne suis pas en mesure de me juger moi-même d’une façon positive: je suis positivement trompé. Nous n’avons pas besoin d’estime de soi, nous avons besoin d’estime de Christ. Plus nous voyons Jésus, moins nous nous confions en nous-même. C’est pour cela qu’une fois cette leçon apprise, Paul a écrit: « Nous ne mettons point notre confiance dans la chair » (Philippiens 3:3b). Il fait ensuite la liste de ce qui semble important pour la religion, en terme de statut, de rang social, d’éducation, de bonnes oeuvres – tout ce qui tend à faire que quelqu’un se sente sûr de lui et juste. Dans une grande exclamation, Paul dit, « Pourtant, je considère tout cela comme de la boue, afin de gagner Christ. » Il met simplement de côté ce que d’autres passent toute leur vie à essayer d’obtenir. Voici un homme qui connaît la toute suffisance de Dieu ainsi que sa propre insuffisance.
Peut-être que quelqu’un dira, « tout cela est bien pour les nouveaux croyants. Mais je suis chrétien depuis des années. J’ai une bonne relation avec Dieu, j’ai eu mes propres expériences spirituelles et j’ai fait de grands progrès. Ce message est bien pour les plus jeunes, les chrétiens les moins matures, mais cela ne s’applique pas à moi. » Au contraire, la marque de la maturité spirituelle consiste à perdre toute confiance en soi-même. La réelle croissance spirituelle c’est accroître sa confiance dans le Christ, et perdre confiance en soi. « Il doit grandir, mais je dois diminuer » (Jean 3:3). Vous avez toujours à nouveau besoin de comprendre ces Lois spirituelles. Tous ceux qui pensent ne pas avoir encore besoin de l’entendre ne l’ont, en réalité, pas entendu la première fois.
L’EXEMPLE DE JOSEPH
Nous avons un bon exemple de cela dans la vie de Joseph. Étant jeune, Joseph a réalisé que Dieu l’avait choisi dans un but précis. Dieu a confirmé cet appel particulier en donnant à Joseph un rêve prophétique concernant son avenir. Joseph aurait dû garder ces choses précieusement dans son cœur et attendre patiemment que Dieu accomplisse Sa Volonté. Mais étant jeune et plein de confiance en lui-même, Joseph n’a pas pu résister à l’envie de partager ses rêves avec son père et ses frères. Le résultat en a été que ses frères sont devenus jaloux de lui et ont failli le tuer. Joseph a été vendu comme esclave et a passé de nombreuses années en prison. Il semblait que ses rêves n’allaient jamais se réaliser. Pourtant Dieu utilisa toutes ces circonstances pour enseigner à Joseph à ne pas avoir confiance dans la chair.
Après plusieurs années de préparation divine, Joseph a été conduit au palais pour interpréter le rêve du Pharaon. C’était pour Joseph l’opportunité de se sortir tout seul de cette terrible situation. Quelqu’un avait enfin reconnu qu’il avait un don et pouvait le récompenser généreusement pour cela. Mais le jeune Joseph, rempli de confiance en lui-même, avait disparu. Il avait fini par apprendre cette leçon de base, « pas moi mais Christ.» « Peux-tu interpréter mon rêve? » demande le Pharaon. « Ce n’est pas moi mais Dieu qui te donnera une réponse. » a répondu Joseph. (cf. Genèse 41:16). Et Il l’a fait car on pouvait maintenant faire confiance à un Joseph vidé de lui-même. Joseph a même manifesté une sagesse et une maturité plus grandes encore dans sa façon d’agir avec ses frères, en démontrant une grâce et un amour surnaturels envers ceux qui lui avaient voulu du mal.
Toutes nos circonstances, tests et difficultés, sont là pour nous amener à l’endroit où nous pouvons dire avec Joseph: « Ce n’est pas moi ». Dieu permet que bien des choses se mettent en travers de notre chemin, alors même que nous aurions pu les éviter si nous n’étions pas si sûrs de nous et si confiants en nous-mêmes. Dieu a besoin de travailler longtemps et profondément en nous pour parvenir à Ses fins, mais qu’il est merveilleux le jour où, ayant finalement appris la leçon, nous courbons la tête, et nous Lui soumettons toutes choses. Ensuite Il peut vraiment nous utiliser; mais même s’Il ne nous utilise pas, nous sommes néanmoins à Lui. Lui étant soumis, nous sommes satisfaits quel que soit l’endroit où Il nous a placé, que nous soyons dans une prison ou sur un trône.
L’EXEMPLE DE PIERRE
Pierre est un autre bon exemple du processus par lequel chaque vrai disciple finit par apprendre qu’il n’y a rien de bon dans sa chair. Pierre a commencé sa marche avec Jésus de la même façon que nous, en reconnaissant son péché et en disant, « Éloigne toi de moi Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Certains mettent en avant leur propre justice et pensent qu’ils font une immense faveur à Dieu en devenant chrétien. Mais Pierre a fait un début remarquable en se reconnaissant clairement lui-même comme un pécheur, et ainsi le Seigneur a pu le prendre tel qu’il était et commencer à le discipliner.
Cependant, après avoir fait des progrès, Pierre est retombé dans ses travers. Il avait suivi Jésus pendant trois ans et se réjouissait de sa communion avec Lui. Il avait vu et fait des miracles au Nom de Jésus. Selon les apparences extérieures, il n’était plus un « homme pécheur », mais il était devenu un « homme spirituel ». Dans le passé, Pierre se considérait lui-même indigne d’être dans la présence de Jésus. Mais rapidement on a retrouvé cet « homme pécheur » débattant avec les autres disciples pour savoir lequel d’entre eux serait le plus grand ! Cela nous montre qu’il nous faut atteindre une mort plus profonde, et que plus nous devenons « spirituels », plus nous sommes facilement trompés par notre propre spiritualité.
Si le dentiste vous propose d’enlever une dent saine, vous allez sûrement refuser. Mais si cette dent est pourrie, il ne faudra pas longtemps avant que vous alliez voir le praticien pour qu’il vous l’enlève. Plus vous souffrez, plus vite vous cherchez un soulagement. De même, quand le Seigneur parle pour la première fois de porter la Croix, nous sommes tentés de répondre comme Pierre: « Pas cela Seigneur ! Cela ne t’arrivera jamais ! » Nous ne voyons pas la nécessité de la mort parce que le Moi ne nous a pas encore fait assez souffrir. Quand nous en avons assez de souffrir à cause de notre chair alors nous sommes heureux de demander à Dieu de nous diminuer pour qu’Il puisse grandir. Avant cela, aucun enseignement, argument, ou doctrine ne sera suffisant pour convaincre une personne.
Pierre a persisté ainsi jusqu’à l’ultime fin. Il était un cas difficile, mais le Seigneur était patient. Quand Jésus a dit que tout le monde allait L’abandonner, Pierre a protesté et a affirmé que même si les autres disciples Le quittaient, il n’abandonnerait jamais Jésus. Vu de l’extérieur il a agi et parlé comme un croyant et disciple engagé. Mais quand la tentation est survenue, il n’a même pas pu rester assez longtemps éveillé pour prier. Peut-être ne pensait-il pas que la prière était nécessaire; il se sentait assez fort pour résister sans prier ! Ensuite, quand Jésus a accepté de se faire arrêter, Pierre a essayé de Le défendre avec une épée. Tous ces exemples démontrent combien était petite la connaissance que Pierre avait de lui-même.
Ce n’est qu’après avoir renié par trois fois le Seigneur que Pierre a fini par apprendre la même leçon que Paul: « Je sais qu’en moi (c’est-à-dire dans ma chair) n’habite rien de bon. » Après avoir renié le Seigneur, il est parti et a pleuré amèrement. Il avait fini par être brisé, il se haïssait lui-même pour ce qu’il avait fait. Il avait enfin vu quelque chose de lui-même et il était honteux. S’il avait été capable de renier le Seigneur Jésus alors il était capable de n’importe quoi. Assez étrangement, plus Pierre pensait être indigne, plus le Seigneur a essayé de le restaurer et de l’encourager! Le Seigneur ne brise pas le lumignon qui fume encore. Quand Pierre était fort et arrogant, le Seigneur l’a affaibli par une réprimande. Quand Pierre a été suffisamment faible et humble, le Seigneur l’a fortifié par des encouragements. Quel Seigneur glorieux nous avons, Qui nous rencontre exactement là où nous sommes et s’occupe de nous au mieux!
NOS ÉCHECS SERVENT AUX DESSEINS DE DIEU
Jésus n’a pas été surpris ou déçu lorsque Pierre a chuté. De la même manière, Il n’est pas surpris ou déçu quand vous échouez. Il est plutôt en train d’attendre que vous échouiez pour pouvoir être réduit à Lui. Il ne se fait pas d’illusion sur vous et Il vous connaît de fond en comble. Il sait que même si votre esprit a la volonté, votre chair est faible. Le problème n’est pas notre faiblesse – le problème est notre manque de volonté à reconnaître notre faiblesse. Paul n’avait pas confiance dans la chair, il pouvait donc dire « je me réjouis dans mes faiblesses, pour que la puissance de Christ puisse demeurer sur moi » (2 Corinthiens 12:9b). Mais nous ne nous réjouissons pas de notre faiblesse comme Paul l’a fait. Soit nous refusons de l’admettre, soit nous la cachons, soit nous essayons de l’améliorer, soit nous essayons de vivre avec, en essayant de compenser dans d’autres domaines. Les gens se battront et argumenteront avec moi sur ce point car ils veulent désespérément sauver quelque chose pour eux-mêmes. Ils ont une estime d’eux mêmes fragile et cette sorte de nouvelle est trop pénible à supporter pour eux.
Mais je tiens à vous faire part d’une grande nouvelle, chers amis chrétiens ! Cette faiblesse du Moi est la vraie clé pour vivre la Vie Chrétienne. Aussi pénible que cela puisse être, les larmes amères de l’échec produisent l’eau qui arrosera la Graine Précieuse qui est plantée dans votre cœur et qui la fera grandir. Désespérer de nous-même est la clé qui ouvre la porte à toute la puissance, la victoire, et la fertilité en Christ que nous recherchons « Je SAIS qu’en moi (c’est-à-dire dans ma chair) n’habite rien de bon. » Je LE SAIS, dit PAUL. Rien de bon. Je sais qu’en moi, dans ma chair, dans mon Moi, il n’y a rien de bon. En dehors de Lui je ne suis rien. Il est TOUT. CHRIST EN MOI est ma seule Espérance. Dans une partie de moi, ma chair, n’habite rien de bon. Dans l’autre partie habite Christ.
Pourquoi manquez-vous de puissance ? Pourquoi êtes-vous incapables de marcher dans la victoire continuelle ? Pourquoi ne voyez-vous pas plus de fruits ? Parce que la puissance, la victoire et la fertilité ne sont disponibles que pour une personne qui se tient sur le terrain de la résurrection. L’huile d’onction sainte ne devait pas être versée sur la chair. Dieu ne donne pas ces choses à ceux qui vivent encore pour eux-mêmes. La vie de résurrection est pour ceux qui sont déjà morts – comment en serait-il autrement? A moins qu’un homme ne passe par la mort il ne peut rien savoir de la résurrection. Si une personne n’est pas prête à prendre la Croix alors elle ne mourra pas, et si elle ne meurt pas, alors elle ne peut ressusciter. Si elle n’est pas ressuscitée alors elle ne peut pas s’élever avec Christ et être assise avec Lui dans les Cieux, car « la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50).
Une de vos promesses favorites est sûrement Philippiens 4:13 « Je peux tout faire par Christ Qui me fortifie ». Gardez pourtant à l’esprit que le même homme a aussi dit cela, « Je suis crucifié avec Christ » (Galates 2:20). « Je peux faire toutes choses à travers Christ Qui me fortifie, mais cette Force est rendue parfaite dans ma faiblesse. » (cf. 2 Corinthiens 12:9). Rappelez-vous aussi que « En dehors de Moi, Vous ne pouvez rien faire » est aussi une promesse en or. Parce que je vous promets que tout ce que vous ferez sans Jésus ne vous servira à rien!
COMMENT ENTRER
Pourquoi est-il si difficile pour un homme riche d’entrer dans le Royaume de Dieu? Parce que les richesses créent l’illusion du contrôle et cela produit la confiance en soi. L’argent est comme une drogue qui nous fait nous sentir invincibles. Une fois l’argent disparu, l’illusion est détruite et il en découle une humilité naturelle. Ceux qui sont riches en expériences spirituelles trouvent également difficile d’y rentrer. Bien souvent, les personnes qui se considèrent elles-mêmes comme « apostoliques » ou « prophétiques » ou « spirituelles » ou « appelées à un ministère » représentent un défi incroyable. Il est très difficile de leur enseigner quoi que ce soit ou même de discuter avec elles parce qu’elles ne sont pas pauvres en esprit, elles sont riches en esprit. Elles aiment argumenter, faire des histoires, débattre et trouver des fautes chez les autres. Comme le jeune Joseph, elles ont toujours un rêve, une vision ou une parole, mais elles manquent de sagesse et de maturité. C’est le genre de personnes qui parcourront la moitié de la terre pour prêcher un message mais qui ne traverseront pas la rue pour écouter quelqu’un. Elles veulent être vues et entendues, mais elles ne peuvent pas supporter, voir ou entendre les autres.
Les amis, cela peut être difficile d’y rentrer, mais ce n’est pas impossible. C’EST impossible pour les hommes, c’est vrai; mais avec Dieu, toutes choses sont possibles. Plus vite nous acceptons l’impossibilité pour l’homme, plus vite nous acceptons la possibilité pour Dieu. Voici la façon dont nous y entrons: « J’ai été crucifié avec le Christ, pourtant je vis; non pas moi, mais Christ vit en moi » (Galates 2:20). La solution de Dieu à nos problèmes est de nous clouer à la croix avec Jésus. Si nous acceptons cette sentence de mort, tous nos problèmes mourront avec nous. Les problèmes ne mourront pas avant que nous ne soyons morts nous-mêmes. Mais le jour où nous cessons de nous efforcer et que nous acceptons humblement la Croix, nous verrons que tout est prêt. Nous pouvons protester de notre innocence et mourir lentement comme les deux voleurs, ou nous pouvons calmement nous remettre entre les mains de Dieu et rendre l’esprit.
En quoi devons-nous entrer? La première chose à faire est d’arrêter de faire. Ensuite, apprenons à dire des paroles comme: « Aujourd’hui Seigneur, j’abandonne. Je suis fini. Je me soumets. Je sais maintenant que dans ma chair, il n’y a rien de bon. En dehors de Toi je ne suis rien, et indépendamment de toi je ne peux rien faire. Je ne sais même pas comment prier. J’accepte la sentence de mort, et je me confie en toi pour me ressusciter d’entre les morts. Que tu puisses grandir en même temps que je diminue. J’ai appris que je ne peux pas, donc je ne ferai pas. Je remets mon esprit entre Tes mains. Tu es la Résurrection et la Vie, et je m’attends à Toi pour me ressusciter des morts. Je ne me ressusciterai pas moi-même. Que Ta force soit rendue parfaite dans ma faiblesse. »
Quand c’est une réalité pratique pour une personne, et pas seulement une théorie, cela ressemble à la chose suivante: j’avais l’habitude d’être confiant en moi-même et très sûr de moi, mais aujourd’hui je n’ai plus confiance en moi. J’avais l’habitude d’être très actif, mais aujourd’hui je suis content d’être calme. Si Dieu se manifeste en moi, je Lui obéirai sûrement; mais s’Il ne bouge pas, je n’ose pas aller plus loin que Lui. Je vais travailler, mais je ne vais pas travailler selon la chair. A la place, je vais travailler selon Sa Puissance qui agit puissamment en moi, cette puissance qui me fortifie pour faire toute chose, cette puissance qui est rendue parfaite par ma faiblesse. Je ne cache plus ma faiblesse, je me réjouis en elle, et je regarde à Christ en moi pour être vainqueur. Je me suis soumis à Lui comme un esclave, comme un prisonnier du Seigneur. Si je vis, je suis au Seigneur. Si je meure, je suis au Seigneur. Dans la vie ou dans la mort, je Lui appartiens.
Les amis, Jésus n’a PAS dit, je suis « La Crucifixion et la Mort. » Il a dit, « Je suis le Résurrection et le Vie. » Méditez sur la différence! La Résurrection et la Vie sont de l’autre côté de la Croix que Jésus nous demande de prendre. La Croix est la Porte de la Vie qui nous mène dans le Pays Promis de la Résurrection. Embrassons la Croix et la gloire dans la Croix, car c’est la puissance de Dieu pour notre salut. Amen.
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