MAV : Tout l’article, fort intéressant, sur les mensonges autour du faux vax : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/08/science-sans-conscience-et-politique-sans-ethique-par-patrick-de-casanove/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=les-newsletter-total-derniers-articles-de-notre-blog_1409

Fin de l’article :

 

L’exclusion de soignants non vaccinés

Ils ne sont pas les seuls, pompiers et militaires le sont aussi. Ce n’est pas l’effet troupeau qui est mis en avant dans ce cas, mais la contamination précise, d’individu à individu, du soignant au soigné.

         Les prétextes fallacieux

Le raisonnement qui sous-tend cette obligation, et donc cette exclusion, est répété comme un mantra « Il faut clairement dire les choses. Nous allons mettre en danger notre système de santé si les gens ne se vaccinent pas. La vaccination est l’arme absolue, essentielle pour se protéger et protéger les autres. […] Donc vaccinez-vous, vaccinez les personnes les plus fragiles, vaccinons-nous tous. C’est un moyen de passer cet hiver, qui sera difficile dans les hôpitaux », a-t-il insisté.

“Il est d’abord à un niveau de sécurité sanitaire : accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ?”, s’est-il interrogé, rappelant qu’”on meurt encore du Covid en France tous les jours”.

Ce sont des mensonges. La science a parlé quoi qu’en dise Macron.  Le « vaccin » ne protège pas la personne vaccinée et n’empêche pas la transmission (Cf supra). On ne comprend pas quel avis scientifique attendent donc Macron et Braun. L’avis de la science Lyssenko peut-être. Un alibi peut-être aussi.

Il faut préciser que la science est un outil. Pas plus que les arts, la littérature, la mécanique, ou autres, elle ne prend de décision. Ce sont les personnes qui prennent des décisions. Pour le sujet traité dans cet article, ce sont les politiciens.

La « vaccination » contre la COVID n’est pas l’arme absolue. Objectivement que le soignant soit vacciné ou non, il peut tout autant contaminer un patient. La différence vient du fait que pour un non vacciné c’est illégal, mais légal pour un vacciné. D’autant que des soignants vaccinés et malades peuvent continuer à travailler mais que l’obligation vaccinale ne tient pas compte du statut immunitaire des agents vis à vis de la COVID. La Cour suprême de l’État de New York l’a aussi souligné.

          L’Éthique

L’éthique est un ensemble de conceptions morales. Le serment d’Hippocrate décrit fort bien l’éthique médicale.

Justifier une atteinte à la liberté par une autre atteinte à la liberté n’est pas éthique. L’obligation vaccinale des soignants contre l’hépatite B a été invoquée pour justifier l’obligation vaccinale contre la COVID19. Il faut savoir que son objectif est de protéger le soignant dans ses activités de soins sur des personnes infectées. L’hépatite B peut se transmettre par du sang ou des liquides biologiques infectés.

D’autre part les soignants non vaccinés contre l’hépatite B ne sont pas suspendus. Ils sont affectés à des services où ils ne risquent pas d’être contaminés.

L’obligation vaccinale n’est pas éthique parce que la Personnalité est niée. La vaccination protège le vacciné. C’est une Personne. Elle sait peser ses risques. Elle peut se tromper. Elle doit choisir librement pour être responsable de sa vie.

La suspension des non vaccinés n’est pas éthique. Elle repose sur des mensonges. C’est une décision purement politique. Elle a été rendue possible par une loi spéciale scélérate.

Soumettre les gens sans risques, ou ceux qui ne veulent pas du vaccin, aux effets secondaires du dit vaccin, n’est pas éthique. Soumettre la population aux effets délétères des mesures de coercition sociale, dont les confinements, n’est pas éthique non plus.

Un être humain sensé sait ce qui est éthique. Nul  besoin de demander à une autorité quelconque fut-ce au Conseil consultatif Nationale d’éthique. Ce d’autant que ce dernier a mangé son chapeau et perdu toute crédibilité avec sa décision sur l’euthanasie, qui est une atteinte gravissime à la Personne humaine.

Si un politicien, censé avoir des qualités humaines qui le rendent digne de la confiance de ses concitoyens, et du poste à responsabilité qu’il occupe ne sait pas ce qu’est l’éthique la France est mal partie. Sauf si il cherche un alibi à une décision qu’il sait non éthique.

Cela dit il y a de quoi à s’inquiéter :

– « Et par ailleurs, “il y a un problème d’éthique”, a-t-il ajouté, notamment par rapport aux soignants qui ont joué le jeu au plus fort de la crise Covid et qui ont “tenu la ligne”. (…)
Autrement dit, pour le ministre de la santé l’éthique ne consiste pas à faire cesser une injustice, mais à faire en sorte que tout le monde subisse l’injustice.

« Cela concerne “très peu de médecins” et “1.050 infirmiers, c’est le chiffre qui m’a été donné par le président de l’Ordre des infirmiers »

L’éthique n’est pas dépendant du nombre de personnes concernées. Une ignominie, qu’elle concerne une personne ou plusieurs, est toujours une ignominie. Que le nombre des victimes de l’injustice soit infime ou énorme, ne modifie en rien l’injustice.

– « Ce n’est pas normal qu’un soignant ne croît pas en la science et se dise les vaccins c’est pas bon pour moi ». « Un soignant doit croire en la science donc en la vaccination » est un sophisme. La science c’est le doute et c’est aussi l’observation et la confrontation d’une théorie avec la « vraie vie ».

Comme tout le monde, les soignants sont libres de croire ce qu’ils veulent. Comme tout le monde, ils ont un cerveau, une culture, une expérience. Ils réfléchissent et choisissent. Ils peuvent se tromper comme les politiciens. La seule obligation qu’ils ont c’est « ne pas nuire ».

Macron et ses ministres doivent avoir une vision très politique de l’éthique. Peut-être la suivante : « est éthique ce que nous ordonnons ». La morale politique n’est pas la morale.

Le libéralisme

Pour Frédéric Bastiat ce qui est éthique c’est ce qui respecte les Droits naturels individuels universels.  « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850) Pour Bastiat le respect des Droits naturels est ce qui définit la Justice. Il n’y a point d’éthique sans Justice. La Justice induit l’harmonie sociale. La vaccination obligatoire de masse n’a aucun fondement libéral.

Exclure des personnels non vaccinés par l’intermédiaire d’une loi scélérate, est et restera une ignominie, un viol de l’éthique. Une atteinte à l’éthique ne crée pas seulement des dégâts sur les personnes qui en sont victimes. Elle porte tort à l’ensemble de la société qui désormais est régie par l’injustice. Cela détruit l’harmonie sociale. La société devient conflictuelle par essence. L’État n’est plus le garant de l’harmonie sociale en assurant le respect des droits naturels. Il est la cause de l’injustice, du désordre, de la souffrance et de la dislocation sociale parce qu’il détruit les droits naturels.

Ce qui est certain, en ce qui concerne la vaccination contre la COVID, c’est que cette approche collectiviste de vaccination de toute la population, du petit enfant au vieillard, n’a aucune justification, ni médicale, ni humaine. La médecine doit prendre soin de chaque individu et doit lui être spécifique. Ce qui est bon pour l’un, peut être mauvais pour l’autre. Le soin est personnalisé.

C’est pourquoi être pour ou contre la vaccination n’a pas de sens médical, ni éthique. La vaccination qui « consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire » est un outil utile au service de la médecine et de l’humanité. Il est plus que douteux que la « vaccination » contre la COVID le soit.

La médecine, comme le libéralisme, s’adresse à la Personne humaine. Chaque cas est différent, chaque personne est différente. Le soin doit donc être adapté et différentié. La personnalité est intrinsèque à tout être humain, de la conception à la mort. Un être humain est une Personne unique digne de respect, aussi petite, misérable, faible, malade, handicapée soit-elle. (C’est aussi pour cette raison qu’accuser le libéralisme d’être à l’origine des dérives actuelles concernant l’euthanasie ou l’avortement est un mensonge éhonté.)

Ledit vaccin n’a pas d’intérêt pour une population tout venant, ni dans la protection indifférenciée des personnes, ni dans la création de cette arlésienne qu’est l’immunité collective.

Ledit vaccin pourrait avoir un intérêt de niche pour les personnes particulièrement à risque de décès avec la COVID. Ces personnes sont connues. Il aurait été possible de leur proposer une vaccination volontaire. Si d’autres personnes que cette population cible, parfaitement identifiée, avaient voulu être vaccinée elles aussi, pourquoi pas à partir du moment où c’est leur choix. Il n’y a pas de rupture du lien social au contraire il y a une attention particulière à chacun.

Conclusion

            Il faut bien sûr réintégrer les soignants non vaccinés contre la COVID. Cette question n’aurait jamais dû se poser dans une société harmonieuse. La vaccination n’aurait jamais été obligatoire, pour être validée elle aurait passé toutes les étapes. L’AMM conditionnelle aurait été inutile, les gens auraient été soignés précocement, la liberté économique aurait été préservée, la vie sociale aurait continué, les projets de vie et la personne humaine auraient été respectés, le capitalisme de connivence n’aurait pas existé.

Réintégrer les soignants non vaccinés pourrait-être le premier pas pour démonter la machine infernale que les politiques ont mise en route au prétexte des COVID.

Malheureusement ce n’est pas parti pour, au contraire.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » , politique sans éthique ne vaut guère mieux. La politique de gestion des COVID nous offre la quintessence des deux.