Tout comme Ruth nous enseigne à partager la joie du Seigneur, le prophète Samuel nous enseigne à partager Sa douleur.
Mais quel rapport y a-t-il entre la souffrance de nos cœurs
et cette faim de Jésus ?
Si nous avons réellement faim de Jésus, il nous faut connaître Son cœur et prendre ouvertement position contre les péchés qui le brisent. Ce n’est pas toujours facile, mais je suis convaincu que la seule façon de vivre la joie de Christ dans sa plénitude, c’est de partager aussi Son affliction.
Les Ecritures rapportent qu’au temps de Noé,
« l’Eternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que chaque jour, son cœur ne concevait que des pensées mauvaises. L’Eternel regretta d’avoir fait l’homme sur la terre, et son cœur fut affligé » (Genèse 6.5-6).
Dieu pleure sur le péché et ceux qui marchent en vérité de cœur avec Lui connaissent aussi cette peine.
Le mot hébreu qui est traduit ici par « affligé » parle plus précisément d’une « entaille dans le cœur« , donc de douleur.
La méchanceté des hommes blesse profondément le cœur de Dieu.
Esaïe disait, en parlant de Christ :
« Homme de douleur et habitué à la souffrance… certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées » (Esaïe 53.3-4).
Christ a partagé la souffrance du Père céleste, souffrance causée par le péché de l’humanité.
On retrouve cette souffrance chez certains hommes de la Bible. Le roi David a connu la joie parfaite en Dieu Yahvé. Mais la joie de David était née de cette souffrance qu’il avait éprouvée en voyant les transgressions du peuple.
Il dit:
« Je vois avec dégoût des traîtres qui n’observent pas ta promesse » (Psaumes 119.158).
« Eternel, n’aurai-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, du dégoût pour ceux qui se soulèvent contre toi? » (Psaumes 139.21).
David haïssait ce que Dieu haïssait et pleurait sur tout ce qui faisait pleurer Dieu.
Le prophète Amos a, lui aussi, partagé la souffrance de Dieu, face à un peuple rétrograde qui se prélassait dans la facilité, oublieux de l’imminence du jugement. Il dénonça violemment « ceux qui vivent tranquilles dans Sion« , ajoutant à leur propos:
« Ils ne souffrent pas de la ruine de Joseph! » (Amos 6.1, 6).
Ces gens se vautraient dans la volupté et buvaient le vin de l’égoïsme, mais ne s’attristaient pas du désastre qui les entourait (cf.: Amos 6.1-6). Et pour décrire une telle absence d’affliction, Amos a utilisé le mot
« malade« .
Il leur disait ceci:
« Le péché et la ruine qui règnent dans le peuple de Dieu ne vous rendent pas malades et ne vous inspirent point de dégoût, car vous êtes vous-mêmes aveuglés par le péché et la vie facile que vous menez.«
Néhémie fut attristé de voir que le diable s’était infiltré dans la maison de Dieu.
Un ministère rétrograde avait amené la compromission dans la maison du Seigneur et Néhémie fut le seul à comprendre l’ampleur du mal et ses conséquences désastreuses sur le peuple (cf.: Néhémie 13.1-9).
En ce temps-là , le grand prêtre Eliachib dont le nom signifie en hébreu « unité par la compromission« avait permis à Tobija, un prince ammonite, de loger dans le temple. Selon la loi, aucun ammonite n’était autorisé à entrer dans le temple. Mais Eliachib en avait donné la permission à Tobija (dont le nom veut dire: « prospérité, plaisir, vie de jouissance« ).
(Néhémie face aux murailles en ruines)
Le grand prêtre fit de la maison de Dieu la résidence d’un païen. C’est ainsi qu’un ministère corrompu s’associa au paganisme.
« Le sacrificateur Eliachib… était établi dans les chambres de la maison de notre Dieu, et… était parent de Tobija » (Néhémie 13.4).
Le peuple de Dieu aspirait à une vie facile et prospère, et Tobija n’était que trop désireux de leur enseigner les voies de l’idolâtrie.
Néhémie voyait qu’un ministère permissif cautionnait la présence du démon.
« A la fin de l’année, j’obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, et je m’aperçus du mal qu’avait fait Eliachib, en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la maison de Dieu. Je le pris très mal. Je jetai hors de la chambre tous les objets qui appartenaient à Tobija; je dis de purifier les chambres et j’y replaçai les objets de la maison de Dieu » (Néhémie 13.7-9).
Néhémie n’agissait pas sur un coup de tête, pas plus que par tradition ou légalisme. Il voyait avec le regard de Dieu, éprouvait les mêmes sentiments que Dieu, et discernait la gangrène qui se développait dans la maison de Dieu, et qui était le fruit de la compromission.
Si un plus grand nombre de conducteurs spirituels mesuraient aujourd’hui les dangers des plaisirs de la chair et du matérialisme, ils en seraient attristés comme Néhémie, et les banniraient de leurs églises.
Ô Seigneur, donne-nous des prédicateurs et des fidèles qui en ont assez de tout cela et qui prennent position contre le péché ! Donne-nous des gens qui aient le don de discerner cette infiltration néfaste du compromis dans la maison de Dieu !
Dans le Nouveau Testament, Paul aussi a versé des larmes sur l’état rétrograde dans lequel se trouvait le peuple de Dieu. Il a lancé cet avertissement :
« Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ; je vous en ai souvent parlé et j’en parle maintenant encore en pleurant: leur fin, c’est la perdition; leur dieu, c’est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. » (Philippiens 3.18-19).
Le verbe grec qui est traduit « en pleurant » prend le sens fort de « sanglots bruyants venant d’un cœur brisé« .
À la vue de ces chrétiens qui s’éloignaient pour aller jouir des plaisirs du monde, faisant fi du sacrifice de la croix, le cœur de Paul s’est brisé jusqu’à faire sienne la souffrance de Dieu. Cela n’avait rien d’un désespoir muet ou d’un simple soupir de résignation. C’était le cri perçant d’un homme déchiré partageant la douleur de Dieu à l’égard de ses enfants rebelles.
Mais comme je l’ai déjà dit, le seul homme qui, à l’exception de Christ, fut appelé à manifester plus qu’aucun autre, la souffrance de Dieu, fut Samuel.
La douleur qui l’accablait, n’était pas la sienne ni celle de l’humanité;
c’était l’insondable douleur de Dieu.
– Le ministère de la douleur
Au cours des années précédant la naissance de Samuel, le peuple de Dieu s’était éloigné de Lui pour tomber dans l’idolâtrie et la déchéance intérieure. Dieu en était profondément attristé, mais Il ne trouvait personne qui puisse en aviser Son peuple. Le Seigneur était sur le point de retirer Sa gloire de Sa maison à Silo et les prêtres qui se tenaient devant l’autel n’en avaient même pas conscience.
Comme il est navrant d’être sourd, muet et aveugle à ce point, à l’heure même du jugement. Israël était corrompue, ses prédicateurs adultères et l’Eglise complètement aveugle !
Le sacrificateur Eli, qui servait alors dans le temple, est l’archétype du système religieux décadent qui se distingue par son égocentrisme et son mépris purement symbolique pour le péché. Au moment même où le peuple se laissait glisser dans une vie facile, Eli s’était « empâté » et les affaires de Dieu ne l’intéressaient plus guère. Et c’est la tête ailleurs qu’il exerçait sa double fonction de prêtre et de père de famille.
Ses fils Hophni et Phinéas représentent l’Église traditionnelle d’alors. Ces deux jeunes prêtres n’ont jamais vraiment rencontré Dieu. Ils n’éprouvaient pas cette soif de Le connaître et ne savaient pas se mettre à Son écoute. Ils ne possédaient pas ce feu dévorant qui permet d’entrer dans la gloire et la présence du Seigneur. Ils étaient dévorés au contraire par la débauche et endurcis par le péché.
Il n’est pas vraiment nécessaire de revenir si loin en arrière pour avoir un aperçu du genre de système religieux qui protège et même encourage ces prédicateurs égocentriques. Il nous suffit de regarder autour de nous, aujourd’hui, pour voir comment ces bergers qui ne jeûnent ni ne prient recherchent en fait les meilleures positions dans l’Eglise et, avec elles, les meilleurs avantages et les meilleurs chances de promotion. Les âmes perdues ont toujours été le cadet de leurs soucis. Ils ont une bien piètre connaissance de la souffrance et ne sont que des produits d’un rituel froid et mort. Ils ne possèdent pas cette fraîcheur que procure la communion avec Dieu.
Leurs paroles sont empreintes de vérité, certes, et leurs actions sont dignes de professionnels, mais ils ne sont revêtus d’aucune onction divine. Ils ne craignent pas le Dieu Très-Saint et, tout comme les fils d’Eli, ils chérissent la sensualité, le monde, et leurs propres personnes. Ils « s’engraissent des prémices de toutes les offrandes d’Israël » (1 Samuel 2.29).
Hophni et Phinéas étaient si corrompus que Dieu les surnommait « fils de Bélial » ou encore « fils de Satan« .
Les Ecritures disent aussi:
« Ils ne connaissaient pas l’Eternel » (1 Samuel 2.12).
Voilà pourquoi, aujourd’hui aussi, de nombreux jeunes des églises évangéliques perdent leur enthousiasme et mènent une vie sensuelle, ennuyeuse et dénuée de tout repos. Trop de pasteurs ont cautionné cette sensualité chez les jeunes, et nous devons maintenant faire face à cette tragédie qui touche toute une génération qui est maintenant à la dérive. Il n’y a malheureusement que trop peu de bergers qui puissent leur montrer comment échapper aux pièges sataniques de notre temps.
Comme cela arrive bien souvent aux bergers rebelles, Eli perdit le don spirituel du discernement.
L’histoire d’Anne, dans le temple, nous le montre clairement. Cette femme pleurait amèrement dans la maison de l’Eternel, à Silo. Elle ne cessait d’implorer Dieu, Le suppliant de lui donner un fils. Anne est ici, pour nous, l’exemple de ces derniers saints qui, aujourd’hui, aspirent et crient au Seigneur dans l’espoir d’une parole de réconfort.
« Anne parlait dans son cœur; seules ses lèvres remuaient, mais l’on n’entendait pas sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre » (1 Samuel1.13).
Elle priait Dieu en esprit, revêtue de l’onction divine, et allait devenir le canal par lequel jaillirait le renouveau en Israël. Cependant, Eli ne s’en rendait pas compte; il n’avait pas non plus la moindre idée de ce qui se passait alors devant l’autel. Vous devez vous demander ce qui avait bien pu arriver à ce prêtre du Très-Haut; comment pouvait-il être à la fois si près de ce nouveau et puissant souffle de Dieu et si loin du Seigneur pour en arriver à confondre les effets de la chair et ceux de l’Esprit? Quelle tristesse pour le Seigneur qui désirait et s’apprêtait à changer cet état de chose ! Comment allait-il pouvoir faire passer son message à ce peuple d’Israël, rebelle et corrompu ? Eli avait fait preuve de tant de complaisance et demeurait si ancré dans les traditions qu’il n’avait pas la moindre notion des projets de Dieu.
Le message que nous apporte ce passage est clair:
C’est hors des structures religieuses établies que Dieu dut chercher, pour trouver une personne assez réceptive pour partager sa souffrance.
Référence: Hungry For More Of Jesus (Une Plus Grande Faim de Jésus), David Wilkerson
Note MAV: c’est ce qui est en train de se produire de nos jours; Dieu lève un armée secrète, une Église invisible, mais qui n’a pas peur d’élever sa voix pour annoncer aux chrétiens tièdes et dans le compromis que les jugements divins vont tomber. Rappelons que la sanction de Dieu frappa Eli et toute sa famille à perpétuité. Tout l’Ancien Testament montre comment Dieu a béni son peuple quand il lui obéissait, mais a été sévère quand ce peuple s’égarait: déportations, famine, diaspora… et jusqu’à la shoah. Dieu est juste et Il ne change pas. Beaucoup de prophètes, aujourd’hui, tentent d’avertir, comme Jérémie que David Wilkerson aurait pu citer parmi ceux qui endossent la douleur de Dieu. Mais il crient dans le désert, sauf pour un nombre bien minuscule de chrétiens qui ont des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit aux Églises.
A la fin de l’année, j’obtins du roi la permission de revenir à Jérusalem, et je m’aperçus du mal qu’avait fait Eliachib, en disposant une chambre pour Tobija dans les parvis de la maison de Dieu. Je le pris très mal. Je jetai hors de la chambre tous les objets qui appartenaient à Tobija; je dis de purifier les chambres et j’y replaçai les objets de la maison de Dieu" (Néhémie 13.7-9).
Oui Dieu souffre autant que Christ a dû souffrir en voyant les voleurs établis dans les parvis du temple fait de mains d’hommes, non sans l’accord hypocrite des responsables religieux.
Comme Néhémie, le zèle de la Maison de Dieu le dévorait.
En ce temps-là , le grand prêtre Eliachib dont le nom signifie en hébreu "unité par la compromission" avait permis à Tobija, un prince ammonite, de loger dans le temple. "Selon la loi, aucun ammonite n’était autorisé à entrer dans le temple. Mais Eliachib en avait donné la permission à Tobija (dont le nom veut dire: "prospérité, plaisir, vie de jouissance").
Par ces paroles, Dieu confirme encore que l’évangile de Prospérité, du bien-être sans douleurs, est réellement de la gangrène dans le corps de Christ.
Que Dieu puisse avoir pitié de ceux qui lui ont ouvert les portes du Temple (bâti non par des mains humaines mais celles du Seigneur de Gloire) et qu’il bénisse au nom de Jésus tous ces ministères de la fin qui nous ouvrent les yeux sur les vérités bibliques.
Encore merci à Michelle
Bonjour
Et bien si ce n’était David Wilkerson qui donne cette conclusion elle serait rejetée par de nombreux "P……."
Amitiés
Jean
Jeanlaquille, ta remarque est « trop vraie », et c’est bien dommage, car effectivement, les gens examinent de moins en moins, mais au contraire, ils se donnent aux apparences.
Que le Seigneur nous aide, selon qu’il est écrit: « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » (Galate 1,8).
Car ce n’est pas la personne qui importe, mais le message. Et voici, à notre honte, » Dieu a choisi les choses faibles du monde pour en confondre les sages » (1 Cor 1, 27) .
Je suis révolté par l’homme qui se confie en l’homme: non seulement il le fait, mais il veut aussi contraindre d’autres à le faire. « Que celui qui prononce le nom du Seigneur s’éloigne de l’iniquité « ( 2 Tim 2,19 )!
Bonjour,
Je dois dire que j’aime bien ces messages d’avertissement de David Wilkerson. J’aspire à une communion plus intime avec le Seigneur mais je dis aussi "Merci" à tous les prédicateurs et enseignants que j’ai eu l’occasion d’entendre. C’est quand-même aussi grâce à eux que j’ai pu grandir spirituellement.
Mais effectivement, maintenant que je connais quand-même un bon bout de la Parole de Dieu, je deviens sensible aux fausses doctrines. Dans ces cas, je me permets de parler de mensonges par omission. C’est à dire qu’il n’y a qu’une partie qui est enseignée mais une autre simplement passée sous silence. Je pense particulièrement à la repentance, au respect des principes divins, au fait d’abandonner certaines mauvaises habitudes (Exemples: écouter certaines musiques, adultère, faux témoignages et ainsi de suite).
C’est pourquoi, c’est aussi pour moi un sujet de prière que Dieu suscite des serviteurs intègres qui ont aussi un don de discernement des choses spirituelles et le courage de s’opposer aux modes ou tendances lorsqu’elles sont contre Dieu.
Encore merci pour cet article. Que Dieu vous bénisse richement.
"C’EST HORS DES STRUCTURES RELIGIEUSES ETABLIES QUE DIEU DUT CHERCHER QUELQU’UN DE RECEPTIF POUR PARTAGER SA SOUFFRANCE". Est-ce que cela voudrait dire que les églises-systèmes-religieux actuelles ne génèrent pas de "chrétiens", dans le sens où il ne s’y trouve pas de sainteté, compassion, renoncement à soi-même ? et que tout ce qui se trouve dedans est de la façade ?
mais nous sommes dans un temps particulier, difficile, qui correspond, DANS L’ÉGLISE VISIBLE, à ce qui est décrit en 2Tim 3:1 et suite, et à Mt 24:24. Alors, soyons sur nos gardes
Bonjour Michel bonjour a tous,
je reviens une fois sur un probleme qui me tiens a Coeur car depuis le jour ou j’aui su a quel point on ne sert Dieu a moitier je me suis lancé profondement dans sa recherche et le servir ma femme et moi avec tout ce que nous possedons(n’est-il pas dit quelque part dans la bible que tout lui appartient?).
voici mon problem je suis au service de Dieu dans une eglise locale ici en allemagne (MIRS) et Dieu nous a fais grace les choses ont commencées a bouger vers le bon sens malgré les attaques de l’ennemis qui veut nous empecher de reveiller et remotiver les ames endormis. j’ai ete bapti ´se non par immersion a l’EPC au cameroun mais j’etait jeune(12ans) et j’en ai 28 aujourdhui apres plusieurs ecoute du Seigneur a travars ses serviteurs le saint esprit m’a convaincu qu’il fallait que je refasse mon bapteme alors je demande au pasteur ce qui empeche que je soit baptisé, la reponse que je recois c’est qu’on doit passer par des enseignements pendant un bout de temps et lorsque je regarde devant moi ce n’est possible qu’en fin decembre ou en 2008 , mais j’aimerais vous dire que j’ai comme une flamme en moi qui me pousse a faire ce bapteme mais bon je respecte la hierarchie dans l’eglise mais lorsqu’on veut agir selon la chair je ne suis pas daccord j’ai suivis tellement d’enseignements dans ce site, a travers la bible et chez plein d’hommes de Dieu, il ya un an que je suis arrive a l’eglise et tout le monde se demande comment je fais pour avoir cette evolution d’esprit si rapide et avancé. moi je crois que toute chose qu’on fait on doit chercher la revellation de Dieu sans revellation on ne sera jamaais convaincu par le saint esprit: un example j’arrive a un lieur ce dimanche ou le pretre baptisait un enfant d’un an et il declare que l’enfant a accepte Jesus dans sa vie et qu’il est né de nouveau , j’ai pleuré dans mon coeur et beaucoup intercede pour cet enfant apres un amis m’approche et demande pourquoi ma reticence je lui declare que ma position est en Jesus et en sa parole. et lui me retorque qu’il a fouillé la bible de fond en comble sans toute fois trouvé un passage ou l’on interdissait le bapteme d’enfant. il a lut l’enuque ethiopien et a lu la nouvelle naissance de Jesus a Nicodeme sans riens y voir et il est Docteur en Pharmatie en plus Chretien mais je dirait sans revellation de l’esprit de Dieu.
dite moi mes freres je serais a paris le 3 octobre pour quelques jours de retraite avec ma femme et 2 de mes soeurs en Christ est-il possible de se baptiser en dehors de mon lieu de culte???? par exemple a paris??? si non faut-il attendre jusqu’a ce que nous terminions les enseignements dans 3 ou 4 mois???? est-il possible de rencontrer certains de vous a paris pour un echange sur la fois et le combat spirituel(surtout michel nous de l’allemagne nous brullons d’envie de te rencontrer pour echanger et surtout t’encourager dans ton oeuvre pour le Seigneur). j’ajoute en fin que notre pasteur qui a ete installé il ya moins d’un an souhaite que c’est le pasteur de l’eglise mere qui viendra faire ces bapteme, c’est sont droit mais je suis simplement depassé et mes seour et ma femme sont dans le decouragement face a toutes ces hierarchies
merci pour tout
Michelle : Rien n’empêche que tu sois baptisé. Mais c’est délicat de demander à une église de le faire « en cachette » de ton pasteur, ou à un groupe de chrétiens qui ne te connaissent pas ! J’ai aussi dû attendre en piétinant des mois dans ma première église. Le mieux est que tu acceptes les règles de ton église, si c’est une bonne église: beaucoup font attendre avec sagesse, car certains ne fréquentent que peu de temps les chrétiens puis retournent dans le monde: les baptiser était donc très léger, car cela les expose ensuite à être en plus parjures (le baptême est un ENGAGEMENT D’UNE BONNE CONSCIENCE DEVANT DIEU), et à s’endurcir davantage. Dieu connaît ton coeur. Ou alors, tu changes d’église!
Comme dit Michelle et j’en ai fait l’expérience il est très mauvais de rester isolé. On peut aussi porter un fardeau qui nous fait croire qu’on fait bien de rester seul pour "suivre le Seigneur" mais malheureusement et j’ai pu le constater autour de moi avec ceux sortis des églises on a le risque de nous comporter en pharisien et de condamner les autres et ainsi de se prendre pour "une élite". Pour moi ce qui a été profitable durant ce temps de désert, c’était pour apprendre le discernement et me rendre compte de la situation de l’église et depuis peu j’ai eu le déclic que si effectivement l’apostasie et la tiédeur sévissent il y a alors d’autant plus d’urgence de se mettre à genou et d’intercéder afin que plusieurs soient encore réveillés et ainsi soient prêts pour l’enlèvement de l’église, car :" que celui qui est debout doit prendre garde de ne pas tomber". Tout le monde peut flancher, surtout dans ces temps de grandes souffrances, Jésus nous a bien montré que ce serait difficile et la meilleure preuve d’amour c’est d’intercéder les uns pour les autres. Ainsi depuis environ 2 mois j’ai rejoint une église et j’ai pu voir qu’il existe encore des bergers qui ont la crainte de Dieu et ça m’a vraiment réchauffé le coeur. Depuis peu je fais partie d’un réseau d’intercesseurs "sentinelle de prière" qui est composé de 168 intercesseurs dans les 168 heures de la semaine et chacun prie 1 heure pour l’église et les différents besoins: c’est très encourageant et si tant de chrétiens sont découragés aujourd’hui ou flanchent c’est peut-être bien qu’on ne prie pas assez les uns pour les autres….le diable rôde, surtout qu’il voit bien que ses jours sont comptés et il essaie d’en dévorer encore le plus qu’il peut. Et moi j’ai bien failli y passer…
A méditer. Dans la Bible je ne lis jamais dans le NT d’exhortation à marcher en solitaire. On peut cependant connaître le rejet pour notre fidélité au Seigneur mais je ne trouve aucune trace que l’isolement soit voulu de Dieu. Au contraire c’est comme cela qu’on risque de s’affaiblir à la longue.
ce message décrit parfaitement mon vécu spirituel dans mon pays. Habitant la Nouvelle Calédonie, depuis que Dieu est entré dans ma vie, mon coeur pleure et reste en dégoût face à l’idolâtrie de mon peuple (le peuple kanak) et aussi du fait que la majorité des chrétiens cautionnent les deux (Dieu et les idoles). Les églises (pentecôtistes, protestantes, catholiques) ne servent pas le Christ mais demeurent profondément attachées aux idoles kanaks, aux idoles modernes du matérialisme et celles de la République. De plus en plus, je crois fermement que Dieu , par son Fils bien aimé, veut habiter dans nos coeurs mais pas dans les grandes structures religieuses. Cependant, beaucoup de nos familles ,qui militent fidèlement pour ces églises, sont si froids , si tièdes tels des animaux piqués au formol. Que le Seigneur Jésus Christ soit glorifié au travers de nos partages et qu’il soit victorieux dans dans nos vies !
Je crois que tous les prophètes ont plus ou moins ressenti cette souffrance car ils ne sont pas seulement la Bouche de Dieu mais aussi son Coeur, il suffit de lire le livre de Jérémie ainsi que ses lamentations mais ce qui est réjouissant tant de l époque de Samuel ou celle de Jérémie c est que la visitation de Dieu se profile à l horizon avec le roi David auquel personne n avait pensé ou la promesse du retour d exil donc de la restauration!
Et je crois que Dieu n a pas changé et qu Il a déjà en vue celles et ceux qui vont être ses instruments pour qu un temps de retour à Lui ait lieu et qu ainsi les écluses des cieux s ouvrent mettant fin à cette sécheresse!
Oui le Seigneur choisit des « outsiders » un peu comme ces 4 lépreux dont Il s est servi pour mettre fin à la famine du temps d Elisée!
bonjour moase je crois ke tu as ete batise devant dieu et ke tu n as pas besoin d un autre bapteme ca ne changera rien si je peut me permetre. amicalement
michele dastier j aimerai vous expose une kestion ke je vous est deja pose sur les contact mais je ne sai pas si c est la ke dois aller .voila je vois des esprits en general la nuit et donc ils partent au nom de jesus ou kan je me repent mais je me demande comment faire pour faire fructifier ce don ou bien si cela n est pas malefike.en vous remerciant
Si tu vois des esprits la nuit et qu’ils partent au nom de Jésus, c’est que tu as besoin de délivrance. Continue ton combat: Dieu est puissant …
d accord merci