Sur le chemin de notre destinée, Dieu nous donne des visions, c’est-à -dire des buts à  atteindre.

Maintenant, il est rare que l’on atteigne ces buts sans avoir à  réajuster beaucoup de choses en cours de route. Avez-vous remarqué ?

Le diable fait tout pour nous empêcher d’atteindre nos buts. Il va provoquer pour cela plusieurs IMPRÉVUS sur le chemin.

Il va déjà  essayer de nous faire perdre la vision, sinon de la faire perdre à  ceux qui œuvrent à  nos côtés.

Il travaille généralement au niveau de deux extrêmes :

– Il essaye d’abord de faire  » s’envoler  » la vision du départ, au travers de déceptions, de divers problèmes et occasions de se décourager.
– S’il n’y arrive pas, il essaye alors de faire en sorte que la vision devienne une prison.

Pour cela, il va faire en sorte de nous coincer dans une conception statique de la vision. Quand notre conception de la vision que Dieu nous a donnée est trop statique, on ne va pas savoir, au moment voulu, faire les réajustements qui s’imposent ; parce qu’on ne va même pas concevoir qu’une vision puisse être réajustée en cours de route.

La vision ne doit pas devenir UNE PRISON ! Lorsque l’on se rend compte qu’elle est en train de le devenir, il faut réagir.

Généralement en faisant des rajustements.

Au cours de mes voyages, je rencontre nombre d’hommes de Dieu emprisonnés dans ce qui fut jadis une vision glorieuse. Emprisonnés, par exemple, par les dettes causées par la location ou l’achat de murs d’églises, par une équipe de collaborateurs qui les étouffe au lieu de les libérer, etc.

Réfléchissant à  toutes ces choses, et confrontés à  une époque à  certains désagréments sur le chemin de mes propres visions, le Seigneur m’a expliqué plusieurs choses.

Premièrement (comme déjà  exprimé dans un autre message) : à  partir de toute vision stoppée, freinée ou même avortée, on peut, si l’on ne baisse pas les bras, REBONDIR quand même par la grâce de Dieu, et encore plus haut qu’où on se trouvait avant !

Mais, il est une chose que nous devons éviter, c’est… le piège de se focaliser sur ce qui n’est pas LA priorité.

Dans une vision, il y a un but prioritaire. Ensuite, il y a les supports qui aident et permettent d’arriver à  ce but. C’est-à -dire plusieurs éléments qui viennent se greffer, autour et dans la vision, pour lui permettre de s’accomplir.

Ces éléments sont généralement des gens et aussi des moyens matériels.

Mais, je me suis rendu compte que l’on peut facilement perdre de vue le but prioritaire

et se fo- caliser sur les supports et les éléments entourant la vision au détriment de la vision elle même.

Par exemple, la vision pour quelqu’un peut être, en tant que chantre, d’exprimer une louange puissante à  la gloire de DIEU. C’est le but principal !

Tout ce qui entoure cette vision a pour but de faire en sorte que cette louange puissante puisse être libérée dans le monde physique comme spirituel.

Un groupe musical sera un support pour cela. Ce groupe sera composé de personnes et aura besoin de moyens matériels. Le groupe musical est une vision en soi. Réunir des gens et avoir des moyens matériels est une vision en soi.

Mais ces visions secondaires ont pour but l’accomplissement de la vision suprême : manifester une louange puissante et ointe qui glorifie Dieu !

LA vision n’est pas d’avoir un groupe musical (aussi important que cela puisse être), ce n’est pas avant tout d’avoir telle et telle personne dans le groupe (même si c’est important aussi). libérer C’est la libération d’une louange qui glorifie Dieu (qui, éventuellement, comme ce fut le cas à  Azusa-Street, et ailleurs, pourrait quand même se sans tous ces éléments).

Ces visions secondaires ne sont pas LA vision. Et il faut veiller à  ce qu’elles ne la remplacent pas.

Le diable travaille à  démanteler les supports d’une vision pour détruire la vision elle-même. Dans le cas d’un groupe musical, d’une équipe de ministères, d’une église, il va travailler à  ôter les uns après les autres les membres du dit groupe, équipe ou église.

Il arrive même, chaque fois que vous faites un pas en avant dans la vision, qu’une autre personne, supposée vous soutenir, en fait un en arrière. Et l’évolution de LA vision stagne, voire est freinée, si vous regardez trop à  ces désagréments.

Si ces visions,  » supports  » ou secondaires, prennent trop de place dans ma vie, je vais finir par perdre LA vision principale lorsque ces supports vont être défaillants.

Si je garde LA vision principale comme  » leit motif « , je vais trouver d’autres solutions pour réajuster les  » visions supports  » lorsqu’elles deviennent bancales ou disparaissent.

Je vais REAJUSTER, en cours de route, au lieu D’ABANDONNER !

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A-t-on le droit de réajuster

 » le plan de Dieu  » ?

Beaucoup de choses, qui sont dans le plan de Dieu, ne réussissent pas pour autant du premier coup, car plusieurs facteurs, comme le libre-arbitre de chacun, entrent en ligne de compte.

L’exemple même de la chute nous le montre. Le plan que Dieu a mis en place pour Adam et Eve a périclité. Néanmoins, le Seigneur dans Son omniscience avait prévu, avant même que Son plan périclite, une solution au problème pour propulser l’homme dans un plan même supérieur à  l’original.

Donc, Dieu Lui-même a RÉAJUSTÉ en cours de route !

Nous sommes régulièrement appelés à  faire de même. Pas n’importe comment, bien sûr, mais selon la direction du Saint-Esprit qui va nous conduire dans des réajustements prévus et préparés A L’AVANCE par Le Seigneur.

On a donc le droit de réajuster le plan de Dieu sous la direction de Dieu Lui-même.

Dieu a réajusté plusieurs de Ses plans en cours de route, mais LA vision de base n’a pas changé. Dieu voulait une famille, des fils et des filles, Il a changé certaines visions de support pour y arriver, comme le fait qu’Adam et Eve vivent sans avoir à  mourir.

Il a donné la vie de Son fils unique ! Réajustement de premier ordre.

Mais, le sacrifice de Jésus pour le rachat de l’humanité a permis de faire réussir LE plan original : Dieu a, aujourd’hui, des fils et des filles par Jésus-Christ.

C’est pourquoi l’Ecriture parle du RÉTABLISSEMENT de TOUTES CHOSES ! (Actes 3 : 21) (Matthieu 19 : 28).

S’il est question de rétablissement, c’est que MALGRE LES RÉAJUSTEMENTS, qui doivent être faits, et GR CE à  ces rajustements, le but originel DEMEURE et sera finalement atteint en fin de course.

Ces réajustements vont consister à …

Tailler, alléger, transformer

Il va donc falloir, et ne pas hésiter, sur le chemin de notre destinée, à  TAILLER dans certaines choses dont on croyait peut-être ne pas pouvoir se passer, à  S’ALLÉGER lorsque la machine devient trop lourde à  porter. Bref, trouver des solutions pour ne pas se laisser stopper, ni coincer.

Tailler, alléger amène les choses à  SE TRANSFORMER. L’idée n’est pas de faire des transformations au point de changer LA vision. On ne peut donc le faire n’importe comment, mais dirigé par l’Esprit de Dieu, je le répète, plus que par la nécessité et l’urgence.

TAILLER et ALLEGER, cela peut consister à  :

SUPPRIMER certaines visions qui entouraient la vision principale, au départ afin d’aider celle-ci, mais qui ont pris trop d’importance en cours de route ; et presque pris la place de LA vision principale.

Il faut alors ôter cette nouvelle idole du milieu.

C’est le cas d’églises où le bâtiment a pris plus d’im- portance que le rassem- blement des saints lui-même.

Les gens n’ont plus l’impression qu’ils vont à  l’église s’il n’y a pas de bâtiment !

Pour que la vraie église paraisse, il va falloir faire disparaître l’importance donnée au bâtiment, quitte à  ne plus en avoir s’il le faut !

– Ne plus travailler avec des personnes qui nous entourent et qui ne sont pas assez fidèles, ou dont le caractère n’est pas assez sanctifié, ou encore n’ont pas leur vie en règle avec Dieu.

Même si ces gens ÉTAIENT AU DEPART APPELÉS A TRAVAILLER À NOS Cà”TÉS. On ne peut dissocier le travail de la fidélité et la sainteté.

Ces personnes amènent en réalité une malédiction sur un travail, une œuvre ou une église. Il faut tailler sans sentimentalisme !

Le fait que les gens sont des bons musiciens ou ont reçu un don important de Dieu ne peut nous faire faire l’économie de leur sanctification (la vraie, pas celle qui consiste à  avoir le  » look  » chrétien).

– On doit tailler en s’allégeant au plus tôt de toute dette aussi, de tout ce qui prend de l’argent inutilement, des semences qui ne produisent pas de récolte. Etc.

À une époque, ayant été immobilisé par un ensemble de déceptions, avant de pouvoir repartir de l’avant, j’ai dû régler dans ma tête le fait que tous les éléments de la vision du départ ne se retrouveraient pas dans la vision d’arrivée.

C’est fou le nombre de choses qui nous stoppent; non pas parce qu’elles n’ont pas marché comme on le voulait, mais à  cause des choses (des incompréhensions surtout) que l’on n’a pas gérées dans notre tête !

Christ a réajusté


Lorsque Jésus a choisi les douze, Il n’a pas choisi Judas pour qu’il Le trahisse. Pas plus qu’Il ne lui a confié la bourse afin qu’il pique dedans.

Nous avons, là , l’exemple d’un premier choix de Dieu : que les douze apôtres que Jésus a choisis servent de fondement à  l’Eglise !

Puis, intervint le libre-arbitre de chacun.

Bien parti, prêt à  tout pour suivre Jésus, certainement équipé d’un don de Dieu pour gérer les finances, tout cela a fait de Judas un élément important et voulu de Dieu pour faire partie des douze. Tenté et séduit par Satan, en cours de route, refusant de faire les réajustements, que nous devons tous faire dans notre propre vie, les mauvais choix de Judas l’ont conduit à  dévier et, d’instrument de Dieu, il est devenu un instrument du diable.

Dans Son omniscience, Dieu Le Père a  » rattrapé le coup  » à  l’avance, ayant permis que Judas se retrouve à  cette place, si près de Jésus, et accomplisse la trahison du Messie.

Dès lors, les douze ne sont plus que onze. Le Seigneur doit donc réajuster par rapport à  ce premier choix des douze. Un autre apôtre est choisi en remplacement de Judas.

Ce réajustement semble, au premier abord, une erreur humaine alors qu’il est déjà  prévu dans l’omniscience de Dieu.

Lorsqu’on lit la plupart des traductions, on a l’impression que Judas fut placé là  pour accomplir l’Ecriture et, qu’à  la rigueur, il n’avait pas le choix. C’est ainsi que le présentent plusieurs films sur Jésus d’ailleurs.

Or, le fait que Dieu fasse tourner les choses dans le sens de l’accomplissement de Ses plans ne remet pas en question le libre-arbitre de chacun.

Cela ne remet pas en question la responsabilité des choix que nous faisons.

Pilate a choisi de se laver les mains. Pharaon a choisi de ne pas laisser aller les Hébreux. Saül a choisi de trahir David. Aucun de ces hommes n’était obligé de faire ces mauvais choix. Ce n’est pas Dieu qui les a conduits à  les faire, mais l’adversaire.

Au sujet de la Jézabel de l’Apocalypse Le Seigneur dit qu’Il lui a donné du temps pour qu’elle se repente (Apocalypse 2 : 21).

Dieu nous laisse du temps pour que nous nous détournions de nos mauvais choix. Lorsque nous insistons dans notre erreur, nous en sommes directement les responsables (Jacques 1 : 14)

Il y a des gens à  qui Dieu fait des propositions pour le servir, donne une chance et qui choisissent d’aller dans la direction opposée.

Ils  » court- circuitent  » le plan de Dieu pour leur vie et les projets de Dieu.

Dieu est alors obligé de « fai- re avec », et de mettre en route les plans de se- cours tirés de Son omni- science.

C’est comme un film dans lequel chacun choisit son rôle.

Dieu dit :

 » Puisque tu as choisi ce bon ou ce mauvais rôle, c’est ainsi que tu seras utilisé dans la trame finale « .

Nous sommes appelés à  faire les bons choix ! Et à  réajuster nos visions en cours de route, à  cause des mauvais choix que nous-mêmes ou d’autres qui nous entourent auront faits à  un moment donné.

Mais gardons la vision principale claire dans notre esprit, pour que les réajustements que nous faisons nous permettent, au lieu de nous en éloigner, de l’atteindre quand même.