Après des semaines de tergiversations au sujet du port du masque, le gouvernement du Québec a officiellement annoncé qu’il serait obligatoire d’en porter un dans tous les lieux publics fermés à compter du samedi (18 juillet 2020) et que les contrevenants feraient face à des amendes allant de 400 $ à 6000 $. Si plusieurs se demandaient pourquoi cette obligation n’avait pas été décrétée plus tôt, d’autres sont loin de s’en réjouir, décriant des mesures « exagérées », voire carrément « dangereuses ».
C’est le cas du microbiologiste Antoine Khoury, président-directeur général de l’entreprise Vacci-Vet à Saint-Hyacinthe. D’abord formé à la médecine dans son Égypte natale, il a ensuite étudié la microbiologie à l’Université de Montréal et s’est plus tard spécialisé dans le domaine vétérinaire. Mais depuis le début de la crise du coronavirus, il se questionne sur les décisions prises par le gouvernement et la santé publique, en particulier la question du port du masque, qui cause selon lui plus de tort que de bien.
« Les masques qui sont sur le marché ne font rien pour protéger les gens du virus : ils ne sont pas stériles contrairement à ceux qu’on retrouve dans les hôpitaux et il ne faut pas les porter plus de 15 ou 20 minutes, sinon ils vont se transformer en incubateurs à bactéries. Et c’est encore pire pour les masques en tissus, de véritables ramassis de bactéries parce qu’ils sont poreux », estime M. Khoury.
Selon lui, le fait d’avoir une barrière collée près de la bouche et du nez permet aux bactéries inoffensives qui se trouvent dans notre organisme de proliférer à l’aide du niveau d’humidité, leur permettant de devenir dans certains cas des pathogènes menant à des infections sérieuses ou des maladies chroniques. « Ça se voit déjà à plusieurs endroits : des gens s’absentent du travail à cause des problèmes de santé dont le masque est responsable. Non seulement il ne les protège pas, mais il les a rendus malades. » Selon lui, les symptômes du port du masque sont tous les mêmes : mal de tête, nausée et difficulté à respirer.
Il ajoute que le lavage des masques réutilisables serait aussi loin d’éliminer toutes les bactéries. Ainsi, le seul contexte où il voit une utilité au masque serait dans les transports en commun, à condition que celui-ci soit jeté à la fin du trajet.
C’est pourquoi M. Khoury se dit farouchement contre cette tendance à imposer le masque partout. « La COVID-19 est comme l’influenza, mais en plus virulente. La meilleure façon de combattre cette maladie est d’avoir un système immunitaire fort, donc la clé est d’éviter de l’affaiblir en portant un masque qui obstrue la respiration et qui aide les bactéries à se multiplier », estime-t-il, assurant qu’il cessera de fréquenter tous les lieux qui imposent le port du masque à compter de samedi jusqu’à ce que la donne change.
D’autres décisions discutables
De l’avis de ce microbiologiste, aucune des décisions dans le dossier de la COVID-19 prises par François Legault et le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, n’a été bénéfique pour la population. Cela inclut l’incitation au lavage des mains fréquent – qui dénaturerait la barrière naturelle de l’épiderme, la rendant plus vulnérable – et la distanciation sociale de 2 m – qui ne protège pas de grand-chose selon lui. Il s’avoue aussi sceptique quant au vaccin à venir, qui risque déjà d’être désuet puisque le virus a vraisemblablement commencé à muter. « Ce sont des décisions prises par la politique et par la peur, pas par la science », décrie Antoine Khoury.
Et pourtant, même s’il dénonce les directives gouvernementales, qu’il juge mal avisées, il se tient loin des mouvements conspirationnistes qui espèrent le convaincre de se joindre à leur cause. « Tout ce qui m’intéresse, c’est d’informer les gens pour qu’ils sachent pourquoi ils portent un masque. » Il espère que le gouvernement fera vite marche arrière sur l’obligation de porter le masque dans les lieux publics, une mesure qui, craint-il, fera autant de mal à l’économie qu’à la santé des Québécois si elle devient la nouvelle « norme sociale ».
D’autres avis sur la question
Notre entretien avec le microbiologiste Antoine Khoury a révélé que ses observations allaient complètement à contre-courant de ce qui est véhiculé par les autorités québécoises concernant la question du masque pour se protéger de la COVID-19. LE COURRIER s’est intéressé à d’autres avis sur la question du masque, de son efficacité et de ses risques.
Notons d’entrée de jeu que, jusqu’au 5 juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommandait pas le port du masque. Sa position a depuis changé grâce aux conclusions de nouvelles études et elle offre maintenant des directives sur la façon de porter le masque de façon efficace et sécuritaire. Au Canada, on le recommande, mais seulement lorsque la distance de 2 m est impossible à maintenir dans les lieux publics achalandés. Le Québec est actuellement la seule province canadienne à imposer le masque.
L’avis des spécialistes de la santé a aussi évolué avec le temps et la majorité d’entre eux semblent être d’accord pour dire que le masque peut aider dans une certaine mesure à éviter la propagation du coronavirus. L’urgentologue Dr Alain Vadeboncoeur s’est fait entendre à plusieurs reprises en faveur du port généralisé du masque.
Il s’attaque aussi à différents mythes entourant le masque et a publié, le 7 juillet, une chronique dans L’actualité où il a réalisé l’expérience de tester sa saturation en oxygène sans masque, avec différents masques et même avec plusieurs couches. Sa conclusion est sans équivoque : même avec quatre masques (dont un N95), une visière, une jaquette d’hôpital et un drap sur la tête, il n’a subi aucune hypoxie (manque d’oxygène). Son expérience a été largement relayée depuis.
Un symbole?
LE COURRIER s’est aussi entretenu avec Dr Bernard Massie, microbiologiste à la retraite qui a notamment œuvré comme gestionnaire principal du secteur thérapeutique en santé humaine au Conseil national de recherches du Canada, pour obtenir son avis sur certaines affirmations d’Antoine Khoury.
Sur la question de l’utilité du masque, il reconnaît que la littérature scientifique est loin d’être unanime. « Depuis le début de la crise, on entend des messages contradictoires sur le masque et il faut dire que, scientifiquement, ce n’est pas prouvé que ça marche ou que ça ne marche pas. Alors, le gouvernement ne prend pas de chance de rendre le masque obligatoire, mais c’est plus un symbole qu’une mesure efficace validée par la science », commente-t-il. Toutefois, il doute que les masques aient véritablement l’effet d’un « incubateur à bactéries » comme le prétend Antoine Khoury. « Après tout, ce sont des micro-organismes qui sont déjà en nous. »
Dr Massie s’est intéressé à une revue des études sur la question du masque compilée et commentée par le physicien ontarien Denis Rancourt, carrément intitulée « Les masques ne fonctionnent pas » (Masks don’t work). Initialement publié en avril 2020 sur le site de Research Gate, le texte a été retiré au début juin. Or, ses conclusions se rapprochent sur plusieurs points de celles que fait Antoine Khoury aujourd’hui, posant aussi la question des dangers des bactéries qui peuvent se développer à l’intérieur des masques, mais sans fournir une réponse.
Un autre scientifique s’est aussi questionné sur le port du masque généralisé. Le 11 juillet, le professeur de physique Normand Mousseau s’est fait entendre en dénonçant la politique du port du masque dans le texte d’opinion « Masques obligatoires, science optionnelle » sur La Presse +.
Cette sortie, comme toutes les autres allant à contre-courant, a été vivement critiquée. Si le consensus scientifique semble aujourd’hui tendre vers les bienfaits de porter un masque pour protéger les autres, il reste bel et bien des moutons noirs qui, loin des théories du complot et de la défense de leur « liberté » de ne pas en porter, défendent un point de vue loin de plaire aux autorités québécoises.
LE COURRIER a tenté, mardi, d’obtenir l’opinion de la santé publique sur ces points de vue divergents, mais celle-ci n’était pas en mesure de nous mettre en contact avec un expert sur la question avant notre heure de tombée. Chantal Vallée, agente d’information à la Direction de santé publique de la Montérégie, assure toutefois que, pour l’ensemble des spécialistes du réseau de la santé, « le port du masque offre un avantage » évident pour combattre la COVID-19, surtout lorsque cette mesure est combinée à d’autres comme la distanciation physique et le lavage des mains.
Une entrevue avec un expert affilié à l’Institut national de santé publique du Québec pourra avoir lieu dans les prochains jours, nous a assuré Mme Vallée.
Lire aussi:
Les enjeux de la pandémie, du confinement dément et de l’isolement débilitant
Emission du lundi 20 juillet 2020
Danger ! Champignons et Covid19 !
Je cite Silvano
Commentaire Épinglé par Silvano Trotta
F2x Tobby
https://www.youtube.com/watch?v=2S5I0sfah3g&lc=Ugxw-jIaM86yExUZRSZ4AaABAg
Je suis d’accord avec toi, j’ai bossé pendant +5 ans en salle blanche et en chambre stérile dans la fabrication de médicament, j’ai donc reçu des formations sur l’équipement « médicale ». il existe 3000 bactéries par centimètre carré sur une main, c’est pourquoi en lavant ses mains avec des lotions a base d’alcool toute les heures, on réduit les bactéries à environ 2000 au centimètre carré, lorsque l’on s’habille en salle blanche, il existe tout un protocole, désinfection des mains, puis enfilage des gants stériles sans toucher l’extérieur du gant, et ensuite, enfilage de la combinaison, puis du masque chirurgicale, a changer toute les 2 heures.
Attention, dans ce cas, on travail dans des « chambres » salles à pression différentiel contrôlé dans lesquels très peu de bactéries existent.
Il est donc évident que ces bactéries qui se collent continuellement sur les masques se transformes en champignon, étant donné que les champignons sont les fleurs des bactéries. Donc le fait de porter un masque rend malade, tout comme le fait de mettre son lit dans une pièce humide et pleine de moisissure, en quelques semaines, vous aller faire de l’hyperventilation, vous allez tousser, mal de gorge, vous allez avoir d’énorme soucis de bronche, car vous allez développer un champignon interne dû a la respiration de la moisissure.
Donc si le covid-19 est dit une maladie respiratoire, il est logique que si tout le monde porte un masque, une nouvelle vague va arriver, mais elle ne sera pas à l’origine d’un virus grippal, mais d’une infection bactériologique des bronches dûe à une mauvaise respiration.
Comment activer/obtenir les sous-titres en Français dans la vidéo ?
Suivez l’explication ici ➡️ https://i.goopics.net/Kx7pp.png
Une pharmacienne clinique espagnole, chef d’un laboratoire médicale, décide de faire une expérience inédite motivée par le témoignage d’une amie, laquelle était tombé malade d’une rhino-pharyngite après avoir été exposée à l’UTILISATION DU MASQUE, censé de nous protéger et de protéger les autres…
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La contre-attaque des médias aux ordres de Big Pharma n’a pas tardé ! Voilà, selon l’AFP, ce qu’on peut lire sur les médias généralistes. A prendre avec des pincettes :
« Denrées recherchées au début de la pandémie, les masques suscitent désormais une avalanche de fausses allégations sur les réseaux sociaux dans le monde entier, où ils sont accusés d’être inutiles, d’empêcher de respirer, d’empoisonner au dioxyde de carbone… Parfois exposées dans des vidéos, souvent présentées sous forme de listes de dangers supposés, ces publications cherchent à dissuader — de façon explicite ou indirectement — les lecteurs de porter des masques de protection. Certaines n’hésitent pas à affirmer qu’ils mettent « la vie en danger », dessin de tête de mort à l’appui.
— Ils entraînent un dangereux manque d’oxygène : FAUX
L’idée fausse d’une « hypoxie » induite par les masques est l’une des plus répandues. Une publication très partagée en juin affirmait même que cela « pouvait entraîner la mort ». Le masque ne provoque pas d’insuffisance en oxygène, ont expliqué de nombreux médecins à l’AFP. « Le masque n’est pas un circuit clos, il laisse passer l’oxygène », souligne par exemple le Pr Coppieters, médecin épidémiologiste et professeur de santé publique à l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Il peut en revanche y avoir « une sensation d’inconfort qui provoque une impression d’étouffer, mais c’est psychologique. Mais dans le cas d’une personne en bonne santé, il n’empêche pas du tout d’effectuer des activités quotidiennes normalement », ajoute-t-il. Des médecins expliquent aussi que si le porteur du masque est très anxieux ou angoissé, celui-ci peut se mettre à hyperventiler (il inspire trop) et se sentir étourdi et affaibli.
— Ils empoisonnent au dioxyde de carbone : FAUX
Corollaire de l’infox concernant l’hypoxie, l’idée, erronée elle aussi, que l’on respirerait dangereusement notre propre CO2 est également très populaire. Mais comme on l’a vu, le masque n’est pas hermétique et laisse circuler l’air : l’oxygène inspiré et le gaz carbonique expiré. « Un masque n’est pas un circuit fermé. Presque tout l’air expiré s’échappe du masque donc vous ne respirez pas votre propre CO2 », explique ainsi Shane Shapera, directeur du programme des maladies pulmonaires de l’hôpital public de Toronto (Canada).
De plus, une petite accumulation de CO2 ne provoquerait pas de problèmes de santé, d’après le professeur Vinita Dubey, médecin hygiéniste à l’agence de santé publique de Toronto. On retrouve aussi régulièrement l’idée voisine selon laquelle le masque ferait ré-inspirer ses propres « toxines ». Or, « on n’exhale pas de toxines », rappelle Jean-Luc Gala, chef de clinique à la clinique universitaire Saint-Luc à Bruxelles et spécialiste des maladies infectieuses. Enfin, s’il est recommandé de changer de masque toutes les 4 heures environ, ce n’est pas pour des questions de respiration mais parce qu’une fois humidifié, il perd de son pouvoir filtrant.
— Ils sont un « nid » ou une « usine » à virus : FAUX
Jonathan Karn, professeur en microbiologie à l’université Case Western Reserve, dans l’Etat américain de l’Ohio, qui a étudié la propagation de virus dans le système nerveux, assure qu’il « est faux d’affirmer que le virus se retrouve piégé dans le masque » qui deviendrait ainsi une « usine à virus ». « Si quelqu’un est déjà infecté, alors le virus aura probablement déjà touché les tissus exposés du nez, de la gorge et de la bouche, et se propagera par contact de cellule en cellule plutôt que par la réinspiration de gouttelettes », explique.
L’affirmation selon laquelle ils « contaminent davantage » n’a pas de sens : les masques ne servent qu’à faire barrage aux particules – en particulier les postillons -, souligne auprès de l’AFP le Dr Shelley Payne, directrice du Centre LaMontagne pour les maladies infectieuses de l’Université du Texas à Austin (Etats-Unis).
— Ils laissent passer le virus et sont donc inutiles : FAUX
Si l’idée selon laquelle les masques seraient filtrants au point de nous empêcher de respirer ou de « piéger » les virus, la théorie inverse selon laquelle ils laisseraient passer le virus est pourtant elle aussi très populaire. « Le masque filtre le virus, mais pas les molécules. Un virus est beaucoup plus gros qu’une molécule d’oxygène ou de dioxyde de carbone », souligne Jean-Luc Gala, de l’Université libre de Bruxelles. Une étude parue en mai dans la revue scientifique de la Royal Society au Royaume-Uni, atteste de l’efficacité des masques pour réduire la projection de gouttelettes contaminées.
Agences sanitaires et communauté médicale dans le monde rappellent régulièrement que le port du masque est une mesure utile pour limiter la propagation du virus, en plus des autres mesures barrière. Il est obligatoire dans les lieux recevant du public en France depuis lundi. »
waouh ! Je ne savais pas que mon impression d’étouffer était purement psychologique !
@nivred92
Fallait s’y attendre 😉 Et dans peu de temps, on va devoir les porter PARTOUT, même chez soi !
@MAV
Ben voilà, maintenant, c’est bien, on le sait !
Sérieusement, je me demande comment après des décennies de mensonges, après scandales sur scandales, avec toutes les sources Internet dont on dispose pour s’aider à RÉFLÉCHIR, les gens peuvent encore approuver la moindre décision gouvernementale les yeux fermés. O_O