La rupture semble bel et bien consommée désormais entre Philippe de Villiers et Emmanuel Macron. En témoigne, le dernier tweet de l’ancien ministre et fondateur du Puy du Fou, se payant littéralement le chef de l’État après son opération de communication avec deux célèbres YouTubers, McFly et Carlito.
« Emmanuel Macron, avec les YouTubers McFly et Carlito, s’est livré à un exercice honteux d’infantilisation de l’Élysée. Il déshonore la fonction. C’est le pitre de la République », a lancé Philippe de Villiers dans un tweet lundi 24 mai à la mi-journée.
La veille, les deux YouTubers avaient en effet mis en ligne une longue vidéo de plus de 36 minutes où ils dévoilaient leur concours d’anecdotes avec le Jupiter Elyséen, tournée en plein cœur d’un des salons de l’Élysée. Images farfelues, anecdotes tirées par les cheveux… les internautes avaient pointé du doigt cet exercice qualifié par certains de manœuvre politique. Sur CNews, Jean Messiha avait regretté que les deux influenceurs soient « un peu les idiots utiles du macronisme ». Il ajoutait : « D’une certaine façon, ils sont instrumentalisés pour l’image du président car ils n’ont pas la culture politique pour lui apporter une quelconque contradiction. »
Dans une interview accordée à RTL fin avril, Philippe de Villiers expliquait les raisons de sa rupture avec Emmanuel Macron alors qu’il fut un temps un de ses proches :
« Le drame de la France, et c’est d’ailleurs le cœur de la discussion que j’ai eue avec Emmanuel Macron, c’est qu’en fait il est en train d’installer en France un damier, un côte à côte qu’avait dénoncé Gerard Collomb avant de partir, un camaïeu. Il produit ce que nous avons sous les yeux. »
Malgré des discussions avec le chef de l’Etat, l’ancien ministre a compris
« que c’était foutu » : « Sur la question de l’assimilation, il m’a dit non. Sur la question du défi migratoire, il m’a dit non. Sur la question du mouvement décolonial, il n’a pas vu arriver chez nous ce qui va bientôt arriver […] la lutte des races partout. Des gens qui veulent détruire la France, qui veut nous décoloniser pour nous recoloniser ».
Un « président » qui drague les jeunes à travers les clowneries d’une misérable télé-réalité d’une république qui se vautre dans la fange : nous sommes bien loin de la « fonction verticale » que voulait incarner le fils spirituel de la banque Rothschild.
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