Madame, Monsieur,
Chers amis, soutiens fidèles,
Et voilà, c’est chose faite. À peine un gouvernement a-t-il été nommé qu’une proposition de loi, déposée en juillet par le député Falorni (MoDem) relative à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, a été considérée recevable* et renvoyée devant la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Je n’ai pas cessé d’alerter alors que la dissolution brutale de l’Assemblée nationale était saluée par quelques personnalités, se félicitant de l’abandon du projet de loi sur la fin de vie : ce texte assassin allait revenir.
L’entourloupe relève du grand art : soit la loi est votée et il sera prouvé qu’une union politique « sacrée » est possible malgré l’éclatement du Parlement ; soit les « affreux » conservateurs et autres suppôts de « l’hyper-droite » résistent, ministres compris, et la bien-pensance coupera des têtes au nom du progrès.
En plus de l’enjeu qui reste vibrant de gravité puisqu’il s’agit ni plus ni moins de légaliser une fois encore le meurtre, ce texte comporte une autre facette dramatique : ceux qui sont dans l’exécutif gouvernemental, comme au Parlement, et qui se prétendent de droite vont-ils résister, au péril de leur carrière ? Le bel espoir que certains placent dans un gouvernement auquel les Républicains participent, va-t-il tenir longtemps ?
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