Depuis Exode 40.38, nous savons que la présence du seul vrai Dieu est une nuée de gloire lorsque la Lumière qu’est Christ prévaut, alors que cette même présence est un feu dévorant dans les ténèbres.

 

L’exemple que nous allons examiner est remarquable. Non seulement il montre comment cette gloire et ce feu s’articulent autour d’un sabbat chronologique –notion déjà envisagée dans deux de mes articles–, mais il permet d’établir un lien spirituel incontestable entre le célèbre réveil d’Azusa Street de 1906 et notre époque saturée d’innombrables défis.

 

*

*                                *

Le 9 avril 1906, dans la soirée, Le Saint Esprit descend avec puissance sur William Joseph Seymour, héros de la foi américain, et sept frères assemblés 216, North Bonnie Brae Street à Los Angeles. Peu après, les réunions se déplacent à Azusa Street. Un réveil historique prend son essor.

Ceux pour qui les temps apostoliques sont révolus devraient nous expliquer la différence entre l’épisode que nous venons de relater et celui d’Actes 4.31 (« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance »). Il est vrai que l’endroit où se tenaient Pierre, Jean et leurs compagnons a été ébranlé. Demandons-nous de ce fait s’il s’est passé quelque chose de similaire alors que l’Onction du Royaume déferlait sur la cité des anges.

La réponse tient en ces mots: Le 18 avril 1906, San Francisco est frappé par un séisme dont la magnitude est évaluée à 7,9, avec une intensité qualifiée d’extrême. Les dommages provoquent une série d’incendies qui ravageront la ville pendant trois jours. Selon une estimation, 3000 vies humaines ont été perdues dans cette double catastrophe.

A ce stade, les éléments en notre possession –manifestation glorieuse de notre Père, de Son Esprit, tremblement de terre, flammes– renvoient à deux récits bien connus des Ecritures:

1° Moïse recevant la Torah sur le mont Sinaï (Exode 19.18 et 24.15-18; remarquez les trois milliers de personnes tuées en Exode 32.28, bilan identique à celui que nous venons de signaler).

2° Les disciples réunis à Jérusalem à la Pentecôte (Actes 2.1-4).

Relevons que, dans la chronologie israélite d’une part et les Evangiles d’autre part, le don de la loi au Sinaï a eu lieu en 2448 AM, alors que celui du Saint Esprit est intervenu en 33 AD/3793 AM, 1345 ans plus tard. Cela ouvre une piste nous ramenant à Daniel 9.25-27, puisque 1345 est la valeur de la phrase « et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ». Nous reparlerons plus bas de ces trois versets.

 

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Pour l’instant, retournons à la soirée du 9 avril 1906, date correspondant, dans le calendrier hébraïque, au 14 Nisan 5666 AM, c’est-à-dire à la préparation de la Pâque. En fait, lorsque l’Esprit est descendu, ce soir-là, à Bonnie Brae Street, la semaine des Pains sans Levain commençait. La situation était donc similaire à celles que j’ai évoquées précédemment (« Daniel 9: Esquisse d’un triptyque, 3ème volet », avec Hanukkah, et « Signes de l’abîme », également avec les Azymes), montrant qu’une période de festivités immédiatement consécutive à un événement donné, un séisme, par exemple, implique en quelque sorte une suspension du cours du temps, un sabbat chronologique pour la durée de la célébration en question.

Petite particularité, les Pains sans Levain sont, en diaspora, prolongés d’un jour et s’achèvent dès lors le 22 Nisan. En 1906, ces 24 heures supplémentaires menaient au 17 avril, au coucher du soleil. Devons-nous y voir un délai de grâce accordé à ceux qui observaient cette commémoration dans la zone sur le point d’être frappée?

Toujours est-il que le 18 avril, un peu après 5 heures du matin, la dévastation s’abattait sur la métropole du nord de la Californie. Le sabbat chronologique avait été parfaitement respecté et nous allons voir comment, sur la base de celui-ci, s’est édifiée la construction temporelle arrêtée dès les origines pour les décennies qui allaient venir.

Pour cela,  précisons qu’une fois les flammes des incendies maîtrisées,  une réplique  –la plus forte des secousses subséquentes, avec une magnitude de l’ordre de 6,7– a encore ébranlé la région le 23 avril 1906. C’était, en fait, le point final aux journées de chaos que la grande ville venait de traverser.

Reprenons maintenant la valeur numérique de Daniel 9.25-27, 21158, et ajoutons simplement ce nombre de jours au 23 avril 1906. Chose extraordinaire, cela nous conduit exactement au 27 mars 1964, date du tremblement de terre du Vendredi Saint, que le même texte de Daniel met en relation avec notre époque (voir « Signes de l’abîme », cité ci-dessus).

Qu’en déduire ? En tout état, alors que les visions de Daniel remontent à quelque 24 siècles, nous venons d’atteindre une strate de révélation insoupçonnée, dans laquelle des événements, jusqu’ici perçus comme fortuits et distincts les uns des autres, s’inscrivent en réalité dans la mise en œuvre d’un dessein transcendant, dans un enchaînement dont les maillons constituent autant de signes désormais identifiés dans leur appartenance commune à un projet divin, projet dont l’accomplissement, graduel, est par essence certain.

Cette constatation est réjouissante, parce qu’elle permet d’apprécier pour ce qu’elles sont les convulsions qui secouent aujourd’hui notre pauvre planète: de simples épiphénomènes gravitant autour du plan, en cours d’exécution, de notre cher Père.

Luc 21.25 parle, littéralement, d’une « angoisse de peuples dans une inquiétude de bruit de mer et de flot« . Les mots en gras, traduits en hébreu, ont une valeur numérique de 1104, qui est également celle du verset introductif du Psaume 2, « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? ».

C’est dans la dynamique de ce Psaume que le Corps de Christ devra à l’avenir se situer et évoluer, dans la droite ligne du réveil d’Azusa Street, dont l’onde de choc, par Daniel et séismes interposés, fait encore vibrer notre foi chrétienne en ce 21ème siècle. La Jérusalem céleste, notre très sainte mère, doit et va régner sur terre. Mieux vaut, en conséquence, ne plus prendre appui sur des structures inadéquates, quelles qu’elles soient d’ailleurs, que le Souffle va balayer, souverain.

 

NM/SDG – Le 18 novembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Exode 40.38, nous savons que la présence du seul vrai Dieu est une nuée de gloire lorsque la Lumière qu’est Christ prévaut, alors que cette même présence est un feu dévorant dans les ténèbres.

 

L’exemple que nous allons examiner est remarquable. Non seulement il montre comment cette gloire et ce feu s’articulent autour d’un sabbat chronologique –notion déjà envisagée dans deux de mes articles–, mais il permet d’établir un lien spirituel incontestable entre le célèbre réveil d’Azusa Street de 1906 et notre époque saturée d’innombrables défis.

 

 

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Le 9 avril 1906, dans la soirée, Le Saint Esprit descend avec puissance sur William Joseph Seymour, héros de la foi américain, et sept frères assemblés 216, North Bonnie Brae Street à Los Angeles. Peu après, les réunions se déplacent à Azusa Street. Un réveil historique prend son essor.

 

Ceux pour qui les temps apostoliques sont révolus devraient nous expliquer la différence entre l’épisode que nous venons de relater et celui d’Actes 4.31 (« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance »). Il est vrai que l’endroit où se tenaient Pierre, Jean et leurs compagnons a été ébranlé. Demandons-nous de ce fait s’il s’est passé quelque chose de similaire alors que l’Onction du Royaume déferlait sur la cité des anges.

 

La réponse tient en ces mots: Le 18 avril 1906, San Francisco est frappé par un séisme dont la magnitude est évaluée à 7,9, avec une intensité qualifiée d’extrême. Les dommages provoquent une série d’incendies qui ravageront la ville pendant trois jours. Selon une estimation, 3000 vies humaines ont été perdues dans cette double catastrophe.

 

A ce stade, les éléments en notre possession –manifestation glorieuse de notre Père, de Son Esprit, tremblement de terre, flammes– renvoient à deux récits bien connus des Ecritures:

 

1° Moïse recevant la Torah sur le mont Sinaï (Exode 19.18 et 24.15-18; remarquez les trois milliers de personnes tuées en Exode 32.28, bilan identique à celui que nous venons de signaler).

2° Les disciples réunis à Jérusalem à la Pentecôte (Actes 2.1-4).

 

Relevons que, dans la chronologie israélite d’une part et les Evangiles d’autre part, le don de la loi au Sinaï a eu lieu en 2448 AM, alors que celui du Saint Esprit est intervenu en 33 AD/3793 AM, 1345 ans plus tard. Cela ouvre une piste nous ramenant à Daniel 9.25-27, puisque 1345 est la valeur de la phrase « et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ». Nous reparlerons plus bas de ces trois versets.

 

 

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Pour l’instant, retournons à la soirée du 9 avril 1906, date correspondant, dans le calendrier hébraïque, au 14 Nisan 5666 AM, c’est-à-dire à la préparation de la Pâque. En fait, lorsque l’Esprit est descendu, ce soir-là, à Bonnie Brae Street, la semaine des Pains sans Levain commençait. La situation était donc similaire à celles que j’ai évoquées précédemment (« Daniel 9: Esquisse d’un triptyque, 3ème volet », avec Hanukkah, et « Signes de l’abîme », également avec les Azymes), montrant qu’une période de festivités immédiatement consécutive à un événement donné, un séisme, par exemple, implique en quelque sorte une suspension du cours du temps, un sabbat chronologique pour la durée de la célébration en question.

 

Petite particularité, les Pains sans Levain sont, en diaspora, prolongés d’un jour et s’achèvent dès lors le 22 Nisan. En 1906, ces 24 heures supplémentaires menaient au 17 avril, au coucher du soleil. Devons-nous y voir un délai de grâce accordé à ceux qui observaient cette commémoration dans la zone sur le point d’être frappée?

 

Toujours est-il que le 18 avril, un peu après 5 heures du matin, la dévastation s’abattait sur la métropole du nord de la Californie. Le sabbat chronologique avait été parfaitement respecté et nous allons voir comment, sur la base de celui-ci, s’est édifiée la construction temporelle arrêtée dès les origines pour les décennies qui allaient venir.

 

Pour cela,  précisons qu’une fois les flammes des incendies maîtrisées,  une réplique  –la plus forte des secousses subséquentes, avec une magnitude de l’ordre de 6,7– a encore ébranlé la région le 23 avril 1906. C’était, en fait, le point final aux journées de chaos que la grande ville venait de traverser.

 

Reprenons maintenant la valeur numérique de Daniel 9.25-27, 21158, et ajoutons simplement ce nombre de jours au 23 avril 1906. Chose extraordinaire, cela nous conduit exactement au 27 mars 1964, date du tremblement de terre du Vendredi Saint, que le même texte de Daniel met en relation avec notre époque (voir « Signes de l’abîme », cité ci-dessus).

 

Qu’en déduire? En tout état, alors que les visions de Daniel remontent à quelque 24 siècles, nous venons d’atteindre une strate de révélation insoupçonnée, dans laquelle des événements, jusqu’ici perçus comme fortuits et distincts les uns des autres, s’inscrivent en réalité dans la mise en œuvre d’un dessein transcendant, dans un enchaînement dont les maillons constituent autant de signes désormais identifiés dans leur appartenance commune à un projet divin, projet dont l’accomplissement, graduel, est par essence certain.

 

Cette constatation est réjouissante, parce qu’elle permet d’apprécier pour ce qu’elles sont les convulsions qui secouent aujourd’hui notre pauvre planète: de simples épiphénomènes gravitant autour du plan, en cours d’exécution, de notre cher Père.

 

Luc 21.25 parle, littéralement, d’une « angoisse de peuples dans une inquiétude de bruit de mer et de flot« . Les mots en gras, traduits en hébreu, ont une valeur numérique de 1104, qui est également celle du verset introductif du Psaume 2, « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? ».

 

C’est dans la dynamique de ce Psaume que le Corps de Christ devra à l’avenir se situer et évoluer, dans la droite ligne du réveil d’Azusa Street, dont l’onde de choc, par Daniel et séismes interposés, fait encore vibrer notre foi chrétienne en ce 21ème siècle. La Jérusalem céleste, notre très sainte mère, doit et va régner sur terre. Mieux vaut, en conséquence, ne plus prendre appui sur des structures inadéquates, quelles qu’elles soient d’ailleurs, que le Souffle va balayer, souverain.

 

 

 

 

 

 

 

NM/SDG – Le 18 novembre 2021