« Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! »
La Marseillaise
5H 30 du mat, ces mots chantés avec force par le 126ème RI De Brives-La-Gaillarde résonnent au pied du drapeau. Je ne me doutais pas à l’époque, qu’ils allaient, des années plus tard, devenir l’urgence, un combat sans merci.
La Liberté est aujourd’hui attaquée de toute part. Nous assistons à sa disparition programmée en vue d’un contrôle total des populations et des personnes.
Les sociétés occidentales se sont pourtant construites et développées sur cette notion de liberté : C’est le « Liberté, Egalité, Fraternité » de nos frontons de mairie. C’est l’article N°1 de la déclaration des droits de l’homme (Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. ), également le thème central développé dans la Déclaration d’indépendance américaine.
C’est une spécificité de la civilisation judéo-chrétienne. Dans les autres cultures civilisationnelles passées ou actuelles, la liberté n’a pas cette primauté. Même la démocratie grecque reposait, de fait, sur l’esclavage. Il était considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel.
Pour comprendre cette exception, il faut lire les textes bibliques, que l’on soit croyant ou pas, ils structurent en partie notre imaginaire collectif, notre compréhension du monde.
L’Exode est le récit de la libération d’un peuple esclave, « Let my people go ! ». La sortie d’Egypte est l’acte fondateur de la naissance d’une nation. Israël, est l’archétype d’un peuple confronté à l’oppression des empires. Ce modèle « un peuple, une histoire, un pays »va essaimer avec l’expansion du christianisme et donner lieu pendant le Moyen Age, sur une durée de près de 1000 ans, à la formidable « fabrique » des nations européennes. Ces mêmes nations, suite à la colonisation/décolonisation, vont être à l’origine de la création de la plupart des nations du monde.
Lévitique 25:10 « …vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants »
Seule la nation garantit à un peuple la défense de son identité et de ses libertés.
Si les textes de l’Ancien Testament raconte la libération d’un peuple, ceux du “Nouveau Testament » annoncent la libération de la personne.
Galate 5 :1 « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »
Jean 8:36 « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»
Dans la conception biblique, l’homme est caractérisé par son aspiration profonde à être libre. C’est le fondement existentiel de l’être humain. Plus d’une centaine de textes contiennent les mots « liberté », « libre ».
Esaïe 61:1 l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles…Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance.
2 Corinthiens 3:17 « Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »
Cette soif de « liberté » a généré dans l’histoire de l’occident chrétien une créativité, une vitalité extraordinaire. Elle a poussé des hommes à s’affranchir des conventions, des traditions pour explorer de nouveaux territoires, explorer le monde, créer de nouvelles formes de sociétés, développer des idées nouvelles, expérimenter. Sur ce terreau fertile a germé une explosion d’inventions scientifiques, artistiques, philosophiques, théologiques.
Le propre de la liberté, c’est le mouvement, le changement, l’imprévisibilité, la créativité, la remise en question, la recherche de la vérité, bref tout ce dont ont horreur ceux qui aiment le contrôle et le pouvoir.
La primauté de cette valeur « Liberté » a conduit, en occident, à l’abolition de l’esclavage et à la création du principe de laïcité (liberté de croyance).
La liberté n’a jamais été quelque chose d’inné ou de naturel, elle a toujours été obtenue par la lutte.
Trois puissances haïssent ce principe de liberté : la gouvernance mondiale, l’islam et l’écologisme.
la gouvernance mondiale
Nous assistons aujourd’hui à la renaissance des empires et à l’affaiblissement des nations. L’ Europe se substitue aux nations dont les prérogatives rétrécissent comme peau d’âne. Globalement, dans le monde, les pouvoirs étatiques s’effacent devant des puissances supranationales qui dictent leurs lois et imposent leur agenda. On assiste à une fascisation des gouvernements mondialistes qui renforcent leur mainmise sur les médias, répriment les opposants, criminalisent et persécutent les dissidents. Les attaques contre les libertés individuelles ont été particulièrement virulentes pendant l’épisode covid, ce n’était qu’un ballon d’essai. Les nouvelles technologies permettent un contrôle sans précédent de notre vie publique ou privée.
Les français ont d’ores et déjà perdu leur souveraineté et donc leur liberté. La dette colossale de la France fait d’elle une débitrice pieds et poings liés.
l’islam
Dans l’islam, la liberté n’est ni un thème ni un sujet. En étudiant le Coran j’ai été stupéfait de découvrir que les mots « liberté » ou « libérateur » étaient absents du texte. Ces mots ne sont jamais employés! C’est comme si le Coran voulait jusqu’à effacer ce concept de l’imaginaire des musulmans. L’islam, c’est la soumission. Allah ne libère pas, il est « Le Contraignant » (un des 99 noms d’Allah). Le converti se fond dans la Oumma, la communauté musulmane, et gare à lui s’il lui prenait envie d’en sortir… Uniformisation des individus, les femmes disparaissent sous leur voile. Pendant les rassemblements, l’image de ces hommes formant une masse indifférenciée est saisissante. Beaucoup d’européens séduit par cette prise en charge presque complète de l’individu se convertissent à l’islam… Ils se placent eux-même, sous le joug…
On peut remarquer que l’islam a pour principe la conquête, l’expansion et la création d’un pouvoir politico-religieux de type impérial (le Califat). Les empires de l’antiquité étaient également des entités politiques et religieuses ( le culte de l’empereur) d’où la répression féroce contre les chrétiens qui refusaient d’adorer l’empereur. Tous ces empires, Califat compris, se maintenaient et prospéraient en généralisant l’esclavage.
l’écologisme
Le troisième larron à vouloir nous priver de nos libertés est l’écologisme, le réchauffement climatique d’origine anthropique est un prétexte parfait pour contrôler l’ensemble des activités humaines y compris l’agriculture, l’élevage, et en poussant cette logique jusqu’au bout, notre propre démographie.
Ils se soutiennent l’un l’autre, pour annihiler nos libertés de croire, de penser et d’agir. Ils mettent tout en œuvre pour nous obliger à plier l’échine, à accepter un contrôle total sur nos existences. Les moyens pour y parvenir sont redoutablement efficaces : destruction des références spirituelles bibliques, remplacement ou dilution des populations de culture chrétienne par une immigration massive de culture islamique, création d’une nouvelle religion : le réchauffisme climatique.
Que le vent de l’Esprit nous inspire et nous conduise hors des parcs à bestiaux dressés par tout ce petit monde !
Christophe Sévérac
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