Transmis par Lorraine
INTRODUCTION :
Paul a écrit 2Corinthiens de Macédoine (2:12ss; 7:5ss; 8:1ss; 9:2; cf Ac 20.1ss), pour justifier son ministère face à des adversaires.
Cette lettre fut probablement écrite en 58.
– » Elle est la plus personnelle de ses lettres, jaillissant – comme l’épître aux Galates – d’un cœur passionné. « (Kuën, Les lettres de Paul)
C’est dans une grande affliction, le coeur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour extrême que j’ai pour vous. (2cor 2:4)
THÈME DE L’ÉPàŽTRE :
– » la manifestation de la grâce de Dieu et son triomphe à travers la fragilité humaine « (Kuen, p. 155) .
– » SOYONS COURAGEUX » (Wiersbe).
Il est significatif que, face aux difficultés internes de 1’Eglise, l’apôtre n’attende pas de secours de » nouvelles effusions « et de » baptêmes « de l’Esprit…
– » Devant la situation tragique de l’Église, une action différente de l’Esprit est nécessaire: une tristesse selon Dieu, la repentance, la purification, la paix mutuelle. Cela devrait nous servir de leçon » (W. de Boor (72) p.20-21).
Mais ici, au chapitre 1, Paul parle de la CONSOLATION DANS L’AFFLICTION (1:3-11)
8 Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. 9 Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts.
Il semblerait qu’il fasse référence à la grande épreuve à Éphèse, causée par Démétrius et ses compagnons orfèvres (Voir Ac 19:29-38). Il dit ailleurs:
Chaque jour je suis exposé à la mort …Si c’est dans des vues humaines que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m’en revient-il ? (1Co 15:31-32)
Nous sommes tous victimes d’afflictions. Le mot grec thlipsis ( » affliction « ) signifie » tribulation « , » trouble « , une » pression « , » détresse « .
Paul connaissait ce qu’était l’affliction. Mais il connaissait aussi la CONSOLATION !
1. LA SOURCE DE LA CONSOLATION (3)
Dieu est le « Père des miséricordes » et le » Dieu de toute consolation » (verset 3). Le Saint Esprit est aussi décrit comme le » consolateur » (Jean 16)
» Père des miséricordes » :
Ce titre nous rappelle que c’est par GR CE nous avons la consola- tion.
C’est d’après la miséricor- de de Dieu.
Quelqu’un a déjà défini la miséricorde de cette façon: C’est Dieu qui tend une corde à un misérable.
» Dieu de toute consolation » :
Ce titre nous montre que Dieu est la source de TOUTE consolation. Toute consolation vient ultimement de lui.
L’Évangéliste Leighton Ford et son épouse, Jean, ont perdu leur fils de 20 ans, Sandy, le 27 novembre 1981. Quatre jours après les funérailles, Ford a parlé à ses coéquipiers. Il raconte que quelques jours auparavant, il était tellement inquiet et anxieux qu’il a dû sortir et courir. Il dit ceci:
– » J’ai parlé à Dieu: Seigneur, je sais que tu peux guérir Sandy par cette chirurgie si Tu le veux. Mais si tu ne le veux pas … je ne peux imaginer que tu ne veuille pas! «
Il dit ensuite:
– » Je ne peux vous dire tout ce que je ressentais comme émotion, mais je me souviens que j’ai finalement prié et dit: ‘Seigneur, je veux te demander une seule chose: Sois BON envers mon fils demain’.
Malgré le décès triste de son fils, Ford pouvait quand même dire: « Oui, Dieu est bon ! « . Pourquoi ? Parce qu’il a connu le » Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation « .
La majorité d’entre nous portons en nos cœurs, ouvertement ou secrètement, de grandes blessures encore ouvertes, non guéries.
Et nous nous disons:
– » Est-ce que Dieu est réellement bon? « .
Paul a appris que Dieu est bon … par les épreuves qu’il a vécues, et par la consolation de Dieu qui a suivi.
2. LE BUT DE LA CONSOLATION (4-6)
4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! 5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.
» nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction « :
Si on n’a pas connu l’épreuve, on ne peut pas comprendre les autres.
C’est plus facile de juger quelqu’un lorsqu’on n’a pas subi la même tentation et la même épreuve.
Mais celui qui a des tribulations et qui a expérimenté le réconfort par la foi en Dieu est mieux armé pour réconforter et consoler les autres.
3. L’ASSURANCE DE LA CONSOLATION (7)
7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.
Nous avons ici une promesse: LA CONSOLATION SUIT LA SOUFFRANCE !
Lorsque Paul supportait des afflictions à cause de Christ, les » souffrances de Christ abondaient » (2Co 1:5) en lui. Christ souffre dans la personne de ses serviteurs, mais il n’oublie pas sa promesse d’être toujours avec eux. Il console ceux qui souffrent de cette façon.
Clyde Reid dit dans son livre » Celebrate te Temporary » :
– » Un des obstacles les plus communs qui nous empêchent de célébrer la vie pleinement est de fuir face à la souffrance « .
Nous faisons tout pour éviter la douleur.
Notre culture essaie de nous convaincre que nous pouvons vivre une vie sans souffrance. La publicité veut nous faire croire que la vie est sans douleur. Mais, vivre sans douleur est un mythe.
– » Vivre sans douleur est vivre seulement la moitié d’une vie, et non pleinement. C’est un fait clair, inaltérable.
Plusieurs d’entre nous ne réalisons pas que la douleur et la joie vont de pair.
Lorsque nous nous coupons de la souffrance, nous nous coupons aussi sans nous en rendre compte, de la joie. «
(Clyde Reid, Celebrating the Temporary. San Francisco, CA, Harper 1974, p.44-45)
CONCLUSION
Une mère raconte ceci au sujet de sa fille de 11 ans:
– » À l’heure du coucher, ma fille Eva avait remarqué que j’étais distraite. Je lui ai expliqué que la fille adolescente d’une amie perdait mystérieusement ses cheveux, et j’ai encouragé Eva à prier pour Amy. J’ai été touché par sa simple prière: ‘Jésus, s’il te plait, garde les cheveux de Amy sur sa tête’. Les médecins ont expérimentés plusieurs traitements, mais Amy continuait à perdre ses cheveux. Mais Eva continuait à prier la même prière.
Après six semaines, les médecins ont déterminés que Amy avait » l’alopecia « , une maladie extrêmement râre où la perte des cheveux est imprévisible et permanente. Lorsque je l’ai mentionné à ma fille Eva, elle a pris ma main et a fermé ses yeux. Cette fois-ci, sa prière était différente: ‘Cher Jésus, si tu ne gardes pas les cheveux de Amy sur sa tête, je te prie de garder Amy ! Avec larmes, je me suis rendu compte que parfois Dieu ne transporte pas les montagnes, il nous transforme. « (Christian Parenting today).
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