Une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes.
Les commandements de Dieu sont difficiles, mais dès que nous Lui obéissons, ils deviennent divinement faciles.
La conscience est cette faculté supérieure de la nature humaine qui me révèle les plus hautes réalités spirituelles, et aussi ce qu’elles réclament de moi.
C’est l’oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu, ou alors vers ce qu’elle considère comme l’idéal suprême. C’est pourquoi la conscience ne parle pas à tous le même langage.
Si j’ai l’habitude de regarder Dieu en face, de toute mon âme, la conscience m’indiquera toujours quelle est la loi de Dieu, et ce que je dois faire pour lui obéir. Mais suis-je disposé à toujours lui obéir ?
Il me faut garder ma conscience si sensible qu’elle m’évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu, que dans chaque circonstance nouvelle ma conscience est ravivée et que je discerne à l’instant cette volonté de Dieu qui est toujours si « bonne, agréable et parfaite ».
Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l’Esprit ? « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. » Sa voix n’est pas celle du tonnerre : elle est si douce qu’il est facile de la négliger. Pour garder notre conscience toujours sensible, il n’y a qu’un moyen : c’est d’être toujours entièrement sincère avec Dieu. Dès que votre conscience parle, obéissez. Ne discutez pas avec Dieu. Gardez-vous, par la moindre complaisance pour le mal, de ternir si peu que ce soit votre vision de Dieu.
Oswald Chambers
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