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Lettre d'une sœur aux sœurs (1)Il parlait peu et ses gestes de tendresse étaient rares, pourtant il suffisait d’un regard pour que je me sente aimée.

Il n’a jamais dit « je t’aime » pourtant il a été là pour veiller sur moi, à sa manière, ainsi que sur ma mère rongée par la maladie qu’il aimait malgré cela, oui, il était là pour s’évertuer avec ténacité dans ce combat perdu d’avance à tenir la barre avec une petit fille aussi désemparée que lui.

Ça,  c’était mon père. Un père déchiré pourtant par une guerre et qui a su malgré tout continuer à vivre mais une guerre qui n’a pourtant pas cessé de le tourmenter jusqu’à son dernier souffle.

Un père ne sera jamais parfait, tout comme un époux, ou un fils, un frère, parce que, pour tout dire, tous les hommes sont brisés par le péché et ce, depuis ce drame en Eden, donc dès le commencement.

Tout comme la femme, aide précieuse de l’homme, également précipitée dans cette chute tragique.

Du Paradis perdu au 21ème siècle

L’apparition d’Internet il y a trois décennies, une invention qui allait révolutionner l’humanité, nous a permis d’approfondir notre perception du monde, il nous a aussi révélé les méfaits de satan sur toute la terre. Nous avons vu des endroits inimaginables que nous ne connaissions pas au siècle dernier, et nous avons pris connaissance de gouvernances bien différentes de la nôtre et connu ceux qui ont choisi Jésus-Christ sur divers horizons.

Chaque nation a ses propres défis au regard d’une armée de l’ombre dirigée par l’adversaire de Dieu, satan, des hordes maléfiques éparpillées sur la terre afin de faire plier les hommes à travers la séduction qui se déguise de multiples manières, ou en utilisant la force et la peur, dénuées de la justice et de la sagesse de Dieu.

Néanmoins ce qui se révèle toujours aussi évident, ce sont les attaques envers le foyer et ce, de toutes les façons possibles, et plus encore dans le camp des enfants de Dieu.

Le monde est entré dans les rassemblements chrétiens par le divertissement, la musique, la politique, la philosophie, la psychologie : nous avons été attaqués de tous les côtés parce que la tiédeur s’est installée dans nos nations modernes tout simplement et beaucoup ont laissé leurs armes « spirituelles » au vestiaire.

Puis le temps de la rébellion est arrivé, pas celle de s’élever en agitant les mains et en hurlant dans les rues, mais plutôt celle, plus sournoise, plus pernicieuse, au sein même des églises, au cœur même des familles,  au sein même du couple, dans l’âme même des hommes et des femmes.

J’ai grandi dans une société où l’homme était représenté comme un Prince sauveur par le biais du monde cinématographique, puissance prodigieuse de l’image ou par des romans savamment écrits s’immisçant dans notre imagination d’enfant.

Qui d’entre nous n’a pas eu ce phantasme d’une grande histoire d’amour où l’homme ou la femme comblerait toutes nos attentes ?

Quelle déception nous avons eue, n’est-ce pas ?!

Ce qui m’amène à aborder un sujet délicat.

La place de la femme dans les tumultes des derniers temps.

Voilà donc un sujet très épineux que je vais amorcer, un sujet que le Seigneur m’a mis à cœur, et j’avoue que j’ai fait un peu comme Jonas, j’ai voulu fuir ! Pas en prenant un bateau pour Tarsis bien sûr, mais mon cœur ne cessa d’être troublé alors j’ai su que la portée de ce message était crucial.

A ce moment là, se succédèrent des révélations afin de m’éclairer sur la Parole de Dieu concernant l’urgence et l’importance sur ce que l’Eternel attends de nous, nous les femmes au regard des hommes.

Ces dernières années, nous avons vu des femmes de tête prendre le pouvoir dans divers domaines de la société et les diriger d’une main de fer.

Des organismes puissants tels que l’O.M.S, l’économie mondiale, ou le CAC 40 ,voire au plus haut niveau des gouvernements ont vu des femmes nommées à des postes importants, très importants. Nos sociétés redevenues pleinement païennes en rejetant Dieu se sont métamorphosées sous la main des puissances du mal.

Ces femmes ne sont pas dotées de grâce comme Ruth qui s’est humiliée et a bravé la peur pour sauver son peuple, ni de la détermination de Déborah, une prophétesse qui administrait la Justice en Israël quand le peuple était opprimé parce qu’il faisait ce qui est mal au regard de Dieu.

Si de plus en plus de femmes bardées de diplômes ont conquis les sociétés avec de lourdes responsabilités, quant est-il de nos églises, nos assemblées, dites de Dieu ?

Je vois davantage de sœurs et ce, de plus en plus jeunes, avoir des ambitions similaires pour devenir des meneuses de « troupeaux », poussées parfois même par des hommes de leur communauté. Et là, je sens intérieurement la voix de l’Esprit :

« Ils ne consultent pas l’Eternel » !

Il semble que certains versets sont devenus obsolètes, rétrogrades, vieux jeu, j’en comprends les raisons et le Seigneur aussi.

Au fil du temps, ces versets se sont revêtus de légalisme et un esprit de religion a masqué la grandeur des commandements de Dieu, pétris d’amour et de sagesse demandés aux femmes.

Soumission 

Ah voilà un mot devenu bien vilain !

Le fait même de le prononcer dérange, remue, agace et entraîne bien des hostilités. Pourtant si nous plongeons nos regards dans les Ecritures, nous ne pouvons l’éviter ni l’ignorer !

Pourquoi tant de résistance au regard de la soumission demandée aux femmes pour les hommes ?

Parce que ce « mot » est perçu d’une manière négative, il s’est revêtu d’une connotation sombre, portée par l’histoire à travers les siècles.

Tous peuples ayant été conquis par leurs ennemis ont du se soumettre. Se soumettre signifiait être vaincu, écrasé : les hommes en ressentaient de la honte, de l’humiliation et un puissant sentiment d’échec.

Si nous consultons la définition décrite par la société, elle est incontournable, je cite:

– action de mettre sous le pouvoir d’une autorité contre laquelle on a lutté. Privation d’indépendance qui en résulte. (source Larousse)

Nous comprenons alors pourquoi ce mot suscite tant de passions et de méfiance !

Pourtant ce mot est porteur d’une marque glorieuse, en hébreu Ezer apparait pour la première fois en Genèse 2.18.

Ezer veut dire : aide, secours, secourir.

Un frère m’a dit un jour que l’aidant est celui qui a plus de force que celui qui est aidé. Alors en tant que femmes, nous sommes porteuses « d’hommes » pour la gloire de Dieu.

Quelle magnifique cadeau que Dieu nous a donné.  !

Hélas cette obéissance est perçue à notre époque comme une faiblesse et une injustice parce que mal comprise. Et par l’homme comme de la femme.

Soumission : Sous-mission

Beaucoup de femmes de nos jours entrevoient la soumission comme un fardeau, une injustice, mais pour moi il est synonyme de « protection ».

L’un protecteur, l’autre aidant, les deux ont failli dans la chute tragique du jardin d’Eden.

Néanmoins, les fonctions de chacun n’ont pas changé depuis le commencement et la femme a toujours cette mission a accomplir : celle de marcher aux côtés de l’homme et de l’aider.

Dieu l’a mise sous cette mission qui est d’être l’aide efficace de l’homme.

Elle s’abaisse pour porter l’homme.

Mais de quelle manière peut-elle s’abaisser pour élever l’homme, ce mari considéré comme le chef de son épouse ?

Tout d’abord nous avons été créées pour l’homme, nous existons pour lui. Nous sommes la gloire de l’homme.

« …Et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme mais la femme a été créée à cause de l’homme » 1.Corinthiens 11.9

Au commencement

La femme fut créée à partir d’un côté de l’Adam, la part originelle féminine, achevant ainsi la création du genre humain.

Même si nous sommes hommes et femmes nés de nouveau, revêtus du Christ, nous sommes encore sur la terre et Dieu a bien établi une hiérarchie.

« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ » 1.Corinthiens 11.3.

La liberté, oui, mais jusqu’où, selon Dieu ? (à suivre…)