Mes amis, frères et sœurs en Yeshoua HaMashiah, si j’étais en train de vous parler face à face, je dirais : « mes amis », puis je laisserais un long silence, un silence qui parle plus que n’importe quel mot, un silence rempli, un silence dans l’Esprit, un silence du dévoilement, un silence où l’on retient son souffle, un silence où tous nos sens se mettent soudainement en éveil, un silence dans l’attente de ce qui suit. De ce qui suit, oui de ce qui suit.

Je ne vais surprendre personne, mais c’est mon devoir de le dire, alors je le dis :

Mes amis, il vient des temps difficiles, oui il vient des temps difficiles.

Préparons-nous, préparons-nous comme jamais, comme jamais, le temps est court, j’espère pas trop court tout de même, j’espère, intercédons pour avoir un peu plus de temps.

Certains vont me dire, à juste titre, mais les temps difficiles ont déjà commencé, c’est vrai, mais je pense à des temps difficiles de manière globale et cela n’est pas encore manifesté, nous sommes bien sûr dans les prémices de ces choses, mais nous ne sommes pas encore complètement dedans.

Mais au préalable, je vous dis ceci.

À de nombreuses reprises, j’ai fait référence aux Parachot juives (cycles de lecture hebdomadaires de la Torah), mais le Seigneur me fait comprendre que dorénavant ce ne sera plus le cas, nous entrons dans un autre temps, alors vient une autre pratique. Cela était parfaitement juste, béni et dans le dévoilement, néanmoins, je ne dois pas m’installer dans une routine, dans des habitudes, dans une tradition avec cela, fusse-t-elle bénie et juste. Cela ne veut pas dire que ce ne sera plus le cas du tout, mais que je ne le ferais plus de manière quasi systématique comme depuis environ une année. Un autre temps, un autre temps qui ouvre une autre pratique.

Il n’en demeure pas moins, que le cœur de cette lettre a été conçue, j’aime beaucoup ce mot, pendant le Shabbat Zevot habrakha, le 25 septembre 2021, qui ouvre la dernière Paracha de l’année, celle qui marque la fin d’un cycle de lecture de la Torah, celle qui se trouve juste avant un nouveau commencement.

Zevot habrakha signifie : « voici la bénédiction », lorsque Moshe, juste avant de quitter ce monde d’en bas bénit les 12 tribus d’Israël, une par une. Puis-je vous bénir, un par un, une par une ? Non, je ne le peux pas, mais je peux vous bénir tous, mes amis, frères et sœurs en Yeshoua HaMashiah.

Frères et sœurs en Yeshoua HaMashiah, je vous bénis, je vous bénis dans le Youd. Le Youd, la plus petite lettre en hébreu de toutes «  », oui la plus petite, celle où strictement personne, aucun d’entre nous n’aurait eu cette idée étonnante d’aller y mettre toute la dimension infinie, toute la dimension du nom qui ne se prononce pas, Hachem en hébreu, oui Hachem est dans le Youd. Comprenons ces choses cachées, rien n’est au hasard, strictement rien, tout est sens profond et ultime.

Dans le Youd, cela veut dire que le Seigneur se trouve véritablement là où strictement personne n’y songerait une seule seconde. Alors, oui, cette bénédiction est bien étrange, cette bénédiction est bien étonnante, mais elle est en vérité si profonde ! Le Seigneur de seigneurs, le Roi des rois se trouve où nous ne le pensons pas.

Et que dire des deux dimensions, que dire ? Que dire d’une de ses deux dimensions ? Secret de tous les secrets de l’humanité, secret qui va se dévoiler sous nos yeux, ce secret va se dévoiler dans l’Épouse, le mystère absolu, le mystère de toute éternité. L’Épouse, la dimension féminine, celle qui va rendre l’impossible possible. Oui, les amis, et c’est nous, oui je répète, comprenez, c’est nous qui devons maintenant entrer dans ce rôle, entrer dans l’impossible qui devient possible, le rôle de la dimension féminine, celui sans lequel rien ne se passe, celui qui est nécessité absolue pour être en mesure d’enfanter la Vie.

Alors oui, les amis, je vous bénis dans le Youd.

Reprenons !

Zevot habrakha, la dernière paracha, qui se passe d’ailleurs pendant les jours de Soukot, mais ensuite, ensuite que se passe-t-il ? Ensuite vient Berechit. La première Paracha, juste après Roch Hachana (nouvelle année) sera évidemment Berechit. Cela est parfait, oui cela est parfait car ce sera le cœur de cette lettre. La fin d’une année, la fin d’un cycle pour s’ouvrir sur une nouvelle année, un nouveau cycle. C’est très bien ainsi et rempli de sens profonds, car nous allons avoir besoin de ce que j’appelle les forces de Berechit.

Mais juste avant, je vous dis :

Des anges

Toute l’attention des lieux célestes, toute l’attention des myriades d‘anges est maintenant tournée vers nous, ils sont prêts, ils attendent, ils observent. Comprenons-nous, quand je parle des anges, n’y voyez pas des êtres de blanc vêtu avec une harpe à la main, certes il y en a de cette nature, mais les guerriers de l’Eternel sont tous là et bien là, leurs vêtements est tenue de combat, leurs armes sont en main, les épées de feu sont prêtes, ils revêtiront une tenue de gala pour les Noces, mais aujourd’hui, nous ne voyons qu’épées et treillis.

Un jour vous allez rentrer chez vous rempli d’une joie inexprimable, rempli d’étonnement : quel est ce personnage étrange sorti de nulle part qui m’est venu en secours ? Venu en secours pour disparaitre aussitôt, je n’ai même pas pu lui faire part de ma gratitude. Mes amis, ce personnage était un ange, un ange venu spécialement pour toi au moment où il le fallait. Oui, attendons-nous à l’activité des anges dans ces temps qui s’ouvrent, véritablement.

Préparons-nous !

Préparons-nous disais-je un peu plus haut, mais cela veut dire quoi ?

Cela veut dire apprendre à trouver les forces de la Vie, celles de l’instant Berechit où tout a commencé, nous pouvons, nous devons, je ne dis plus bientôt, car c’est maintenant, nous devons avancer dans la découverte et la mise en pratique de ces forces de la Vie à mesure que l’obscurité vient sur ce monde.

J’y reviendrai forcément plus en détails, bien que ceux qui ont suivi mes commentaires et articles depuis environ une année devraient commencer à discerner de quoi je parle.

Nous changeons de rôle, les temps changent, les rôles changent, bien que changer n’est pas le mot juste, avancer est plus approprié, nous avançons vers la concrétisation du rôle prévu depuis toujours.

La Bible nous parle de la notion de fils (Galates 4.1-7) qui ne diffère pas de l’esclave pendant leur enfance, mais ensuite le fils devient adulte et entre dans son rôle, dans sa dimension d’héritier, d’hériter du Roi. Nous en sommes là les amis, nous en sommes là, c’est fini d’être des petits enfants, fussent les petits enfants du Roi des rois, en tant que Fils, nous devons entrer dans notre héritage avec tout ce que cela comporte ; comme bénédictions d’une part, mais aussi comme responsabilité et surtout comme gouvernance.

Nous allons devoir, nous devons commencer à discerner la mise en action de pratiques jamais mises en œuvre dans nos vies, je veux parler,

 de Paroles d’autorité

et de Paroles de jugement

Les paroles de jugement, j’y reviendrai, allons-y doucement, ne brusquons pas les choses, bien que le temps presse. Oui, nous devons dès maintenant discerner dans les détails journaliers de nos vies, notamment dans nos vies professionnelles pour ceux qui sont actifs, où et comment nous devons prononcer une parole d’autorité. Précisément pour prendre autorité en notre Seigneur Yeshoua devant le trône de justice de l’Éternel sur certaines situations qui se présentent devant nous. Nos actions, nos paroles, nos pensées, tout notre être, doivent maintenant commencer à être remplis d’autorité, d’autorité et de force, oui, le Fils, l’héritier ne fonctionne plus comme un petit enfant. Cela n’exclut pas la sagesse, mais l’autorité doit prendre place.

Nous devons apprendre à prendre autorité sur certaines situations et sur certaines personnes. Je ne parle pas du « cirque » que certains pratiquent en repoussant soi-disant des démons ci et là, non, non et non. En mathématique il existe le classique « si et seulement si », alors ici je dis « c’est nous et seulement nous », c’est nous, c’est nous, je répète encore tellement important, c’est nous personnellement qui devons maintenant prendre autorité sur certaines composantes de notre vie. Ce n’est plus le temps de courber la tête, cela ne l’a en vérité jamais été.

J’ajoute que ce sera pour nous une arme redoutable pour nous permettre de passer au travers du temps si particulier qui s’ouvre devant nous.

Une remarque importante, ce vers quoi je cherche à nous conduire, n’a strictement rien à voir avec les théories du Royaume maintenant (Kingdom now), vraiment rien à voir. D’ailleurs, ce dont je parle doit se faire dans une totale discrétion, vous serez la seule personne à comprendre ce qui se passe vraiment dans les coulisses derrière le voile.

Voilà les amis.

Je ne vais pas aller plus loin dans cette lettre, il y a déjà énormément en vérité, oui vraiment, alors entrez dans le discernement de ces choses, allez devant le Seigneur avec cela, il va vous montrer vos domaines d’autorité, chacun à sa place, nous n’allons pas tous faire la même chose bien évidemment. Essayer d’entrer dans cette perception dont j’ai si souvent parlé ces derniers mois, venez, venez et discernez.

Alors, oui, le temps de relever la tête est venu.

Sous différents angles, je n’ai fait que de parler de ces choses ces derniers mois, en particulier dans « La Minute de Dan no 9 », de même dans mes lettres, surtout les deux premières, « Comme un hurlement » et « Lettre à un esclave ».

Encore une chose,

Communautés, toutes petites communautés.

La Bible (Hébreux 10.25) nous dit de ne pas cesser de nous rencontrer (et non pas de ne pas abandonner notre assemblée structurée), cela est toujours valable, mais en petite communauté. C’est le temps de passer à de toutes petites communautés composées de très peu de personnes et bien évidemment sans aucune structure, ce n’est pas le temps pour recommencer le cirque mais en plus petit.

Oui, c’est le temps des communautés miniatures sans strictement aucune structure, aucune.

Pour vraiment terminer ou plutôt pour vraiment commencer

Puisse ce message, puissent ces paroles mettre du baume au cœur de ceux qui sont déjà dans la tourmente, du baume au cœur de celles qui sont éprouvées, car plusieurs de nos sœurs sont durement touchées et pour cause, la dimension féminine est celle de la Malkhout, est celle du dévoilement de la fin de notre ère, et surtout, elle est celle qui va permettre à l’Epouse de se révéler.

Je vous bénis dans le nom de Yeshoua, je bénis encore bien davantage mes sœurs, je vous oins d’une onction qui n’existe pas encore, je vous prends dans mes bras, oui je vous prends dans mes bras, recevons cette onction de notre temps, serait-ce l’onction de l’Epouse qui commence à se dévoiler ? L’onction de l’Epouse qui permettra de dire : VIENS !

Allez, encore une toute dernière chose, je sais, j’ai de la peine à m’arrêter. Le 20 février 2021, j’ai écrit un commentaire qui me revient en tête en terminant ce message, il me semble temps de le remonter à la surface, il est encore tôt pour le développer en message, mais ce commentaire pourrait être le baume bienvenu dont je rêve de vous oindre.

https://michelledastier.com/shabbat-shalom-19-fevrier-2021/

J’ai la conviction que ce chant accompagné de cette image fera un bien fou à plusieurs, oui, un bien fou, je me réjouis d’avance pour vous, oui, je me réjouis d’avance.

Voici ce que je voulais vous dire mes amis.

Dan