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Le livre de l’Exode

Ce livre prend la suite de la Genèse : la famille de Jacob s’est développée et multipliée en Égypte, au point d’être ressentie comme une menace par le pharaon.  Celui-ci applique une tactique qui n’est pas nouvelle pour tenter de maîtriser la croissance du peuple d’Israël, également appelé le peuple hébreu : l’oppression, le travail forcé, l’esclavage.

 

Dans ce contexte, Dieu se révèle à un certain Moïse (1556 av JC) qui recevra l’aide d’Aaron et l’utilise pour faire sortir d’Égypte les descendants de Jacob (épisode des dix plaies d’Égypte, de l’institution de la Pâque, des eaux de la mer morte qui s’ouvrent pour laisser passer le peuple).

 

La marche du peuple dans le désert jusque Canaan, la terre promise

 

Le peuple arriva à Mara et il avait soif, mais ils ne purent pas boire l’eau de Mara parce qu’elle était amère.  Le peuple murmura contre Moïse en disant: Que boirons-nous ? Moïse cria à l’Éternel et l’Éternel lui indiqua un morceau de bois qu’il jeta dans l’eau, et l’eau devint douce.

Ils arrivèrent au désert de Sin. Toute l’assemblée des Israélites murmura contre Moïse et Aaron dans le désert, car ils avaient faim.  L’Éternel répondit en faisant tomber du ciel des cailles le soir et pendant la nuit, il tombait une substance menue, floconneuse.  Elle ne pouvait se conserver d’un jour à l’autre, car elle s’altérait facilement. On la broyait dans des mortiers ou à la meule pour la manger bouillie au pot ou cuite au four : elle avait le goût d’un gâteau à l’huile ou d’une galette au miel.  Cette nourriture est appelée la manne et elle tomba pendant 40 ans.

 

Toute l’assemblée des Israélites partit du désert de Sin pour parcourir les étapes que l’Éternel leur avait ordonnées, et ils campèrent à Rephidim.  Là, le peuple ne trouva pas d’eau à boire.  Alors le peuple chercha querelle à Moïse.  Il cria à l’Éternel et Lui répondit de prendre un bâton et de frapper un rocher, ce que Moïse fit et de l’eau sortit du rocher.

Les Amalécites vinrent combattre Israël à Rephidim.  Alors Moïse demanda à Josué de choisir des hommes et de les combattre.  Moïse alla au sommet de la colline, le bâton de Dieu dans la main.  Quand Moïse levait la main, Israël était le plus fort; et lorsqu’il baissait la main, Amalek était le plus fort.  Comme les mains de Moïse devenaient lourdes de fatigue, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre.  Ainsi, elles restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil et Josué fut victorieux d’Amalek et de son peuple.

Dans le désert, sur le mont Sinaï, Dieu conclut une alliance avec le peuple d’Israël et lui donne les dix commandements.

Pendant quarante jours, Moïse se tient sur la montagne où l’Éternel lui donne la Loi.  Le peuple d’Israël, inquiet de cette absence prolongée, demande à Aaron de confectionner un veau d’or, véritable insulte à Dieu.  Moïse redescend et constate cette terrible idolâtrie.  L’Éternel envisage de détruire le peuple et de le remplacer par les descendants de Moïse, à qui il déclare : « Je ferai de toi une grande nation » (Ex 32/10).   Moïse s’interpose et intercède, il en appelle à la gloire de Dieu.  Pourquoi Dieu agirait-il d’une manière qui inciterait les Égyptiens à se moquer de lui en disant qu’il n’était pas assez puissant pour mener à bien son œuvre de libération ?  De plus, Dieu n’était-il pas tenu d’honorer sa promesse aux patriarches, Abraham, Isaac et Israël ?  Comment pouvait-il revenir sur ses promesses solennelles ?  Moïse termine en faisant tout simplement appel au pardon divin.  Il ajoute que si Dieu ne peut pas accorder un pardon d’une telle envergure, il n’est pas disposé, quant à lui, à devenir le père d’une nouvelle race.  Il préfère être supprimé avec tout le peuple.

Certains parmi le peuple persistaient dans le péché.  Lorsque Moïse fit appel aux disciples fidèles, la tribu de Lévi répondit positivement et extermina ceux qui s’étaient livrés à la débauche.  La transgression de la loi entraîna ici la mort de trois mille hommes.  Moïse retourna sur la montagne pour rencontrer l’Éternel, demandant le pardon du péché du peuple, dans la négative, il demande à Dieu de l’effacer de Son Livre.  Dieu fit grâce, mais il effacera de Son Livre celui qui a péché contre Lui.

Dieu commande à Israël de Lui construise un tabernacle ou tente d’assignation, dans lequel ils L’adoreront et à travers lequel Il résidera parmi eux.

La présence de Dieu était alors manifeste par une colonne de nuée le jour et une colonne de feu la nuit.  Il s’agissait aussi du lieu où l’on procédait aux sacrifices, aux offrandes, …  Dans la partie dite le lieu très Saint ou Saint des Saints du tabernacle, on trouve l’arche d’alliance qui est une sorte de coffret où à l’intérieur sont placées les tables des 10 commandements.

Israël est constitué de 12 tribus dont leurs noms sont issus des douze fils de Jacob : Ruben, Siméon, Levi, Juda, Dan, Nephtali, Gad, Aser, Issacar, Zabulon, Joseph et Benjamin.   La tribu de Joseph, n’étant pas nommée par la suite lors de l’installation en terre promise, a été divisée en deux, puisque Jacob a adopté ses deux fils Ephraïm et Manassé qui portent alors le nom de deux territoires d’Israël.  Ainsi, Joseph a reçu une double part à cause de sa fidélité qui lui a permis de sauver sa famille de la famine.   Il est à noter que la tribu de Lévi avait les charges du service Divin.   Les tribus sont subdivisées en famille portant le nom des patriarches de chacune d’elles.

Les fils d’Israël quittent le désert de Sinaï, selon l’ordre de marche que l’Éternel avait prescrit. Six tribus précèdent l’arche et le sanctuaire ; six tribus forment l’arrière-garde.   Ils prennent alors la direction de Canaan.

Arrivé à la frontière, le peuple commet la faute de désirer envoyer 12 espions pour reconnaître le pays.   Ne leur suffisait-il donc pas que Dieu leur assure qu’il était ruisselant de lait et de miel, et qu’il allait les accompagner dans sa conquête ?  Non, ils veulent que des hommes examinent le pays, leur en rapportent des nouvelles.  Puisque le peuple veut des espions, l’Éternel accède à leur demande et dit à Moïse d’en envoyer.  Il va mettre leur cœur à l’épreuve, s’ils sont disposés à se confier en Lui ou pas.

La seconde faute fut d’accepter le rapport des princes.  Ceux-ci constatent que Canaan correspond à la promesse de Dieu.  Ils s’empressent d’ajouter que le peuple qui l’habite est très fort ; les villes sont fortifiées, très grandes.  Ils décrient le pays, et découragent complètement les fils d’Israël d’en faire la conquête.  Caleb, appuyé par Josué, proteste hardiment : Prenons possession, nous sommes bien capables de le faire.  Le lendemain, Josué se joint à lui et insiste : Ne craignez pas le peuple du pays, l’Éternel est avec nous.

Le peuple écoute les dix espions.  Toute la nuit, ils élèvent la voix, jettent des cris, pleurent, et au matin rejettent Moïse pour s’établir un chef et retourner en Égypte.  Quant à Josué et Caleb, ils parlent de les lapider avec des pierres.

Quelle heure terrible pour Moïse !  Peut-être la plus sombre de sa vie.  Combien de fois n’avait-il pas intercédé pour ce peuple.  Il s’était même offert pour eux, afin de faire propitiation pour leur péché, si cela eût été possible.  Avec fidélité et constance, il les avait conduits jusqu’à la frontière du pays promis.  Maintenant, ils le rejettent et veulent retourner en Égypte.  Il tombe sur sa face devant toute l’assemblée, douloureusement pénétré du sentiment que le repos promis va échapper.

L’Éternel met son serviteur à l’épreuve en lui proposant de détruire le peuple et de faire de lui-même une nation plus grande.  Mais Moïse ne saurait entrer seul au pays, et sacrifier et ses frères et la gloire de Dieu.  Il supplie l’Éternel de pardonner encore une fois, « selon la grandeur de ta bonté, et comme tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici ».  « Et l’Éternel dit : J’ai pardonné selon ta parole ».  Mais il faudra que Moïse se soumette à la discipline qui va atteindre Israël à cause de son incrédulité.  Toute la génération sortie d’Égypte périra dans le désert.  Le fidèle serviteur accepte d’être plutôt trente-huit ans dans l’affliction avec le peuple de Dieu que de le voir détruit et d’être lui-même à l’honneur.  Il verra les cadavres de ses compagnons de l’exode tomber les uns après les autres dans ces arides solitudes.

Cette nouvelle marche d’Israël dans le désert a très souvent été émaillée de graves défaillances, par    successivement, des murmures, de la convoitise, de la jalousie, des médisances et de l’incrédulité se manifestent.

Coré était un lévite, il appartenait à une famille privilégiée, celle de Kéhath.  Il servait dans le Tabernacle et pendant les marches, il portait à l’épaule les objets les plus saints du Tabernacle.  Il se tenait aussi devant l’assemblée pour la servir.  Insatisfait pourtant de son noble service, il s’élève dans son esprit l’ambition secrète d’obtenir la sacrificature que l’Éternel avait confiée à Aaron et à ses fils, qui appartenaient eux aussi à la descendance de Lévi.

Aussi, Dathan, Abiram et On, Rubénites, s’en prennent à l’autorité de Moïse.  La domination de Moïse leur est insupportable ; ils entraînent avec eux deux cent cinquante princes, des hommes de renom !  L’attitude du conducteur, dans cette circonstance, est exemplaire.  Il parle à Coré en privé et fait tous ses efforts pour lui montrer son erreur.  Il s’adresse aussi à ceux qui s’attroupent contre lui et Aaron.  Peine perdue !  Plus hautains encore que Coré, Dathan et Abiram refusent tout entretien.  Ils ont oublié, eux aussi, que c’est leur incrédulité qui a entraîné, au moment décisif, leur échec cuisant quand ils ont voulu entrer en Canaan, malgré la mise en garde de l’Éternel ; ils l’imputent à Moïse !  Mieux encore, ils l’accusent de vouloir maintenant les faire mourir dans le désert.  Moïse entre alors dans une ardente colère et s’en remet entièrement à son Dieu.  Le lendemain, Coré rassemble ses deux cent cinquante hommes ; tous ensemble présentent l’encens à l’entrée de la tente d’assignation, faisant ainsi fonction de sacrificateurs.

À nouveau, l’Éternel menace de détruire tout le peuple ; toutefois, par suite de l’intercession de Moïse, il l’épargne, à la condition que l’assemblée se retire et se sépare des demeures de Coré, de Dathan et d’Abiram.  Le cas est trop grave pour que Dieu use de miséricorde, ou que ces hommes soient simplement exclus de l’assemblée.  Il faut s’éloigner d’eux, et les laisser à leur sort.

Eux-mêmes n’en tirent aucune leçon ; au contraire, installés à l’entrée de leurs tentes, avec leurs femmes, et leurs fils, et leurs petits-enfants, ils narguent toute l’assemblée.  Soudain, le sol ouvre sa bouche et les engloutit ; le feu sort de la part de l’Éternel, et consume les deux cent cinquante hommes qui présentaient l’encens.

Pourtant le lendemain, le calme ne se rétablit pas comme après l’affaire du veau d’or.  Toute l’assemblée murmure de nouveau contre Moïse et contre Aaron, et les accuse d’avoir mis à mort le peuple de l’Éternel.  Une plaie se déclare, qui les aurait anéantis, si Aaron, prenant l’encensoir à l’invitation de Moïse, ne s’était tenu entre les morts et les vivants, pour que la plaie s’arrête.  L’encens parlait d’une offrande dont la bonne odeur montait devant Dieu.  Cette fois, quatorze mille sept cents personnes sont frappées, montrant combien il est grave de se rebeller encore quand le jugement de Dieu s’est clairement manifesté.

Dieu voulait pourtant confirmer ouvertement la sacrificature d’Aaron.  Il va donner un signe pour désigner clairement celui qu’il a choisi.  Non le signe de la mort, tel le feu qui a consumé les deux cent cinquante hommes, mais le signe de la vie : la verge d’Aaron (long bâton), placée ensemble, dans le sanctuaire, avec les verges des princes des douze tribus, seule bourgeonnera, portera des fleurs et des fruits.

Nous voici arrivés à la quarantième année au désert.  Depuis l’affaire des espions, la seconde année, le peuple a erré à gauche et à droite, et finalement se rallie à Kadès.

Encore une fois, l’eau manque, ce sont de nouveau les murmures, les reproches.  Moïse et Aaron tombent sur leur face et la gloire de l’Éternel leur apparaît, cette fois-ci non pas pour consumer le peuple, mais pour user de grâce, sur base de la sacrificature confirmée par la vie manifestée dans la verge d’Aaron . L’Éternel donne à Moïse des instructions précises : prendre la verge de devant l’Éternel, celle qui avait bourgeonné, réunir l’assemblée, et parler devant leurs yeux au rocher.

Moïse prend la verge, comme l’Éternel l’a commandé ; les deux frères rassemblent la congrégation devant le rocher. Moment de tension, d’irritation, d’indignation de la part de Moïse, dont l’acte inconsidéré va briser la carrière : Moïse leva sa main et frappa le rocher de sa verge deux fois.  En cela, il désobéit à la parole précise de l’Éternel qui lui demandait simplement de parler au rocher en ayant en main la verge.

La sentence divine interdit à Moïse de passer le Jourdain et donc d’aller en terre promise.

Moïse supplie son Dieu à plus d’une reprise de révoquer sa sentence ; la décision divine est inexorable. Le vieillard retrouve la communion et l’intimité avec le Seigneur.

Peu de temps après la contestation de Mériba, Aaron, accompagné de Moïse et d’Eléazar, son neveu, doivent gravir la montagne de Hor.  Là, Moïse dépouille son frère de ses vêtements sacerdotaux, et les fait revêtir à son neveu Eléazar.  Aaron mourut là, au sommet de la montagne.

Moïse quitte les plaines de Moab, où se répandent les tentes du peuple, et, lentement, gravit le mont Nebo.

Son œuvre est achevée.  Jusqu’à la frontière du pays, à travers tant de difficultés et d’obstacles, il a conduit cette nation à laquelle il avait communiqué les pensées de Dieu.  Sa tâche est terminée, mais pas de la façon qu’il aurait tant souhaitée, puisqu’il ne peut introduire Israël dans le pays.  Il n’a pas auprès de lui, comme Aaron, un frère, un fils, pour l’assister dans ses derniers moments ; même son fidèle Josué, qui l’accompagnait au Sinaï, est resté dans la plaine.  Mais Quelqu’un de plus grand s’approche, et lui fait éprouver Sa présence, Son intimité, l’Éternel lui fit voir tout le pays.

Après avoir contemplé le bon pays que Dieu donnera à son peuple, Moïse, solitaire, s’endort.  L’Éternel lui-même l’enterre dans la vallée ; personne ne connaît son sépulcre, jusqu’à aujourd’hui ; Dieu a pris soin du corps de son serviteur.

 

 


 

MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com