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Le livre d’Esther
Belle jeune fille dont le père s’appelait Abichaïl, probablement de la tribu de Benjamin. Orpheline très jeune, elle fut amenée à Suse métropole perse, par Mardochée, son cousin, qui l’adopta.
Assuérus, roi de Perse identifié avec Xerxès, ordonna, étant ivre, que la reine Vasthi parût dans la salle de fête et montrât sa beauté aux convives. Courroucé de son refus, le roi suivit le conseil de ses courtisans : il ordonna la réclusion de Vasthi et, pour la remplacer, il fit chercher dans le royaume une jeune fille de grande beauté.
La 7ème année du règne de Xerxès, Esther fut choisie et installée au palais en qualité de reine ; à cette époque, on ne savait pas qu’elle était juive. Elle accéda au trône en un temps fort critique. Haman était alors le favori du roi. Cinq ans après l’élévation d’Esther, Haman, vexé du dédain de Mardochée, voulut se venger en massacrant non seulement Mardochée, mais tous les Juifs disséminés à travers l’empire. En promettant au trésor beaucoup d’or et en alléguant l’attachement opiniâtre des Juifs à leurs lois et coutumes particulières, Haman obtint le consentement du roi. En vue du massacre, il chercha à s’assurer sa cupidité.
Mardochée exhorta Esther à intervenir pour sauver son peuple. La reine était épouvantée ; mais, après avoir ouï les paroles solennelles de son parent, elle jeûna, pria, et risqua sa vie en se présentant devant le souverain sans y être invitée. Avec beaucoup de prudence et de tact, elle créa une occasion favorable, afin de révéler au roi le complot d’Haman qui atteignait le palais et la personne de la reine. L’édit de destruction ne pouvant être abrogé, Esther obtint pour les Juifs la permission de se défendre, et même de prendre l’offensive contre leurs ennemis. Le récit s’achève sans nous dire à quelle époque Esther mourut, ni comment. Enfin, les Juifs instaurent une fête annuelle, appelée Pourim, afin de commémorer ce miracle.
Le livre de Néhémie
Néhémie est un juif de la captivité, fils de Hakalia. Comme échanson d’Artaxerxès I Longue-Main, roi de Perse, il lui offrait le vin. Le souverain remarqua la tristesse de Néhémie et lui en demanda la cause. or il ne fallait pas être
triste devant le roi. Il remit ce problème à Dieu par une prière pratiquement instantanée. Il répondit que Jérusalem, la ville de ses ancêtres, gisait en ruines. Néhémie sollicita la permission d’aller reconstruire ses murs (445 av JC). Le roi la lui accorda, lui donna une escorte de cavaliers, des lettres de recommandation pour les gouverneurs perses des différents districts qu’il devait traverser, et le nomma gouverneur de Judée, comme l’avait été Zorobabel. Néhémie atteignit Jérusalem la 20ème année du règne d’Artaxerxès.
Esdras, le sacrificateur revenu de Babylonie 13 ans auparavant afin de reconstruire le Temple, se trouvait à Jérusalem lorsque Néhémie y arriva. Ce dernier fit, de nuit, le tour des remparts délabrés, déclara au peuple qu’il voulait les relever et réclama son assistance. Les Juifs acquiescèrent et chaque notable s’engagea à reconstruire une partie des murailles. Les tribus païennes des alentours en prirent ombrage. Trois de leurs chefs, Sanballat le Horonite, Tobiya l’Ammonite, Guéchem l’Arabe, s’efforcèrent d’arrêter la réfection. Ils ne parvinrent ni à circonvenir, ni à intimider Néhémie. Pour prévenir une attaque, les constructeurs durent travailler d’une seule main, l’autre tenant une arme.
Les remparts furent relevés en 52 jours, en l’année 444 av JC, environ 70 ans après la reconstruction du Temple. Néhémie s’appliqua ensuite à enseigner la Loi au peuple. Un réveil de la foi s’ensuivit, puis tous les chefs religieux et civil apposèrent, avec Néhémie, leur sceau au pacte par lequel ils promettaient d’adorer l’Éternel. Après avoir gouverné Juda pendant 12 ans, Néhémie rentra à Suse, en 433 ou 432 avant Jésus-Christ. Puis il demanda un nouveau congé et revint à Jérusalem. Ce grand réformateur s’efforça d’amener tous ceux qui faisaient des compromis à observer strictement la Loi de Moïse. Néhémie paraît avoir rempli jusqu’à sa mort la charge de gouverneur de Jérusalem. Quatre siècles de silence séparent Néhémie de Jean-Baptiste, le prédécesseur du Messie.
Les livres poétiques de la Bible
Job
L’histoire de Job, c’est celle d’un homme juste qui est accablé par le malheur. Job était un croyant, mais il ne se connaissait pas lui-même et se fiait trop à sa piété. Dieu l’instruit par divers types de leçons. Le thème du livre est donc celui de la souffrance, qui paraît difficilement conciliable avec la bonté de Dieu. Après un prologue qui présente les épreuves de Job comme le fruit d’une sorte de pari entre Dieu et Satan, la majeure partie du livre se compose de dialogues entre Job et trois de ses amis (auxquels vient s’ajouter un quatrième) qui ne parviennent pas à résoudre le problème de la souffrance. Il apparaît clairement qu’elle n’est pas nécessairement le fruit d’un péché. Dans l’épilogue, Dieu s’adresse à Job sans lui expliquer le pourquoi de son malheur, mais en montrant sa propre grandeur. Job peut dire à la fin « j’ai horreur de moi-même et je me repens dans la poussière et dans la cendre ».
Psaumes
Les 150 Psaumes sont autant de cantiques ou prières de louange, de supplication ou d’imprécation. Composés entre les 15ème et 6ème siècles av. JC. dans des circonstances très diverses et par des auteurs différents (Moïse, le roi David, Asaph, Koré, Héman, Ethan et des anonymes), ils pouvaient être utilisés dans le culte familial ou au temple, parfois lors de fêtes religieuses. Certains sont appelés messianiques parce qu’ils contiennent des prophéties relatives à ce libérateur annoncé. Les psaumes sont donc spécifiques aux temps de la loi, , mais ne peuvent pas servir aux chrétiens dans un certaine mesure : par exemple un chrétien n’appellerait jamais la vengeance sur
ses ennemis.
Proverbes
Trois auteurs sont mentionnés dans les Proverbes: le roi Salomon, Agur et Lemuel, ce qui implique une époque de rédaction qui va du 10ème au 7ème voire 5ème siècle. La recherche de la sagesse était répandue dans l’Antiquité, sagesse qui consiste dans l’art de profiter de ses connaissances pour les appliquer dans la vie courante. Ces maximes touchent donc à tous les domaines de la vie. Elles prennent souvent la forme de pensées à deux vers.
Ecclésiaste
L’Ecclésiaste était lu lors de la fête juive des Tabernacles (aussi appelée fête des Huttes, des Cabanes ou encore des Tentes). Son auteur se nomme Qohéleth, peut-être le chef de l’assemblée ou l’enseignant, et est assimilé par la tradition au roi Salomon. Le ton du livre surprend : l’auteur affirme et répète que tout manque de consistance sous le soleil ; les différents objectifs que les hommes se fixent sont sans valeur, qu’il s’agisse des richesses, des plaisirs, de la sagesse ou de la moralité. Ils ne font pas le sens de la vie. L’homme doit penser à son Créateur.
Cantique des cantiques
Ce livre controversé était lu lors de la fête juive de la Pâque. Il est attribué au roi Salomon (10ème siècle av. JC.) et se compose de dialogues entre un homme et une femme, avec l’intervention d’autres personnages. On peut l’interpréter, au sens littéral, comme un texte qui chante les divers aspects de l’amour: joie de la présence de l’être aimé, jouissance partagée de la nature, attrait physique mutuel. Diverses interprétations allégoriques ont été proposées. La principale voit dans cette sorte de pièce théâtrale une évocation de l’amour entre le fils de Dieu et le peuple d’Israël.
MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:
J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.
Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :
» Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »
Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.
LIVRE DE DOMINIQUE :
Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.
Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com
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