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  1. d) William Booth (1829 – 1912)

Le 9 avril 1865, William Booth déclara la guerre contre les puissances des ténèbres en fondant l’Armée du Salut. La mission de l’Armée du Salut consiste à annoncer l’Évangile de Jésus-Christ et à soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Une des armes les plus efficaces dans l’arsenal de William Booth était la prière fervente. Ce n’était pas inhabituel pour Booth de tenir une nuit entière de prière lorsqu’il allait prêcher la Parole de Dieu. Les gens inondaient les autels partout où il allait. La puissance de Dieu était merveilleusement manifeste dans les réunions… les gens étaient fréquemment frappés à terre, accablés par une sensation de la présence et de la puissance de Dieu.

Le succès de l’Armée du Salut dans le travail de libération des captifs était un fait surnaturel, particulièrement lorsque l’on considère ceux qu’elle s’efforçait d’atteindre. Le cri de bataille de Booth était : « En avant pour les âmes et en avant pour les pires ! » Les pires pécheurs étaient sauvés, les cafés fermaient et des villes entières étaient secouées.

Le succès de Booth attira non seulement des partisans mais aussi des ennemis. On lançait des charbons ardents sur ceux qui servaient dans l’Armée, on les aspergeait de goudron et de soufre brûlant. Ils furent battus, lapidés et battus à coups de pied jusqu’à la mort dans les rues. L’Armée du Salut résistait à leurs ennemis avec un chaleureux « Dieu vous bénisse », et une prière. Le Général Booth lui-même fut dans le feu de l’action. Quand on lui cracha dessus pendant le voyage aux Midlands, Booth encouragea ses compagnons soldats ainsi : « Ne vous essuyez pas – c’est une médaille ! »

Nuit après nuit, Booth rentrait chez lui, saignant et meurtri après avoir été attaqué dans les bas-quartiers d’Angleterre. Après de telles nuits d’épreuve, il prenait la main de sa femme et lui disait : « Kate, laisse-moi prier avec toi. » Après avoir prié avec Catherine, il se relevait de sa position à genoux, armé d’un tout nouveau courage et d’un tout nouvel espoir. Booth avait besoin de toute la vaillance que sa femme Catherine pouvait lui inspirer. Elle l’encourageait ainsi : « Si nous sommes fatigués, il vaut mieux que nous nous en allions et que nous en finissions avec cela ; rien n’est pire qu’une église morte. » Malgré les pressions accablantes du ministère, les Booth furent une famille joyeuse et unie. Le Général avait quatre enfants et aimait s’amuser et jouer bruyamment avec eux, particulièrement à leur jeu favori du « renard et des oies ».

Une fois, lors d’un voyage, la voiture de Booth fut arrêtée pour un contrôle. Il profita de l’occasion pour exhorter quelques ouvriers d’une usine qui étaient sans occupation. Il leur dit : « Hommes, certains d’entre vous ne priez jamais. Vous avez abandonné la prière depuis longtemps. Mais je vais vous dire : n’allez-vous pas prier pour vos enfants afin qu’ils soient différents ? » Au bout de quelques minutes, 700 hommes s’agenouillèrent pour prier en silence.

Lors d’une autre occasion, deux membres de l’Armée du Salut commencèrent à chercher un nouveau travail, mais ils ne subirent que des échecs et de l’opposition. Frustrés et fatigués, ils firent appel à Booth pour fermer la mission de sauvetage. Le Général Booth leur envoya en retour un télégramme avec trois mots : « ESSAYEZ LES LARMES. » Ils suivirent son conseil et furent les témoins d’un puissant réveil.

Pendant toute la durée de son ministère, William Booth effectua 7,5 millions de kilomètres lors de ses voyages et prêcha 60 000 sermons.

  1. e) Dwight L.Moody (1837 – 1899)

Dwight Moody fut l’un des serviteurs de Dieu dans l’histoire les plus influents et efficaces. On estime que durant la vie de Moody, il parcourut plus de 1,7 millions de kilomètres, parla à plus de 100 millions de personnes, et conduisit des centaines de milliers, si ce n’est des millions, à une relation personnelle avec Jésus-Christ.

Les présidents Lincoln et Grant assistaient tous les deux à ses célèbres réunions de réveil. A l’exposition Chicago World’s Exhibition de 1893, plus de 130 000 personnes assistèrent aux réunions de réveil de Moody en un seul jour. Le zèle de Moody pour Christ n’était pas limité à la prédication et à l’enseignement, bien que cela fût son premier amour.

Moody fut très jeune un entrepreneur travaillant très dur. A l’âge de 17 ans, il quitta son petit village pour s’installer dans la métropole de Boston où il travailla comme vendeur de chaussures dans la boutique de son oncle. Il fut sauvé à l’âge de 18 ans à travers l’influence de son moniteur de l’école du dimanche.

Dans la même année, il déménagea à Chicago dans le but de gagner 100 000 dollars. Durant les quatre années suivantes, son sens industriel et des affaires l’aida à économiser la belle somme de 7000 dollars. Néanmoins, à l’âge de 23 ans, Moody fut conduit par Christ à s’occuper des pauvres immigrés scandinaves et allemands au sein de la ville. En peu de temps, il abandonna complètement les affaires en vue de consacrer sa vie au service de Christ.

En dépit de son succès dans le ministère, Moody sentit un besoin pressant de connaître plus le revêtement de puissance du Saint-Esprit. Trois événements changèrent sa vie et sa prédication. Le premier eut lieu à New York où il fut invité à intervenir dans une petite école du Dimanche. Alors qu’il entra dans son attelage pour repartir en vue de se rendre à une autre réunion, un monsieur âgé s’approcha de lui et lui dit ces paroles : « Jeune homme, lorsque vous parlerez de nouveau, honorez le Saint-Esprit. »

Le deuxième événement impliqua deux femmes pieuses qui assistaient à des réunions de Moody à Chicago. « Lorsque je commençai à prêcher, je pouvais dire rien qu’à l’expression de leurs visages qu’elles étaient en train de prier pour moi ». Plus tard, Moody se rappela : « A la fin des réunions du soir du Sabbat, elles me dirent : Nous avons prié pour vous. Je leur dis: Pourquoi ne priez-vous pas pour les gens ? Elles répondirent : Vous avez besoin de puissance. J’ai besoin de puissance’, me dis-je à moi-même. Pourquoi ? Je pensais que j’avais la puissance. »

Ces incidents laissèrent Moody avec une grande faim d’obtenir un revêtement de puissance du Saint-Esprit. Après le feu de Chicago qui détruisit la salle de conférence et plusieurs institutions qu’il avait fondées, il effectua un voyage à New York en vue de collecter des fonds pour la reconstruction. Dieu avait quelque chose d’autre en tête.

« Mon cœur n’était pas dans le travail de collecte », se souvint Moody. « Je ne pouvais pas lancer d’appels. Je pleurais tout le temps pour que Dieu me remplisse de Son Esprit. Eh bien, un jour, dans la ville de New York (sur la rue Wall Street) oh, quel jour ! Je ne peux le décrire. Je le mentionne rarement ; c’est une expérience presque trop sacrée pour être nommée. Je peux seulement dire que Dieu S’est révélé Lui-même à moi, et j’eus une telle expérience de Son amour que je dus Lui demander de retirer Sa main. »

« Je retournai prêcher. Les sermons n’étaient pas différents ; je ne présentais aucune vérité nouvelle, et néanmoins des centaines étaient converties. Je ne voudrais maintenant pas être ramené là où j’étais avant cette expérience bénie même si vous me donniez tout l’or du monde, ce serait comme de la poussière sur une balance. »

 

  1. f) Prédication de Moody : aimer pour servir

 

Je désire attirer votre attention sur le treizième chapitre de la première Épître de Paul aux Corinthiens, en remplaçant le mot de charité par celui d’amour

« Quand même je parlerais toutes les langues des hommes, et même des anges, si je n’ai point l’amour, je ne suis que comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères de la science de toutes choses ; et quand même j’aurais toute la foi, jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai point l’amour ; je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tout mon bien pour la nourriture des pauvres et que même je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai point l’amour, cela ne me sert de rien. »

C’est une grande chose que d’être un prophète comme Daniel, ou Ésaïe, ou Élie, ou Élisée mais Paul nous apprend ici que l’esprit d’amour est une chose plus grande encore que l’esprit de prophétie. Marie de Béthanie, qui savait si bien aimer, était supérieure à ces grands prophètes.

« L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour n’est point insolent ; il ne s’enfle point d’orgueil ; il n’est point malhonnête ; il ne cherche point son intérêt ; il ne s’aigrit point ; il ne soupçonne point le mal ; il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais. Pour ce qui est des prophéties, elles seront abolies, et le don des langues cessera, et la connaissance sera anéantie. Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande, c’est l’amour. »

L’ennemi s’était introduit dans la petite Église fondée à Corinthe par l’apôtre Paul, et il y avait des divisions parmi les disciples. L’un disait : « Pour moi, je suis d’Apollos ; » un autre disait : « Pour moi, je suis de Céphas ; » et un troisième : « Pour moi, je suis de Paul. » Paul vit tout de suite que ces divisions, que ce manque d’amour des enfants de Dieu les uns pour les autres auraient des conséquences désastreuses pour l’Église, et alors il écrivit cette lettre. Je suis convaincu que si tous les vrais croyants pouvaient se pénétrer de l’esprit de ce chapitre et le mettre en pratique pendant un an, l’Église de Dieu verrait se doubler le nombre de ses enfants. L’un des plus grands obstacles au développement de l’œuvre de Dieu aujourd’hui est bien certainement ce manque d’amour parmi les disciples de Jésus-Christ.

Quand nous aimons quelqu’un, nous ne cherchons pas sans cesse à attirer l’attention sur ses défauts. On a dit avec raison : Il ne manque pas de traités sur l’éloquence ; mais, chose curieuse, il n’en est pas un seul qui indique le véritable secret de toute vraie éloquence ; ce secret, c’est l’amour. Pour atteindre les hommes, il faut les aimer beaucoup. Quel que soit leur degré de culpabilité, ou d’indifférence, ou d’ingratitude ; quelque bas qu’ils soient tombés, il faut surtout et avant tout les aimer.

L’amour, c’est la sève de l’Évangile, c’est le secret de toute prédication forte et vivante, c’est l’inspiration la plus puissante de l’éloquence. Le but de toute prédication est de ramener à Dieu les cœurs des hommes, et l’amour seul sait découvrir les sentiers mystérieux qui conduisent au cœur. Si, donc, vous ne possédez pas un fervent amour et une profonde compassion pour l’humanité, soyez sûr que nous n’avez pas reçu le don de l’éloquence chrétienne. Vous ne réussirez pas à gagner des âmes, vous n’acquerrez jamais cette domination, excellente entre toutes, la domination qu’on exerce sur le cœur de l’homme. Un proverbe arabe dit : « L’épée fait courber le cou; mais le cœur seul fait courber le cœur. » On ne résiste pas à l’amour.

Écoutez ces paroles : « L’amour est patient ; il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux. » Que de fois n’arrive-t-il pas que si l’un de nos frères nous éclipse, nous éprouvons de l’envie au fond de notre cœur. Il faut beaucoup de grâce divine pour détruire ce sentiment-là. « L’amour n’est point insolent ; il ne s’enfle point d’orgueil. » Les chrétiens ont peu d’ennemis plus redoutables que cet esprit de rivalité gui demande sans cesse : « Lequel sera le plus grand ? »

Il y a quelques années, j’ai lu un livre qui m’a fait beaucoup de bien. Il était intitulé « L’éducation des Douze. » L’auteur disait que Jésus avait passé la plus grande partie de son temps, pendant les trois ans et demi de son ministère, à former douze hommes. L’éducation qu’il leur donna était bien différente de celle qu’on donne aujourd’hui dans nos collèges et dans nos écoles. Tandis que le monde encourage l’ambition, Jésus enseigne à ses disciples l’humilité. Il les exhorte à se prévenir les uns les autres par honneur ; à n’être point enflés d’orgueil, à n’être point envieux, mais plutôt, à être doux et humbles de cœur.

Un peintre de l’antiquité, ayant été chargé de faire un portrait très ressemblant d’Alexandre le Grand, se trouva dans un grave embarras. Pendant une de ses guerres, Alexandre avait reçu au front un coup d’épée, et en avait conservé une longue cicatrice. L’artiste se dit : Si je représente la cicatrice, j’offenserai les admirateurs du monarque ; et si je l’omets, la ressemblance ne sera pas exacte. Que faut-il faire? Il imagina un heureux expédient, et représenta le grand roi, le front appuyé dans sa main, cachant ainsi la cicatrice.

Ne pourrions-nous pas nous représenter de même les uns les autres, en posant la main de la charité sur la cicatrice, au lieu d’en faire ressortir toute la profondeur ? Les païens mêmes peuvent donner aux chrétiens une leçon de charité, de bonté et d’amour.

Ce désir d’occuper le premier rang a failli perdre l’Église plus d’une fois pendant le cours de son histoire. Si l’Église n’avait pas été d’origine divine, elle serait tombée en ruines depuis longtemps. De nos jours encore, on pourrait citer à peine un seul mouvement de réforme qui n’ait couru le danger d’être entravé ou anéanti par ce misérable esprit d’ambition et de personnalité. Que Dieu nous aide à détruire cet esprit, à jeter loin de nous notre vanité et notre orgueil, et à accepter Christ pour notre Maître, afin qu’il nous montre dans quel esprit il faut travailler pour lui.

Une des choses qui durent le plus attrister la vie de Jésus, ce fut la manifestation de cet esprit parmi ses disciples, même pendant les dernières heures de son séjour au milieu d’eux, et jusqu’au moment où il fut emmené pour être crucifié.

Nous lisons dans l’Évangile de Luc : « Jésus dit à ses apôtres: Voici la main de celui qui me trahit est à table avec moi. Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon qu’il a été déterminé ; mais malheur à cet l’homme par qui il est trahi ! Alors ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela. Il arriva aussi une contestation entre eux, pour savoir lequel d’entre eux devait être regardé comme le plus grand.

Mais il leur dit : « Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui usent d’autorité sur elles sont nommés bienfaiteurs. Il n’en doit pas être de même entre vous ; mais que celui qui est le plus grand parmi vous soit comme le moindre, et celui qui gouverne comme celui qui sert ; car qui est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et cependant je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »

Même en un moment aussi solennel, pendant cette nuit mémorable où le Seigneur venait d’instituer la Sainte-Cène avec ses disciples, après avoir mangé la pâque avec eux, et où il s’avançait vers la croix, cette pensée remplit leurs cœurs : Lequel sera le plus grand ?

Il existe une charmante tradition sur la fondation du temple de Salomon. Le terrain sur lequel il fut construit appartenait en commun à deux frères, dont l’un avait des enfants, et l’autre n’en avait pas. Ils y avaient semé du blé. Le lendemain de la moisson, deux meules ayant été élevées, l’aîné des deux frères dit à sa femme : « Mon jeune frère n’a pas la force de supporter la fatigue et la chaleur du jour, je vais prendre une partie de mes gerbes et les ajouter à sa meule sans qu’il le sache. » Le frère cadet, animé de sentiments semblables, se dit en lui-même : « Mon frère a des enfants, et moi je n’en ai pas. Je vais prendre une partie de mes gerbes et les ajouter à sa meule.

Quel ne fut pas leur étonnement le lendemain, en trouvant leurs meules respectives aussi grandes que la veille. La même aventure se renouvela plusieurs nuits de suite. Chacun d’eux résolut enfin de veiller toute la nuit afin d’éclaircir le mystère. C’est ce qu’ils firent, et la nuit suivante, ils se rencontrèrent à mi-chemin entre leurs deux meules, les bras chargés de gerbes. Ce fut sur un terrain sanctifié par un tel souvenir que s’éleva le magnifique temple de Salomon, la merveille et l’admiration du monde. Hélas ! de nos jours, combien de frères seraient disposés à dérober toute la meule de leur frère plutôt qu’à y ajouter une seule gerbe !

Si nous voulons apprendre à gagner les âmes, si nous voulons être utiles au service de notre Maître, il faut nous débarrasser de ce maudit esprit de rivalité et d’amour-propre. C’est là le fond de la pensée de Paul dans ce passage de son épître aux Corinthiens. Il leur dit qu’on a beau avoir beaucoup de foi et de zèle, et distribuer beaucoup d’aumônes, si l’on n’a pas d’amour, on est comme l’airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Si ce n’est pas l’amour qui inspire et remplit tous nos discours, nous ferions tout autant de bien aux âmes en sonnant de la trompette du haut de la chaire qu’en prêchant des sermons. On peut annoncer la vérité ; on peut enseigner la doctrine évangélique dans toute sa pureté ; si le cœur n’est pas rempli d’amour pour ceux auxquels on s’adresse, si on prêche par métier, l’apôtre le déclare, on n’est qu’une cymbale retentissante.

Ce qu’il nous faut, ce n’est pas tant de travailler davantage que de travailler pour un meilleur motif. Dieu tient compte du mobile qui nous fait agir, bien plus que de notre activité extérieure. Le seul arbre sur la terre qui puisse produire des fruits agréables à Dieu c’est l’arbre de l’amour.

En écrivant à son disciple Tite, saint Paul dit : « Enseigne les choses qui conviennent à la saine doctrine : que les vieillards soient sobres, graves, prudents, purs dans la foi, dans la charité (ou dans l’amour), dans la patience.» A quoi servirait-il d’enseigner une saine doctrine, si l’on négligeait l’amour et la patience ? De quelle valeur nos prières peuvent-elles être si elles ne sont pas inspirées par l’amour ? On s’étonne parfois de voir tant de prédications irréprochables rester sans résultats. Ne croyez-vous pas que cela tienne à ce qu’on prêche si souvent par métier? Les paroles brillent comme le givre au soleil, mais ne réchauffent pas davantage. Elles n’ont pas une seule étincelle d’amour. S’il en est ainsi, vous n’aurez que très peu de force. Quand même vous multiplieriez vos réunions d’appel,

vos réunions de prières, vos réunions d’actions de grâces, si l’amour ne les inspire pas, vous parlerez en vain. Dieu lui-même vous dit que vous êtes semblables à l’airain qui résonne et aux cymbales qui retentissent.

On peut être très bon médecin sans aimer ses malades. On peut être très bon avocat sans aimer ses clients. Un négociant peut faire d’excellentes affaires sans se soucier le moins du monde de ses pratiques. Un savant peut nous expliquer les merveilles de la science ou de la théologie sans éprouver le moindre amour pour nous ; mais sans amour, il est impossible de travailler sérieusement pour Dieu et de gagner les âmes. On peut passer aux yeux du monde pour être un grand prédicateur, on peut attirer la foule par de brillants discours ; si un sincère amour pour Dieu et pour les âmes n’est pas la force motrice de toute cette éloquence, elle s’évanouira comme une vapeur et comme la rosée du matin.

On raconte que toutes les fois que les Athéniens entendaient Démosthènes, ils étaient émus au point de se sentir prêts à partir pour combattre Philippe de Macédoine. Ils entendaient aussi avec plaisir un autre orateur qui les charmait par son éloquence ; mais à peine le discours était-il fini, que le charme se rompait, les belles paroles avaient été creuses. Il ne suffit donc pas de prononcer de brillants discours qui peuvent entraîner la multitude au moment même ; s’ils ne reposent pas sur un sentiment profond, leur influence ne sera pas durable. Ce qui faisait la force de Démosthènes, c’était son amour pour sa patrie, et cet amour, il le communiquait à tout le peuple.

Lorsque nous aimerons davantage, il nous sera facile de travailler pour le Seigneur. Rien ne nous paraîtra trop insignifiant. Dieu ne bénit point les travaux les plus importants si l’amour est étranger ; mais il prend plaisir aux petites choses faites par amour. Un verre d’eau froide donné à l’un de ses enfants par amour pour lui, a plus de valeur à ses yeux que la conquête d’un royaume, inspirée par l’ambition et la vaine gloire.

Je suis fatigué d’entendre toujours répéter le mot de devoir comme si c’était l’unique mobile du chrétien. De tous côtés, j’entends dire : Je fais ceci, ou cela, parce que c’est mon devoir. L’expérience m’a prouvé que les chrétiens qui parlent ainsi sont ceux qui réussissent le moins bien dans leur travail.

N’avons-nous pas un mobile plus puissant que le simple devoir ? Ne pouvons-nous pas nous mettre au service de Christ parce que nous l’aimons ? Quand c’est l’amour qui nous pousse, le travail nous paraît toujours facile. Une mère n’a pas de peine à soigner son enfant malade. Elle ne regarde pas cela comme une corvée. Paul ne nous parle jamais de la peine que le service de son maître lui a coûtée. Il était pressé de travailler parce qu’il aimait son Sauveur et qu’il se sentait aimé par lui. Lutter, souffrir même pour son Maître bien-aimé, c’était une joie pour lui.

Vous me répondez peut-être que j’ai tort de parler contre le devoir ; beaucoup de choses ne se feraient jamais sans le sentiment du devoir. C’est vrai, mais je voudrais vous faire sentir que ce n’est pas un mobile suffisant, et que vous pouvez en avoir un autre bien plus puissant.

Je vais bientôt retourner dans ma patrie, de l’autre côté de l’Atlantique. Je pense en ce moment à une mère aux cheveux blancs qui habite, sur les bords du Connecticut, la même petite ville depuis quatre-vingts ans. Supposons que je lui apporte un présent à mon retour, et qu’en le lui donnant, je dise : « Vous avez été si bonne pour moi autrefois que j’ai cru de mon devoir de vous apporter un cadeau. » Que penserait-elle de moi si je lui parlais ainsi ? Mais si au contraire je le lui apporte comme un témoignage de mon grand amour pour elle, quel prix n’attachera-t-elle pas à mon souvenir ! De même, Dieu désire que ses enfants ne le servent pas seulement par devoir. Il n’aime pas que ce soit une chose pénible pour nous de faire sa volonté.

Voyez les soldats. S’ils ne se battent que parce qu’ils y sont forcés, ils ne remporteront pas beaucoup de victoires. Si, au contraire, ils se battent par amour pour leur pays et pour leurs chefs, rien ne pourra leur résister. Si ce n’est pas l’amour qui vous pousse à travailler pour Christ, ne vous attendez pas à être béni dans votre œuvre.

Napoléon essaya de fonder un empire par la force des armes. Alexandre le Grand, César, d’autres conquérants encore, l’avaient essayé avant lui, mais tous, ils ont échoué. Jésus-Christ a fondé son royaume sur l’amour, et ce royaume durera éternellement.

Quand nous aurons appris à aimer véritablement, tous les mobiles égoïstes et bas disparaîtront, et notre ouvrage pourra supporter l’épreuve du feu.

Je voudrais vous rappeler encore une chose. L’amour ne songe jamais à ce qu’il recevra en retour de ce qu’il donne. Vous avez tous lu dans l’Évangile selon Mathieu la parabole du père de famille qui avait loué des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Après en avoir loué plusieurs dès le matin, il en trouva d’autres à différentes heures du jour, et les envoya aussi à sa vigne. Quand le soir fut venu, ceux qui avaient travaillé depuis le matin s’attendaient à recevoir un salaire plus élevé que les autres ; aussi se mirent-ils à murmurer et à se plaindre lorsqu’ils virent qu’ils recevaient tous la même chose.

Mais quelle fut la réponse du père de famille : « Mon ami, je ne te fais point de tort ; n’as-tu pas accordé avec moi à un denier par jour ? Prends ce qui est à toi et t’en va. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est à moi ? Ton œil est-il mauvais de ce que je suis bon ? Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers

J’ai presque toujours vu que les chrétiens qui se demandent sans cesse quelle bénédiction le Seigneur leur donnera en récompense de leur travail ne sont jamais contents. L’amour vrai travaille de tout son cœur sans poser de conditions. Ne marchandons pas avec le Seigneur, mais soyons heureux de faire tout ce qu’il nous demande.

Je suis certain que si nous nous mettons à l’œuvre avec un cœur plein d’amour pour ceux que nous désirons atteindre, nous verrons toutes les barrières s’abaisser devant nous. L’amour fait naître l’amour, de même que la haine fait naître la haine. L’amour est la clef du cœur humain. Quelqu’un a dit: « La lumière est faite pour l’intelligence, et l’amour est fait pour le cœur. » Commencez par gagner l’affection de ceux que vous cherchez à atteindre ; il vous sera facile ensuite de les amener à Christ.

Je vois des enfants parmi ceux qui m’écoutent. Permettez-moi de leur raconter une histoire. Il y avait une fois un petit garçon qui demeurait sur la lisière d’un bois. Un jour, se croyant seul, il s’amusait à chanter quand il lui sembla entendre la voix d’un autre enfant assez près de lui. « Hé ! là-bas ! » s’écria-t-il. «Hé ! là-bas ! » répondit la voix. Il ne savait pas que c’était l’écho de sa voix, et se mit à crier: « Tu es un méchant garçon ! » Naturellement, la voix répondit: « Tu es un méchant garçon. » Après quelques autres paroles du même genre, il rentra à la maison, et dit à sa mère qu’il y avait un vilain enfant dans le bois. La mère, qui comprit ce dont il s’agissait, lui dit: « Oh ! non, il n’est pas méchant. Parle-lui gentiment, et tu verras s’il ne te répond pas de même.» Le petit garçon retourna dans le bois et cria: « Hé ! là-bas. » « Hé ! là-bas. » Tu es un bon garçon. » Inutile de dire que la voix répondit : « Tu es un bon garçon. » « Je t’aime bien. » Et la voix, toujours fidèle, répondit : « Je t’aime bien. » Je vous vois sourire ; et pourtant cette petite histoire vous donne le mot de l’énigme.

Plusieurs d’entre vous, peut-être, sont convaincus qu’ils ont des voisins fort désagréables et qu’il est impossible d’avoir de bons rapports avec eux ; il est bien possible que les torts soient tout autant de votre côté que du leur. Si vous aimez ceux qui vivent près de vous, ils vous aimeront aussi. Comme je le disais tout à l’heure : l’amour est la clef qui ouvre tous les cœurs. Il n’y a pas au monde un seul être humain tombé si bas qu’on ne puisse l’atteindre avec de l’amour, de la douceur et de la bonté. Il faudra peut-être des années pour en venir à bout, mais la chose est possible. L’amour ne peut pas rester inactif.

On a dit avec raison : « On peut dissimuler sa fortune, enfouir ses talents ; il y a une chose qu’on ne peut ni dissimuler ni enfouir, c’est l’amour. » Il ne se nourrit pas de lui-même, il lui faut un aliment.

Il y a quelques années, la fièvre jaune éclata dans l’une des villes de nos États du Sud. Les décès étaient si nombreux que les autorités de la ville ordonnèrent qu’on enterrât les morts rapidement, sans prendre le temps de faire de funérailles. Une charrette allait de maison en maison prendre les morts et les porter au cimetière. Une famille étrangère était venue depuis peu s’établir dans cette ville. Le père fut bientôt atteint par l’épidémie, et mourut. Les voisins avaient peur de la contagion, et personne n’osa aller dans la maison des pauvres affligés. La mère ne tarda pas à être frappée à son tour. Avant de mourir, elle appela son petit garçon et lui dit : « Je vais bientôt partir ; mais quand je serai morte, le Seigneur Jésus viendra prendre soin de toi. » Elle n’avait personne sur la terre à qui confier son fils. Peu de temps après, elle mourut, en effet, et son corps fut porté au cimetière. Le petit garçon suivit la

charrette jusqu’au bord de la tombe, et vit la place où l’on déposa le corps de sa mère, puis il retourna à la maison.

Mais il se sentit bien seul, et quand il commença à faire nuit, il eut peur et ne voulut plus rester dans la maison. Il alla s’asseoir sur le seuil de la porte et se mit à pleurer. Enfin il retourna au cimetière, il se coucha sur la tombe de sa mère et s’endormit en pleurant.

Le lendemain matin, un monsieur qui traversait le cimetière vit l’enfant qui pleurait. « Que fais-tu là, mon enfant? » lui dit-il. « J’attends le Seigneur Jésus. » Le monsieur désira savoir ce que l’enfant voulait dire, et se fit raconter son histoire. Il en fut ému, et dit au petit garçon : « Eh bien, mon enfant, c’est moi que le Seigneur Jésus a envoyé pour prendre soin de toi. » L’enfant leva les yeux vers lui, et répondit : «Vous avez été bien longtemps à venir.»

Qui oserait prétendre que si nous aimions véritablement notre Maître, nous ne réussirions pas à atteindre les masses, qui semblent maintenant hors de notre portée ? Il n’y a pas d’ivrogne, il n’y a pas de créature coupable, il n’y a pas d’athée à qui nous ne puissions faire du bien. Les athées ne peuvent pas résister à la puissance de l’amour. C’est lui, et non le raisonnement, qui renversera l’athéisme ainsi que tous les autres faux systèmes. C’est l’amour de Christ qui brisera le cœur le plus endurci.

Je suis sûr d’une chose : quand ces cœurs endurcis qui rejettent maintenant le Sauveur seront parfaitement convaincus que notre amour pour eux est l’unique mobile de nos efforts, leur dureté commencera à s’adoucir, leur volonté rebelle commencera à céder. Cette clef de l’amour les ouvrira. Avec l’aide de Dieu, nous pourrons les faire sortir des ténèbres de ce monde et les amener à la lumière de l’Évangile.

Jésus-Christ a donné à ses disciples un signe de ralliement. Les membres d’une même association portent, tantôt un ruban bleu, tantôt un ruban rouge pour se reconnaître les uns les autres ; le signe que Jésus-Christ a donné à ses disciples, c’est l’amour : «C’est à ce signe que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » De l’amour, pas seulement pour les chrétiens, mais pour ceux qui sont tombés. Le bon Samaritain eut de l’amour pour le pauvre voyageur qui était tombé entre les mains des voleurs. Si nous savions aimer comme lui, le monde découvrirait bien vite que nous sommes les disciples du Seigneur Jésus-Christ. Ce genre d’argument aurait plus de puissance que tout autre pour vaincre l’incrédulité et la révolte.

Ce que je viens de dire me rappelle ce que j’ai vu cet hiver à Londres dans une des familles où j’ai reçu l’hospitalité. Une des jeunes filles de cette famille sentait qu’elle ne travaillait pas pour Christ autant qu’elle l’aurait voulu, et elle eut l’idée de faire un groupe dans une école du Dimanche. Elle a réuni maintenant une vingtaine de jeunes garçons de treize à seize ans, l’âge le plus difficile. Cette jeune fille chrétienne s’est dit qu’elle commencerait par se faire aimer de tous ces jeunes garçons afin de les amener ensuite au Sauveur. Il est touchant de voir comme elle a su gagner leurs jeunes cœurs, et je crois qu’elle les amènera tous à une vie pure et sainte.

Si nous sommes prêts à travailler dans ce même esprit, nous sauverons la jeunesse de notre pays ; au lieu de remplir nos prisons et nos refuges, nos jeunes gens et nos jeunes filles deviendront des membres utiles de l’Église de Dieu, et seront une bénédiction pour la société.

Un de mes amis en Amérique a fondé une grande école du Dimanche. Il pensait que les enfants qui reçoivent de mauvais exemples chez eux n’ont pas d’autre chance de devenir meilleurs que de suivre l’école du Dimanche ; aussi prit-il la résolution de ne jamais renvoyer un élève qu’à la dernière extrémité.

Parmi les enfants qui suivaient cette école, il se trouva un jeune garçon dont personne ne pouvait venir à bout. Tous les moniteurs à qui il était confié venaient l’un après l’autre trouver le directeur et lui dire : « Retirez cet enfant de mon groupe ; il fait du mal aux autres ; il dit de vilaines choses, et il détruit tout le bien que je pourrais faire. » Enfin mon ami crut qu’il serait obligé de prononcer publiquement l’expulsion de cet enfant insubordonné, et dans la réunion des moniteurs, il annonça son intention. Une jeune fille qui ne l’avait pas encore eu dans son groupe, demanda alors la permission d’en faire l’essai : « Je ferai tout ce que je pourrai, dit-elle, pour me faire aimer de lui. » Le Directeur était convaincu qu’elle perdrait bientôt patience ; néanmoins il mit l’enfant dans son groupe, selon son désir.

Le petit garçon ne tarda pas à enfreindre les règlements, et la jeune fille fut obligée de le punir. Il en fut tellement irrité, qu’il se mit en colère, et lui cracha au visage. Elle prit tranquillement son mouchoir et s’essuya la figure. Après l’école, elle lui demanda de l’accompagner jusque chez elle. « Non, répondit-il, je ne veux plus vous parler, et je ne reviendrai plus jamais dans cette affreuse école. » Elle lui demanda, alors, s’il voulait bien qu’elle le reconduisit chez lui. Il refusa encore. « Eh bien ! lui dit-elle, je suis très fâchée que vous partiez, mais si vous voulez passer chez moi mardi matin, vous trouverez un petit paquet à votre adresse. Je n’y serai pas moi-même, mais le domestique vous le remettra de ma part. » L’enfant répondit grossièrement « Je n’ai pas besoin de votre paquet : vous pouvez le garder. » Cependant la jeune fille était convaincue qu’il viendrait le chercher.

En effet, quand vint le mardi matin, le petit garçon était tout-à-fait remis de son accès de colère. Il se rendit à la maison de la jeune fille, et dès qu’il eut sonné, un domestique lui apporta le paquet. Lorsqu’il l’ouvrit, il y trouva une petite jaquette, une cravate, et ce qui valait encore mieux, une lettre écrite par sa monitrice. Elle lui disait dans cette lettre, combien elle avait prié pour lui, soir et matin, depuis qu’il était dans son groupe. Maintenant qu’il allait la quitter, elle lui demandait de se rappeler que, tant qu’elle vivrait, elle ne cesserait pas de prier pour lui et qu’elle espérait qu’il deviendrait un homme de bien.

Le lendemain matin de bonne heure, le petit garçon sonnait de nouveau à la porte de la jeune fille. On le fit entrer dans le salon, et quand sa monitrice vint le rejoindre, elle le trouva en sanglots. Elle lui demanda avec bonté la cause de son chagrin. « Oh ! répondit-il, je n’ai pas été heureux un seul instant depuis que j’ai reçu votre lettre. Vous avez été si bonne pour moi, et j’ai été si méchant. Je vous en prie, pardonnez-moi. »

En finissant ce récit, mon ami, le directeur de l’école, ajouta : « Il y a environ dix-huit cents enfants dans l’école, et il n’y a pas de meilleur élève que ce garçon-là. »

Pourquoi ne suivrions-nous pas l’exemple de cette jeune fille ? Ah ! que chacun de nous se consacre aujourd’hui, tout de nouveau, à Dieu et à son service.

 


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com

 

Nous parlons souvent d’être des chrétiens radicaux. Les chrétiens radicaux ne sautent pas lors des concerts, ne portent pas des tee-shirts chrétiens, ce sont ceux qui portent les fruits du Saint Esprit. Ils honorent leurs parents, même quand ils pensent qu’ils ont tort. Je vais vous rendre fou, mais les chrétiens authentiques ne s’habillent pas de façon sensuelle de manière à montrer leurs corps.

 

Tout le monde veut parler d’un prophète mais personne ne veut l’écouter. Je parle de la chrétienté. J’ai passé ma vie dans la jungle, je me suis gelé dans des montagnes, j’ai vu des gens mourir, un jeune homme issu d’une famille musulmane assassiné parce qu’il avait refusé de renier Jésus malgré les menaces d’être tué. Il est mort dans une mare de sang. Je parle de sainteté, pas d’aller dans des conférences ou de porter des tee-shirts. Un mouvement de Dieu ici serait que vous receviez, et moi aussi, une conviction de la part du Saint Esprit pour nous mettre face contre terre en pleurant car nous regardons ce qui déplaît à Dieu, portons ce qui lui déplaît, car nous agissons comme le monde, avons l’apparence du monde, sentons comme le monde.

Nous faisons ces choses et nous ne le savons pas car nous ne connaissons pas la Parole de Dieu. Même si nous affirmons, dans notre dénomination, que les écritures sont la Parole de Dieu, tout ce que nous recevons sont des histoires démonstratives et des petites nouvelles vieillottes.

 

Oh ! que Dieu souffle sur ce lieu, que nous nous détournions de nos péchés, que nous renoncions à ce qui déplaît à Dieu, que nous nous tournions vers lui, réjouissions de lui, et que nous l’aimions ! Que Dieu lève ici des missionnaires ! Je ne veux pas pour vous la même chose que vos parents. Ils désirent pour vous la sécurité, des assurances, et de belles maisons, des voitures et du respect. Je veux pour vous la même chose que pour mon fils, qu’il prenne un jour la bannière de Christ, et la dresse sur une colline, là où personne ne l’aura fait avant ; qu’il crie que Jésus Christ est Seigneur même si cela lui coûte la vie. Quand il aura 18 ans, qu’il dise la même chose que moi à son âge : « je vais aller dans les montagnes, je vais aller dans la jungle ». Ils lui diront qu’il ne peut y aller, qu’il est fou, parce qu’il y a la guerre et qu’il va mourir. Quand il sera prêt à partir, je prierai sur lui et je lui dirai d’y aller. Que Dieu soit avec toi ! Et si tu meurs, je te verrai là-haut et j’honorerai ta mort.

 

Les deux seules choses qui peuvent sauver l’Église sont une totale réforme de nos prières et de l’étude de la Parole, et l’autre est une horrible et violente persécution.

Regardez dans la parole, jeunes gens, pour savoir comment vous comporter avec vos parents, comment vous habiller, comment parler, quoi écouter… Je veux que vous rentriez chez vous et viviez de tout votre cœur pour Jésus Christ.


MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com