Article paru dans Rivarol N°3591 — 6 DÉCEMBRE 2023
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ES RÉSEAUX PÉDOPHILES SONT AU CENTRE DE L’ACTUALITÉ. COMMENT EXPLIQUER LA VISIBILITÉ ACTUELLE DE CE PHÉNOMÈNE LONGTEMPS BIEN CACHÉ AU CŒUR DU POUVOIR ? PENSEZ-VOUS QUE LA MOBILISATION DE SES VICTIMES ET DE PERSONNES VIGILANTES EST AUJOURD’HUI CAPABLE DE RENDRE PUBLIC CE SCANDALE PERMANENT ?
Oui, ça y ressemble. Une étude que j’ai faite sur les réseaux de l’Ancien régime m’a montré que le crime contre les enfants était le secret le mieux gardé du royaume. La chose est restée longtemps l’affaire d’initiés triés sur le volet, très peu de scandales ont éclaté. L’affaire Le Troquer qui éclata sous la IVe République ne fut finalement qu’un pétard mouillé, au regard de ce qu’on sait aujourd’hui.
Il y a des pédophiles partout où il y a des enfants, et ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau c’est la tentative, depuis la révolution sexuelle, de justifier la pédophilie et d’obtenir du public son consentement. En un mot comme en mille, on essaye de plus en plus, de légaliser la pédophilie. Il a fallu pour cela que ses adeptes sortent du bois, ce qu’a fait Gabriel Matzneff en son temps. On a appris récemment que cet écrivain pédophile ne vivait pas en fait de ses droits d’auteur, mais de subventions à lui octroyées par le milieu de l’édition et de la gauche-caviar. Le milieu pédophile est puissant et organisé, et il cherche à décriminaliser son vice et à le rendre licite.
Aujourd’hui l’énormité des révélations est telle que l’opinion publique commence vraiment à comprendre ce qui se passe, et les pédophiles ont mangé leur pain blanc. Oui j’ai vraiment l’impression que la vérité fait son chemin, et que parallèlement à la progression de la perversion à tous les étages (voyez ce qu’on montre aux enfants dès la maternelle, ça fait dresser les cheveux sur la tête), la conscience collective progresse en proportion et tout finira par se savoir. La chute est proche, me semble-t-il.
Tout a changé avec le rapport Kinsey.
Ce qu’on a appelé « la révolution sexuelle », initiée par Alfred Kinsey entre 1948 et 1952, mais qui a déferlé sur l’Europe dans les années 1960, a consisté à faire, de ce qui relevait de l’intimité du couple, des sujets abordés publiquement et des enjeux de société. Quand j’étais enfant, on baissait la voix pour dire certains mots devant les enfants : « divorcé », « accoucher » se prononçaient en chuchotant, tout ce qui relevait de ces choses-là était a priori exclu du discours public, et même intrafamilial. Quand on évoquait l’homosexualité, on disait « hein hein » ou on faisait des gestes avec les mains pour prendre des poses efféminées. On ne disait même pas le mot entre adultes ou adolescents bien élevés.
Dans l’Amérique pudibonde d’avant Kinsey, on se mariait vierge une fois pour toutes, on glorifiait la fidélité, l’homosexualité était à la marge et se cachait, le sexe était réservé à la chambre conjugale.
En quelques décennies d’une manipulation médiatique sans précédent, à partir des données frauduleuses d’un savant maniaque, obsédé sexuel, partouzeur et sadomasochiste, le sexe est devenu le centre les préoccupations du public qui, rapidement, fut invité à joindre les enfants à la fête. La « découverte » la plus choquante de Kinsey (entomologiste américain recruté pour devenir le « pape » de la sexualité moderne) fut que « les enfants sont sexuels dès la naissance ». Les enfants ont des désirs, les enfants jouissent, les enfants aiment les contacts intimes avec les adultes, et si de spectaculaires affaires scandaleuses évoquent des enfants traumatisés, cherchez du côté des parents la cause du traumatisme : si ces derniers laissaient tranquille leur progéniture, celle-ci irait parfaitement bien. Pour résumer : si des enfants souffrent d’avoir eu des relations avec des adultes, y compris leurs géniteurs, c’est le drame qu’on en fait qui les perturbe. Eux iraient parfaitement bien sans le scandale.
Conclusion : laissez tranquilles les pédophiles. Laissez jouir les petits enfants, cessez de leur interdire le bonheur.
Il n’a pas été simple de découvrir et de faire connaître par quelles manipulations de l’information et de l’opinion ces contre-vérités criminelles ont été propagées, et elles le sont à l’échelle de la planète. Tout le monde de la sexologie, qui tient ses congrès internationaux tous les ans et qui influence les grandes agences que sont l’Unesco, l’Ecosoc, l’OMS, l’Unicef et j’en oublie, tire ses enseignements de l’imposteur Kinsey.
Celui-ci, mort dans les années cinquante, continue d’influencer le monde, et il y a pour cela de bonnes raisons : son travail frauduleux a été financé par Rockefeller, et sa propagation se fit sous l’aile protectrice de la CIA. Kinsey a fait violer des centaines d’enfants par des pédophiles notoires, et a consigné leurs commentaires comme autant de données scientifiques. C’est à partir de ces horreurs que sont élaborés les programmes d’éducation à la sexualité qu’on impose l’école dès les plus petites classes, sous le mensonger prétexte que « les enfants sont sexuels dès la naissance ».
Il y a derrière ce programme un plan qui se dessine et prend les contours d’une destruction programmée des relations normales entre les hommes et les femmes, et entre les adultes et les enfants. Sexualiser les enfants mènera, si on ne fait rien, à dépénaliser la pédophilie et à permettre toutes les exactions sur les mineurs.
Or, et c’est dans la sagesse des Nations, les enfants doivent être protégés de ce qui touche au sexe. L’enfance est justement la période de la vie qui précède la vie sexuelle. Sexualiser les enfants c’est les fermer à l’amour, à la découverte de l’autre, à l’épanouissement personnel, à la construction d’une personnalité responsable et respectueuse. On fabrique des prédateurs à qui on explique que leur désir est leur droit.
Les pédophiles y trouveront de quoi faire leur marché, mais également la société de surveillance qui n’aura pas de mal à dominer une population de jouisseurs compulsifs qui auront perdu la notion même de morale.
Ces fous ne gagneront pas. Leur programme est désormais sur la place publique. Leurs jours sont comptés.
GILLES DE RAIS TIENT UNE PLACE D’HONNEUR DE L’HORREUR DANS LA LISTE DES CRIMINELS PÉDOPHILES. POUVEZ-VOUS REVENIR SUR SON HISTOIRE ET LES TENTATIVES DE « RÉHABILITATION » DE CE SINISTRE PERSONNAGE ?
Gilles de Rais est un personnage historique du XVe siècle qui fut compagnon de Jeanne d’Arc, maréchal de France et seigneur de la baronnie de Retz, au sud de la Bretagne.
De retour sur ses terres après la guerre, il se distingua par ses dépenses inouïes qui mirent à mal sa fortune qu’il se mit à vendre par petits bouts pour payer ses frasques.
Pendant les huit dernières années de sa vie, on déplora sur ses terres quantité de disparitions d’enfants dont la rumeur lui imputait la responsabilité. Des hommes à lui battaient la campagne pour attirer des enfants que les parents ne revoyaient plus, la terreur, petit à petit, s’empara du pays de Retz.
Mais le seigneur était trop puissant pour qu’on ose s’attaquer à lui, et on n’imaginait même pas ce que devenaient ces petits.
Une fois que sa fortune fut très sérieusement écornée, Gilles de Rais se laissa influencer par des charlatans qui lui firent espérer refaire sa fortune par l’alchimie d’une part (trouver le moyen de fabriquer de l’or), puis par la sorcellerie. Quand les autorités ecclésiastiques eurent suffisamment de preuves de ses pratiques démoniaques, elles profitèrent d’une de ses exactions coutumières de guerrier désœuvré transformé en chef de bande, et elles l’arrêtèrent.
Là une double procédure se mit en route. D’une part celle de l’Église qui jugea de ses pratiques magiques et démoniaques. Et une procédure civile, menée par le Parlement de Bretagne qui reçut les plaintes des parents des enfants disparus.
Au début méprisant et superbe, récusant ses juges et refusant de leur répondre, Gilles de Rais finit un beau jour par craquer et tout avouer. Il apparut comme un criminel de la pire espèce. On peut lui imputer la torture, le viol, et la mise à mort atroce de centaines d’enfants dont ses sbires brûlaient les corps. Il est le prototype du pédocriminel absolu, recherchant sa jouissance dans la destruction de l’innocence par les procédés les plus épouvantables.
Il finit par demander pardon aux parents de ses victimes avec des accents tels, qu’une véritable procession en prières l’accompagna au lieu de son exécution où il fut pendu.
Son attitude édifiante lui valut d’obtenir que son corps ne soit pas brûlé, mais enterré en terre chrétienne.
Ce personnage est hors normes à tous points de vue. L’énormité de ses crimes dépasse l’entendement, le spectaculaire de sa repentance également.
On est en droit de se demander comment un héros de la guerre a pu devenir un tel monstre. J’émets l’hypothèse qu’on ne peut pas impunément se confronter à la souffrance et à la mort sans en porter les séquelles. Gilles de Rais a-t-il connu, sur les champs de bataille, de ces émotions ambiguës qui ont fixé sur le sang et la mort de l’autre un trouble normalement réservé à l’amour ? Je pose la question, je n’ai pas la réponse. Mais mon petit doigt me dit que je ne suis pas loin de la vérité.
Il n’y a aucun doute sur la culpabilité de Gilles de Rais, les pièces de son procès ont maintes fois été étudiées, et des travaux très sérieux (citons la thèse de l’abbé Bossard et le livre de Jacques Heers, il y en a quantité d’autres) ont fait le tour de la question.
Mais comme il fut jugé notamment par un tribunal ecclésiastique, un aréopage de francs-maçons décida, – pour s’amuser au demeurant -, de procéder à sa réhabilitation historique. Ils réunirent un tribunal arbitral qui siégea en 1992 dans l’enceinte du Sénat. Tous les poncifs anticléricaux sur l’Inquisition (qui n’eut rien à voir avec l’affaire…), sur la torture (qu’on ne lui appliqua pas) pour lui faire avouer n’importe quoi, sur la bêtise du peuple, tout fut appelé en renfort pour faire de ce grand criminel un innocent sacrifié par des ecclésiastiques véreux.
Aucun historien ne fut convié à venir défendre l’Histoire dans ce jugement-spectacle qui, finalement, proposa d’élever une statue équestre à un monstre.
Ce cirque fit long feu. Peu de temps après éclata l’affaire Dutroux et on cessa de s’amuser avec de tels sujets.
Que le Sénat ait apporté son concours à cette mascarade jette une ombre pis que malsaine sur cette institution.
COMMENT L’ANCIEN RÉGIME JUGEAIT LES AFFAIRES DE PÉDOPHILIE ? LES ROIS DE FRANCE SE SONT-ILS PRÉOCCUPÉS DE CETTE QUESTION ?
Les quelques affaires de pédophilie que j’ai croisées sous l’Ancien régime n’ont pas été présentées comme telles. L’affaire Benjamin Deschauffours, notamment, fut une affaire énorme qui mit en cause des dizaines de clients d’un pervers qui enlevait des enfants, en abusait et en faisait commerce auprès d’amateurs fortunés. Quand Deschauffours fut convaincu de tous les crimes abominables qu’on lui imputait, après avoir tout nié en bloc, il avoua tout, comme avait fait Gilles de Rais, et fut mené au bûcher pour y être étranglé puis brûlé en mai 1726.
Or les autorités répugnaient à faire connaître les détails de ce genre de crimes à un public qui les ignorait la plupart du temps. Aussi Deschauffours fut-il publiquement exécuté pour « sodomie », ce qui masqua le reste.
Et ce qui permet à certains de prétendre qu’on brûlait les homosexuels sous l’ancien régime. C’est une plaisanterie. Il y avait 20 000 bougres à Paris et la police les connaissait bien. On n’aurait pas eu assez de bois pour brûler tout le monde s’il s’était agi de ça. La police les surveillait et s’en servait comme informateurs.
Je n’ai pas connaissance que les rois de France se soient mêlés de ces affaires, ni même qu’ils en aient eu connaissance. J’ai un gros soupçon concernant ce qu’on impute aux Templiers, mais je n’ai pas accès aux sources, je préfère m’abstenir.
VOUS AVEZ MIS À JOUR LA SOMBRE AFFAIRE AVEC LE SCANDALE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL. QUELLES SONT LES ORIGINES DE CE PREMIER RÉSEAU PÉDOPHILE ORGANISÉ ?
Ce sont les magistrats du Parlement de Paris qui ont créé l’Hôpital-général, sous l’impulsion de la Compagnie du Saint-Sacrement, compagnie de dévots laïcs organisés en société secrète. Ils utilisaient l’argument du « dieu caché » pour cacher leurs bonnes œuvres, la bonne blague. Si on se cache c’est qu’on a quelque chose à cacher, point.
Ces dévots laïcs sont ceux que Molière étrille fort bien dans Tartuffe : faites ce que je dis, pas ce que je fais. Leur obsession d’avancer masqués pour leurs bonnes œuvres n’a pas abusé Mazarin qui a prévenu le roi qu’ils devenaient un État dans l’État et les a fait dissoudre.
Je n’ai pas étudié les registres de l’Hôpital-général à leur époque, mais il est plus que vraisemblable que ce que j’ai découvert en 1750 avait déjà cours en 1660. Ce sont eux qui ont rédigé les statuts de l’institution, qui ne laisse aucune chance aux pauvres, et organise l’opacité la plus complète sur leur gestion. Un exemple ? Pour pouvoir écrire sur l’Hôpital-général, il fallait l’autorisation écrite d’au moins deux directeurs ! Vous imaginez ?
Ceci explique probablement pourquoi il n’y a pas une ligne, pas un mot sur l’Hôpital-général dans toute l’Encyclopédie, qui fut rédigée au moment où la guerre entre ces Messieurs et le roi battait son plein. C’est comme si on rédigeait une encyclopédie du XXe siècle et qu’aux articles Santé, Population, Maladie, Handicap, Chômage, Orphelins, Hôpitaux, Allocations familiales, Médecins, il n’était nulle part question de l’existence de la Sécurité sociale…
L’Hôpital-général a été créé par ces Messieurs pour ces Messieurs. J’ai des signes crédibles qu’ils y faisaient également du trafic de prostituées, c’était un véritable réservoir de population captive à leur disposition. La femme d’un magistrat, qui était lesbienne, venait aussi se choisir des partenaires à la Salpêtrière. Et la Brinvilliers, l’empoisonneuse, venait y faire goûter ses bouillons d’onze heures aux captives…
Les enfants y étaient des milliers, plus aucune autorité bienveillante ne pouvait veiller sur eux, ils étaient à la disposition de ces Messieurs, c’est un véritable cauchemar. Et une chose est sûre, la Révolution n’a rien changé au système qui a perduré jusqu’à aujourd’hui. Les administrateurs se sont cooptés et se sont passé le témoin génération après génération. La pédophilie est au cœur de ce système.
Je n’ai pas connaissance d’autres affaires comme celles que j’ai découvertes à l’Hôpital-général de Paris, mais il faut que j’insiste : je n’ai trouvé trace nulle part, absolument nulle part de ce que j’ai découvert là. C’est mon exclusivité, intégralement.
Les gens ignoraient donc, jadis, que des salopards usaient ainsi des enfants ?
Je suis tout à fait perplexe : je n’ai pas trouvé de signe d’une quelconque prise de conscience de ce crime alors que, quand j’ai commencé à tirer les fils, ce sont des centaines, des milliers de noms de gosses disparus qui ont noirci mes listes.
Et personne n’a rien vu ? Jamais ? Depuis que des chercheurs se succèdent aux archives de l’AP-HP…
Ça me rappelle la réflexion de Judith Reisman quand elle a compris ce que racontaient les tableaux de Kinsey relatant les « orgasmes » des petits enfants. La seule chose à comprendre est que ces enfants étaient violés puisqu’ils criaient, pleuraient, tentaient de fuir, s’évanouissaient parfois. Et Kinsey s’obstinait à appeler ça des orgasmes, quand Judith voyait bien que c’était des viols et que ces enfants tentaient d’échapper à la souffrance.
Elle n’arrivait pas à croire qu’à part elle, personne, parmi les millions de gens qui avaient acheté ce livre et vu ce tableau, ne se soit fait la remarque qu’on violait des enfants et qu’on prétendait qu’ils jouissaient.
Je me demande combien de gens ont tourné les pages de ces gros registres sans voir qu’on y trafiquait des petits enfants par milliers…
LA MALTRAITANCE INSTITUTIONNELLE EST UNE CONSTANCE DE L’ÉTAT FRANÇAIS. COMMENT EXPLIQUER CE MANQUE TOTAL D’HUMANITÉ DES INSTITUTIONS ?
L’inhumanité est dans les gênes de l’institution. L’idéologie qui sous-tend la création de l’Hôpital-général est que les pauvres sont des feignants, que la mendicité est un vice. « La nécessité du menu peuple (…) ne procède à l’ordinaire que de l’oisiveté et la débauche », disaient-ils pour justifier le renfermement acté en 1656.
La cruauté fut la règle, et le mode de fonctionnement de l’Hôpital-général en circuit fermé interdisait que toute plainte tombe en d’autres mains que celles des coupables : les juges, chez qui arrivaient les plaintes, étaient ceux dont on avait à se plaindre !
La situation des femmes à la Salpêtrière était telle qu’on entendait parfois la nuit, dans Paris, la plainte que formaient les enfermées qui joignaient leurs cris de douleur en un hurlement sauvage qui réveillait les Parisiens. Ça fait froid dans le dos.
Les administrateurs de l’hôpital estimaient que faire souffrir les enfermés était moral. Une femme qui accouchait là était systématiquement séparée de son nourrisson qui allait, ailleurs, disputer le lait de trop rares nourrices, alors que sa mère avait tout ce qu’il fallait pour lui.
Les jansénistes (à la manœuvre après la dissolution de la Compagnie du Saint-Sacrement) professaient un masochisme outré et pratiquaient un sadisme assumé. Ils font partie de ce courant qu’on appelle l’antihumanisme, et ils s’opposèrent jusqu’au bout à l’humanisme des jésuites qu’ils réussirent à faire interdire en France.
Leur haine des pauvres et des faibles fut reprise, presque in extenso, par les gens les Lumières qui ont simplement remplacé la grâce par la raison. Pour les premiers, Dieu donne la grâce à qui il veut et il est évitent que les pauvres ne l’ont pas. Pour les seconds, la Raison se trouve dans l’élite et le peuple ne l’a pas, ça se verrait…
Après la suppression de l’institution de l’Hôpital-général, les tenants de la Raison, à savoir les vainqueurs de la Révolution française, ont repris les rênes et les façons de faire dans ce qui est devenu l’Assistance publique. Il n’y a jamais eu de rupture, ce sont les mêmes, en l’occurrence les francs-maçons, qui sont à la manœuvre. Je ne vois pas à quel titre une maltraitance jamais dénoncée aurait été corrigée. La dénonciation n’a pas eu lieu, la maltraitance continue.
Malheur aux pauvres !
LA COMPLAISANCE DES « ÉLITES » POLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET CULTURELLES ENVERS LA PÉDOPHILIE EST-ELLE LE SIGNE D’UNE CORRUPTION DANS LE DOMAINE ENTRETENU ET VOULU PAR DES RÉSEAUX DE POUVOIR ?
Que ce soit par la pédophilie, l’homosexualité ou simplement l’infidélité conjugale, tout ce qu’on sait de votre vie intime vous fragilise dès lors que vous voulez entrer dans la carrière publique. Je me souviens personnellement d’une scène où j’ai vu mon père, qui tenait son premier congrès comme président de l’ordre des experts-comptables, se faire approcher par une jeune femme qui se moquait du tiers comme du quart de l’avenir de la profession. Il l’a vue venir avec ses gros sabots et nous en avons ri plus tard en famille.
Ce n’est pas nouveau, la police du roi relevait les rapports des mères maquerelles : j’ai lu personnellement les habitudes sexuelles d’éminents personnages du siècle des Lumières, ce n’est pas joli à voir et c’est parfois carrément comique. On raconte que le roi s’amusait à entendre ces comptes-rendus. La police, ça sert à ça, et la police des mœurs utilisait notamment tous homosexuels dont elle avait la liste pour piéger qui elle voulait.
Dans le cas de la pédophilie, qui est le crime des crimes puisqu’elle concerne des mineurs, quiconque pris dans ces filets est ficelé définitivement.
Il semble qu’il y ait en France tellement de gens impliquées dans ces affaires, qu’il est impossible de faire tomber personne. Le premier qui tombera parlera, il ne faut pas qu’il parle. Tout le monde tient tout le monde par la barbichette. C’est pour ça qu’on se suicide beaucoup, ou qu’on devient fou et qu’on s’échappe de l’asile…
Le désir du pouvoir, de la célébrité, tient tellement fort ceux qui y tombent, qu’ils se laissent inévitablement prendre et acceptent l’inacceptable qui les livre, pieds et poings liés, à ceux qui savent.
Pour nous les catholiques, l’orgueil est le premier de tous les vices car il entraîne les autres : c’est ça dont il s’agit. Pour avoir la célébrité, la gloire, le pouvoir, on accepte de commettre des crimes qu’on vous présente comme pas graves, bientôt acceptés, vivez avec votre temps. Et une fois qu’on est pris, c’est fini. On a perdu sa liberté, même si on ne commet plus de crime on couvrira ceux des autres.
Quand je suis arrivée dans l’Yonne, j’ai été bombardée présidente de la section départementale de la Ligue des Droits de l’Homme, que je croyais une association sérieuse de défense de faibles !
Errare humanum est !
Ma photo est parue dans le journal et il ne s’est pas passé une semaine que je recevais, par téléphone, une proposition de venir assister à un spectacle, dans un lieu tout à fait sécurisé, de très beaux hommes nus.
J’ai éclaté de rire et, vexé, mon interlocuteur a osé : « vous n’aimez donc pas les beaux hommes nus ? » J’ai répliqué que j’avais ce qu’il me fallait à la maison et j’ai raccroché.
Imaginez un instant que j’aie pu être assez idiote pour aller voir. Juste aller voir pour savoir. Une photo prise derrière une glace sans tain et hop ! Définitivement muselée, Marion ! Vous croyez qu’elle veut défendre ceci ou cela, vous ne savez pas qu’elle consomme du porno vivant !
Cependant je crois que, concernant la pédophilie, la pression est double. Il y a ce que je viens de dire, le besoin qu’a le pouvoir de piéger ceux qui veulent dire ou faire quelque chose. Mais il y a aussi le besoin qu’ont les élites pédophiles elles-mêmes de pouvoir s’adonner à leur vice sans entraves. Il leur faut beaucoup, beaucoup de gosses. Le nombre effarant que j’ai relevé dans les registres de la Salpêtrière donne une idée de leurs besoins. C’est vertigineux. Et je crois que les « élites » françaises sont particulièrement corrompues, parce que corrompre la France a été une priorité pour les tenants du renversement des valeurs.
Quand la vérité surgira, notre pays pourra enfin se libérer et retrouver son identité et ses valeurs. D’ici là nous sommes condamnés à être gouvernés par les pires, humiliés sur la scène internationale et détruits à petit feu par des mesures qui sont totalement contraires à ce que nous sommes, à ce que nous voulons. Dieu nous protège !
POURQUOI CET ACHARNEMENT À DÉTRUIRE L’INNOCENCE DES ENFANTS ?
C’est le plus sûr moyen, le plus direct, pour asservir l’humanité et la détruire. Nous avons affaire à des malades qui veulent être comme des Dieux. La plus belle création divine c’est l’homme. Détruire les enfants c’est les empêcher de devenir des hommes. C’est le plus court chemin pour détruire l’humanité.
Le sursaut se prépare. Ils n’y arriveront pas, même s’ils ont déjà fait beaucoup, beaucoup de ravages.
Pour que leur plan réussisse, il aurait fallu que la vérité ne sorte jamais puisque le mensonge est leur arme. La vérité suinte de partout en ce moment. Chaque nouveau mensonge qu’on mettait jadis des années à mettre à jour est à présent démonté en quelques heures. Les intelligences et les bonnes volontés se mettent bout à bout pour accélérer le processus. On ne devrait pas tarder à voir le bout du tunnel.
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