» Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes… «
Il peut arriver que l’unité soit mise à mal à cause de certains comportements qui peuvent paraître insignifiants, mais qui ont des conséquences importantes.
L’une de ces petites choses qui peuvent nuire à l’unité, c’est d’écouter les commérages.
De nombreux versets parlent de ce comportement nuisible à la communion fraternelle.
Le commérage consiste à répandre des bruits plus ou moins médisants, mais surtout sans fondement. Le commérage, c’est quand vous transmettez une information alors que vous ne faites pas partie du problème. Le commérage est teinté de calomnie, car il met en cause des personnes à partir de bruits entendus, et que l’on répand.
Voilà pourquoi le sage a écrit :
» Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, ne fréquente pas celui qui ouvre ses lèvres. « (Proverbes 20.19)
Voilà pourquoi au cœur de l’épître aux Ephésiens, consacrée à l’unité, Paul demande ceci :
» Que toute amertume… toute calomnie… disparaissent du milieux de vous. » (Ephésiens 4.31)
Il sait qu’un tel comportement est destructeur d’unité. La calomnie est comme une morsure, elle fait mal, voilà pourquoi il est écrit :
» Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5.15)
Certes, répandre des commérages n’est pas bien, mais s’autoriser à les écouter n’est pas mieux. Ecouter des commérages c’est une sorte de recel, c’est accepter des biens volés. On devient dépositaire de l’honneur et du respect volés à quelqu’un.
Lorsque quelqu’un commence à vous raconter des choses qui déshonorent une tierce personne, en l’absence de cette personne, ayez le courage de dire : » Stop ! Je n’ai pas besoin de savoir cela. Viens avec moi parler directement avec cette personne ? « Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, cela coupera net leurs racontars.
En général ceux qui vous racontent des commérages, en racontent aussi à votre sujet. Ne vous laissez pas entraîner à les écouter. Ils nuisent à la communion fraternelle en détruisant le regard que vous portez sur les autres. S’ils disent : » Le frère untel est malhonnête, sans jamais avoir parlé à ce frère untel « , et que vous les écoutiez, ils sèment en votre esprit de la méfiance à l’égard de ce frère untel.
Dans l’église, les blessures les plus grandes viennent souvent de ce genre de propos répandus à tort et à travers sur les autres. En fait les brebis se comportent alors comme des loups ! Voilà pourquoi l’apôtre Paul parle de mordre et dévorer.
Pour que le commérage ne détruise pas l’unité, il faut combattre et exclure le commérage. Il faut se dresser farouchement contre de tels comportements. S’il n’y a plus de commérage, les tensions disparaissent : » Faute de bois, le feu s’éteint ; et quand il n’y a point de rapporteur, la querelle s’apaise. « (Proverbes 26.20)
Ma prière de ce jour :
Seigneur, garde-moi de toute forme de commérage, actif ou passif. Amen !
Paul Calzada
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