Les questions qui reviennent sans cesse. F.A.Q. COMMENTAIRES

Pour l’enseignement des femmes dans l’Eglise , voir la rubrique : http://www.michelledastier.org/i...

Et commentaire du 4 Mars 2009 Jerubaal :

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Peut- on déterminer la date exacte du retour de Jésus ? donc de l’enlèvement de l’Eglise ?
La réponse que l’on donne généralement à  cette question repose sur Mt 24 :36, Mc 13 :32  » Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. « 
Remarquons tout d’abord, le contexte dans lequel ces paroles ont été dites. Il s’agit, en fait d’une question posée par les disciples à  Jésus, concernant son retour : Mt 24 :3  » Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? « 

En fait, cette question comporte trois sujets :

« ¢ Quand cela arrivera-t-il ?
« ¢ Quel sera le signe de ton avènement ?
« ¢ Quand sera-ce la fin du monde ?

Tout de suite, Jésus répond en mettant en garde ses disciples contre la séduction. Et il se met à  leur révéler les signes qui doivent paraître d’abord, et les événements qui devront avoir lieu au préalable. En fait, sans aller jusqu’à  fixer une date précise, Jésus situe son retour après l’accomplissement des tous les événements qu’il vient de décrire. Ce qui veut dire en réalité, que Son retour ne pourra intervenir qu’après que l’Eglise aura constaté que les signes avancés par Jésus se sont réellement accomplis.

Ce qui veut dire par exemple, qu’il était impossible qu’il revienne avant la destruction du Temple de Jérusalem qui a eu lieu environs quarante ans après la mort de Jésus. Il a fixé même un certain ordre de priorités :  » il faut premièrement que la bonne nouvelle soit prêchée à  toutes les nation  » Mc 13 :10. C’est le premier signe que Jésus a mentionné. Ce même signe sera accompagné de  » guerres et de soulèvements  » Luc 21 :9.

Ce sont là , les premiers signes qui doivent apparaître dans la longue liste de ceux qui doivent être révélés par la suite. La liste des signes est longue, et leur chronologie se situe dans un laps de temps assez long qui a commencé le jour de la pentecôte, puisque Pierre, dans son discours, précise que  » les derniers jours  » venaient de commencer. Act 2 :17.

Jésus termine son discours en exhortant ses disciples à  veiller et à  prier car l’avènement du fils de l’homme viendra comme un voleur dans la nuit, surprenant ceux qui dorment.

Dans la nuit. Précisément. Mais que se passera-t-il dans la nuit ? Que lisons- nous dans la parabole des dix vierges ? Mt 25. Les cinq sages prirent avec elles de l’huile (symbole du Saint Esprit) dans des vases (symbole du corps). Puis s’endormirent comme l’ont fait les vierges folles. Puis, au milieu de la nuit, on cria :  » Voici l’époux, allez à  sa rencontre « . Mt 25 :6. Ce qui veut dire clairement, que les croyants seront avertis du retour du Seigneur, afin qu’ils puissent aller à  sa rencontre. Heureux ceux qui, en se moment là , seront remplis de l’Esprit. On voit donc que les vierges sages n’ont nullement été surprises par le retour de l’Epoux. Seules celles qui ont négligé leur vie spirituelle ont été surprises.

Qui donc pourra être informé à  l’avance du retour du Seigneur ? Il dit lui-même qu’il reviendra comme un voleur dans la nuit. Le veilleur, sera-t-il surpris ? Evidement pas. Puisqu’il est en état d’alerte. Pour lui, la nuit est comme le jour. Il observe tout, voit tout et entend tout. Il sera là  lorsqu’on s’écriera  » voilà  l’époux « . Il le verra comme sous la lumière du soleil, même en pleine nuit. D’ailleurs, Paul, en parlant du sujet, dans la première épitre aux Thessaloniciens (5 :4) dit :  » Vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur « .

Ce qui veut clairement dire que les enfants de Dieu, les serviteurs de Christ, ceux qui veillent et qui prient, et qui ne sont pas de la nuit, ne seront guère surpris comme le serait quelqu’un qui se laisse gagner par le manger et le boire et qui s’enivre pendant la nuit. Nous seront bel et bien avertis avant. Comment et de quelle manière ? En nous instruisant des  » figuiers et de tous les arbres  » (Luc 21 :29). Autrement dit, en observant les signes de Son retour. Ainsi, nous saurons exactement à  quel moment il reviendra.

Le fait que Jésus ai parlé de  » jour et d’heure  » (Mt 24 :36) et qu’il n’ait pas mentionné l’année ou l’époque, nous montre bien que cela dépendra de l’accomplissement des signes qu’il a prédits et que nous pourrons observer. Je pense que l’année de son retour deviendra claire à  l’observation des signes eschatologiques annoncés dans les Ecritures. En nous basant sur ce critère de l’observation des signes, on peut avancer sans risque, que l’année du retour du Seigneur est très très proche. Il n’est pas dans l’objet de cet article de rentrer dans les détails de ces signes, mais il est de plus en plus évident que Son retour risque de se dérouler dans les toutes prochaines années.

Il reste à  examiner la question du jour et de l’heure. Là  aussi, nous avons un signe clair, annoncé par Paul, nous donnant une indication précise sur le moment du retour de Jésus. Il se déroulera au moment ou  » le Seigneur lui- même, à  un signal donné, à  la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel…. « (1 thes 4 :16). Pourquoi alors, Jésus a-t-il dit à  ses disciples que personne ne connaissait le jour et l’heure de son retour ?

Pour répondre à  cette question, il est important de relire le texte précédent avec plus d’attention. Il y est question du son de la trompette. Cela nous renvoie à  une des fêtes juives qui porte ce nom : la fête des trompètes. Rappelons seulement, que dans Lévitique 23, Dieu a institué sept fêtes solennelles. Seule la fête des trompètes a lieu le premier jour du mois.

Or, le calendrier hébraïque est basé sur l’observance des mois lunaires. Il y en a douze de trente jours chacun. Ils commencent à  la nouvelle lune, et posent donc, un problème d’observation de la lune. Il n’est jamais acquis que tel ou tel mois commence le 31ème jour du mois précédent. Particulièrement pour le mois de Tishri, qui est le septième mois de l’année civile, mais qui est aussi le premier jour de l’an du calendrier religieux. Ce jour là  est appelé Rosh Hachana, c’est-à -dire, jour de l’an (qui correspond, dans le calendrier grégorien au mois de septembre). Ce jour est très difficile à  fixer, puisqu’il dépend d’une observation formelle de la nouvelle lune par des personnes habilitées à  le faire et à  le signaler. Tout un réseau d’observateurs est mis en place dans tout Israël. Ce n’est qu’une fois certifié, que les responsables religieux donnent le feu vert pour la proclamation de la nouvelle lune, et donc, de la nouvelle année. La période d’attente peut durer de quelques heures à  deux jours. Les autorités religieuses informent alors la population en ordonnant de souffler dans le Shofar, c’est-à -dire la trompette. Et la fête commence…Elle dure deux jours…

C’est à  cette occasion, au son de la trompette, que le retour du Seigneur interviendra. En utilisant l’expression  » ni l’heure ni le jour « , Jésus faisait référence à  cet événement particulier. Les juifs du temps de Jésus qui n’avaient ni ordinateurs ni satellites, comprenaient parfaitement le sens de cette expression. Effectivement, pour nous aussi, le son de la trompette nous donnera le signal du commencement de l’enlèvement ou les morts dans le Seigneur ressusciteront en premier, suivi de l’enlèvement des croyants qui veillaient et priaient.

S’il est impossible, à  l’heure actuelle d’avancer une date avec certitude, il n’en demeure pas moins qu’au temps fixé nous connaîtrons la date du retour du Seigneur avant ceux qui vivent dans les ténèbres. Ceux-ci, ne le découvriront que trop tard. Ils devront alors passer par la Grande Tribulation. Mais pour le moment, nul ne peut l’établir. Ce ne sera qu’une fois que l’ensemble des signes seront accomplis qu’un réseau d’observateurs (Hommes de Dieu, apôtres et prophètes) pourront s’exclamer : voici l’époux. A ce moment là  le compte à  rebours commencera et le son de la trompette se fera entendre partout, donnant le signal du Retour de notre glorieux seigneur.

Nous voyons donc, que la méconnaissance de l’histoire biblique et de la culture juive nous induit en erreur. Seule une connaissance approfondie des écritures, des us et coutumes juives bibliques et le retour aux préceptes divins pourront nous aider à  mieux comprendre les dessins de Dieu. Relevons nos têtes, car le jour de notre délivrance est proche.

Merci Michelle.