Transmis par Elisabeth777

Laissez moi faire une déclaration un peu audacieuse : le christianisme n’est pas principalement une religion qui enseigne.

Nous avons été presque submergés ces derniers temps par le culte de l’orateur.

La personne qui peut se lever et exposer une doctrine correcte est considérée comme essentielle. Sans un tel talent, l’église ne saurait pas quoi faire. L’église nord-américaine a fait du sermon la pièce centrale de la réunion, prenant la place  du trône de grâce, où Dieu agit dans la vie des gens.

La foi juive à  l’époque de Jésus était dominée par des rabbis, des enseignants de la Loi. Leur doctrine était approfondie et minutieuse. Jésus leur a dit : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas  venir à  moi pour avoir la vie  !«  (Jean 5:39-40).

Ils connaissaient très bien la Parole écrite de Dieu, mais pas la  Parole vivante,  alors même qu’Elle se tenait devant eux.

Les Écritures ne sont pas un but en elles-mêmes, mais une flèche qui pointe vers  Christ, Celui qui change les vies.

Malheureusement, les rabbis n’ont jamais réalisé qui était parmi eux. Dans les derniers jours avant Sa crucifixion, Jésus a pleuré sur la cité en disant :

« tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:44).

Il est bon d’expliquer les choses au sujet de Dieu, mais trop peu de gens aujourd’hui  expérimentent Christ vivant dans leur vie.  Nous ne voyons pas  la visitation de Dieu  au cours de nos réunions. Nous ne sommes pas à  la recherche de Sa main tendue.

L’enseignement de la saine doctrine est un prélude, si tu veux, au surnaturel. C’est un guide, un ensemble de limites pour pouvoir canaliser correctement l’émotion et l’exubérance.

Mais comme Paul l’a dit,  » la lettre tue, mais  l’Esprit fait vivre »  (2 Corinthiens 3:6). Si nous ne laissons pas d’ouverture au Saint-Esprit parmi nous, si Son œuvre n’est pas la bienvenue, si nous sommes effrayés de ce qu’Il pourrait faire, nous ne nous laissons rien d’autre que la mort.

Note: Jim Cymbala a ouvert l’église de Brooklyn Tabernacle avec moins de vingt membres dans un petit immeuble délabré dans un quartier difficile. Né à  Brooklyn, il est un ami de longue date à  la fois de David et de Gary Wilkerson et un intervenant fréquent lors des conférences d’Expect Church Leadership organisées par World Challenge dans le monde entier.