Source: Liberty Vox – http://www.libertyvox.com/article.php?id=469 Article du 25/11/2011
Défendre les faibles et préserver l’innocence ? Où est l’Etat ?
Iphigénie, tragédie que Racine a composée en 1674, n’est plus guère jouée, même si elle est encore au répertoire de la Comédie française. Pour combien de temps encore ? Pourtant, elle mériterait d’être montrée partout, parce qu’elle condense en elle une autre tragédie, moderne et actuelle, celle qui frappe la France et les Français depuis une trentaine d’années.
On en connaît le sujet. Pour ceux qui l’ont oublié, le voici rappelé. Le roi Agamemnon, qui commande l’armée grecque, attend des vents favorables pour traverser la mer et assiéger Troie. Or, les Dieux retiennent les vents. Alors le devin Calchas révèle à Agamemnon que, pour amadouer les Dieux, il doit leur sacrifier sa fille Iphigénie, ce à quoi il finit par se résigner. Les auteurs du mythe, qui n’étaient pas dépourvus d’humanité, n’ont pas osé faire mourir l’innocente. La déesse Artémis lui a substitué sur l’autel une biche. Racine, qui n’est pourtant pas connu comme humaniste à tout crin, n’a pas osé, lui non plus, aller à l’encontre du mythe : Iphigénie échappant de peu au couteau du sacrificateur, c’est Eriphile qui se suicide sur l’autel.
Partout, où que ce soit sur terre, les hommes, à quelque dieu qu’ils croient, tiennent, et cela depuis des siècles, les sacrifices humains pour les vestiges barbares d’une humanité primitive. On ne fait partie de la communauté des hommes que si l’on a rompu avec cette inhumanité-là . C’est le sens que prend dans le mythe biblique la substitution à Isaac d’un mouton, substitution qui a été opérée sur l’autel même, avant que le couteau du sacrificateur ne tranche la gorge de l’innocent.
D’innombrables peuples ont accédé à l’humanité en renonçant à verser le sang d’un enfant, d’une vierge, d’un innocent pour complaire à on ne sait quelle divinité.
Dans le monde, les sacrifices humains sont proscrits. Partout, sauf en France ou sauf en France depuis trente ans. Combien de vierges ou d’innocents, enfants ou vieillards, ont-ils été sacrifiés depuis 1981 ? Des centaines, dont presque tous sont oubliés, passé une journée ou deux à larmoyer ou à geindre : plus jamais ça, comment peut-on laisser faire ça, exiger que les pervers soient enfermés, demander des comptes à la justice, rendre les juges complices sur le plan pénal, changer les lois, les durcir, donner plus de moyens aux juges, etc. Depuis près de trente ans, la tragédie se répète ad nauseam : les mêmes sacrifices suivis des mêmes pleurs, des mêmes fanfaronnades, des mêmes indignations, des mêmes contritions, des mêmes promesses… Les innocents sacrifiés ont pour nom Agnès, Jeanne, Marie, Laetitia, Bénédicte, Marie-Jeanne, Jérémie, Florent, Pierre, etc. Cela se passe en Bretagne, dans le Languedoc, dans le Nord, dans l’Est, à Paris, dans le Sud-Ouest, près de Toulouse, en Bourgogne, en Alsace, en Lorraine… Il n’est plus de lieu préservé. Toute portion du territoire de la France peut devenir un autel sur lequel un pervers, un demi fou, un désaxé, un criminel ordinaire, un sadique, un débile léger ou profond, etc. vont trancher d’un coup de couteau la gorge d’un ou d’une innocent(e), plongeant ses parents dans un malheur sans fin et les condamnant à une existence de morts-vivants…
Même l’école n’est plus le sanctuaire où les innocents, jadis, étaient protégés de la fureur des sacrificateurs.
En 1979, le Parti socialiste a publié un Projet socialiste pour la France, rédigé, dit-on, par Jospin et Chevènement ou par les » experts » qu’ils ont dirigés, et validé par Mitterrand. Pour ce qui est de la criminalité, la thèse qui donne un sens à ce » Projet socialiste » est celle, bien connue, de Lénine et autres tyrans du même acabit. Le crime, y est-il affirmé, est social de part en part et si des délits et des crimes sont commis dans la société française, la faute en incombe à cette société, qui est mauvaise, injuste, inégalitaire, etc. C’est parce qu’elle est capitaliste, donc égoïste, cynique, individualiste à outrance, » ultra-libérale « , qu’elle fabrique, suscite, produit crimes et criminels à la chaîne. Il suffirait de régénérer la société au socialisme pour que disparaissent, presque magiquement, crimes et délits et que délinquants et criminels soudain repentis rentrent dans le droit chemin.
La politique judiciaire conçue par le PS et appliquée par les ministres Badinter, Arpaillange, Nallet, Vauzelle, Guigou, Le Branchu, leurs conseillers ou directeurs de cabinet ou les conseillers à la justice de Matignon et de l’Elysée, s’est ainsi résumée à une bienveillance sans faille envers les criminels et à une glaciale indifférence aux victimes sacrifiées. Plus de peine de mort, sinon celle qu’infligent les sacrificateurs, raccourcissement des peines de prison, multiplication des remises de peine, libérations conditionnelles, entraves mises, au nom des » droits de l’homme « , les droits aux sacrifices humains sans doute, aux enquêtes de police et de gendarmerie, procédures annulées pour une virgule oubliée ou mal placée, armées de psys rémunérés par les citoyens, accroissement des droits sonnants et trébuchants accordés à la jurande des avocats, présence obligatoire d’un avocat rémunéré par l’impôt dès le début d’une » garde à vue « , etc.
On sait que, de tout ce fatras de pieuses intentions, il est advenu le contraire exact de ce qui était prophétisé : de plus en plus de délits, de plus en plus de crimes, des délinquants qui ne connaissent plus de limites, des criminels de plus en plus impitoyables envers les innocents, une société socialiste ou socialisante qui a donné un éternel feu vert à Fourniret, aux frères Jourdain, à Allègre, Louis, Heaulme, Bodein, Rezala, Tissier, etc. Tout a été mis en œuvre pour qu’adviennent les crimes que MM Foucault, Bourdieu, Gentis, Laing, Cooper, etc. et leurs innombrables disciples en » sciences » sociales, juridiques ou autres imputaient au mal inhérent à la France d’avant 1981. Assez douce et même bonasse, elle a été transformée en une société criminogène. Elle produit du crime, comme la respiration rejette du gaz carbonique.
Combien d’Iphigénie vont-elles encore être sacrifiées ? Cent ? Mille ? Dix mille ?
Il existe pourtant une immense différence entre les sacrifices humains des mythes et les sacrifices humains de la France actuelle. Agamemnon ne fait pas égorger la fille d’Achille, ni celle d’Ulysse, mais sa propre fille. Il sacrifie Iphigénie à l’intérêt des Grecs. A l’opposé, ceux qui ont réintroduit les sacrifices humains se sont bien gardés d’offrir leurs propres enfants ou petits-enfants aux couteaux des Alègre, Fourniret, Heaulme, Louis, Meillon, Tissier, etc.
S’ils l’avaient fait, ils auraient été sans doute cruels ou inhumains, mais pas monstrueux.
Avec Agamemnon, on est dans la tragédie ; aujourd’hui, la tragédie a été remplacée par le cynisme crapuleux. Il a suffi que Marie Trintignant soit tuée par un individu adulé par les médias pour que sa mère, jusque-là acquise à la bonne pensée, s’indigne du laxisme de la justice et vomisse toutes les lois, dures aux victimes, bienveillantes entre les criminels. Si les Alègre, Fourniret, Louis, Tissier, Bodein, Mathieu, etc. avaient sacrifié les enfants et petits-enfants Lebranchu, Guigou, Vauzelle, Badinter, Arpaillange, Nallet et autres droitsdel’hommistes, plutôt que les enfants de pauvres, en un laps de temps très court, 24 heures chrono pas plus comme disent les publicitaires, ces politiciens auraient obligé l’Etat à faire ce pour quoi il existe : défendre les faibles, préserver l’innocence, endiguer les sacrifices humains.
Bien dit ! Une juste analyse hélà s, de la réalité crue.
D.ieu notre Père, entend les cris qui montent jusqu à Lui.
La mesure des crimes et des douleurs qu’elles provoquent arrive à son comble.
D.ieu notre Père, ne tient pas le coupable pour innocent, ni celui qui tente de le faire croire à coup de sentences judiciaires, a défaut d’être simplement judicieuses.
Il va mettre bon ordre dans tout cela, la fin de toutes choses arrive, est proche, où le Jugement divin aura le dernier mot et son accomplissement.
Mestchersky Boris
Cela fait plus de 40 ans maintenant que la boîte de Pandore du laxisme et de la permissivité a été ouverte. Cette "boîte" a libéré des puissances insoupçonnées à l’époque. D’abord en embuscade, elles ont infesté progressivement toutes les consciences de toutes les couches de la société.
Aujourd’hui, on ne sait plus distinguer sa main droite de la gauche, le mal du bien. Tout le monde il est beau il est gentil. On est dans une société "bisounours" qui ne fonctionne qu’à coups d’émotions sur fond de sensiblerie exacerbée. Tout ça contrôlé de main de maître par la classe politico-médiatique…
On est enferrés dans des contradictions ahurissantes. D’un côté, on verse dans l’hyper émotivité chaque fois qu’un drame touche des enfants ou des adolescents avec les rituelles marches silencieuses ou marches blanches qui ne servent à rien d’autre qu’au soutien des familles endeuillées (dont beaucoup, d’ailleurs, préfèreraient bien davantage de discrétion…). Et d’autre part, on est dans une logique d’excuse systématique envers la racaille.
On prend un soin maniaque à cajoler les "droits" des crapules (avocats lors des gardes à vue, etc…) alors que les victimes sont abandonnées à leur sort (déménagements par crainte de représailles, etc).
Pour éviter une réaction brutale de l’opinion publique et en accroître le ramollissement de la vigilance, on a enfumé les consciences à coups de théories de tolérance à tout va, habilement diffusées depuis 40 ans. Le moins qu’on puisse dire est que cette stratégie a parfaitement fonctionné !
Mais que ça conduit tout droit cette société à la pire des dictatures qui soit, la loi de la jungle, où le plus fort écrase et élimine le plus faible, physiquement, socialement et économiquement. Et le plus "fort", c’est très rarement des gens de bien…
Une société toute prête à accueillir l’antéchrist les bras ouverts, d’autant plus que ce qui nous attend va semer une terreur indicible parmi tous les adeptes du "bisounours"…
Note à BN: suite à des interventions houleuses, antérieurement, nous avons prévenu que tu ne serais plus mis en ligne.
La mesure est toujours d’actualité.
Donne-toi la peine de jeter un coup d’oeil sur l’agenda !
De toute manière, tes demandes sont irrecevables…
Triste réalité! Qu ´on le veuille ou pas, ces histoires tragiques ne sont pas des mythes ou du conspirationisme.
Il existe une autre forme de sacrifices humains plus sournoise, mieux planifiée laissant le moins de traces possibles mais avec la même méchanceté et le même objectif: « offrir du sang humain au maître Lucifer » exigence d ´un contract. Dès le meutre d ´Abel… encore aujourd ´hui, des guerres, des crimes, des avortements, des accidents de la circulation et autres sont minutieusement programmés pour alimenter Lucifer dans son intarissable soif du sang humain, sang des innocents.
Aujourd ´hui, les agents de sorcellerie n ´agissent pas comme dans le passé; leurs operations actuelles sont mieux couvertes avec, notamment, l ´aide de certaines lois et de la technologie moderne. Des crimes ignobles sont encore pratiqués, peut-être plus massivement, sans laisser vestiges même ceux-ci existaient, ces crimes sont simplement classés sans suite car les systèmes politiques et judiciaires sont contrôlés par des "agents" du plus grand ennemi de l ´homme, celui qui fut précipité sur la terre, animé d ´une grande colère, car il sait très bien qu ´il a peu de temps"(cf Ap 12:12).
Bonjour à tous,
Loin de moi de vouloir lancer un débat, mais je parle uniquement de moi. Est ce normal de croire en L’Eternel, D’accepter Jésus dans sa vie etc… et d’être pour la peine de mort?
Un homme qui viole, et tue un enfant doit-il continué à vivre? un homme qui commet un attentat et tue 200 personnes et brise autant de famille, doit-il continué à vivre?
Dans la Parole, il y a beaucoup de versets qui non pas se contredisent, mais sortis de leur contexte seraient pour ou contre la peine de mort.
Suis-je trop dur pour être pour la peine de mort? ou ai-je rien compris? Je ne suis pas plus juste ou moins pêcheur qu’un autre. Si Dieu est miséricorde, ne dois-je pas être miséricorde et si Dieu est justice, ne dois-je pas être justice? Sang pour sang. Je sais que chaque cas et particulier, d’où les villes-refuges, mais dans ma tête c’est pas bien clair.
Shalom
Michelle: moi aussi je me pose la question ! Mais je crois que c’est surtout parce qu’on relâche des violeurs dont on sait qu’ils vont quasiment tous récidiver en pire ! Des « expertises » psychiatriques qui ont la prétention de faire croire qu’elles sont infaillibles alors qu’elles sont toujours quasiment fausses, et c’est la roulette russe ! On relâche de futurs tueurs, à tour de bras…
Mais je crois qu’il faut voir au-delà : c’est la malédiction qui s’abat sur notre pays, et nous en connaissons hélas les causes !
J’ai toujours pensé qu’il y a 2 types de meurtriers, ceux qui agissent sous l’empire de la colère et ceux qui préméditent leurs crimes. Ceux qui sont à jamais rongés par le remords et le chagrin, et ceux remplis de morgue et de moquerie à l’égard des victimes et de leurs proches.
Pour les premiers, la Justice doit non seulement leur épargner la potence, mais ne leur infliger qu’une peine relativement modérée de réclusion. La prison leur permet de méditer sur leur crime et de prouver qu’ils peuvent se réinsérer dans la société pour un nouveau départ.
Quant aux seconds, je n’aurai sûrement pas la même indulgence. Ceux qui n’hésitent pas à tirer à l’arme de guerre sur des commerçants ou des policiers, à massacrer des vieillards et des enfants, la seule "fourchette", c’est de la vraie perpète à la potence. Jadis, le chef de l’Etat rejettait systématiquement tout recours en grâce à des condamnés à mort meurtriers de policiers…
Le problème est que depuis l’abolition de la peine de mort et la fermeture des bagnes, la Justice a perdu son glaive, son épée de Damoclès au-dessus de la tête des crapules de la pire espèce qui soit. Et ça a conduit à une dégringolade généralisée de l’échelle des peines. Aujourd’hui, le crime le plus atroce se "paie" en moyenne, avec le jeu des remises de peines, d’une quinzaine d’années de prison !
Autant dire qu’on ne risque plus grand chose. Ajouté à cela la logique de l’excuse systématique dont témoignent les tribunaux dans leurs verdicts, les "expertises" psychiatriques étant leurs plus zélés supports… pour "appeler le mal bien et le bien mal" (Esaïe 5:20).