Transmis par Claire.
Seuls les pro-sionistes qualifiés » d’inconditionnels d’Israël » brisent le consensus qui est en train de s’établir dans le monde évangélique français.
> Ils sont donc invités, sous peine d’être des obstacles à l’unité, à cesser de soutenir ouvertement Israël. La véritable attitude évangélique consistant à ne pas prendre parti, on invite donc les chrétiens » inconditionnels » à ne plus militer pour cette cause, mais à rejoindre le plus petit dénominateur commun : » évangéliser » les juifs, laissant ainsi le champ libre aux ennemis d’Israël qui cherchent à le détruire et privant Israël de ses derniers soutiens.
> Eh bien, non ! « Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas ! » ( Esaïe 62 v.1), car je suis un inconditionnel d’Israël et je le revendique haut et fort.
> Quand bien-même les critiques qui sont adressées à l’Etat Juif de toutes parts seraient fondées à 100%, je ne cesserais pour autant d’être un inconditionnel d’Israël.
> Je suis un inconditionnel d’Israël et voilà pourquoi :
> 1 – Parce que le droit d’Israël à la Terre Promise a été accordé par Dieu à son peuple d’une manière inconditionnelle.
> Dans le seul livre de la Genèse, la promesse inconditionnelle de donner ce pays aux descendants des patriarches revient dix fois ! Dieu déclara à Abraham dans une alliance irrévocable » Je te donne ce pays à toi et à ta descendance pour TOUJOURS ! « De telle sorte que même les pires infidélités du peuple d’Israël ne sauraient remettre en question ces promesses. Au pire, Israël sera exilé de son pays pour un temps, mais selon les affirmations de Moïse dans le livre du Deutéronome, » Quand bien-même tu serais exilé aux extrémités de la terre, de là , l’Eternel ton Dieu te ramènera, car il se souviendra de l’alliance qu’il a conclue avec tes pères. «
2 – Je suis un inconditionnel d’Israël parce que je suis évangélique et que je crois à l’inspiration plénière de la Parole de Dieu et par conséquent je pense que, à moins que le contexte ne nous oblige à faire autrement, la Parole de Dieu doit être interprétée dans son sens premier. L’allégorie est toujours possible, mais elle n’annule jamais le sens clair du texte.
> Or, les prophéties concernant le retour d’Israël sont, on ne peut plus claires. Elles sont loin d’avoir été accomplies dans toute leur ampleur lors du retour de l’exil de Babylone. Le nouveau Testament les reprend à son compte :
> Luc 1 v. 32-33, Luc 21 v. 23-24, Luc 22 v. 28-30, Luc 24 v. 21, Actes 1 v.3 à 8, Romains 11 v. 15, Romains 11 v. 25 à 27, Apocalypse 20 v. 1 à 6 etc…
> 3 – Je suis un inconditionnel d’Israël parce que je suis un » millénariste « . Ce faisant, je crois à l’accomplissement littéral de la parole de l’ange à Marie : » Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera sur la maison d’Israël… « .
Parce que je suis évangélique et que je lis » littéralement » l’Ecriture, je crois » qu’Israël » signifie bien le peuple juif et non pas l’église.
> Notre soutien à Israël n’a rien à voir avec un enthousiasme sentimental, mais repose sur une lecture froide et objective de » l’Ancien et du Nouveau Testament « . Je suis avant tout un exégète et par conséquent, quelqu’un qui ne se laisse pas conduire par des présupposés théologiques, politiques ou sentimentaux, mais qui cherche d’abord à comprendre ce que les auteurs de la Bible ont voulu dire.
> 4 – Je suis un inconditionnel d’Israël parce que, comme nous le reprochent les » non-sionistes « , je ne suis pas obnubilé par le problème palestinien. Pour moi, malgré sa complexité, ce problème n’est qu’un épiphénomène, un avatar de l’histoire, second par rapport à la geste de Dieu.
> Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas des innocents qui souffrent de cette situation et pour ce qui nous concerne, nous soutenons et aidons nos frères chrétiens évangéliques palestiniens. Cela ne signifie pas non plus que nous ne sommes pas soucieux de la » justice pour tous « , ou que nous estimons qu’Israël est au-delà de toute critique.
> Je suis parfaitement conscient qu’il y a en Israël, comme partout ailleurs, des choses qui vont et des choses qui ne vont pas. Israël est une démocratie et la règle de la démocratie, c’est que tout un chacun a le droit de la critiquer et les israéliens et les sionistes ne s’en privent pas, mais je prétends, obstiné, après près de 50 ans d’étude du Moyen-Orient, qu’il n’y a aucun exemple dans l’histoire d’un peuple qui se conduise aussi humainement vis-à -vis de ses ennemis que ne le fait le peuple d’Israël et que par conséquent, l’essentiel des critiques que l’on adresse unanimement à l’Etat juif dans ce domaine sont non fondées, même s’il y a comme partout, des brebis galeuses.
> Je soutiens que la création de l’Etat d’Israël ne s’est pas faite au détriment des palestiniens et que le refus obstiné de ces derniers à toute forme de compromis et d’accord est la cause première des malheurs réels et supposés dont ils se plaignent.
> 5 – Je suis un inconditionnel d’Israël parce que moi aussi j’ai le souci de la justice pour tous. Les » non-sionistes » n’ont pas le monopole de la sympathie envers ceux qui souffrent ; ils ont choisi de témoigner cette sympathie aux palestiniens, c’est leur choix et c’est bien. Nous, notre sympathie va aussi aux enfants de Sdérot qui, pendant des années ont vécu un cauchemar quotidien pour avoir été bombardés jour et nuit, à ceux de Kyriat Shemona qui ont tout perdu dans la guerre de 2006, aux victimes du terrorisme qui sont handicapés à vie, aux familles des innocents qui ont été tués dans des attentats aveugles etc….
> On oublie trop facilement qu’il n’y a pas que du côté palestinien que des innocents souffrent et devant le peu d’empressement que l’on met à exprimer de la sympathie à ces victimes, je pense qu’il est important qu’il y ait quelques inconditionnels comme moi qui brisent cet assourdissant silence d’indifférence et même si les » non-sionistes » nous reprochent de consoler Israël au lieu de » l’évangéliser « , je continuerai à prendre néanmoins au sérieux l’ordre du prophète :
» Consolez, consolez mon peuple ! « .
> 6 – Je suis un inconditionnel parce que je suis un chrétien non-juif, et en Romains 11, Paul nous met en garde en disant » Ne te glorifie pas aux dépens des branches qui ont été retranchées, mais crains… « .
> Dans ces textes essentiels des chapitres 9-10 et 11, Paul nous dit en substance que, s’il est vrai que Dieu a un contentieux avec son peuple, les païens n’ont pas à interférer dans cette affaire et que Dieu ne les a pas établis comme juges dans ce procès. Israël est la prunelle des yeux de Dieu, dit le prophète et avant de juger ou de critiquer le peuple d’Israël, il faut y regarder à deux fois. Le sage Hillel ne disait-il pas » Ne juge pas ton prochain sans d’abord t’être mis à sa place. » ? Ce que nos contempteurs d’Israël seraient bien inspirés de faire.
> Ces avertissements de l’apôtre prennent une acuité encore plus grande après deux mille ans d’antisémitisme chrétien, dont l’apogée fut la Shoah dans laquelle six millions de juifs périrent dans la plus parfaite indifférence de la majorité des chrétiens. Rien qu’à cause de ce passé tragique et de cette conduite en tous points contraire à l’évangile, les chrétiens devraient faire montre d’un minimum de décence et de retenue dans leurs critiques de l’Etat juif, sous peine de laisser supposer qu’ils sont encore conditionnés par les vieux démons qui ont habité leurs pères.
> Dans ce sens aussi, l’ordre prophétique de consoler Israël prend toute sa valeur. C’est la raison pour laquelle je refuse de faire passer la parole prophétique au second plan par rapport à » l’humanisme droit de l’hommiste » et de me laisser culpabiliser par ces principes.
> 7 – Je suis un inconditionnel d’Israël parce que à l’heure où nous parlons, Israël est désespérément seul et à nouveau menacé de génocide, soixante ans après la shot. Tous ses amis l’ont lâchement abandonné et envisagent sans état d’âme, sa disparition.
> Les » non-sionistes » nous invitent alors à être neutres, c’est-à -dire à laisser le champ libre aux ennemis d’Israël, ils ont oublié le texte des Proverbes » Délivre ceux qu’on traîne à la mort et si tu dis nous ne le savions pas, le Tout-Puissant ne le voit-il pas ? «
> La neutralité est impossible ; la symétrie perverse qui renvoie dos à dos les deux protagonistes du drame du Moyen-Orient et qui consiste à placer la victime israélienne sur le même plan que la volonté génocidaire du monde arabe est tout simplement monstrueuse.
> 8 – Enfin, je suis un inconditionnel d’Israël, parce qu’en défendant Israël, je me défends moi-même.
Les ennemis d’Israël sont aussi les ennemis du christianisme. La guerre contre Israël n’est que la partie la plus visible du djihad mondial contre tous les infidèles, qu’ils soient juifs ou chrétiens, le but étant la création d’un » califat mondial » dont le siège serait à Jérusalem et d’où juifs et chrétiens seraient exclus. Ne chante-t-on pas déjà dans les rues de Gaza » Nous combattrons le samedi, puis nous combattrons le dimanche ! » ?
> L’islamisation de nos pays a atteint un degré alarmant ; nous sommes déjà , jusqu’à un certain point, soumis à la charia : la loi islamique.
> Toute critique de l’Islam est interdite, hommes et femmes sont séparés dans beaucoup de piscines, des rues de la capitale sont envahies d’hommes en prière qui empêchent la circulation à certaines heures etc…
> Se taire et rester neutre, c’est déjà faire le lit de cet islamisme rampant, car si Israël tombe, c’est le monde chrétien tout entier qui sera menacé.
> Les musulmans enveloppent juifs et chrétiens dans la même haine, même si pour le moment et pour des raisons tactiques, ils font mine de ménager les chrétiens.
> Du temps du marxisme triomphant, Lénine évoquait les « idiots utiles « , qui, disait-il « nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons « .
> Les chrétiens antisionistes et les chrétiens » non-sionistes » qui ne se différencient que par quelques nuances sont, sans s’en rendre compte, manipulés par l’islam pour devenir à leur tour les auxiliaires inconscients de leurs pires ennemis, c’est pourquoi, face à ce danger mortel, je ne me tairai pas !
> Non, l’heure n’est plus à la neutralité, quand la maison brûle et que l’incendie fait rage, la seule conduite logique c’est de crier au feu. C’est pourquoi je ne me tairai pas ! Certes, je suis parfaitement conscient que c’est aller à l’encontre du consensus, mais au risque de briser » l’unité du monde évangélique », je resterai du côté des inconditionnels d’Israël et comme disait Victor Hugo
» S’il n’en reste que dix, je serai de ceux-là et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! «
> Persiste et signe !
J-Marc Thobois
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Moi non plus, je ne veux pas me taire, et j’ai aussi décidé depuis longtemps de faire partie de ce petit reste dont le coeur bat pour israël, car c’est la prunelle des yeux de Dieu, et que le coeur de Christ est en moi, puisqu’il vit en moi….
Et pour tous ceux qui sont toujours prêts à énumérer toutes les fautes (réelles ou supposées) d’Israël, commencez par regarder l’Etat de l’Eglise, et ses fautes abominables: elle est apostate, hors la loi (elle ne veut plus entendre parler de la loi), elle s’est fabriquée un faux Jésus, elle est » amie de l’argent » – donc de Mammon -, elle tolère des péchés graves, bénit les mariages homosexuels, ou des deuxième ou troisième mariages entre Chrétiens divorcés d’autres Chrétiens… et je pourrai continuer longtemps, mais tout cela a été prophétisé dans la Bible. Le silence tonitruant de l’Eglise a donné les mains libres à Hitler pour assassiner froidement 6 millions de Juifs. Je parle seulement du silence, car le vrai feu vert, voire la complicité et l’appui secret, a été donné par l’Eglise antisioniste, antisémite, et qui croit qu’elle marche dans l’amour de Dieu !
Je vais rajouter à cet article une déclaration de Jésus:
Mt 25
40 Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.
43 j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. 44 Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? 45 Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites.
Les premiers d’entre ses frères, quand il a prononcé ses paroles, c’étaient les juifs et tous les premiers chrétiens furent des Juifs, comme tous les auteurs et rédacteurs de la Bible, de l’alpha à l’oméga. Qu’en est-il quand on touche à un Juif aujourd’hui ? Dieu n’a pas changé d’un iota: ce sera, sauf vraie repentance, l’enfer en direct. On touche au peule qu’il a mis à part pour apporter la lumière des Ecritures dans le monde, et cette lumière, c’est Christ. Ils l’ont fait au prix d’une persécution constante, une persécution jusqu’à l’horreur; Et aujourd’hui une grande partie de l’Église les tue de sa langue… en donant ainsi un blanc seign à tous ceux qui veulent éradiquer israêl de la planète, parce qu’ils ne veulent pas le retour du Roi des rois, qui va régner mille ans À JÉRUSALEM !
Roms 3:1
1 Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? 2 Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. 3 Eh quoi ! si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? 4 Loin de là !
Et c’est à eux, en premier, que le salut a été apporté:
Hébreux 4:6
Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
C’est à cause de cette désobéissance, de cette incrédulité du plus grand nombre, que nous, nous avons pu recevoir le salut (Roms 11). Alors, merci seigneur pour ce peuple qui a tant souffert et qui attend la réalisation de toutes tes promesses. La révélation de Christ, c’est pour bientôt et dans des temps terribles de souffrance pour Israël, contrainte de s’enfuir dans le désert (Osée, Zac 14, Apoc 12, etc…)
Et pourquoi ce sera si terrible ? Pas à cause de l’Islam, mais parce que la grande partie de ce qui se nomme chrétienté abandonne Israël, et même a choisi d’être complice de l’Islam pour cause de pétrole, faute d’avoir reçu l’amour de la vérité (2Th 2). Elle lui a préféré l’iniquité, c-à -d ce qui s’oppose à la volonté de Dieu.
Or la volonté de Dieu est qu’Israël retrouve toute la terre qu’il lui a promise, du Nil à l’Euphrate, et que toutes les Nations montent chaque année à Jérusalem quand Jésus sera revenu pour régner DEPUIS SION !
De fait, être antisioniste, c’est, sans le savoir, être antéchrist ! Car toute cette terre appartient au Roi de rois, qui l’a donné au peuple juif, et À LUI SEUL !
Merci, pour tes remarquables réponses comme à tes habitudes, selon la sagesse que Dieu t’a donné. Seigneur, il est fortement agréable de te lire au moins, je sais, que je ne serais pas rejeté ou mis dans les oubliettes toutes les fois ou j’eusse prendre la plume, pour y apposer ma vision.
Tout d’abord, je suis très heureux d’être un JUIF l’ayant appris tardivement, puisque non éduqué juif comme le sont les enfants de parents juifs traditionalistes. Non, à la maison, point d’éducation, car de parents non instruit, mes recherches sur mes aïeux m’ont amené à réaliser mes origines ! D’où, je venais vraiment ! Mon arrière grand-mère se nommait Yatoo, juive chleuh, sa fille se nommait Abouch Blent et sa fille (ma mère) Harkani. C’est alors, que je pris connaissance de ma famille du Maroc et de mes origines. Je suis fier d’être JUIF CHLEUCH du Maroc depuis trois génération et loin s’en faut, d’être un partisan de la désinformation sur Israël, dont, les médias français en font leur cheval de bataille, depuis tant d’années (des menteurs à la botte des Arabes Qatarites). Cela est vrai, pour revenir sur l’histoire de l’église apostate Catholique
Historique des crimes commissent par l’église Catholique:
325
L’empereur chrétien Constantin ordonne au premier Concile de Nicée de changer la date de Pâques: « Il n’est pas seyant que, dans la plus sainte de nos fêtes, nous suivions les coutumes des Juifs; dorénavant, nous ne devons plus rien à avoir de commun avec cet odieux peuple ». Les persécutions violentes des juifs par les chrétiens, qui commenceront à la fin du IVème siècle, sont la conséquence logique de la haine antisémite de l’église chrétienne des débuts.
L’antisémitisme chrétien restera ancré dans les rites catholiques jusqu’aux années 1960 et le concile de Vatican II. Jusqu’à cette date, l’on répétait à chaque messe, dans chaque église catholique, la prière « Oremus et pro perfidis judaeis: ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum; ut et ispi agnostant Jesum Christum Dominum nostrum » (« Nous prions pour les perfides juifs notre Seigneur et notre Dieu de retirer le voile de leur cœur, qu’ils puissent eux aussi connaître notre seigneur Jésus-Christ »)
363 – Un meurtre pour réaliser une prophétie
En 361, l’empereur Julien rétablit la liberté de religion dans l’empire. Il aurait pu passer à l’histoire comme Julien le Philosophe, ou Julien le Soldat en raison de ses succès militaires en Gaule et contre la Perse, mais sa décision de tolérer dans l’Empire les différentes sectes chrétiennes, ainsi que les autres religions, lui attire la foudre des chrétiens: après sa mort, il entrera dans l’histoire comme Julien l’Apostat.
Peu après son arrivée au pouvoir, il publie plusieurs livres à la gloire des vieux dieux ainsi que d’autres, polémiques, contre diverses sectes philosophiques et, naturellement, contre le christianisme.
Notons à ce sujet que son traité « Contre les Galiléens » (= les Chrétiens) est à peu près totalement perdu. Il n’en reste que des bribes difficilement exploitables. Même les réfutations qu’en ont faites les Chrétiens contemporains ont disparu, ou ont étés expurgées des citations de l’œuvre de Julien. Un des rares extraits qui nous est parvenu dit: « Il me semble bon d’exposer à tous les hommes les raisons qui m’ont persuadé que la machination des Galiléens n’est qu’une fiction humaine, forgée par le vice. Bien que cette fourberie n’ait rien de divin, elle a dupé la partie de notre âme qui aime les fables, qui est puérile et insensée, et elle lui a fait ajouter foi à ces monstruosités » [Julien, Contre les Galiléens, traduction de Christopher Gérard, éditions Ousia, 1995].
Bien sûr, les chrétiens se mobilisent rapidement contre cette liberté religieuse qui leur est intolérable. Ils se lancent donc dans des actions de provocation, espérant déclencher ces « persécutions » dont ils sont si friands pour pouvoir avoir des martyrs. Entre autres, les chrétiens
* profanent, puis incendient, puis incendient le temple de Daphné, près d’Antioche, où l’Empereur résidait
* sabotent des travaux de reconstruction du Temple de Jérusalem
* détruisent le temple de la Fortune à Césarée de Cappadoce
* détruisent, à Pessinonte, sous les yeux de l’Empereur, l’autel de Cybèle, mère des dieux, une divinité à la gloire de laquelle Julien avait composé un traité
Cependant, Julien ne se vengea de ces crimes que par un pamphlet, intitulé « L’Ennemi de la Barbe », une satire mordante, autant dirigée contre sa propre personne que contre les frivoles habitants d’Antioche.
380
L’empereur Théodose proclame officiellement le christianisme comme seule « Religion d’état ». Il faudra attendre 12 ans avant que tous les autres cultes ne soient définitivement interdits.
381
Théodose, empereur chrétien, lance la chasse aux hérétiques: les hérétiques sont des chrétiens qui ne reconnaissent pas dans certains points de détail de la doctrine chrétienne. A ces chrétiens non catholiques l’on interdit de: se réunir, d’enseigner, de discuter en public, d’ordonner des prêtres. Leurs églises sont confisquées au profit des évêques catholiques. Les hérétiques sont aussi exclus de la fonction publique. Pour certaines « hérésies », les mesures sont plus dures: peine de mort pour les manichéens, et l’on arrache les yeux aux évêques marcionites (une secte gnostique chrétienne). Les livres sacrés des ariens – une secte chrétienne qui considérait que Jésus avait été crée par Dieu le Père – sont livrés aux flammes en de joyeux holocaustes. En 15 ans de règne, Théodose ne promulguera pas moins de 15 Édits de Persécution contre l’un ou l’autre des groupes hérétiques chrétiens.
382
Théodose, empereur chrétien, lance la chasse aux apostats: une série de lois promulguées en 381, 383 et 391, prévoient bannissement social des apostats. Celui qui abandonne le christianisme au profit de toute autre religion, y compris le judaïsme: l’apostat sera exproprié, il lui sera interdit d’hériter, de participer à la vie sociale et de déménager: la loi spécifie clairement que l’apostat doit continuer à vivre au lieu où il vit, tout en étant exilé de la société, car cela est plus dur qu’un exil dans des terres lointaines.
385
Théophile (aujourd’hui Saint Théophile) est nommé patriarche d’Alexandrie. Il commence aussitôt une violente campagne de destruction de tous les temples et sanctuaires non chrétiens. Il a l’appui du pieux empereur Théodose. On doit à Théophile la destruction, à Alexandrie, des temples de Mythriade et Dyonisius. Cette folie destructrice culminera en 391, avec la destruction du temple de Sérapis et de sa bibliothèque. Les pierres des sanctuaires détruits seront utilisées pour édifier des églises pour la nouvelle religion unique, le christianisme.
Ensuite, sans doute pour montrer qu’il est capable de persécuter aussi des chrétiens (dans la mesure où ils ne sont pas 100% orthodoxes), Théophile commande personnellement les troupes qui attaquent et détruisent les monastères qui adhéraient aux idées d’Origène, un théologien chrétien qui fut déclaré hérétique car il soutenait que dieu était purement immatériel.
C’est aussi en 385 que, pour la première fois, un hérétique est condamné à être brûlé vif, après avoir subi la torture. Cette pratique se généralisera à partir de 447.
804
L’empereur chrétien Charlemagne convertit nombre de Saxons, en leur proposant le choix suivant: se convertir au catholicisme, ou avoir la tête coupée. Plusieurs dizaines de milliers de têtes tombent, avec la bénédiction de l’église: les prêtres présents participent au jeu de l’empereur.
897 – Un pape juge son prédécesseur
Étienne VI fait déterrer le cadavre de son prédécesseur, le pape Formose, plusieurs mois après l’enterrement. Il fait traîner le cadavre par les pieds devant un synode qu’il avait convoqué. Là , ayant solennellement condamné le défunt, il ordonne de lui couper trois doigts de la main droite, puis fait jeter le cadavre dans le Tibre. Son corps sera récupéré et enterré de nouveau en cachette. Las, en 905, le nouveau pape, Sergius III, le fait déterrer une seconde fois. Il le fait revêtir des vêtements pontificaux et asseoir sur un trône et le fait juger encore une fois. Ensuite, l’on décapita le cadavre, on lui coupa encore trois doigts, puis le jeta de nouveau dans le Tibre. Cette fois-ci, personne ne prend la peine de récupérer et d’enterrer le cadavre.
XIème siècle
Schisme d’orient. Le patriarche de Constantinople prétend qu’il faut utiliser du pain avec levain pour l’Eucharistie, le rite théophage au centre de la messe chrétienne. Le Pape, évêque de Rome, affirme qu’il faut du pain sans levain. Sur cette question d’importance capitale, la chrétienté se scinde, et les deux patriarches, de Rome et Constantinople, s’excommunient mutuellement. Le schisme provoquera des morts jusqu’aux années 1990 (guerres civiles en Yougoslavie, catholiques contre orthodoxes).
XIème – XIIème siècle
Face à la croissance de la population en Europe, l’Église propose une méthode de contrôle de la population « naturelle »: les croisades. L’appel à la croisade est lancé en 1095. En 1099 Jérusalem est « libérée »: lorsque les troupes croisées entrent dans la ville, le gouverneur musulman se rend contre la promesse que la population civile sera épargnée. Bien sûr, l’ensemble de la population (qui comprend essentiellement des juifs et des musulmans) est passée par les armes dans les heures qui suivent, mais les croisés ont soin de violer femmes et enfants avant de les égorger ou de leur ouvrir le ventre. On estime à 70000 le nombre de civils massacrés. La dernière phase du massacre se joue dans les synagogues et mosquées de la ville, où les habitants terrifiés se sont réfugiés: ils espèrent que le caractère religieux des lieux pourrait inspirer les pieux croisés à la clémence. Il n’en est bien sûr rien: les croisés entrent, et transforment les lieux de cultes en de vastes charniers. Le massacre des milliers de civils agglutinés dans la grande mosquée de l’esplanade du temple durera plusieurs heures. « Tout ce qui respire » dans la ville a été tué, reportent avec fierté les commandants des croisés.
1090 – 1153 Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l’Église, Doctor Mellifluus
Saint Bernard de Clairvaux est canonisé dès 1174, puis promu à Docteur de l’Église en 1830 avant d’être proclamé Doctor Mellifluus en 1953 par le pape Pie XII. Il est donc un exemple intéressant de ce que l’église catholique considère, au XXème siècle, comme un comportement exemplaire au Moyen ge. En effet, les mérites de Saint Bernard sont grands: ses prêches pour la deuxième croisades convainquent maints jeunes européens d’aller exterminer les hérétiques en Orient. Après avoir, en 1146, prêché pour la deuxième croisade ensemble avec le roi de France en personne, il va en Allemagne prêcher la bonne parole avec une formule simple: la participation à la croisade est une bonne affaire, car elle donne automatiquement l’indulgence plénière pour tous les péchés. Mais les allemands sont moins faciles à convaincre que les Français, d’autant plus qu’à leurs frontières vivent des slaves non christianisés, que l’on pourrait exterminer tout en s’épargnant le périlleux voyage jusqu’à la Palestine. Saint Bernard, pragmatique, obtient du Pape l’autorisation d’étendre la croisade, confirmée par la bulle papale Divini Dispensatione.
« La mort ou le baptême » – Saint Bernard
1182
Les « pogroms latins » de Constantinople. Dans la ville du pieux patriarche qui mange du pain avec levain, s’établit, dans le début du XII siècle, une colonie de marchands « latins », essentiellement originaires de Venise, Gène, Pise et Amalfi. Mais ces gens ont tout pour déplaire aux prélats orthodoxes: non seulement ils utilisent du pain sans levain pour le rite de la l’eucharistie, mais ils font le signe de la croix dans le mauvais sens (de gauche à droite, et non de droite à gauche comme les orthodoxes) ! Les popes orthodoxes excitent la populace, et, enfin, en un jour radieux de mai 1182, la foule guidée par les popes se jette sur les « latins »: plusieurs milliers de « latins », hommes, femmes, enfants sont tués.
1204
La IVème croisade fait un détour par Constantinople, à l’époque la plus grande ville de la Chrétienté. Mais les chrétiens savent se faire entre eux ce qu’ils font à d’autres: pendant trois jours, Constantinople est mise à sac dans une orgie de violences innommables.
1208-1244
Croisade contre les Albigeois
1566 -1572
Pie V pape. Ce Saint de l’Église catholique se vante publiquement plusieurs fois d’avoir, pendant sa carrière d’inquisiteur, allumé de ses propres mains plus de 100 bûchers d’hérétiques qu’il avait lui-même accusés, confondus et condamnés.
En 1569, il ordonne l’expulsion des juifs des États de l’église. Toutefois, avec un pragmatisme tout catholique, il permettra à certains commerçants juifs de rester à Rome et à Ancône, dans des conditions humiliantes.
Les juifs romains sont désormais enfermés dans un ghetto, et en plus, une coutume, qui restera en vigueur jusqu’à la chute des États de l’Église, est instaurée: pour humilier publiquement les juifs, chaque nouveau pape passe devant le ghetto, où le Grand Rabbin de Rome lui tend une copie du Pentateuque (une partie de l’Ancien Testament). Après quoi le pape lui restitue le texte accompagné de plusieurs pièces d’or, en déclarant que, s’il respecte la loi de Moïse, il désapprouve le cœur dur des juifs. Cette cérémonie voulait marquer la conviction chrétienne que les juifs devraient reconnaître leur erreur et se convertir au christianisme.
Pie V publie aussi une nouvelle édition du catéchisme officiel de l’église, dans lequel l’amour du prochain et la miséricorde ont bien sûr une place importante.
A la fin de sa vie, ce pieu dominicain dira regretter surtout d’avoir été trop indulgent.
1793
Kant, professeur de philosophie à Kà¶nigsberg et « star » internationale de la philosophie moderne depuis la publication de « Kritik der reinen Vernunft » publie « Die Religion innerhalb der Grenzen der bloàŸen Vernuft » (« La religion dans les limites de la seule raison »), où il met les doctrines chrétiennes à l’épreuve de la raison et du « kategorische Imperativ ». C’en est trop pour le pieux roi de Prusse. Poussé par des prélats protestants, il intervient et Kant est forcé de se rétracter publiquement sous peine de licenciement immédiat de son poste de professeur de l’université de Kà¶nigsberg. Un à un, les autres professeurs de l’université doivent signer, sous peine de licenciement immédiat, un document où ils s’engagent à ne pas citer dans leur enseignement des écrits de Kant ayant trait à la religion. Comme dans le cas de Galilée, la renommée internationale de Kant le sauve de conséquences plus sévères. Kant songera à s’exiler, mais il est en cette fin de siècle peu de cieux cléments pour les penseurs qui osent critiquer des aspects de l’idéologie chrétienne: il finira donc la vie à Kà¶nigsberg.
1826
Le dernier hérétique est brûlé vif par l’inquisition en Espagne. Une riche tradition chrétienne prend fin. Désormais, l’église va recourir à des moyens plus subtils pour tuer, comme par exemple en interdisant l’assistance aux femmes qui doivent avorter, en sabotant la planification familiale dans les pays pauvres, en interdisant le préservatif comme moyen d’endiguer l’épidémie du SIDA, etc.
1832 – la liberté de conscience condamnée
1918-1945
Le parti pris pour les dictatures. L’église soutient activement la montée des totalitarismes en Europe, puis défend leurs crimes dans plusieurs cas, et renonce à les dénoncer dans d’autres.
En Autriche, le soutient de l’église catholique pour l’Austro fascisme est total.
En Italie, le Vatican signe avec le régime fasciste un concordat, qui fait du catholicisme la religion d’état: les italiens peuvent à nouveau voter sans être excommuniés, dommage que cela serve peu en période de dictature. L’église sacrifie en grande partie ses propres associations: toutes, sauf l’Action Catholique, doivent intégrer des organisations fascistes. Le Vatican promet à Mussolini de faire en sorte que l’Action Catholique ne se laisse pas tenter par des actions antifascistes.
En 1929, Mussolini ayant signé le concordat dit « Patti Lateranensi », il est qualifié par le pape d’homme de la providence (« Uomo della provvidenza »). En 1932, l’Action Catholique ayant été remise au pas par la hiérarchie ecclésiastique, conformément aux vœux du dictateur, Mussolini reçoit des mains du Pape l’Ordre de l’éperon d’or, qui est la plus haute distinction que l’Etat du Vatican accorde.
Cette belle harmonie résistera même à un moment de tension causée par la statue de Giordano Bruno. Le pape profite du concordat pour demander à son ami dictateur de détruire la statue de cette célèbre victime de l’inquisition, érigée en 1889 par le gouvernement libéral. Le dictateur, dont un des fils se prénomme Bruno, en honneur du penseur victime de l’inquisition, prend la défense, une fois n’est pas coutume, du libre penseur, et déclarera à la chambre des députés « La statue de Giordano Bruno, mélancolique comme le destin de ce moine, restera où elle est. J’ai l’impression que ce serait s’acharner contre ce philosophe qui, s’il s’est trompé et a persisté dans l’erreur, a cependant payé ». Pour montrer qu’elle ne regrette rien, l’église canonisera alors Robert Bellarmin, accusateur de Giordano Bruno, et le nommera même « Docteur de l’Église ». Jamais l’église ne reconnaîtra une quelconque erreur de sa part concernant Bruno, ou n’exprimera une quelconque intention de le réhabiliter.
En Allemagne, en janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prà¤lat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un œil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l’arrestation des députés communistes avant le vote. Puis l’église commence à négocier un nouveau concordat avec l’Allemagne: dans ce cadre, elle « sacrifie » le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n’ont pas interdit: en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s’auto-dissout sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique. Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu’il a aidé à installer, et s’installe au Vatican, ou il entame une nouvelle carrière: alors que le monde s’embrase, Monseigneur Kaas, désormais évêque, dirigera des fouilles sous la Basilique de Saint Pierre qui aboutiront à la découverte du deuxième crâne de Saint Pierre.
Hitler se proclame catholique dans « Mein Kampf », l’ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu’il est convaincu qu’il est un « instrument de Dieu ». L’Eglise catholique ne mettra jamais « Mein Kampf » à l’Index, même avant l’accession d’Hitler au pouvoir. Il faut croire que le programme antisémite du futur chancelier ne déplaisait pas à l’église. Hitler montrera sa reconnaissance en rendant obligatoire la prière à Jésus dans l’école publique allemande, et en réintroduisant la phrase « Gott mit uns » sur les uniformes de l’armée allemande.
1961
Dernière édition de l’index (Index Additus Librorum Prohibitorum), qui cite comme auteurs dont l’ensemble de l’œuvre est interdite de lecture pour les catholiques, entre autres: Jean-Paul Sartre, Alberto Moravia, André Gide. Ce n’est qu’en 1966 que l’index sera officiellement abrogé par l’église catholique.
Années 1980
Après une période d’apparente libéralisation, le pape Jean-Paul II arrive à la tête de la plus grande secte du monde et renoue avec les traditions les plus terribles de l’église.
Sa condamnation du préservatif comme moyen d’endiguer la lutte contre le Sida provoque un nombre de morts difficile à estimer. Il pratique une politique active de sabotage des mesures de contrôle des naissances dans le tiers monde: les conséquences de cette action sont difficiles à chiffrer, mais se mesurent en termes de famine, misère, manque de soins médicaux au niveau des continents les plus pauvres (Amérique du Sud, Afrique).
Dans la chasse aux hérétiques, il suspend « A Divinis » deux théologiens allemands qui avaient osé douter, l’un de l’infaillibilité papale, l’autre de l’immaculée conception de Marie.
1985: La Théologie de la Libération face au Saint Office
Au début des années 1980, des théologiens catholiques brésiliens développent le concept de théologie de la libération: ils affirment que le christianisme est censé être un défenseur des pauvres et des opprimés, et que l’église devrait défendre les droits de l’homme. Cette interprétation des évangiles ne plaît pas, bien sûr, aux instances dirigeantes de l’église catholique, mais elle est plus ou moins tolérée jusqu’au jour ou l’un de ces théologiens, le père franciscain Leonardo Boff, se permets d’écrire que l’Église devrait elle aussi respecter les droits de l’homme.
1994 – Sexe, mensonges et répression
L’église catholique oblige depuis le Moyen ge ses prêtres à renoncer à toute vie sexuelle au moment de leur ordination. Et, de tout temps, elle entretien des monastères de femmes, où vivent des nonnes qui ont elles aussi renoncé à toute vie sexuelle et se déclarent épouses du Christ. Les contacts entre prêtres et religieuses sont inévitables, entres autres car les prêtres confessent régulièrement les religieuses. De cette situation explosive naissent inévitablement des problèmes. La gravité du problème potentiel et ses causes sont connus depuis des lustres, mais l’église catholique s’acharne longtemps à le nier et aucune étude n’est faite sur la fréquence et l’extension du problème. Cette situation de je ne vois pas – je ne n’entends pas – je ne sais pas commence à s’effriter en 1994: une religieuse, qui est aussi médecin, sœur Maura O’Donohue, chargée de la coordination de la campagne contre le SIDA d’une organisation basée en Angleterre, remet un rapport qui recense des cas d’abus sexuels et de viols répétés de la part de prêtres sur des religieuses dans pas moins de 23 pays. La plupart des cas concernent l’Afrique, mais sont aussi cités des cas de viols et abus sexuels au Brésil, en Colombie, aux Philippines aux USA, en Irlande et en Italie. Le rapport est accablant. Parmi les cas les plus choquant qu’il cite, il y a celui d’une mère supérieure, relevée de ses fonction parce que elle avait signalé à son évêque la grossesse simultanée de 29 de ses sœurs, et le cas d’un prêtre qui a célébré la messe de requiem d’une religieuse qu’il avait contrainte à avorter après qu’elle fut devenue enceinte de lui, et qui est morte au cours de l’opération. La méthode que l’église catholique utilise pour « résoudre » ce genre des cas est exposée: généralement, la sœur enceinte est chassée du couvent, alors que le prêtre reste bien sûr en fonction.
2001-2002 – La conspiration du silence
10 millions de Dollars! Telle est la somme que l’archidiocèse de Boston a investi discrètement entre 1997 et 2001 pour faire taire les victimes d’un prêtre pédophile actif, qui a agi dans le cadre de ses fonctions pendant plusieurs décennies, jusqu’en 1998. L’affaire serait restée secrète si elle n’avait été révélée par le journal Boston Globe. L’indignation est immense. En effet, en 1992, l’Église catholique américaine avait déjà été secouée par un fait semblable: plus de 100 victimes d’un prêtre pédophile obsédé, James Porter, du diocèse de Fall River, dans le Sud-Est du Massachusetts, avaient apporté des preuves que le pervers avait été transféré de paroisse en paroisse pour le mettre à l’abri de la colère des parents d’enfants abusés, alors que son obsession et ses abus sur les enfants était connue de ses supérieurs. L’Eglise Catholique avait alors juré ses grands dieux que l’on ne l’y reprendrait plus. Elle avait en effet à ce moment là pris conscience que l’ère de l’impunité de ses clercs était passée. Déjà en 1985, un rapport confidentiel interne de l’église mettait en garde l’épiscopat sur le fait que « la confiance que nous pouvions avoir dans le passé sur les juges et procureurs catholiques pour qu’ils protègent les clercs du diocèse a disparu ». En 1993, l’archevêque de Boston annonçait la mise en place de directives très sévères sur la pédophilie, qui prévoyaient entres autre que tout prêtre suspecté de pédophile devrait être temporairement éloigné de l’activité paroissiale. En janvier 2002, c’est le même Archevêque qui doit expliquer au public indigné pourquoi lui-même a ignoré les directives qu’il avait annoncé en 1993. Afin de lui permettre d’échapper à la justice américaine et à la vindicte populaire, l’église donne à l’archevêque un poste au Vatican en 2003.
Le 24 juillet 2004, le State Attorney Général (ministre de la justice de l’état) du Massachusetts publie un rapport d’enquête sur les abus sexuels d’enfants par les prêtres dans l’archevêché de Boston: on y apprend que plus de 1000 enfants auraient étés abusés sexuellement. Que l’abus d’enfants était accepté et couvert par la hiérarchie pendant au moins 6 décennies, et que les abus ont étés « tellement massifs qu’ils sont presque incroyables ». Le rapport indique aussi que l’archevêché n’a pas pris et ne prévoit pas de prendre des mesures adéquates pour (1) déterminer les « causes systémiques » des abus sexuels par les prêtres (2) éliminer de l’organisation les prêtres ayant commis des actes pédophiles (3) prendre des mesures suite à son échec à prévenir les abus sexuels d’enfants (4) donner les informations à la justice civile et (5) prendre des mesures pour prévenir de futurs cas d’abus sexuels.
Il faut dire que la politique du maintient du secret à tout prix que l’Archidiocèse de Boston a suivi dans le cas du père Geoghan est conforme aux règles de l’Église Catholique. En effet, dans une lettre datant de 2001, approuvée par le Pape Jean-Paul II, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a instruit la hiérarchie sur la méthode appropriée de traitement des cas de pédophile: ces cas sont soumis au secret pontifical et traités exclusivement par des prêtres, dans des tribunaux ecclésiastiques dont procureurs, juges et défenseurs sont des prêtres et dont la procédure est évidemment secrète.
A l’aube du troisième millénaire, l’Église Catholique est ainsi encore un nid de pédophiles: les clercs coupables d’abus sexuels contre des enfants continuent apparemment à êtres protégés: protégés de la justice, puisque toute affaire doit être tenue secrète et traitée uniquement en interne. Et protégés de la vindicte populaire, puisque l’église reste prête à investir des millions de Dollars pour imposer le silence aux victimes de chaque clerc pédophile.
FIN.
C’est pour dire, que cette église satanique, n’a pas changée loin s’en faut, elle est la même qu’à ses premiers âges. Tu soulèves le passage de Matthieu 25 qui est très important, car il mets en position les nations devant leurs responsabilités vis-à -vis d’Israël. Ce passage ne concerne pas les Juifs mais les païens. L’Eternel déclara à Avraham » Je bénirai celui qui te bénira et je maudirai ceux qui te maudiront et toutes les familles de la terre se diront bénies en toi » Genèse 12.3. Cette une bénédiction pour les nations mais aussi une malédiction pour elles, si elles n’adoptent pas une attitude bénéfique quant à Israël et les Juifs. De tout temps, les peuples qui ont été bénis ont reçus de la part de l’Éternel une récompense. Moïse (Moshé) fut caché par sa sœur et cet enfant grandissait en sagesse, connaissance et intelligence. Cela permit à l’Egypte d’accroître connaissance et acquisition grâce à Moïse, prince d’Egypte (des érudits affirment que Moïse avait un doctorat en science). Les sages femmes furent en bénédiction quand elles refusèrent d’exécuter l’ordre de Pharaon: » tuer tous les garçons et laisser les filles en vie ». Joseph, fils de Yaacov, fut en bénédiction pour le capitaine Pothifar, et ses affaires s’accroissèrent à cause de Joseph (Yosef).
Au XVIIIe siècles, naquît les Etats-Unis d’Amérique grâce à la France Napoléonienne et Lafayette. Cette nation fit beaucoup de bien pour les Juifs, car nation puritaine, croyante et chrétienne de culture. Les Etats-Unis fut l’un des nation à promouvoir une ouverture du peuple élu et vis-à -vis de la « palestine » de l’époque. Elle fut la première des nations a lancer tout un programme d’aide en vue d’aider les Juifs à immigrer aux USA mais aussi leur faciliter leurs quotidiens journalier dès les années « folles » (1905). Depuis, Dieu béni les USA et en fit une des plus grandes nations du monde.
En ces temps apostasie, Dieu tournera sa face contre TOUTES LES NATIONS, selon les prophéties en Harmagueddon ( Meggido au Nord de Jérusalem) pour le jugement des nations ( Zacharie 12). Cette prophétie s’accomplira pendant la deuxième partie des 7 ans des grandes tribulations – appelé aussi « colère de Dieu » – Troisième guerre mondiale. Dont, I/3 mourront, soit environ 2.2 milliards d’individus. Nous sommes dans la phase prélude « pré-tribulation » et allons vers des temps tragiques et terribles, pour les rebelles « chrétiens » et impies. Il est plus qu’urgent d’annoncer la parole de Dieu, prévenir les apostats « pseudo chrétiens » et païens, qu’ils aient à se repentir de leurs péchés. Le temps de Sodome est le nôtre ! Dieu est résolu à détruire sa terre et tous les rebelles qui ne se sont pas soumis à sa parole marchant dans l’obéissance au Fils de Dieu unique, Yeshua.
Que le Saint-Esprit Tout Puissant, nous aide dans notre tâche, pour SA gloire et non la notre. Amen
Merci pour ce remarquable rappel historique. Mais il y a le visible, l’humain, et l’invisible que nous rappelle Eph 6:12.
J’ai finalement si bien compris que l’Eglise catholique était l’avatar créé par Satan pour infester l’Eglise, avec toujours dans son fronton: l’antisémitisme.
La douleur pour moi a été de voir que nos églises prostestantes, évangéliques, pentecôtistes, baptistes, étaient des agglomérats religieux TOUS antiséminites, tout autant que leur mère prostituée, et qui maintenant se disent ANTISIONISTES, pour ne pas faire désordre !
, l’église romaine
à” Dieu, ta véritable fiancée a un amour irrationnel pour ce peuple juif, un amour d’ailleurs pas irrationnel, puisqu’elle sait que son salut vient des Juifs, et que toute l’Ecriture inspirée vient des Juifs et que tout ce que les Grecs, puis l’empereur Constantin y ont AJOUTÉ, vient directement de l’enfer !
Tout à fait exact ! N’oublions pas, que depuis sa fondation l’église (avec un petit « e » et non en majuscule) Catholique fût coupable d’assassinat, de plus de 70 millions de personnes dans le monde. Il est complètement hilarant de constater, qu’elle continue à attirer encore des foules et des foules, dans ses hérésies satanique démoniaque.
C’est dire, la puissance de l’aveuglément venant de lucifer (II Thess 2.11). Tu soulèves un point fort intéressant, à savoir l’héritage des « filles » de l’église Catholique. Ses filles sont le « néo pentecôtisme du troisième âge » (que tu cites bien) incluant toutes les dénominations d’églises issues de la « mère » Catholique.
Un certains Patrick Fritschy en a fait un article prophétique » Shaül (destructeur) et David (oint) », fort parlant sur le parallèle de ces églises issues de l’église « mère » Catholique.
C’est dire, la supercherie et la puissance d’aveuglement, qu’exerce cette secte mondiale sur ses « filles ». En effet, elles se sont retournées à ce qu’elles avaient pourtant vomi, il y a des siècles en se séparant de sa mère. En cette ère d’apostasie de la FIN des temps, elles retournent à ce qu’elles ont vomi (ainsi que le dit: 2 Pierre 2:22 « Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien (impie) est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée (apostat) s’est vautrée dans le bourbier »). Quelle tragique destinée ! La mort au bout du chemin !
Il est vrai que dans ce maudit héritage, l’antisémitisme et maintenant » antisionisme » est d’actualité dans tous ces mouvements œcuméniques, que je condamne autour de moi. Ces « pseudo pasteurs », produit « made in institution étatique », sont sous la puissance séductrice démoniaque du malin œuvrant, pour le dessein de lucifer. Ils sont pris au piège par Satan et sont enfermés par leurs aveuglement.
Ne soyons pas étonnés, frères et sœurs, bien aimés, lorsque la bête fera son apparition dans la scène mondiale, ces « chrétiens apostats » livreront leurs frères, leurs soeurs, leurs mères, leurs enfants à la mort (Matthieu 24:10). Parce qu’ils auront « signé » un pacte avec la bête (L’homme de la perdition, II Thess 2).
L’histoire nous donne un exemple: Hitler en janvier 1933. La mouvance protestante et Catholique s’alliant au parti nazi:
Nous lisons:
LES EGLISES PROTESTANTES EN ALLEMAGNE NAZIE
Dans les années 30, la plus grande Eglise protestante en Allemagne était l’Eglise évangélique allemande, composée de 28 Eglises régionales (ou Landeskirchen). Elle comprenait les trois grands courants théologiques nés à la suite de la Réforme: les Luthériens, les Réformés ainsi que l’Eglise protestante Unie. Plus de 40 millions de protestants allemands étaient membres de cette Eglise, bien qu’il y ait eu de plus petites Eglises protestantes dites « libres », comme les Eglises méthodiste et baptiste.
Historiquement, l’Eglise évangélique allemande se considérait comme l’un des piliers de la culture et de la société allemande, avec une tradition théologique de loyauté à l’égard de l’Etat. Pendant les années 20, un mouvement vit le jour dans l’Eglise évangélique allemande appelé la Deutsche Christen ou les « chrétiens allemands ». Les « chrétiens allemands » adoptèrent de nombreux aspects nationalistes et racistes de l’idéologie nazie. Une fois les nazis au pouvoir, ce groupe demanda la création d’une Eglise nationale du Reich et soutint une version nazifiée du christianisme.
L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE DANS L’ALLEMAGNE NAZIE
Il n’y eut pas de Kirchenkamp au sein de l’Eglise catholique car elle ne fut pas aussi fortement divisée idéologiquement que l’Eglise protestante. Les dirigeants catholiques furent initialement plus méfiants du national-socialisme que leurs homologues protestants. Le nationalisme n’était pas aussi fortement ancrée dans l’Eglise catholique allemande et la hargne anti-catholique de figures telles qu’Alfred Rosenberg, un important idéologue nazi au moment de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, souleva des inquiétudes parmi les dirigeants catholiques d’Allemagne et du Vatican. Dans les années 20, le Parti du centre catholique avait, de plus, joué un rôle clé dans la coalition gouvernementale de la République de Weimar. Il s’était opposé au parti nazi dans sa lutte avec les sociaux démocrates et le parti démocratique allemand « ” classé à gauche « ” contre les partis de droite.
Avant 1933, certains évêques interdirent aux catholiques de leur diocèse de rallier le parti nazi. Cette interdiction fut levée après le discours d’Hitler au Reichtag en mars 1933 au cours duquel le christianisme fut salué comme fondement des valeurs allemandes. Le Parti du centre catholique fut dissous en juillet 1933 dans le cadre du concordat signée entre le Vatican et des représentants du gouvernement nazi, puis plusieurs de ses dirigeants furent assassinés lors de la Nuit des longs couteaux fin juin 1934.
SYNTHESE
Dans les deux Eglises allemandes, il y eut des membres, dont des ecclésiastiques et des théologiens, qui soutinrent le régime nazi. Mais comme la pression du régime nazi s’accrut progressivement sur ces milieux, l’anti-nazisme augmenta. Les nazis virent dans les critiques de l’Eglise, à l’égard des mesures prises par l’Etat, une dissidence potentielle. Lorsqu’en mars 1935, un communiqué de protestation fut lu en chaire des Eglises confessantes, les autorités nazies réagirent violemment en arrêtant, brièvement, plus de 700 pasteurs. Dans les églises catholiques, la Gestapo saisit dans tous les diocèses du pays, les exemplaires de l’encyclique Mit brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude) après qu’elle fut lue en public.
Par tactique, les dirigeants des Eglises protestante et catholique en Allemagne restèrent prudents, dans la mesure du possible, dans les contestations et les compromis avec les dirigeants nazis. Au sein des deux Eglises, l’idéologie racialisée nazie et la notion d' »aryanisme » furent critiquées et des mouvements émergèrent pour défendre des membres de l’Eglise qui étaient considérés comme « non-aryens » en vertu des lois raciales nazies (par exemple, les Juifs convertis). Pourtant, tout au long de cette période, il n’y eut pratiquement aucune opposition publique ou aucune volonté de la part de dirigeants des Eglises de s’opposer au régime sur les questions de l’antisémitisme et de la violence exercée sur les Juifs. A titre personnel, des catholiques et des protestants protestèrent au nom des Juifs, et de petits groupes s’impliquèrent dans le sauvetage et la Résistance (par exemple, Die weiBe Rose « ” la rose blanche « ” et Herman Maas).
Après 1945, le silence des dirigeants des Eglises et l’importante complicité des « chrétiens ordinaires », obligèrent les dirigeants des deux Eglises à aborder la question de la culpabilité pendant la Shoah « ” un processus qui se poursuit à travers le monde jusqu’à aujourd’hui.
FIN
Ces deux mouvances ont soutenu un christianisme nazifié, APRES l’accession au pouvoir d’Hitler en 1933. Cela démontre que l’histoire va se répéter, sans nul doute. Malheur à quiconque met sa confiance à un frère ou soeur, car qui sait, si il (elle) retournera sa veste quand la persécution aura lieu, lors de la grande tribulation ?
Merci, Seigneur de nous garder auprès de toi, et toi SEUL. Amen !