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« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12/14).
Nous allons parler de la sanctification qui est l’action de se purifier, se séparer de toute souillure, de tout mal.
Dans la Bible, les chrétiens sont appelés : enfants de Dieu, élus de Dieu, saint … Intéressons-nous à ce dernier mot en nous aidant de ses versets :
Colossiens 1/22 : « Il vous a maintenant réconciliés par la mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche » ;
Éphésiens 2/19 : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage ; mais vous êtes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu ».
1 Corinthiens 1/2 : « à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre ».
1 Corinthiens 6/11 : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu ».
Dans la pensée populaire un « saint » est une personne d’une piété exceptionnelle qui aurait atteint une prétendue perfection morale. Après sa mort, il peut être vénéré et diverses représentations, peinture ou statue, peuvent en être faites. Cela n’est pas spécifique au christianisme mais se retrouve aussi dans d’autres religions. Bien sûr, le croyant instruit de la pensée de Dieu doit se tenir loin de ces choses.
Dans la Parole, chaque croyant est un « saint » car il est séparé pour Dieu par le sang de Christ et par le Saint Esprit qui habite en lui. La pensée populaire est très tenace, parce que nous avons tendance à croire que la sainteté ne nous concerne pas tous personnellement mais s’adresse seulement à un petit nombre de croyants supérieurs. Eux seuls auraient à poursuivre la sainteté et cela nous servirait d’excuse pour nous contenter d’une vie chrétienne d’un niveau inférieur.
Certains prétendent aussi que la sanctification est une œuvre particulière de la grâce par laquelle une personne est définitivement délivrée de sa nature pécheresse. Rejetons tous ces préceptes avec énergie.
Aussi longtemps que nous aurons nos corps naturels, issus d’Adam, le péché sera en nous. Affirmer que l’on peut être déjà sur la terre complètement délivré du péché est une erreur. L’apôtre Jean dit en 1 jean 1/8 : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes ».
Nous avons tout reçu par la pure grâce de Dieu : le pardon de nos péchés, la vie de Christ par la nouvelle naissance, notre entrée dans la faveur de Dieu, notre adoption comme des fils bien-aimés, l’assurance que nous sommes saints aux yeux de Dieu. Oui ! nous sommes des saints, revêtus de la parfaite justice de Christ. L’apôtre Paul l’affirme d’une manière particulièrement forte, et il ajoute : marchez d’une manière digne de ce que vous êtes maintenant. C’est tout à fait le contraire d’un enseignement qui nous dépeint comme possédant la position de saints, mais responsables de déployer tous nos efforts pour l’être dans la réalité.
Je vais vous donner une image : Un jeune homme étudie la menuiserie et il obtient son diplôme, il reçoit donc le titre de menuisier qualifié, par la suite, il travaille dans cette profession toute sa vie afin de gagner sa vie et afin de garder les attributs de son métier et surtout de s’améliorer années après années de labeurs. Voyez-vous le jeune homme est le chrétien, il reçoit donc son diplôme, à savoir le titre de saint, enfin en pratiquant son métier, c-à-d : la sanctification, il aboutit à la vie éternelle.
Le croyant est donc saint grâce à sa position en Jésus-Christ, mais il expérimente aussi une sanctification qui est progressive dans le temps et qui dépend à la fois de l’action du Saint Esprit dans sa vie et de son obéissance aux directives des Écritures.
Le but de cette sanctification est d’éloigner toujours davantage le croyant du péché et de produire en lui une sainteté qui se traduise dans sa vie. Cette évolution continuera aussi longtemps que nous serons dans cette chair. La sanctification est donc considérée comme le processus par lequel le croyant devient de plus en plus consacré à Dieu.
Il ne s’agit pas d’une expérience réalisée une fois pour toutes. La sanctification est un cheminement qui dure toute la vie. Ce n’est pas un état que Dieu nous impute, mais celui qu’il nous fixe comme but et pour lequel il nous revêt de puissance. Nous donnons la preuve que nous aimons Dieu et que nous avons foi en Lui par notre marche dans la sanctification.
Plus nous serons sous ce principe moteur de l’Esprit de vie, plus nous serons dégagés de la tendance au péché. La marche par l’Esprit est une condition primordiale de la sanctification. Le Saint Esprit élève nos pensées vers Christ.
Il attire nos cœurs vers Lui et nous détache d’ici-bas. En lisant la Bible, le Saint Esprit nous instruit de la pensée de Dieu dans les choses de chaque jour et Il dirige notre vie afin de la réaliser.
Le sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7) est un enseignement de Jésus devant une foule. Lisons le bien et nous remarquerons qu’Il donne des conseils du genre : « Ne faites plus ceci, mais faites cela, mais Moi, Je vous dis de ne pas … ». Il est clair que nous avons à changer d’aptitude, de comportement, par rapport à ce que nous faisions avant notre conversion. Les apôtres nous disent les mêmes choses :
2 Corinthiens 7/1 « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu ».
1 Pierre 1/15 « Mais, puisque celui qui vous a appelés est Saint, vous aussi soyez Saints dans toute votre conduite ».
Hébreux 12/14 « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur ». Romains 6/19 « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour aboutir à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour aboutir à la sanctification ».
Les versets qui vont dans le même sens sont innombrables dans le Nouveau Testament, je vous en donne un dernier : 1 Thessaloniciens 4/3 à 8 « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint Esprit ».
La sanctification est donc un travail continuel, que l’on doit accomplir jour après jour. Dieu nous a donné le Saint Esprit afin de nous aider. Notre personnalité va alors changer pour acquérir le fruit de l’Esprit avec ses 9 caractéristiques qui se trouvent dans Galates 5/22 à 26 et nous avons aussi la méthode à suivre : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres ». Cette liste est loin d’être terminée, car on parle aussi dans la Parole de Dieu : d’humilité, de générosité, avoir une bonne conduite, avoir la foi, être accueillant, etc. et etc. … Nous portons alors un bon témoignage pour nous-mêmes, pour les autres et surtout pour Dieu.
Si nous avons une volonté ardente d’aimer Dieu dans ce qu’Il dit, comme promis, le Saint Esprit habitera en nous selon 1 Corinthiens 6/19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes » et Il nous guidera dans notre vie de chaque jour. Il nous parlera dans notre conscience pour nous dire aussi : « Ne fait pas ceci, mais fait cela ». Il s’agit donc de la marche par l’Esprit et non plus vivre pour satisfaire nos désirs, nos convoitises, nos mauvaises pensées.
Comme bon Belge, j’aimais une bonne bière, voire plusieurs. Lors de ma conversion, j’allais donc au culte et quand il était terminé, j’allais directement au bistrot retrouver mes amis. C’est le Saint Esprit qui me disait : « N’y va plus, ce n’est pas bien ». J’ai donc arrêté d’aller dans ce genre d’endroit et j’ai aussi quitté mes anciennes amitiés qui n’étaient pas toujours des meilleures. Il est clair que dans la lutte contre notre vieille nature, nous devons parfois abandonner certaines relations.
La Parole de Dieu est très claire par rapport à tous ceux qui n’hériteront pas du royaume de Dieu :
1 Cor 6/8 à 11 « Mais c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu ».
Galates 5/19 à 21 « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu ».
Hébreux 13/4 « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères ».
Apocalypse 21/8 « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort ».
Apocalypse 22/15 « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ».
Nous avons donc par ces versets la description des œuvres de la chair, des œuvres de notre vieille nature, l’énumération de péchés. Ne soyons pas dans ces listes.
Voyons maintenant comment s’en sortir ? Étudions d’abord le processus du péché :
Jacques 1/13 à 15 « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort ».
Dieu peut permettre les épreuves pour tester et fortifier notre foi. Mais la tentation de pécher ne vient jamais de Dieu. Elle ne procède que de nos désirs pécheurs. Les chrétiens succombent parfois à la tentation et tombent dans le péché. Ils en rendent Dieu responsable en disant : « Dieu m’a tenté, et j’ai succombé ». Ne pensons pas une seconde une chose pareille, car Dieu ne tente jamais personne pour le faire pécher.
Des épreuves sont liées aux circonstances extérieures ; ensuite, des tentations de pécher proviennent de nos mauvais désirs. Dieu permet que nous soyons soumis aux épreuves extérieures pour vérifier la solidité de notre foi et la fortifier. Nous devons supporter les épreuves extérieures, mais résister aux tentations intérieures.
La tentation ou la convoitise peuvent prendre la direction du bien ou du mal, nous parlons ici de la dernière direction. Le péché est le résultat d’un processus simple et sinistre. La convoitise est d’abord un sentiment, une mauvaise pensée, on désire quelque chose. Puis on y réfléchit, on est séduit et on le veut absolument. Ensuite, on établit un plan pour obtenir l’objet désiré, et enfin on agit en désobéissant ouvertement à la volonté de Dieu. La meilleure façon de lutter contre ce processus diabolique est de tuer dans l’œuf le désir illicite. Plus on avance dans le processus et plus il est difficile de résister à la tentation. Il y a donc des activités, des lieux et des fréquentations qu’il faut éviter à tout prix afin de ne pas se placer dans une situation périlleuse.
Tous les chrétiens sont, à un moment ou à un autre, exposés à diverses tentations, qui se présentent sous la forme de mauvaises pensées ou de désirs coupables. Si nous les combattons tout de suite, nous ne succomberons pas au péché. En revanche, si nous leur permettons de s’enraciner et de croître, ils nous entraîneront bientôt dans le mal, car ils enfantent le péché.
Donc, tout commence par une mauvaise pensée et notre but est alors dans 2 Corinthiens 10/ 5 : « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ ». Les raisonnements et toute hauteur de l’homme naturel, de l’homme du monde, sont opposés à la connaissance de Dieu. Demandons-nous : Toutes nos pensées ont-elles été faites captives et amenées sous le contrôle de Christ ? Nous affichons peut-être une obéissance extérieure ; obéissons-nous à Christ dans nos pensées ?
Chacun s’accorde à reconnaître qu’exprimer de mauvaises pensées est un péché. Mais les garder en soi est tout aussi coupable. Nous pouvons les cacher devant les hommes, mais pas devant Dieu. Pourtant, de temps en temps, ces mauvaises pensées font irruption dans notre esprit. Comment les chasser ? Faisons-les prisonnières. Amenons-les captives à l’obéissance de Christ. Nous pouvons les vaincre par les armes spirituelles de la justice, de la lumière et de la foi, associées à l’épée de la Parole de Dieu.
Les mauvaises pensées, comme la colère, la jalousie, la cupidité, l’injustice, l’inquiétude, … sont comme des oiseaux qui volent au-dessus de notre tête. Nous ne pouvons pas les empêcher de nous survoler, mais nous pouvons certainement nous opposer à ce qu’ils construisent leur nid dans nos cheveux !
En pratique : remplaçons nos mauvaises pensées dès qu’elles arrivent dans notre conscience par les pensées de Dieu qui se trouvent dans Sa Parole et par notre désir de Lui plaire. Nous ne laissons pas ainsi se développer nos mauvaises pensées et surtout pour qu’elles ne deviennent pas réalité.
Prenons un petit exemple : quand je suis au volant de ma voiture, il peut m’arriver de râler, de pestiférer, voire même de lancer un petit juron à l’encontre du conducteur qui est juste devant moi, roulant très lentement et donc, je n’arrive pas à le doubler en raison que la circulation est trop dense dans le sens opposé. Il s’agit donc pas d’un comportement très chrétien et il doit être changé.
Pour ce faire, quand cette situation arrive, je n’accepte plus mes mauvaises pensées par rapport à l’autre conducteur, Je pense à ce que Dieu désire de moi, à savoir : la sanctification, je reste alors cool et je prends mon mal en patience, surtout que de toute manière, que je sois énervé ou pas, la situation ne changera pas, c’est à moi de changer face à celle-ci.
Pour lutter contre le péché, le chrétien possède le Saint-Esprit et on parle dans la Bible de marcher dans le Saint-Esprit. Notre amour pour Dieu et notre désir de Lui être agréable doivent être plus grand et plus fort que nos tentations.
Romains 8/5 à 9 « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas ».
Ceux qui vivent selon la chair (c.-à-d. les in-convertis ainsi que les chrétiens charnels) s’occupent des choses de la chair. Ils obéissent aux pulsions de la chair. Ils vivent pour satisfaire leurs désirs. Ils entretiennent les besoins de leur corps qui dans quelques années retournera à la poussière.
Lorsqu’il n’y a aucune preuve de la présence de l’Esprit de Christ par le fruit qu’il produit que nous trouvons donc en Galates 5/22 et 23, on n’a aucun droit légitime d’affirmer appartenir au Christ, le Sauveur et Seigneur.
Si nos pensées sont orientées vers les choses mondaines : les mauvais désirs, la richesse, les honneurs, alors nous vivons selon la chair et non selon l’Esprit. Mais si nos pensées se nourrissent des tendances de l’Esprit : la justice, l’amour, l’humilité, la maîtrise de soi, … nous pouvons être assurés que nous marchons selon l’Esprit. Examinons-nous ce qui occupe nos pensées !
Ceux qui vivent selon l’Esprit (c.-à-d. les vrais croyants) s’élèvent au-dessus de la chair et vivent pour ce qui est éternel. Ils s’occupent de la Parole de Dieu, de la prière, de l’adoration, …
Comme déjà dit, le Saint Esprit nous parle via la Parole de Dieu, mais aussi Il nous donne un témoignage intérieur, Il est surnaturel mais il n’est pas spectaculaire. Les gens qui ont l’habitude de vivre en suivant ce témoignage intérieur ne s’en vantent pas le plus souvent. Simplement, ils ont appris à entendre le Saint Esprit dans leur esprit et à suivre Sa direction. Le témoignage intérieur commence souvent comme une perception. Quand vous sentez à l’intérieur de votre esprit de faire ou de ne pas faire quelque chose, c’est peut-être l’Esprit de Dieu qui vous conduit à travers ce témoignage intérieur.
Le témoignage intérieur du Saint-Esprit se manifeste dans la paix et Il est accompagné par la paix. Quand nous avons besoin de prendre une décision, choisissons l’option avec laquelle notre esprit est en paix, même si celle-ci ne nous paraît pas logique ! Aussi, ne nous précipitons pas, prions en toutes choses et nous pouvons demander dans nos prières une confirmation à Dieu pour les bonnes décisions à prendre dans nos vies.
Le Saint Esprit peut aussi nous parler via une personne, chrétienne comme non chrétienne, par des songes, dans nos rêves, … C’est dans le cheminement de notre vie chrétienne, que nous apprendrons à mieux Le connaître et à Le reconnaître.
Les épreuves font partie du dessein de Dieu et, dans les limites de Sa volonté, Il permet aux tentations de survenir. Il a cependant promis que le chrétien ne sera pas tenté au-delà de ses forces et qu’avec la tentation il donnera le moyen d’en sortir selon 1 Corinthiens 10/13 « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter ». Croyons en cette promesse de Dieu.
Nous devons savoir aussi que quand on est dans un état de fatigue, légèrement malade, dans un état de déprime, dans une période d’épreuves ou de souffrances, … nous sommes affaiblis. Dès lors, les tentations, les convoitises, peuvent nous envahir plus facilement. Le péché rôde à notre porte, redoublons de vigilance.
Nous pouvons tomber dans le péché, alors, ne nous laissons pas abattre. Confessons-le à Dieu et demandons-Lui pardon de tout notre cœur avec toute sincérité, croyons que Dieu nous a blanchi de ce péché et retournons au combat quand celui-ci réapparaîtra.
La sanctification est un vaste sujet et très important pour le chrétien, car, elle nous conduit à notre salut et à notre récompense dans la vie éternelle. Bien souvent, elle nous est enseignée de manière théorique et pourtant, elle devrait nous être éduquée dans des méthodes pratiques pour notre vie quotidienne. Bien que certainement incomplet, j’espère vous avoir donné les éléments essentiels pour votre vie sanctifiée.
Jusqu’à présent, je vous ai surtout parlé de changer notre caractère, notre comportement, notre être intérieur, tout ceci pour Dieu, pour notre prochain, pour notre sanctification. Il est temps maintenant de parler de nos actes et je vous invite dans le prochain chapitre : faire le bien.
Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:
MAV : j’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.
Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :
» Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »
Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.
LIVRE DE DOMINIQUE :
Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.
Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com
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