Il n’est pas beaucoup parlé d’eux dans les Évangiles, ils sont pourtant des célébrités les‘Disciples dits d’Emmaüs’, se rendant de Yerushaláyim (Jérusalem) à Emmaüs.
Pourtant, que de vécu durant cette journée, ce cheminement et cette nuit, en moins de 24 heures.
Comme d’autres disciples des siècles suivants et d’aujourd’hui, nous aurions bien aimé être présents. Eh bien, si nous essayions de cheminer quelque peu avec eux ?
Osons marcher, au moins en pensées, pourquoi ne serait-ce pas enrichissant ?
Les Disciples d’Emmaüs
» 13 Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de
Jérusalem de soixante stades ; 14 et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. 15 Pendant
qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux. 16 Mais leurs yeux étaient
empêchés de le reconnaître. 17 Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que
vous soyez tout tristes ? 18 L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui,
séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ?- 19 Quoi ? leur dit-il. Et
ils lui répondirent : Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète
puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, 20 et comment les
principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont
crucifié. 21 Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le
troisième jour que ces choses se sont passées. 22 Il est vrai que quelques femmes d’entre nous
nous ont fort étonnés; s’étant rendues de grand matin au sépulcre 23 et n’ayant pas trouvé son
corps, elles sont venues dire que des anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. 24
Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses
comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont point vu. 25 Alors Jésus leur dit : O hommes
sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! 26 Ne fallait-
il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? 27 Et, commençant par
Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
28 Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. 29 Mais ils le
pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il
entra, pour rester avec eux. 30 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après
avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le
reconnurent ; mais il disparut de devant eux. 32 Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cour ne
brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les
Ecritures ? 33 Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze,
et ceux qui étaient avec eux, assemblés 34 et disant : Le Seigneur est réellement ressuscité, et il
est apparu à Simon. 35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils
l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain.
36 Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix
soit avec vous ! 37 Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. 38 Mais il leur
dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs
? 39 Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair
ni os, comme vous voyez que j’ai.
40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. 41 Comme, dans leur joie, ils ne
croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez-vous ici quelque
chose à manger ? 42 Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. 43 Il en prit, et il
mangea devant eux.
44 Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait
que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les
psaumes. 45 Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. 46 Et il leur dit :
Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, 47 et
que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à
commencer par Jérusalem. 48 Vous êtes témoins de ces choses. 49 Et voici, j’enverrai sur vous
ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de
la puissance d’en haut.
50 Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit. 51 Pendant qu’il les
bénissait, il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel. 52 Pour eux, après l’avoir adoré, ils
retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ; 53 et ils étaient continuellement dans le temple,
louant et bénissant Dieu. » (Luc 24)
« Et ils se sont dit chacun à son compagnon est-ce qu’il n’était pas notre cœur en train de brûler
au-dedans de nous lorsqu’il nous parlait sur la route et lorsqu’il nous a ouvert [le trésor] des
écritures. » (Luc 24.32 trad. C.Tresmontant)
Ils sont deux, c’est écrit.
Deux hommes ? Ce n’est pas écrit.
Pourquoi la tradition nous impose deux hommes ? Tradition quand tu nous tiens !
Pourquoi ne serait-ce pas un couple ?
Lui, Cléopas, est précisément nommé quand il prend la parole. Était-il marié, bien possible.
Même si cela ne puisse pas être affirmé, il est bien possible que c’est son nom qui apparaît en Jean 19.25, même sous une autre orthographe :
» Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. «
Relevons qu’apparemment plus de femmes qui ont marché avec Iéshoua que d’hommes se trouvaient au pied de la croix pendant que la Sauveur agonisait. De même, c’est des femmes qui se sont présentées tôt le matin après la relevée (résurrection), bien avant les hommes à qui elles ont annoncé la bonne et grande nouvelle : « Il s’est relevé, Il est ressuscité ! »
Et des hommes sont aussi allés…
Savoir, comprendre et croire ne sont pas toujours synonymes.
Personnellement, nous considérons ces Disciples comme étant un couple résidant à Emmaüs, à environ 12km de Yerushaláyim¹, dont la localisation est incertaine. Mais ce qui est certain, c’est qu’à cette époque on marchait beaucoup.
¹Nom biblique de la ville, c’est un pluriel. Nous gardons par convention le nom traditionnel en français.
Selon le récit, deux Disciples de Iéshoua, les visages tristes, leur espoir déçu, se rendant ensemble à Emmaüs, s’entretenaient de l’actualité de Jérusalem. Il était question d’un certain Iéshoua de Nazareth considéré comme homme-prophète puissant en actions et en paroles, ayant suscité une grande espérance en Israël pour la délivrance des Romains, mais venant de terminer sa vie lamentablement sur une croix. Ils avaient bien quelque peu entendu parler de relevée (résurrection), mais…
Comme beaucoup dans le peuple, les disciples d’Emmaüs espéraient que Jésus délivrerait Israël en chassant l’occupant romain. Comme la plupart des Juifs, ils croyaient que les prophéties de l’Ancien Testament annonçaient un Messie militaire et politique ; ils n’ont pas compris que le Messie était venu pour délivrer le peuple de l’esclavage du péché. C’est pourquoi la mort de Jésus signifie pour eux la fin de tous leurs espoirs. Ils ne comprennent pas qu’elle offre, au contraire, le plus grand espoir.
Anonymement, le ressuscité les ayant rejoints, faisait route avec eux, mais leurs yeux étaient encore empêchés afin de ne pas le reconnaître. L’inconnu leur adressa cette parole : « O hommes sans intelligence et d’un cœur lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! »
L’expression ‘O hommes’ n’oblige pas à penser au masculin, sinon humains.
Dans Apocalypse 2 § 3 nous lisons à plusieurs reprises : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Avons-nous des oreilles qui entendent et des yeux qui voient ? Si ce n’est pas le cas, s’il y a un voile, quelles peuvent en être les causes ?
Que cette étude puisse nous aider à voir plus clair et entendre mieux. Pour le dire autrement : soyons attentifs, réceptifs, mettons en examen les enseignements que nous recevons, ne nous fussent-ils pas habituels, traditionnels, pouvant être de compréhension humaine hors révélation d’En-Haut, sachant que, nous pouvons commencer par méditer que :
» L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. » (Mt.12.35)
Et plus encore :
» Et il leur dit : C’est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. » (Mt13.52)
Combien de disciples, des « faisant route avec Iéshoua » n’ont-ils pas senti leurs cœurs brûler au-dedans d’eux, sans pour autant parvenir à vivre une communion personnelle, un cœur à cœur, une intimité avec le Maître, dans une connaissance personnelle ?
Notons que Marc 16.12-13 confirmant le texte dit succinctement :
» Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ils revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. «
Lorsque le Ressuscité s’est présenté à différentes occasions, il n’était pas évident qu’Il soit de suite reconnu par son physique, mais plus, et ce n’est pas toujours certain, par son expression et ses paroles. Cela n’a pas empêché qu’Il donne des preuves physiques à Thomas que c’est bien Lui qui est présent, Vivant.
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À leur place ?
Est-il possible de nous imaginer à leur place ?
Quand se sont-ils attachés au Seigneur, qu’ont-ils vécu, ont-ils marché avec Lui en Judée, et en Galilée ? Beaucoup de mystères entourent ces personnages, mais comme beaucoup, comme nous-mêmes qui venons de perdre un très cher Frère, en apprenant la nouvelle de son départ pour rejoindre le Seigneur, nous nous remémorons bien des souvenirs, du vécu ensemble, de la communion et des partages enrichissants, qui ne pourront plus se reproduire sur cette terre.
Mais, il en fut différemment pour eux, qui avec quelques autres à différents moments, peuvent être considérés comme des privilégiés. Ils ne l’ont pas seulement vu comme nous pouvons croire que ce fut le cas des 500 dont parle Paul (1Cor.15.6), ils ont cheminé avec Lui et ont été enseignés. Quelle étude biblique des prophéties ! Nous pouvons affirmer que les prophéties accomplies sont, parmi d’autres, une preuve de la véracité de la Bible et de son inspiration d’En-Haut.
« Les deux disciples en route pour Emmaüs n’ont tout d’abord pas compris le sens du plus grand événement de l’histoire, car ils étaient trop préoccupés par leur déception et leurs problèmes.
En fait, ils n’ont pas reconnu Jésus qui marchait à leurs côtés. En outre, ils marchaient dans la mauvaise direction, s’éloignant de leurs frères et sœurs rassemblés à Jérusalem. Si nous nous laissons envahir par les soucis de nos espoirs anéantis et de nos échecs, nous nous éloignons de Jésus et de la force que nous procure la communion fraternelle. Ce n’est qu’en ayant les yeux fixés sur Christ que nous bénéficierons de sa puissance et de son aide. » (Citation)
Pour eux il y avait de quoi ressasser, non seulement les évènements des derniers jours, mais de tout un vécu avec Iéshoua puisqu’ils étaient disciples et non seulement spectateurs, écouteurs occasionnels, passagers. Et comment analyser tout cela, les enseignements reçus, les miracles vus, même s’ils en ont certainement vécus moins que les apôtres, mais suffisamment pour s’être attachés à Lui, se tenir à sa proximité, et vivre cette fin lamentable due à la trahison de l’un des siens, mais pas que… Aussi de nombreux jaloux, des chefs religieux intégristes qui n’ont pas compris les prophètes et leurs prophéties, et même la Torah.
Soyons-y attentifs en toute actualité, la Réforme est toujours en cours. Sachons-le, soyons-en conscients afin de ne pas nous opposer au ‘Souffle sacré’, et examinons-nous en chantant « nous voulons recevoir tout ce que Tu veux nous donner ». Le Trésor des Écritures n’est pas épuisé, il contient encore une multitude de pépites, de révélations à recevoir. Révélations qui peuvent modifier, corriger nos
connaissances et des pratiques que l’on considère par traditions être bibliques, mais qui peuvent n’être ancrées que par leur ancienneté et transmission.
Attention de ne pas se considérer, se croire des ‘parvenus’, des supposés supérieurs à d’autres. N’oublions pas que :
» Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. «
(Mt.19.30 ; Marc 10:31)
» Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers. » (Luc 13.30)
Sachons nous aussi entendre cette mère dédicaçant la Bible qu’elle offrait à son fils partant pour des études supérieures :
« Peu savent ce qu’il faut savoir pour savoir combien peu l’on sait »
C’est valable bibliquement et spirituellement.
Le Seigneur a donné de profonds enseignements à ces deux disciples en marchant, et ils ont compris quand leurs yeux se sont ouverts, plus tard… Quand Il a disparu.
Il a souvent enseigné ses disciples en privé. Après le dernier Seder (repas de Pâque) pendant lequel Il a institué ce que nous appelons ‘la Sainte cène’. C’est après que le traître est parti qu’Il a encore beaucoup enseigné ses proches, avant que… (Jean 13.31 à 16.33 ; aussi 17)
Mais pour comprendre, ce n’était pas trop tard pour ces deux disciples.
Mais n’allons pas trop vite, une douzaine de kms ne se parcourent pas en une heure, bien que nous ne sachions pas où l’inconnu s’est joint à eux. Marcher avec un inconnu qui est aussi notre Créateur et Sauveur, sans le savoir, sans en être conscients… Pourtant c’est un temps qui les marquera à vie, et dont on parle encore aujourd’hui !
Nous pouvons méditer, nous qui possédons la Bible complète, ce qui peut empêcher nos yeux de Le reconnaître dans ses œuvres et ses enseignements. Il est vrai qu’il nous faut être, en particulier les ‘personnes ministères’, bien unis à lui, à son écoute, à savoir faire silence en soi, ce qui ne signifie pas ‘faire le vide’. Ne tombons dans aucune forme d’occultisme. Un regain d’occultisme et de séductions gagne de nombreux milieux se disant ‘chrétiens’. La mondialisation religieuse est autant en cours de tentative d’unification qu’en politique, économique, culture et aussi agriculture, etc.²
²Voir https://ekladata.com/0iUke4y4ChvSuC1Hzgz9CZ_muSY/parlons-seduction.pdf#viewer.action=download
L’inconnu s’approche de personnes plongées dans la tristesse, peut-être même le désarroi, en tout cas l’incompréhension comme tout disciple peut en vivre occasionnellement. Parfois même jusqu’au Burn Out, même parmi des ‘personnes ministères’, mais disons-le aussi, il y a toujours de l’espoir, un ‘accompagnateur’ invisible veut rejoindre et faire route ensemble.
À quoi servent les ‘cellules de soutien psychologique’ ? À faire parler, s’exprimer. Bon ‘psy’ le Seigneur !
D’où sort-il cet inconnu qui ne parait pas au courant de l’actualité ? D’accord, il n’y a pas de chaîne de télévision d’informations permanentes ou de 13 et 20 heures, ni de téléphones mobiles et de réseaux sociaux comme cela existera à l’occasion du meurtre mondialement visible des deux témoins de l’Apocalypse (Ap.11), mais celui-ci ne vient pas d’atterrir à l’aéroport Ben Gourion qui ne sera pas à proximité. Bizarre cet homme dans cette région en émoi !
Car la nouvelle de la crucifixion de Jésus n’est pourtant pas passée inaperçue, elle est connue dans tout Jérusalem. Les pèlerins juifs, venus de tout l’Empire romain pour la Pâque, sont maintenant informés de sa mort. II ne s’agit pas d’un fait divers, un petit événement insignifiant affectant seulement les disciples ; non, tout le pays est intéressé, c’est le fait du jour, cat il ne laissait pas indifférent ce Iéshoua dit de Nazareth. Mais né à Bethlehem dont le prophète Michée a annoncé au ch.5 v.2 :
» Et toi, Bethléhem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. «
C’est vrai, question domination, c’est encore à accomplir, car pour le moment, c’est encore bien différent.
Et voilà Cléopas parlant tout d’abord comme présentant ce qui ressemble pourtant à une ‘confession de foi’ :
» 18 Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple « , mais poursuivant en présentant les tristes faits détruisant les espérances, les attentes d’une grande partie de la population, puisque :
» 20 …les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié. Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. «
Trois jours !
Peu de temps auparavant, à 3 kms de Jérusalem, à Béthanie, deux sœurs, Marthe et Marie et des accompagnants, ont vécu la relevée, le rappel à la vie terrestre après quatre jours de sépulcre, de leur frère Lazare, par cet inconnu faisant route vers Emmaüs.
Humainement parlant, ce fut le début de la fin terrestre de cet inconnu.
Relevons qu’à la sortie du tombeau, Lazare « avait les pieds et les mains entourés de bandes de lin, le visage recouvert d’un linge. Jésus dit à ceux qui étaient là : Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller ! » (Jean 11.44)
Image du ministère pastoral…
Trois jours ! Pourtant :
» 22 Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre 23 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant. 24 Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont point vu. «
Les humains ont souvent besoin de voir, toucher, sentir. Remarquons qu’à bien des occasions il peut être prudent de ne pas croire sur parole tout ce qu’on entend. Mais lorsqu’il s’agit d’accomplissements prophétiques bibliques, il est bon d’examiner avant de douter et pleurer.
Si on se trouvait dans la même situation que Jérémie, proclamons avec lui, même si cela n’est pas évident quand le moral est bas, pensons-y :
» 21 Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance : 22 car les bontés de l’Eternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées. 23 Chaque matin, elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande ! 24 J’ai dit : L’Eternel est mon bien, c’est pourquoi je compte sur lui. 25 L’Eternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui, pour ceux qui se tournent vers lui. 26 Il est bon d’attendre en silence de l’Eternel la délivrance. » (Lam.3)
Et avec Ésaïe :
» Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, c’est par elles que je respire encore ; Tu me rétablis, tu me rends à la vie. « (Es.38.16)
Dommage ! Si c’est bien la femme de ce Cléopas dont il est question en Jean 19.25 qui s’est tenue au pied de la croix, elle n’était pas de la sortie de la matinale de 1er jour, avant l’aube. Mais pas de regret, ils ont eu droit à une des plus sérieuses études bibliques qui ait été donnée.
Une étude biblique à laquelle nous aurions bien aimé assister, mais il est vrai que nous en avons connues d’autres très riches de découvertes et d’enseignements. Puissent beaucoup de disciples souhaiter en vivre pour leur part. Nous pouvons aussi en avoir, encore faut-il délaisser certains préjugés et bien examiner les Écritures sous la direction du ‘Souffle saint’, en ne se contentant pas du niveau ‘catéchisme’3 et en nous laissant interpeller par la parole de l’inconnu qui ne nous est pas inconnu car elle peut nous concerner, en n’oubliant pas que ‘disciple’ signifie ‘élève’, et que nous le sommes jusqu’à la fin de notre pèlerinage terrestre.
» 24 lui ; ils ne l’ont pas vu «
Telle est l’action corrosive du doute ; il infirme et annule deux témoignages conformes aux prophéties qui auraient dû suffire pour ranimer toutes les espérances des deux disciples, mais qu’elle était leur connaissance des prophéties ; et les nôtres ? Le Seigneur leur adresse une parole sévère, nous concernerait-elle ?
» 25 Alors Jésus leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! «
Gare aussi à ceux qui se croient déjà parvenus à la finalité de la connaissance, de la connaissance
biblique qui nous concerne ici !
Le Seigneur est direct, pas ‘psy’ maintenant, mais constructif :
« Et lui, de son côté, après les avoir laissés raconter tous leurs sujets de tristesse, les reprend : Ô insensés ! C’est d’abord leur intelligence qu’il accuse de manquer de pénétration pour saisir les promesses que Dieu a faites par les prophètes (Galates 3.1).
Mais cet obscurcissement de l’intelligence a une cause morale, dans le cœur. Le cœur, siège des affections et de la volonté, est tardif à croire, à se confier, à s’abandonner à la vérité divine.
Ailleurs encore, Jésus rapproche ces deux causes du manque de foi (Marc 6.52 ; Marc 8.17).
Pourquoi Jésus qualifie-t-il ces disciples d’hommes «sans intelligence» ? Bien que connaissant les prophéties bibliques, ils n’ont pas compris que la mort de Christ était le chemin vers la gloire. Le fait que Dieu n’est pas intervenu pour sauver Jésus de la croix les laisse perplexes.
L’admiration qu’éprouve le monde devant le pouvoir politique et les forces militaires occupe tellement leur esprit qu’ils restent aveugles aux valeurs du royaume de Dieu – dans lequel des derniers seront des premiers, et où la vie émerge de la mort. De ce point de vue, le monde n’a pas changé d’avis : un serviteur souffrant n’est pas plus populaire aujourd’hui qu’il y a deux mille ans. Heureusement, nous n’avons pas seulement le témoignage des prophètes de l’Ancien Testament, mais aussi celui des apôtres du Nouveau et l’histoire de l’Eglise. Tous soulignent la victoire de Christ sur la mort. Voulons-nous nous défaire des normes et des valeurs de notre milieu culturel pour placer notre confiance en Jésus ? Ou voulons-nous continuer à nous laisser déconcerter par cette bonne nouvelle ?
Après avoir écouté les disciples partager leur tristesse et leur confusion, Jésus leur répond en mettant en relation les Ecritures et son ministère. Si nous sommes troublés par des questions ou des problèmes, nous pouvons aussi recourir à l’Ecriture et y trouver une aide. Si nous ne comprenons pas les paroles de la Bible, nous pouvons demander à des croyants sages, qui la connaissent, de nous montrer comment l’appliquer à notre situation.
– Sans avertir ses serviteurs… qui est le plus grand ? »
(Citations)
3 « Dans la religion chrétienne, le catéchisme désigne l’instruction des doctrines de la foi chrétienne. Il prend
souvent la forme d’un exposé officiel des articles de la foi, servant d’outil de base pour la catéchèse, qui est
l’ensemble des actions destinées à éduquer des enfants, des jeunes et des adultes à la doctrine chrétienne. »
(Wikipédia)
Notons que le terme officiel est lourd de sens.
Grande et importante question :
» 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? 27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. «
Oui, il le fallait ! Et reconnaissons que cela nous concerne chacun personnellement.
En allant de Moïse jusqu’aux prophètes, le Seigneur confirme que toutes les Écritures, que les Chrétiens appellent généralement avec dommage Ancien et Nouveau Testament sont éhad, un, dans le sens unité, il n’y a pas de choix à faire entre l’un ou l’autre, ils sont complémentaires en annonces et réalisations, et plus….
Bien évidemment, nous n’allons pas ici sonder les Écritures depuis Moïse, ce qui peut se dire depuis la Genèse puisque c’est à lui qu’est principalement attribuée la Torah qui est formée des 5 premiers livres de la Bible. Il a pu être complété et finalisé ainsi que d’autres livres par ceux qu’on appelle les 120 traditionnaires.
Poursuivons. Mais nous arrivons, nous sommes entrés dans Emmaüs, entrons dans le logis, aussi avec l’inconnu qui ne s’est pas trop fait prier pour entrer. Il y aura encore bien des occasions de le prier, différemment…
« L’homme ne pouvait être sauvé que par ces souffrances et par cette mort. L’amour éternel de Dieu, qui voulait le salut de l’homme, a voulu aussi l’immense dévouement du Sauveur, indispensable à l’accomplissement de ce salut. À mesure que les disciples acquièrent l’intelligence des Écritures, ils sentent les obscurités de leur cœur faire place à la lumière, à leur doute succéder la confiance et, avant même d’avoir reconnu Jésus, ils lui appartiennent tout entiers (versets 29 et 32).
Voilà l’action que Jésus voulait exercer sur leur esprit, au lieu de s’offrir brusquement à leur vue. Cléopas et son compagnon, sur le chemin d’Emmaüs, eurent le privilège inestimable d’entendre la Parole incarnée, Jésus-Christ, leur expliquer la Parole écrite. Le Seigneur ressuscité leur donna la clé pour la compréhension des Ecritures : Sa Personne qui en est le thème central et qui donne au livre entier son unité. » (Citations)
» 28 Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. 29 Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux. «
« Mais le motif qu’ils invoquent est remarquable : le jour qui est sur son déclin est une image de la tristesse qui règne dans leur âme ; ils sentent, sans s’en rendre compte, qu’ils ont avec eux le Soleil de justice ; s’il les abandonne, ils craignent de retomber dans les angoisses d’où ils commencent à sortir. » (Citation)
Il reste avec eux, le temps de préparer d’un repas non tiré d’un frigo ou d’un congélateur évidemment, et de se mettre à table. Donc, à table !
Nous ignorons combien de temps ils sont restés ensemble, s’ils ont pris apéro, repas, café- dessert comme en notre siècle y compris dans des repas d’Assemblées, certainement pas en leur temps, mais nous savons comment s’est terminé le repas et leur rencontre à trois :
» 30 Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. «
Quel final ! Le ‘Pain de Vie’ semble prendre l’initiative de rompre le pain et le donne, et… disparaît… Quelle scène ! Et quelle suite !
Il disparaît sans dire au revoir, ni à bientôt, pourtant…
Les yeux spirituels s’ouvrent, la réalité s’éclaircie, elle est Vérité !
Ils lui ont ouvert leur cœur en lui offrant l’hospitalité, Il leur a ouvert les yeux après les avoir
instruits.
Celui qui est la Vérité est bien Vivant, pour toujours. Même s’il a disparu à leurs yeux physiques, mais ils le reverront, très bientôt. Mais avant, en route, retour à Jérusalem, de nuit et pour 12 kms, il faut parler, aller dire…
» 32 Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ? 33 Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés 34 et disant : Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. 35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. «
Le jour déclinait lorsqu’il marchait avec Lui, maintenant il fait donc nuit, et pourtant, en route, retour à Jérusalem, à la ville du Ressuscité, du Grand Roi, pour retrouver la Communauté, oui, osons être communautaire, osons le communautarisme !
Ils sont reçus et s’unissent aux autres avant de pouvoir s’exprimer.
Avant même que les disciples d’Emmaüs puissent prendre la parole, on les reçoit par ce cri joyeux : Le Seigneur est réellement ressuscité !
Ils ont la joie de pouvoir confirmer avec assurance !
Ils ne sont donc pas seuls à avoir de quoi témoigner en complétant le groupe déjà rassemblé en ayant déjà de quoi s’entretenir mutuellement en confirmation d’une impossibilité humaine qui pouvait être encore pour certains de l’incompréhension, ceux qui n’ont pas cheminé avec Lui, ne l’ont pas encore rencontré, n’ont pas eu une profonde étude biblique des prophéties, et
certainement en ne s’attendant pas à… Le voir apparaître, car : Il apparait :
» 36 Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! 37 Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. 38 Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? 39 Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. «
Tiens ! C’est le Seigneur qui prononce des ‘pourquoi’ ? C’est plutôt humain !
C’est bien à des humains, comme nous qu’Il s’adresse.
Les présents reçoivent une bénédiction de paix, mais s’est frayeur et épouvante qui se manifestent à cette apparition de chair et d’os qui n’est certainement pas entré par la porte, même pas par la fenêtre.
Nous qui lisons ces lignes aujourd’hui pouvons-nous nous imaginer qu’elle aurait été notre propre réaction ?
Il pose d’autre questions que sur la route d’Emmaüs, et plus qu’un psy, à un autre niveau, Il demande : » pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? »
Qu’elles étaient leurs pensées, qui pouvaient être différentes individuellement, nous sommes bien tous différents les uns des autres, aujourd’hui comme en ce temps.
À chacun ses secrets, ses réflexes, ses réflexions, ses compréhensions et leurs conséquences.
Calmez-vous et constatez, voyez et touchez ! Beaucoup aimeraient pouvoir le faire aujourd’hui pour croire, mais nous sommes en un autre temps, et nous possédons en plus de la création complexe et visible, la ‘Parole révélée’ en son entièreté et disponible, et souvent confirmée par divers signes définis bibliquement, et par des réalisations prophétiques actuelles, Israël pouvant bien être la principale, Jérusalem en particulier :
» De Jérusalem je vais faire une coupe enivrante pour tous les peuples qui l’entourent. Il en sera de même pour Juda quand on assiégera Jérusalem. Voici : en ce jour-là, je ferai de Jérusalem une très lourde pierre pour toutes les nations et quiconque essaiera de la lever de terre en sera tout meurtri. Tous les peuples du monde uniront leurs efforts pour la
combattre. » (Zach.12.2-3)
Israël et Jérusalem n’ont pas fini de faire parler d’eux, et demandons au Seigneur d’être du bon côté avec Lui selon sa volonté, selon la Parole annoncée pour une juste interprétation, donc pour une juste position. Et pour d’autres sujets aussi au sein de ce monde qui ne veut pas entendre et comprendre la parole transmise par Ésaïe qui a payé cher la fidélité à son Élohîm :
» 18 Malheur à vous qui traînez le péché derrière vous avec les cordes du mensonge, et qui tirez la faute comme les traits d’un attelage ! 19 Oui, vous qui dites : « Que Dieu se presse donc d’accomplir son ouvrage pour que nous le voyions ! Et qu’elle arrive, la réalisation des projets du Saint d’Israël, afin que nous les connaissions. » 20 Malheur à vous qui nommez le mal bien et le bien mal, vous qui changez la lumière en ténèbres, les ténèbres en lumière, vous qui changez l’amertume en douceur et la douceur en amertume. 21 Malheur à vous qui vous prenez pour sages et vous croyez intelligents ! 22 Malheur à vous qui êtes des héros quand il s’agit de boire, et des champions pour vous gorger d’alcool ; 23 qui, pour un pot-de-vin,
acquittez le coupable et qui privez le juste du droit qui lui est dû. » (Esaïe 5)
Avis à tous les dirigeants de ce bas monde, et à d’autres, même religieux…
Besoin de confirmation face à joie et incertitude, incrédulité face à la réalité manifeste ? :
» 40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. 41 Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? 42 Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. 43 Il en prit, et il mangea devant eux. «
Comprenez- vous ? Comprenez :
» 44 Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse (Torah), dans les prophètes, et dans les psaumes. 45 Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. 46 Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, 47 et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. 48 Vous êtes témoins de ces choses. «
Quelle belle ouverture communautaire de compréhension, d’esprit. Puissions-nous en connaître aujourd’hui, et vivre une vraie, une réelle communion d’esprits en Esprit !
Il faut un esprit ouvert pour comprendre les Écritures !
« … car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu. » (2Cor.1.20)
Sortons des sentiers battus du simple ‘oui et amen en Jésus-Christ’ que nous entendons trop souvent, car c’est clairement dit, et prenons bien conscience que c’est le ‘Père céleste’ qui prononce le ‘oui’, et à nous de prononcer ‘l’amen’ en toute conscience et responsabilité, en
Iéshoua qui tout en nous étant invisible ne nous est pas un inconnu, par qui cela est possible.
Donc, et pour nous comme pour eux :
« De même que Jésus a ouvert l’intelligence des disciples pour qu’ils comprennent les Ecritures, de même le Saint-Esprit le fait dans notre vie lorsque nous étudions la Bible. Vous êtes-vous déjà demandé comment comprendre un passage biblique difficile ? II est utile de lire le contexte, d’écouter l’avis de chrétiens expérimentés, de consulter des commentaires, mais demandez au Saint-Esprit d’éclairer votre intelligence afin que vous compreniez le sens des Ecritures et que vous soyez capable de les appliquer dans votre vie quotidienne. » (Citation)
«Au v.47, Jésus en appelle une dernière fois à l’autorité des Écritures (versets 27 et 44), pour faire comprendre aux disciples la nécessité divine de tout ce qui lui était arrivé (verset 46) et pour leur révéler l’avenir de son règne et la vocation qu’ils auront à y remplir.
Ils devront prêcher en son nom (sur son autorité) la repentance et la rémission (Codex Sinaiticus, B portent : la repentance pour la rémission) des péchés.
C’est là au fond tout l’Évangile dans son application à l’homme pécheur et perdu ; et cet Évangile devra être annoncé à toutes les nations (comparez Matthieu 24.14 ; Matthieu 28.19), en commençant par Jérusalem, la ville coupable, car ce point de départ et cette extension du règne de Dieu étaient annoncés aussi dans les Écritures (Psaumes 110.2 ; Ésaïe 2.3 ; comparez Actes 1.8). »
(Citation)
» 49 Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. «
Jésus ordonne expressément à ses disciples d’attendre à Jérusalem ce secours puissant.
Nous avons besoin du ‘Souffle sacré’ et de ses dons en présence et action en nous.
Ne le contestons pas, il peut être attristé, et même se retirer.
Et comme nous l’avons déjà écrit dans plusieurs études, ne confondons pas le Rouah hakodechet la Néchama, Nous ne revenons pas sur ce sujet ici.
Après une durée de 40 jours, dont un séjour en Galilée dont parlent des Évangiles :
» 50 Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit. 51 Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel. 52 Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ; 53 et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. «
Ce n’est pas une fin, mais un nouveau commencement dans lequel nous vivons !
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