Selon l’enseignement biblique, la justification des deux mille ans de diaspora des Hébreux, résidait dans la nécessité de les éparpiller dans le monde, pour qu’ils répandent le message divin parmi les hommes.
Avec le développement des technologies notamment de communication et de transport, cet éparpillement du peuple Juif n’est plus une nécessité.
Le peuple Juif communique avec tous les autres peuples, et de surcroît il est présent parmi les nations, par le biais du développement fulgurant des technologies et des savoirs.
Pour donner plus de puissance à ce rayonnement, la concentration du peuple Juif est devenue, à l’inverse, une nécessité. D’où la création de l’Etat d’Israël.
Mais il y a un autre vecteur à ce rayonnement d’Israël. Ce vecteur est la haine que lui vouent les Arabo-musulmans.
Cette haine est un formidable catalyseur dans la fondation de l’Etat Hébreu. Elle contribue puissamment à la centralité de ce minuscule pays, le plaçant en permanence au cœur de la politique des nations.
L’ONU est ainsi littéralement obsédée par Israël.
Le nombre ahurissant de séances, de motions… majoritairement consacrées à ce minuscule pays, surtout pour le condamner injustement, montre que l’ONU est habitée par Israël, soit en d’autres termes -en langage du Moyen-Age- littéralement possédée par Israël.
Par l’attention extrême qu’elle lui accorde, l’ONU fait d’Israël l’équivalent de toutes les autres nations réunies.
Quoi de neuf dans le monde en cette année 2016 ? Israël !
Israël n’a ni souhaité, ni voulu, ni recherché cette » publicité » faite par les médias du monde entier, laquelle met chaque jour Israël au cœur de chaque foyer, rappelle à chaque homme qu’Israël existe.
Paradoxalement, cette diffusion de l’image d’Israël est le signe, aux yeux des ennemis d’Israël, de sa toute-puissance.
Pour les musulmans ivres d’antisémitisme, rendus fous par la haine des Juifs, il n’y a aucun doute possible : Israël gouverne le monde.
Le contraste, entre la petitesse de ce pays et l’immense place qu’il occupe dans les consciences, peut difficilement s’expliquer rationnellement.
les nations présentent Israël comme une sorte d’anti-humanité, exactement comme le faisaient hier les nazis
Cette contradiction est le puissant moteur du développement de ce pays, Israël ayant l’ardente obligation d’occuper positivement toute l’étendue de l’image que le monde projette négativement de lui.
Guidées par l’antisémitisme, les nations présentent Israël comme une sorte d’anti-humanité, exactement comme le faisaient hier les nazis dans leur propagande délirante.
Mêmes les nations les mieux disposées à son endroit, ne pouvant elles- mêmes se targuer d’une conduite exemplaire, mettent en demeure Israël de fournir la preuve de son humanité, de justifier par ses réalisations, par sa conduite morale irréprochable, du bien fondé de sa prétention à exister.
Seule parmi les nations, Israël est soumis à un tel niveau d’exigence. Aux yeux de ses implacables censeurs, Israël doit être parfait ou n’être rien.
Israël est ainsi la seule nation dont l’existence n’est pas de l’ordre de l’acquis, mais de l’ordre du devenir, du devoir-être.
Israël inaugure, sous la pression négative de l’antisémitisme universel, le règne de l’Etat-Nation-moral, de l’Etat mu par le devoir-être, par le souci de la perfection morale.
De ce fait, Israël n’est pas seulement un existant, mais il est principalement une projection vers ce qui doit être, un futur. Il est de ce point de vue, un modèle pour toutes les nations qui sont maintenant, juste retour des choses, tenues de l’imiter, donc de se moraliser ou prendre le risque de disparaitre.
C’est ainsi que sous la poussée de la haine qu’on lui voue, Israël s’élève, seule possibilité pour lui de survivre dans un environnement hostile.
Aucune exigence morale ne pesant sur les arabo- musulmans, l’humanité leur étant acquise, les États musulmans ne cessent de sombrer chaque jour davantage dans le chaos
À l’opposé, aucune exigence morale ne pesant sur les arabo- musulmans, l’humanité leur étant acquise jusque dans le crime et la barbarie la plus extrême, les États musulmans ne cessent de sombrer chaque jour davantage dans le chaos, s’enfermant dans la spirale du non-droit, donc de la guerre.
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