Extrait du livre: « Une plus grande faim de Jésus-Christ » de David Wilkerson.
Rien n’est plus vrai que ce viel adage:
– « Dis moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es! »
Jésus a dit que sa chair devait être notre plat de résistance, notre nourriture de base:
« Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et si vous ne buvez son sang vous n’avez pas la vie en vous » (Jean 6:53)
Les juifs ne pouvaient comprendre une telle pensée et « plusieurs de ses disciples se retirèrent en arrière et cessèrent d’aller avec lui » (verset 66). Même de nos jours, ceux qui associent l’absorption du corps de Christ au seul service de sainte-cène n’ont pas compris ce que Jésus a voulu dire.
Nous observons le repas du seigneur afin de nous rappeler que par sa mort, il nous a donné la vie. Le repas de Sainte-cène est cependant plus qu’un symbole.
Plus nous partageons le corps et le sang de Christ, plus la vie se manifestera en nous. Nous sommes invités par le ciel à venir à sa table pour nous restaurer et reprendre des forces.
Je sais… Un certain nombre de fidèles ne font que cela !
Au sein d’une génération de conducteurs spirituels de bas étage et de fidèles nourris de message inconsistants, un ministère saint comparable à celui des lévites se lève aujourd’hui dans notre société. Tous sont des serviteurs et servantes qui aspirent à devenir des bergers selon la pensée de notre Seigneur. Et le Saint Esprit les a bénis afin qu’ils puissent conduire un peuple divisé et faire entrer dans la plénitude de Christ
Ces croyants sont remplis d’amour pour le Seigneur, dépourvus de tout orgueil ou ambition provenant du monde, et brûlent du zèle de la sainteté. Ils sont encore peu nombreux, mais leur nombre va croissant. Ils n’ont pas d’autre nourriture que Christ car ils savent qu’il n’existe pas d’autre source de vie.
Ils sont remplis de vie parce qu’ils ont fréquenté fidèlement et régulièrement la table du Seigneur. Leur amour est sans compromission et ils ne craignent rien. Ils condamnent le péché sans complaisance, renversant idoles et places fortes. Leur action a pour but de libérer leurs frères et soeurs, de susciter en eux cette faim de Christ et de leur apprendre à sa contenter de lui.
Dans notre pays, aujourd’hui, ce sont ces derniers saints qui louent le Seigneur en esprit et en vérité.
Ils sont plus attachés à Jésus qu’à ses bénédictions et à ses dons.
Ils le louent avec des mains et des cœurs purs, car le Saint Esprit leur a enseigné que le corps de Christ ne pourra jamais être offert comme nourriture aux impurs. Le Saint-Esprit ne permettra pas que le pain de Dieu soit dispensé là ou règne encore la luxure et le cultes aux idoles. Il est dramatique de constater que de nos jours, beaucoup mangent encore à la table des démons, assouvissant leurs appétits de débauche tout en essayant de participer en même temps au repas du Seigneur avec les justes. Cela entraîne chez eux une intoxication spirituelle et la mort puisque, trompés, ils ne savent discerner le vrai Pain de Dieu.
Ces brebis malades sont si faibles spirituellement et si contaminées par le péché qu’il leur est impossible d’ingérer de la nourriture solide.
À la place, ils préfèrent grignoter des enseignements superficiels et agréables.
La légèreté et l’amusement les attirent, mais pas la Parole authentique de Dieu! leur appétit spirituel s’est émoussé, à force de consommer trop de nourriture de mauvaise qualité.
La télévision en est un excellent exemple! Peu d’activités séduisent davantage les chrétiens que celle-là ! La télévision est une forme particulièrement insidieuse d’idolâtrie. Je la dénonce d’autant plus vivement que je constate ce vide spirituel dans le quel notre société est actuellement plongée.
À quoi ressemblent nos programmes télévisés, aujourd’hui, si ce n’est à un menu établi par Satan. Une publicité radiophonique demanda un jour à ses auditeurs de se mettre à l’écoute d’une émission spéciale diffusé à la télévision et dont le thème était: « comment satisfaire sa cupidité et ses passions! » Quel que soit le nom que nous, Chrétiens, lui attribuons, les producteurs eux-mêmes savent lui donner son juste nom: la source de toutes les débauches. Mais bien que sachant cela, des millions de chrétiens restent assis pendant des heures, voire même des jours devant leur téléviseur ou leur radio, pour ne se nourrir que des déchets et attrister ainsi le coeur de Dieu.
En effet, Dieu ne peut qu’éprouver une grande tristesse pour cela; non pour la télévision elle-même, mais pour la dépendance qui en résulte chez les chrétiens. C’est un outrage criant au Dieu très Saint qui est ainsi commis. Le saint Esprit pleure sur cette multitude de croyants aveugles spirituellement qui refusent d’obéir à ses injonctions d’arrêter de boire à cette citerne souillée.
Si Jérémie voyait ce triste spectacle, ces millions de chrétiens se prélassant devant leur poste tous les dimanches, absorbant impureté, crimes et cupidité, au lieu d’aller se rassasier du pain du Seigneur dans sa maison, il en pleurerait. Il en appellerait au Seigneur:
« Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucune aide (…) Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, pour se creuser des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau » (Jérémie2:11-13).
Comme nous devons rendre le Seigneur jaloux! Nous n’hésitons pas à gaspiller notre temps à la table de ses ennemis. La télévision n’est bien sûr qu’un exemple. Mais nous désertons sa table. Combien il aimerait que nous lui accordions ce temps afin de nous rassasier du vrai pain de vie.
N’est-il pas agréable de renverser la table du démon dans nos vies, d’entrer dans le secret de la prière et de se délecter du Pain de Dieu, de débarrasser nos vies et nos maisons de tout ce qui souille et pollue notre vie spirituelle? Par ailleurs, nous devons nous poser la question suivante, avec honnêteté: À quelle table serons-nous assis lorsque notre Rédempteur reviendra par surprise à Sion?
Le pain de puissance.
Il m’est arrivé jadis de passer des semaines, devant le seigneur, pleurant et criant à lui dans l’espoir d’obtenir un message de réconfort et d’espérance pour ces croyant accablés dont les lettres nous font mal et qui nous parviennent encore, à notre église de Times Square. Maintenant que nous travaillons ici a New-York avec des drogués, des alcooliques et des SDF, mes prières sont souvent les suivantes:
– « seigneur, quel que soit l’endroit où se posent mes regards, je ne vois que peine, chagrin et douleur. Quel message puis-je apporter à ces désespérés de la vie? Que signifie ta parole pour eux? Et pourtant toi, tu t’intéresses à eux. Tu voudrais leur apporter une parole de délivrance »
Le Seigneur m’a répondu ainsi: il a donné à chacun de ses enfants les moyens de se fortifier, afin de résister à l’ennemi. Cette force nous pénètre dès que nous mangeons de ce pain qui nous est envoyé des cieux. En effet, notre santé et notre force spirituelles dépendent de l’action de ce Pain en nous. Méditez attentivement ces paroles de Jésus: « Je vis par le père, ainsi celui qui me mange vivra par moi » Jésus avait une telle communion avec le père et tenait tant à faire sa volonté que les paroles du père devenaient sa nourriture quotidienne de base. Jésus se fortifiant chaque jour dans le temps qu’il passait en communion personnelle avec lui, à l’écoute de sa volonté.
Christ disait à ses disciples: « j’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.(…)Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre » (Jean4:32-34).
Il enseignait également ceci: « Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt mais en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le fils de l’homme vous donnera » (Jean6:27).
Ne passons pas à côté de cette source de puissance: tout comme Christ ne vivait que par le père, de même l’épanouissement de notre vie dépend de notre attachement à Christ.
Un brave homme de quatre-vingt-six ans nous a écrit une lettre pour nous raconter comment il soigne et prend soin de sa compagne handicapée. ce sont des gens pauvres, trop pauvre pour pouvoir s’offrir une maison de retraite et le mari s’inquiète, à l’idée qu’il pourrait mourir, laissant sa malheureuse compagnes seule. À cet homme, je réponds: ne désespérez pas. regardez à Jésus et rassasiez-vous de la présence de Christ. Laissez le Saint-Esprit vous remplir de cette manne du ciel. Criez à lui. Il entend le plus faible des gémissements et il a promis de vous apporter lui-même le réconfort. Il vous pénétrera de sa lumière et vous remplira d’une vie nouvelle. Dieu a dit que Jésus est notre Pain de vie et c’est de lui que nous tirons toute nourriture consistante pour subsistance. Ainsi donc, faites-lui confiance, nourrissez-vous de lui et il vous redonnera les forces nécessaires.
La femme d’un fermier nous a écrit sa colère et son désespoir en raison de la faillite dans laquelle l’entreprise familiale risque de sombrer très bientôt. Son mari a travaillé dur, mais leur situation est désespérée; par ailleurs, personne de leur entourage ne semble s’en soucier. Je dis à cette chère soeur: Demeurez à la table du Seigneur! Retournez à la source de la vie: le Pain de Dieu.
L’auteur de l’épître aux Hébreux s’est adressé à des enfants de Dieu en ces termes:
« vous avez acceptez avec joie qu’on vous arrache vos biens, sachant que vous aviez des possessions meilleures et permanentes » (Hébreux10:34).
Ainsi donc, je m’accorde à dire avec cet auteur:
« N’abandonnez donc pas votre assurance qui comporte une grande récompense » (verset35). Ne quittez pas la table du seigneur pour aller bouder dans quelque recoin sombre de désespoir. Attachez-vous à lui jusqu’à ce que vous soyez rassasiés. Vous trouverez à sa table tout ce dont vous avez besoin pour votre vie et votre sanctification. Personne ne peut vous ravir ce Pain de vie éternel. Sachez dépendre de lui. Rassasiez-vous de Christ et soyez vainqueurs.
Je me réjouis avec ceux qui ont des raisons de se réjouir et je pleure avec ceux qui pleurent. Cependant, je crois parfois entendre l’Esprit me murmurer: Ne te lamente pas avec les chrétiens qui ont déserté ma table. Ne les plains pas et ne laisse pas leurs fardeaux t’accabler. Ils ne prient plus, ils ne lisent plus ma parole et pourtant, ils perdent leurs temps à ne s’occuper que d’eux-même, avec insouciance. Ils m’ont oublié peu à peu. Ils continueront de souffrir tant qu’ils ne reviendront pas manger ce Pain que j’ai offert pour guérir et fortifier.
Nous recevons aussi des lettres de Chrétiens qui sont passées par de dures épreuves, mais qui sont de fidèles consommateurs du Pain de Dieu. Bon nombre de ces croyant en sont sortis plus fort, convaincus de la présence encore plus vive de Dieu dans leur vie. Au milieu de leurs épreuves leurs cœurs tout entiers se se sont tournés vers le Seigneur. Ils l’ont recherché dans l’épreuve. Il a entendu leurs cris et a rassasié leurs âme affamés, en leur procurant ce dont ils avaient besoin pour faire face aux difficultés.
Dieu les a élevés au-dessus de leurs problèmes, sachant que le plus important n’est pas forcément de trouver la solution du problème, mais de connaître Christ.
Il dépendent totalement de Christ parce qu’ils ont découvert que lui seul était la source toute-puissante de leur force. Un jour, ils s’avanceront, purs comme l’or, ayant été éprouvés par le feu. Ils seront alors complètement débarrassés de tout sentiment d’égoïsme et d’orgueil. Comme Christ leur seul désir est de faire la volonté du père et d’accomplir son oeuvre.
Le Pain de Dieu nous est offert chaque jour, comme la manne le fut pour les Israélites. La Bible nous dit que Dieu offrit cette manne à son peuple afin de le rendre humble (Deutéronome8:16). Cette humiliation ne venait pas de la qualité de la nourriture puisque c’était, en fait, de la nourriture céleste (Psaumes78:25). Non, elle venait de ce qu’ils devaient aller la chercher chaque jour, se rappelant ainsi que Dieu seul détenait la clé du placard. Ils étaient obligés de dépendre de lui et devaient accepter en permanence le fait qu’il était leur unique secours.
Les chrétiens d’aujourd’hui subissent le même sort. Dieu nous dit que ce que nous avons consommé de Christ hier ne satisfera pas nos besoin d’aujourd’hui. Il nous faut admettre que sans un approvisionnement quotidien de ce Pain céleste, nous ne pouvons que nous affaiblir et mourir de faim, spirituellement parlant. Nous devons être assidus au repas du seigneur car nous ne recevrons jamais en force plus que la portion journalière.
À ceux d’entre nous qui aiment Jésus et qui désirent faire partie de ces fidèles et derniers Saints, je peux garantir une chose: les famines ne sont pas éternelles. Dieu reviendra visiter son peuple, comme nous le verrons dans le chapitre suivant. Il veut nous satisfaire pleinement et nous donner en abondance de cette vie après laquelle nous soupirons.
Son souhait le plus cher est de rencontrer chaque cœur qui ressent « une faim plus grande de Jésus. »
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