Évidemment, ce n’est pas ce qui va retenir l’attention des médias.
Elle va se fixer sur les accusations portées contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Après tout, voilà des mois qu’il est vilipendé par une bonne partie de la presse, les réseaux sociaux et des hommes politiques. Là n’est pas l’essentiel.
Si Le Monde, ce zélé détracteur de l’Etat Juif choisit de titrer que : « Le procureur de la Cour pénale internationale réclame un mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, » le quotidien enchaîne : « Trois dirigeants du Hamas sont également concernés par la requête : Ismaïl Haniyeh (chef du bureau politique du Hamas), Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, plus connu sous le nom de Mohammed Deif, commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et Yahya Sinouar (chef du Hamas dans la bande de Gaza). Le procureur de la CPI estime qu’ils “portent la responsabilité pénale des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire d’Israël et de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 7 octobre 2023, date de l’attaque du Hamas contre Israël”. Les accusations portées contre les dirigeants de l’organisation palestinienne incluent “l’extermination”, “le viol et d’autres formes de violence sexuelle”, “la prise d’otages en tant que crime de guerre” et “le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que crime de guerre.”
Vous avez bien lu. La vérité sort enfin du puits. Après de longs, de trop longs mois d’atermoiements, de dénégation, de refus de reconnaître les atrocités commises le 7 octobre, voilà que pour la première fois cette haute instance internationale qu’est la Cour de Justice Internationale dit enfin ce que tout le monde savait ou aurait dû savoir. Rappelons qu’il s’agit du principal organe judiciaire de l’Organisation des Nations unies. Son procureur général, Karim Khan, accuse nommément les dirigeants du Hamas, ce mouvement encensé par la fine fleur de la jeunesse américaine et française hélas, soutenu par des manifestations monstres des deux côtés de l’Atlantique, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité et requiert leur arrestation.
Il n’est désormais plus possible de nier la réalité de leurs crimes. Il n’est désormais plus possible de refuser d’admettre l’horreur de ces viols et autres formes de violence sexuelles que le Secrétaire Général de l’ONU se refuse de voir. Le procureur tient aussi à qualifier la prise d’otages de crime de guerre, il en est de même des attaques visant délibérément la population civile.
A ce stade, on ignore si la Cour accordera à son procureur général les mandats d’arrêt demandés. Des mandats qui de toute façon seraient difficilement exécutables. Reste à espérer que le Conseil de Sécurité qui débat en ce moment des accusations de viol portées contre le Hamas se montre à la hauteur de ses responsabilités et condamne l’organisation terroriste à l’unanimité.
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