Note MAV:  Fella, qui vient si souvent depuis quelque temps nous mettre des commentaires  à  la fois, touchants, nous émerveillant souvent par sa foi, et pleins de sa verve assez unique qui nous fait souvent sourire ou rire, m’a envoyé son témoignage sous forme de lettre. Je le mets tel que …  Dieu est si merveilleux pour se révéler à  ceux qui le cherchent de tout leur soeur, fussent -ils dans les ténèbres de l’Islam …

Je me suis mariée à  17 ans et à  18 ans j’attendais mon premier enfant, c’était le mois d’août, j’étais à  mon 7ème mois, c’était le ramadan. J’avais le droit de ne pas le faire vu mon état, mais je voulais le faire, j’étais à  la maison, et je réfléchissais sur ma vie.priere-musulmane

Je louais DIEU de m’avoir autant bénie et je me disais qu’il ne me manquait pour parfaire ma religion que la prière cinq fois par jour, et j’ai décidée également  de rembourser mes dettes de prières que j’aurais du faire à  l’âge de 7 ans.

En tant que bonne musulmane, j’ai commencé les premières fois ils m’arrivaient de m’évanouir tellement l’effort de me lever avec mon gros ventre était pénible, mais j’étais jeune et vigoureuse et j’ai dit à  DIEU  :  »  Sauf si tu prends ma vie avant que j’ai fini de rembourser mes dettes, c’est toi qui est DIEU et ma vie est entre tes mains. »

Et j’ai recommencée à  prier, j’étais toujours seule dans ces moments, ce n’était pas la coutume de voir des jeunes prier et je ne voulais pas me ridiculiser dans cette posture  : j’avais la tête contre le sol, et d’un coup, je fus levée comme une plume droite sur mes jambes et je pesais lourd et une voix forte dit:

– « FILS DE L’HOMME, TIENS-TOI DEBOUT ! »

J’ai eu si peur (quand j’ai peur je ris) j’ai dit, en levant le doigt vers la voix  :

– Je ne suis pas un fils mais une fille!

J’ai recommencé ma prière, sauf que je n’arrivais pas à  plier les genoux!

J’ai eu peur, je suis sortie de mon tapis de prière et j’ai fait des génuflexions, ça marche, je reviens au tapis, ça ne marche pas  !

Je me suis dit  qu’il n’y a que le diable pour me sortir de ma prière et je l’ai chassée à  la musulmane, c’est dire en le maudissant et le chassant mais cela ne faisait rien  !

Et là , dans mon coeur, s’est produit un miracle, j’ai ressenti une grande paix, une acceptation de DIEU pour moi qu’il me relevait de ma prière  !

J’étais dans la joie, mais j’allais me heurter jusqu’à  l’hostilité de ma mère qui m’a menaçée de mettre une croix sur moi si je ne m’y remettais pas, mais j’ai tenu bon!

Car cette conviction dans le coeur venait de quelque chose qui n’est pas de l’homme mais de DIEU

Suite à  des difficultés sans nombre, j’ai quitté l’ALGERIE, j’ai maudit ce pays ou je n’avais aucun droit citoyen et je suis venue dans le merveilleux pays de FRANCE, pays d’accueil, de liberté

C’était surtout la liberté dont j’avais soif, liberté d’être un être humain, libre et indépendant dans ses choix de vie.

La première chose que j’ai faite, c’est lire le coran en français. J’étais attachée à  mon identité musulmane, mais ce que j’ai lu m’a fait si horreur (sans la magie de la langue arabe le coran était nu, pour moi, mais ce que je lisais me glaçais le sang d’horreur absolue)

Ce n’est pas un choc de cultures que je venais de subir mais un choc face à  ma ma propre croyance. J’ai fermé ce livre et j’ai dit à  dieu  :

  • – JE SUIS TOUJOURS MUSULMANE, soumise à  DIEU car tu es DIEU, mais ce livre est meurtrier et antisémite, il est impossible que tu sois un meurtrier et un antisémite, pas après la shoah, non pas ça  ! Et moi non plus je ne le suis pas, car l’appel du coran au meurtre et à  la terreur des juifs et des chrétiens est adressée à  chaque musulman sur la terre

Alors je suis partie dans les quartiers ou il y avait le plus d’arabes pour alerter et dénoncer, mais tout le monde souriaient bêtement comme si je racontais une blague. On était dans les années bénies de 1983 / 84 et tout le monde s’en fichait, tout ce qu’ils voulaient, c’était s’éclater en France, et faire les fous avec leur liberté de bazar.

Je suis restée seule avec cette chose dans le coeur, mais il m’arriva, alors que j’étais au sommet de tout ce que ce pourquoi je m’étais exilée et avec tout le chemin parcouru, que   je n’ai pas rendu grâce à  DIEU, mais je me suis glorifiée de moi même, de ma réussite et mes exploits  …

et en moins d’une année, je suis revenue au point moins zéro, celui où tu sais que seul un miracle peut t’en sortir

 J’avais perdu, travail, santé, amis, argent tout et pour finir à  la rue.

J’étais assommée. C’était la veille ou j’allais me retrouver sdf à  Paris.

Je suis restée à  genoux toute la nuit, j’ai dit à  Dieu :

  • – Voilà  je suis devant toi, j’ai mal agi dans mon coeur en pensant que j’étais forte dans la vie, mais voilà  je suis à  genoux, et je ne peux pas prier, puisque tu m’as relevée de ma prière, mais je suis à  genoux comme les Chrétiens.

Toute la nuit je suis restée à  genoux plaidant ma cause à  DIEU et lui demandant de me montrer un signe aussi grand que le ciel afin que je comprenne, car je suis stupide

Et au matin, en était de choc avec deux simples sacs avec tout ce qui me restait. Alors, j’entends une voix forte dire:

 »  LÈVE LA TÈTE!  « 

J’ai vu une immense croix dans le ciel, j’ai hurlé, le poing dressé vers le ciel et j’ai crié:

– Pourquoi me montres-tu la croix des chrétiens  ? Tu veux que je devienne une adoratrice de statues  ?

J’étais finie, même DIEU se moquait de moi…

Je suis partie dans un square, j’avais froid, et une femme est venue vers moi, m’a parlé :

  • Veux-tu un café  ?

Je l’ai suivie sans rien dire, j’étais en état de choc, et dans ce café, elle n’arrêtait pas de parler d’elle, je n’arrivais pas à  desserrer les dents pour dire un seul mot.

Alors elle me dit, voilà , j’aimerai te demander un service, celui de me garder mon appartement pendant mon absence, ajoutant qu’elle avait de la nourriture au frigo et au congélateur pour moi et que je pouvais même mettre ses habits car on n’avait la même taille.

J’ai craqué, et je lui ai dit ces mots:

  • – Vous ne connaissez même pas mon nom, je suis arabe, et vous dites que nous sommes des voleurs et vous voulez me donnez les clefs de votre appartement  ?

Mais elle a répondu que j’avais le regard de DIEU dans mes yeux!

Je l’ai regardée longtemps et je suis partie sans rien dire, mais sa réponse m’avait remplie d’humilité.

Après les choses sont allés très vite pour moi, la main de DIEU était sur moi, mais l’ennemi aussi, je n’avais pris aucune décision pour ma vie, et je n’avais rien compris à  ce qui m’était arrivé.

Cet épisode achevé, DIEU m’a parachutée où je suis actuellement. C’est comme si tu prends un chaton et tu le jettes dans un lieu inconnu, moi et mes deux petites fillettes

Presque qu’après ça, des portes qui se ferment, pas de logement, pas de travail, pas d’amis,…

J’abrège pour arriver au moment de ma capitulation sans condition.

Je crie à  DIEU dans ma détresse extrême, les bras levés vers le ciel.

– DIEU tu m’as abandonnée car j’ai abandonné ma religion l’islam, je vais revenir dans mon pays avec mon bébé et mes filles, (je venais d’avoir un bébé avec mon compagnon, et c’était un vrai cauchemar à  tout les niveaux)

 

J’ai su qu’il fallait que je rebrousse chemin et que je revienne de là  ou j’étais partie, on était dans les années 92, j’avais rompu tout contact avec ma famille  et je ne savais pas qu’en ALGERIE, c’était le bazar… totaly

J’entends alors cette voix forte me dire:

  • – NON, JE NE T’AI PAS ABANDONNÉE

Là , ça suffisait comme ça, cette voix, c’était la troisième fois que je l’entendais, je lui ai demandé avec une voix forte

– Qui me parle  ?

Il répond:

– Viens et suis moi!

 je réponds  

– ben, je n’ai rien à  faire aujourd’hui, y a juste ma vie qui est par terre, je prends mon fils et je te suis !

… Sauf que dans ma tête, je me suis dit  »  viens et suis moi, c’est chrétien ça!  « 

Mais dans la rue, JESUS, car je sais c’est lui maintenant, me tenant par la taille et je tenais ma tête contre lui comme pour m’assurer qu’il y avait bien quelqu’un de fort prés de moi, …sauf que mes yeux ne le voyaient pas

J’arrive dans la cathédrale de mon quartier, il me fait rentrer, et m’emmène vers un tout petit cadre qui ne devait rien valoir du tout, face à  tout cette richesse on dirait un musée, bref, JESUS me parle devant ce cadre qui le représentait vivant avec la trace des clous dans les mains et son coeur sur sa poitrine, ça s’appelle le sacré coeur de JESUS et sur la  pierre était gravée des inscriptions des personnes ayant reçu un exaucement de prière dans les années 20 ou quelque chose comme ça !

là  je me suis dit, Fella, tu délires, c’est pas possible que ce cadre te parle, il doit y avoir quelque chose derrière et je le soulève pour voir, rien, mais le prêtre m’a vue et vient me demander s’il peut m’aider

je lui dis :

  • – Ce cadre me parle !

Et lui de me déclarer comme si c’était la chose la plus normale:

– c’est le SAINT-ESPRIT

Là , avec tout ce que JESUS venait de me dire, j’étais vaincue, je n’avais jamais entendu parler du SAINT-ESPRIT, je ne savais ce que c’était mais j’ai dit au prêtre  :

– baptisez-moi, moi et mon bébé (que je tenais dans mes bras),

Mais il m’a dit de venir chez lui au presbytère.

Je n’ai rien compris, croyant qu’il m’invitait chez lui. Alors je suis sortie et sur le pas de la porte, j’ai dit à  JESUS

– JESUS, baptise-moi, toi, car ce prêtre refuse de le faire  !

Et là , j’ai vu une énorme vague venir du ciel sur moi et mon bébé, je n’étais pas mouillée, mais j’étais lavée, purifiée, j’étais comme si je venais de naître, j’étais dans la pureté la plus intense qui soit sur terre et même si tu la multiplies à  l’infini dans ce que tu crois connaître, tu es loin du compte

j’ai crié:

– JESUS EST VIVANT !

Mais un imbécile dans la rue, m’a répondu:

– On le sait !

J’ai ressenti une chose indescriptible dans mon coeur, j’ai pris conscience que ce peuple avait le vrai DIEU

Mais je ne n’avais pas pris encore conscience que JESUS est DIEU, je pensais qu’il était le point central de la religion

Alors JESUS ne m’a pas parlé de lui, mais de moi, de ma vie, toute ma vie, et du fait qu’il voulait que je la dépose à  ces pieds

Il m’a parlé longtemps, mais je ne pouvais imaginer qu’il soit DIEU puisqu’il a vécu comme un homme et qu’il est mort comme un homme

Après cela, j’ai vécu dans le surnaturel de DIEU qui me montrait par exemple, dans la rue, gens tels qu’ils sont, des cadavres vivants. Je l’ai vu, c’est juste horrible, je ne savais pas, je n’arrivais pas à  comprendre ce qui se passait.

J’errais dans l’église à  la recherche d’indices qui pouvait me permettre de comprendre cette religion très mystique pour moi. Je ne voulais pas parler aux prêtres, je les trouvais bizarres et de toute façon, j’ai compris très vite qu’ils déliraient grave en voyant un culte au cours duquel il mettait l’hostie dans une boite en déclarant que c’était DIEU.

Comment peut on mettre DIEU dans une boite  !

J’ai dit à  JESUS  :

Qui est ton peuple  ? Ici c’est le supermarché de la religion, je ne sais pas qui est qui mais toi, tu sais et même si c’est les témoins de JEHOVAH, pour toi je marcherais sur la tête

En fait la hmarah que j’étais n’avait pas encore compris que c’était pas une religion à  laquelle JESUS voulait que j’adhère mais que je vive sa vie et non la mienne

Et voilà , mes premiers pas vers la découverte de l’église et des débuts de la grâce, comme des souffrances

7191859-silhouette-de-femme-avec-un-livreMa découverte de la bible, que je ne voulais pas lire, car elle ne parlait pas. Mais JESUS a arrêté de me parler à  cause de ça, et j’ai accepté de la lire, mais sans lui, c’est même pas la peine. J’étais une boulimique de livres, mais celui là , rien  ! Je n’arrivais pas à  le comprendre.

Alors JESUS m’a ouvert l’esprit et j’ai pu la lire en une nuit dans sa lumière et j’ai vu qu’il est DIEU à  chaque page, je ne sais comment l’expliquer.

Au matin, j’étais finie, morte, car j’avais pris conscience que ce JESUS qui était mon ami fidèle de chaque jour était en vérité mon DIEU  !

Lui-même et cette voix en moi, c’est le SAINT-ESPRIT qui me rapporte toutes les paroles de JESUS.

J’ai pleuré des jours entiers, j’allais même faire mes courses en larmes, je ne pouvais pas les arrêter, elles coulaient seules sans bruit sur mes joues.

JESUS est venu en personne me consoler, sans un mot, juste lui pour me montrer qu’il allait bien. Sa présence m’a consolée, j’ai vu que de toutes ses blessures tombait une rose qui formait un parterre à  ses pieds.

Je suis restée là  des heures après qu’ils soit parti, je n’ai plus jamais pleuré après cela.  Mon meilleur ami est devenu mon DIEU et je voulais tout savoir de LUI, le connaître, comme connaître son peuple, mais là  ça été le commencement des douleurs pour mio, mais aussi de grâces sans pareil car le corps de CHRIST dont il est la tête heureusement pour nous, nous conduit pas à  pas dans ce chemin étroit et chaque cellule de son corps est trop précieuse et d’un grand prix. Comment pourrait -il en être autrement

Pour moi, cette aventure au sein de l’église est un témoignage aussi car JESUS s’est révélé à  moi à  chaque pas afin que je ne me perde pas dans ce labyrinthe. À chaque souffrance, j’ai reçu une grand bénédiction à  la fin, mais au moment de la vivre, ce n’était pas ainsi, j’avais envie de mourir, mais après l’épreuve, mais après seulement, je pouvais regarder en arrière et voir la main de JESUS sur ma vie, apprendre à  lui obéir en toute circonstance, reconnaître sa voix et marcher dans ses pas.

La plus merveilleuse des choses, c’est que tous ses commandements sont de l’amour pur, parce qu’il ne veut pas que l’on devienne la proie de l’ennemi de nos âmes et c’est pour nous préserver purs et sans tache ni ride. Il nous prépare à  ce jour de son retour, et la plus belle des nouvelles c’est qu’il nous donne le vouloir et le faire, il accomplit tout cela en nous quand nous voulons par notre libre arbitre le laisser faire, et ça, c’est le plus dur bien que cela paraisse facile.

Dur car cela va à  l’encontre de nos conceptions, mais gloire à  DIEU, comme je l’ai dit, il nous pardonne nos ferreurs et efface nos fautes et nous donne son coeur pour aimer ces commandements et sa force pour les vivres en lui toujours amen

voilà , chère Michelle, mon témoignage je n’ai pas pu faire plus court, ce n’est pas possible, mais je trouve qu’il n’a rien d’extraordinaire ce témoignage. C’est plutôt ce que j’ai vécu avec lui, après, qui dépasse l’entendement  ! Je n’ai parlé que de quelques événement avec JESUS dans mes commentaires.

Mais, il y a certaines choses que je peux dire qu’a des personnes comme toi en qui j’ai entière confiance car ce sont des choses de DIEU  : si je les dis comme ça, ben, je sais pas, moi, ça peut être retransmis d’une autre façon, j’en sais rien en fait. Je me laisse guider par lui, je regarde à  lui tout le temps, ce n’est pas clair pour moi, d’avancer ainsi, mais je lui fait confiance comme Abraham l’a fait, enfin j’espère que c’est comme ça du moins.

j’aimerai tant que quelqu’un reçoive un mot de JESUS pour moi, pour me dire ou j’en suis avec lui, j’ai cette assurance que je suis avec lui sur la bonne route, mais j’aimerais tant une confirmation, une toute petite et c’est tout, je demande plus rien après.

bisous

Fella