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(Traduction: Gabriel Ours)

L’empire supranational condamné

Finalement Dieu détruira complètement notre Gouvernement Mondial Unique des Globalistes actuel. Nous n’aurons pas à accomplir cela, nous qui vivons aujourd’hui. Allons voir le texte de Daniel.

Cette prophétie couvre la majeure partie de l’histoire, depuis l’Empire babylonien jusqu’à aujourd’hui. Il s’adresse à un type spécifique de royaume/empire ; ce type de royaume n’apparaîtra que quatre fois.

Veuillez noter que cette Babylone, ou empire babylonien, n’est pas la Babylone de la tour de Babel. Le sujet de la Babylone de la tour de Babel est abondamment traité dans les 18 derniers chapitres de l’Apocalypse (Révélation). Mais ce n’est pas pertinent ici.

Aussi, par souci de simplicité, je regroupe la Babylone cananéenne avec la Babylone des mèdes et des perses qui se sont succédées directement. Je le fais parce que Jérémie 25 ne fait pas de distinction entre ces trois royaumes successifs : cananéen, mède et perse. Il nous donne une période de soixante-dix ans pour l’exil des Juifs sous ces royaumes successifs. Ainsi, les mèdes et les perses ne sont pas les royaumes deux et trois de Daniel 2. Et comme Daniel le dit : au temps de ces rois (du deuxième au quatrième), Dieu établira Son Royaume ; ainsi, les deuxième, troisième, et quatrième se produisent pendant l’ère chrétienne, et non avant.

Ce document n’est pas une recherche historique sur le deuxième et le troisième royaume. Daniel ne donne aucun détail significatif sur ces royaumes afin que nous ne soyons pas distraits du sujet de ce rêve prophétique qui est le quatrième royaume. Et ce quatrième et dernier royaume est bien défini dans le texte car il doit être facilement identifié par tout lecteur des Écritures. C’était prévu pour notre époque.

D’après ce que je comprends, l’empire babylonien fut le premier véritable empire mondial ; une entité résolument supranationale. Dans le livre d’Esther, on nous dit qu’il s’étendait sur 127 états. Il dominait, gérait et taxait le monde développé de l’époque. Il régnait sur une multitude de peuples et de langues. Nous savons que chacun des quatre royaumes montrés à Nabuchodonosor dans son rêve, sera un royaume mondial en son temps parce que Daniel réitère cette caractéristique pour le troisième royaume.

Remarque : D’autres royaumes avaient été établis à des époques antérieures ; mais leur portée était bien plus limitée (tel était le cas du royaume pharaonique d’Égypte à l’époque de Moïse). Dans certaines traductions de ce passage, Daniel appelle Nabuchodonosor le roi des rois parce qu’il régnait sur de nombreux dirigeants régionaux (rois locaux).

L’Empire babylonien avait des caractéristiques spécifiques et déterminantes. Il exerçait son pouvoir et son autorité de haut en bas ; ce n’était pas un système par représentation. Tous les canaux de pouvoir et d’autorité étaient centralisés et verticaux (du haut vers le bas). Les personnes en position d’autorité étaient nommées d’en haut, et non élues d’en bas. Les personnes devenues inutiles ou celles qui entravaient le système étaient soit écartées soit éliminées. Le gouvernement mondialiste/nouvel ordre mondial des globalistes fonctionne de la même manière.

Le roi faisait les lois. Les corps législatifs – s’il y en avait – ne faisaient pas les lois. Les conseillers pouvaient proposer des idées ; mais seuls les rois faisaient les lois. Aujourd’hui, seule une toute petite élite au sommet du quatrième royaume fixe les directives et veille à l’application de leurs “lois.”

Il y avait aussi une autre caractéristique distinctive et déterminante du royaume babylonien : il ne se contentait pas d’administrer civilement et de protéger militairement son peuple et ses terres ; il imposait et/ou interdisait d’en haut les croyances et les pratiques religieuses. A travers divers passages bibliques, on peut lire que son roi ordonnait à tout le peuple d’adorer le Dieu des hébreux, tandis qu’à d’autres époques, le roi ordonnait par décret et sous peine de mort l’adoration d’une statue de lui-même, et à d’autres époques dans les mêmes conditions d’invoquer (prier) uniquement sa personne.

Les croyances religieuses n’étaient pas protégées contre le contrôle de l’état, et l’état n’accordait pas aux individus la liberté de culte ni le choix d’une divinité. Est-ce que cela ressemble à une situation actuelle ? L’état babylonien a utilisé tout le poids et le pouvoir de sa couronne et de ses institutions pour imposer ce que les gens doivent croire, comment ils doivent penser et qui ils peuvent adorer. Il a imposé le politiquement correct. Et comme nous le voyons dans diverses parties du livre de Daniel, ces préceptes étaient susceptibles de changer en fonction des caprices du pouvoir en place. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

Sortis de la surveillance (bienveillance) de Dieu, les dirigeants se sont automatiquement tournés vers l’occultisme, vers l’idolâtrie satanique. Nous pouvons en observer le processus à travers le livre de Daniel. Chaque fois qu’ils faisaient cela, les dirigeants étaient châtiés et réalignés sur le Dieu Tout-Puissant. Le quatrième royaume fait la même chose : il promeut toutes les croyances et pratiques rebelles, idolâtres et sournoises. Il se concentre sur la destruction de toutes les valeurs et tous les principes divins. Il ne sera pas réaligné avec le Dieu Tout-Puissant ; il sera détruit par Lui.

Remarque : Ce parrainage du haut vers le bas, du dogme spirituel ne doit pas être confondu avec le cas des pays et des régimes qui ont une religion d’état officielle (comme c’est le cas des royaumes catholiques historiques ou des nations musulmanes). Dans ces cas-là, la religion est antérieure à l’État et constitue le pouvoir sur l’État et à travers l’État. L’État se contente de sanctionner et de défendre la religion qu’il sert ; mais les prélats religieux font les règles spirituelles. Dans ces structures, il existe une continuité de croyances qui n’est pas subordonnée à l’État, ni à celui qui est sur le trône. Le pouvoir temporel ne change pas la religion.

En revanche, dans l’empire babylonien, les lois spirituelles et les sanctions qui en découlent émanaient du roi et non d’une entité religieuse. Il n’y avait ni continuité ni surveillance assurée par une réalité spirituelle existante et indépendante.

Nous montrerons que le pouvoir de l’élite mondialiste sur les sociétés est similaire à celui de Nabuchodonosor dans chacun de ces domaines : sa gouvernance n’est pas élue, elle gouverne par des diktats, son petit noyau central établit toutes les règles. Et il impose également ce que les gens peuvent penser et dire, ce qu’ils peuvent adorer et quelle conception du divin est acceptable… Et ils punissent – ​​ou exigent que leurs vassaux punissent – ​​toute position et toute action divergente.

Enfin, l’empire babylonien a écarté toute opposition organisée de l’intérieur. Quand nous lisons l’histoire de Méshac, Shadrac, Abed-nego ou plus tard de Daniel, nous pouvons voir qu’il n’y avait aucune résistance organisée ni opposition aux lois injustes et sacrilèges de l’état. Ces personnes droites et justes ont dû prendre leur responsabilité personnelle et faire face seuls au péril de l’État. L’État avait « truqué » toutes les voies du pouvoir, vers le pouvoir.

C’est ce que je vois dans le monde aujourd’hui : la répression des globalistes contre les pensées, les principes et les pratiques chrétiennes. La répression vient de l’État. De facto, en tant qu’Américains, nous ne sommes pas une « nation chrétienne » ; nous sommes un État athée où vivent certains chrétiens. Rendez-vous compte ?

La cabale des globalistes impose ce que nous pouvons penser, croire, et ce qui sert leurs objectifs. Et ils attaquent en justice les dissidents. Tout comme Babylone l’a fait, ils contrôlent et imposent leur propre orthodoxie spirituelle indépendamment de toute préoccupation religieuse. En bref : ils sont des dieux… Et ils le disent ouvertement : l’un de leurs principaux penseur et influenceur ; Yuval Noah Harari, a intitulé son nouveau livre Homo Deus (l’homme-dieu).

Le quatrième royaume actuel, à la manière de l’empire babylonien, a « truqué » toutes les voies du pouvoir, vers le pouvoir. Ils contrôlent de l’intérieur absolument, tous les partis politiques, les agences, les associations, la plupart des églises, etc., afin de pouvoir concentrer et appliquer leur colère et leur punition sur les individus isolés qui prennent vaillamment au sérieux leur responsabilité personnelle. Comme les trois hébreux et Daniel, ces individus subissent le poids de l’appareil vindicatif et paient un prix bien plus élevé que ne le justifie « l’insulte ». Aujourd’hui, contrairement aux babyloniens, nous avons l’illusion du choix ; mais pas les avantages du choix. Je veux dire que: si le parti de tel bord est au pouvoir et que ses décisions et que ses pratiques nous offensent ; voter pour l’autre bord n’apporte aucun changement. Ce sont les deux faces d’une même pièce ; une pièce contrôlée de plus haut, de bien plus loin que les pions. Et au fur et à mesure que les choses évoluent de nos jours, on voit que les gouvernements deviennent plus audacieux et bientôt, ils n’auront même plus besoin de l’illusion du choix ou de la liberté pour maintenir leur emprise sur leur empire. Ils nous auront complètement enfermés concernant tous les aspects de la vie. Ils auront atteint le niveau total de contrôle dont jouissait Nabuchodonosor.

Et comme son ancien modèle babylonien, le « royaume » globaliste actuel règne sur de nombreux pays et il règne verticalement depuis le sommet. Ses échelons supérieurs ne sont pas élus ; ils sont mis en place. Il n’y a pas de représentation du peuple issue de la population (nous reviendrons sur ces points plus tard).

Il est normal que l’empire babylonien soit le premier empire mondial sur la liste de Daniel (la tête d’or dans le rêve) : il présentait la combinaison de toutes les caractéristiques ci-dessus. Il sert de prototype. Ces caractéristiques déterminantes et leur contexte font du quatrième royaume d’aujourd’hui l’héritier évident du royaume babylonien.

Bien qu’étant du même type d’empire/royaume que les trois autres (supranational et spirituel), le quatrième diffère du premier par son origine et sa fin. Le premier a été établi par Dieu et Dieu lui a accordé l’autorité (c’est écrit dans le texte biblique). On l’assimilait à une tête en or. L’or est le métal noble par excellence. C’est le symbole de l’honneur, de la bénédiction, de la stabilité et de la reconnaissance collective. L’or était utilisé pour les vases de service et d’honneur. L’or a une valeur intrinsèque. Ce royaume a disparu par vieillissement naturel (au fil du temps); sa domination ne pouvait continuer.

Le quatrième royaume, en revanche, ne sera pas institué par Dieu ni établi par Lui : il apparaîtra simplement (Dieu le permettra). Il ne sera pas fait de métal noble. Le fer est dur, il était, et il est toujours le métal utilisé pour fabriquer des outils de broyage, des marteaux, etc. Le fer peut également être trempé et affûté et transformé en armes de guerre meurtrières. Par nature, ce royaume détruira (écrasera et tuera) ; Satan l’a engendré, et ce n’est pas étonnant qu’il soit appelé le destructeur.

Mais contrairement à l’or, à l’argent et au bronze, le fer lui-même est sujet à l’autodestruction par corrosion (corrosion : pensez corruption). Les effets de la corrosion sont d’abord cachés et difficiles à détecter jusqu’à ce que les ravages soient si étendus qu’ils deviennent apparents et permanents. Et bien sûr : notre quatrième royaume a commencé son œuvre dans l’obscurité secrète et a augmenté son influence derrière les rideaux ; dans les coulisses du pouvoir. Et aujourd’hui, la pourriture devient évidente pour tous. La corruption ne peut plus être cachée.

Le quatrième empire diffère également du premier par un aspect significatif : c’est Jésus (la Pierre non taillée par des mains humaines) qui le détruira. Il ne disparaîtra pas naturellement au cours de l’histoire, comme les autres projets humains. Le gouvernement (pouvoir) des globalistes ne s’évaporera pas dans l’histoire ; il sera détruit par Dieu. Un événement dont sera témoin chaque personne vivante à cette époque. C’est effectivement Dieu qui a instauré le premier de ces royaumes, mais c’est Dieu qui mettra fin de façon spectaculaire au dernier.

Il est logique que seule une intervention divine directe puisse mettre fin à ce royaume ; sa portée est si omniprésente, si complète que les humains ne peuvent pas y faire face. En effet, ni une personne – ni un groupe – ne pourrait récurer la pourriture, patauger avec succès dans les couches de mensonges qui impliquent sa propre famille, ses amis, sa propre ville, son État, ses clubs et associations, son église, son université… chaque agence qui régit sa vie… Humainement, cela ne pourrait pas être fait.

C’est ainsi que je comprends la prophétie de Daniel 2 ; qu’en pensez-vous?

Aujourd’hui, le Nouvel Ordre Mondial des Globalistes est véritablement une puissance dans la lignée de l’empire babylonien ; c’est la « fille de Babylone » comme le prédit Ésaïe 47 (NLT). Depuis sa création secrète, sournoise et sombre, il a fonctionné de haut en bas. Il a d’abord corrompu les rois qu’il a asservis par la dette, et, par l’intermédiaire des rois, il a asservi leurs peuples. À mon avis, l’approche était astucieuse : les rois et les hommes politiques ne produisent rien du tout. Cela signifie qu’ils n’ont aucun moyen de pression personnel. Leur contrôle, c’est l’argent et la force militaire que l’argent peut acheter. Les globalistes apportent ces deux composantes du pouvoir… et à leur tour, ces dispositions garantissent l’endettement asservi des populations qui doivent renflouer leurs rois et leurs politiciens ; une proposition que ces profiteurs ont du mal à refuser.

En regardant autour de moi et en discutant avec des gens de différents pays, je constate que l’empire mondialiste contrôle aujourd’hui de nombreux pays et gouverne des peuples de nombreuses langues ; tout comme le premier royaume. Ses programmes et ses interventions touchent tous les continents et tous les territoires de chaque continent. Il efface les anciennes frontières et impitoyablement, dans de nouvelles il en entasse les gens. Il s’active pour contrôler l’approvisionnement alimentaire, les solutions de santé, les densités de population et tous les autres aspects de la vie. Il impose ses règles aux gouvernements locaux et leur dit comment faire respecter les diktats centralisés du gouvernement mondial unique : avortement, environnement, changement climatique, police de la pensée…

Je vois aussi que les globalistes sont en guerre contre le christianisme, contre le Dieu de la Bible aussi bien que contre les disciples de Jésus. Le royaume concurrent c’est celui de Jésus. Le royaume que Dieu a commencé avec Jésus, a été vivant depuis lors. Avec l’État ont commencé : le bannissement des pensées, des principes et des pratiques chrétiennes et aussi la répression, par les globalistes. Je vois cela comme un parallèle très révélateur avec ce que faisaient les partisans de Nabuchodonosor. La cabale globaliste impose ce que nous pouvons penser et croire, pour servir ses objectifs. Si nous ne sommes pas d’accord, nous sommes qualifiés d’ennemis du peuple, voire de terroristes, et nous sommes sanctionnés ou châtiés. Je pense que les chrétiens prennent conscience de la pression incessante exercée contre eux – ses effets ont été tellement progressifs au début que nous, le peuple, n’avons pas pris conscience du processus pendant longtemps. Nous avons trébuché pour le « bien » émotionnel et nous avons délaissé la « justice » biblique. Nous avons toléré leurs points de vue (ils mettent la honte si nous ne le faisons pas), ils ont progressivement modifié nos croyances en fonction de leur programme ; alors, maintenant : le christianisme pur et sans mélange est devenu bizarre pour la plupart d’entre nous. Dans l’ensemble, nous sommes devenus des « églisiens » ; nous ne sommes plus des « chrétiens ».

Au-delà des différents rois et de l’élite politique, les globalistes ont corrompu les théologiens européens, puis les universités, puis le clergé… (Ajoutez vos observations personnelles à cette liste). Cette élite est en guerre contre le Dieu de la Bible, contre la pensée chrétienne et contre les chrétiens eux-mêmes. Mais cette cabale globaliste le fait indépendamment de tout principe religieux établi – tout comme les partisans de Nabuchodonosor l’ont fait dans la Babylone de l’antiquité ; ils fabriquent leur religion au fur et à mesure. En bref : ils sont des dieux.

Ces caractéristiques sont des aspects majeurs qui identifient le quatrième royaume de Daniel 2 comme le gouvernement mondial unique/nouvel ordre mondial des globalistes. C’est le même type de royaume ; c’est donc lui que nous devons surveiller.

Le timing est primordial

Nous savons quand existait le premier de ces empires. Aucune indication ne nous est donnée quant à la datation du deuxième et du troisième. Mais, pour le quatrième et dernier royaume, Daniel 2 nous donne une tranche temporelle claire et nette : ce sera dans les derniers jours ou au temps de la fin, ou encore : au final. C’est pour maintenant. Alors, on y est déjà ? Oui nous y sommes.

 

Préface

Les dirigeants véreux ne peuvent pas être vos amis.

Ils utilisent la loi pour causer de la souffrance.

Ils unissent leurs forces contre les gens qui font le bien

et condamnent à mort les innocents.

Mais le Seigneur est mon défenseur ;

mon Dieu est le Rocher de ma protection.

Dieu leur fera payer pour leurs péchés

et il les détruira à cause de leur méchanceté.

Le Seigneur notre Dieu les détruira.

Psaume 94 : 20 – 23

 

Préface du traducteur pour la francophonie

L’auteur de ce livre est un américain aimant son pays et ce livre s’adresse initialement à ses compatriotes. Il m’a semblé utile de le traduire car le sujet traité est actuel et mondial. Nous sommes tous concernés et nous pouvons facilement transposer le contenu à ce qui se passe dans nos pays respectifs. Vous pouvez vous procurer gratuitement l’original en anglais en faisant une recherche avec « The Rock breaks the globalists’ empire » by Pierre-Louis Ours.

Bonne lecture

Table des matières

Préface

Introduction

Notre situation

Daniel 2, la destruction du quatrième royaume

Israël

Notre Amérique bien-aimée

Cela doit nous concerner personnellement, et non collectivement

Habacuc

Jérémie 50 – 51

La vie après la destruction du quatrième Royaume

Conclusion

Livre entier : Le Rocher brise l’empire des globalistes_