Comme ils étaient en chemin, quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai où que tu ailles. »
Luc 9:57
La réponse de Jésus à cet homme est bien faite pour le décourager. Il nous semble qu’à la place de Jésus nous nous serions gardés de lui parler ainsi, de refroidir son enthousiasme avec cette bise glacée. Mais Jésus savait bien ce qu’il faisait.
N’essayons jamais d’atténuer ou d’excuser ses paroles. Ce qu’il dit est perçant et tranchant, comme un scalpel qui débride une plaie, sans ménagement. Jésus-Christ n’a pas la moindre indulgence pour tout ce qui peut corrompre et tuer une âme qui voudrait être au service de Dieu.
Ce n’est pas au hasard que notre Seigneur parle avec tant de sévérité, c’est parce qu’il connaît à fond la nature humaine. Quand l’Esprit de Dieu met dans votre pensée une parole de Jésus qui vous fait souffrir, c’est qu’il y a en vous un mal qu’il veut extirper et faire mourir.
Jésus lui répondit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont leurs nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »
II faut donc renoncer à suivre Jésus en pensant y trouver le moindre confort, la moindre satisfaction pour soi-même.
Il faut renoncer à tout, et rester tout seul en présence de Jésus tout seul. Sans s’inquiéter de ce que font les autres, il faut marcher avec celui qui n’a pas où reposer sa tête.
Jésus dit à un autre : « Suis-moi. » Celui-ci lui dit : « Permets-moi d’aller auparavant ensevelir mon père. » Cet homme voulait concilier ses devoirs envers sa famille et ses devoirs envers Jésus. Nous devons, comme chrétiens, mettre toujours Jésus en première ligne, coûte que coûte.
Un autre encore lui dit :
« Je te suivrai, Seigneur, mais… »
Il est plein d’ardeur, mais… il ne se décidera jamais. Quand l’appel de Dieu se fait entendre à vous, n’hésitez pas, obéissez tout de suite.
Oswald Chambers
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