MAV; Oh combien ce message est important à une époque où la PASSIVITÉ chrétienne a pris une ampleur hallucinante, à partir d’une fausse spiritualité du style: » J’attends que Dieu me montre … « . Et de s’installer dans l’attentisme dans tous les domaines, y compris le travail auquel on préfère des allocations diverses, parfois fort lucratives pour les petits malins.
On oublie qu’il est aussi écrit: » Ecclésiaste 9:10 Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. « .
Je prends souvent l’exemple suivant. Si ta maison prend feu, est-ce que tu te mets à genoux pour prier ? Prier c’est bien, mais en l’occurrence, attendre que Dieu intervienne est absurde, puisqu’il a mis à ta disposition des MOYENS: appeler le pompiers, courir chercher le bébé qui est au premier étage, en se couvrant éventuellement d’une serviette mouillée, s’emparer du tuyau d’arrosage pour commencer à éteindre le feu ou le freiner, appeler les voisins à l’aide en criant très fort, etc… » Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ! « . C’est ta foi ET ton action qui vont libérer l’intervention divine, avec toute sa puissance. Les pompiers vont sans doute arriver bien plus vite !
La passivité sévit aussi dramatiquement dans les églises. Exemple: Jésus a ORDONNÉ aux disciples de chasser les démons, et c’est une PREUVE qu’ils sont des disciples (Mc 16:17, Mt 10). C’est une DÉMONSTRATION qu’ils ont de l’amour pour leurs frères encore dans les liens. Mais voilà , cela demande de l’amour, du temps, de la patience, de la détermination, sovent des sacrifices. Alors, les uns disent que les Chrétiens n’ont pas besoin de délivrance (Donc ceux-là doivent avoir la foi pour aller chercher les païens pour les délivrer -dans la rue s’il le faut !-, si vraiment ils croient cela et qu’ils veulent obéir à Jésus). Les autres disent: » C’est pas mon appel… c’est le travail du pasteur… il n’est pas délivré parce qu’il doit avoir des péchés secrets… etc. « . Bref, ceux-là déguisent leur égocentrisme forcené derrière des prétextes » spirituels « … Trouvez-moi dans la Bible que c’est un rôle dévolu aux ministères !
Que de prétextes mensongers, pour couvrir, toujours, de la paresse ou de l’égoïsme, tout en voulant paraître spirituellement jute. AVEC LE SEIGNEUR, CELA NE MARCHE PAS ! Le ciel se ferme, et la bénédiction se raréfie…
Voici l’article de Charles Spurgeon:
Lève-toi, resplendis.
Esaïe 60:1
Il nous faut toujours faire le premier pas, comme si Dieu n’existait pas. Cela ne sert à rien d’attendre que Dieu vienne à notre secours, il n’en fera rien. Mais que nous nous levions seulement, et il est là tout de suite. Et quand l’Esprit de Dieu est là , tout ce que nous faisons devient spirituel.
Il n’y a qu’à y aller carrément, à ne pas rester planté comme un soliveau. « Lève-toi, resplendis » et la besogne la plus vile devient rayonnante.
Les besognes les plus terre à terre sont la meilleure pierre de touche de la qualité de notre âme.
Il s’agit là , semble-t-il, de ce qui est le plus bas, le plus loin de l’idéal : le terre à terre le plus abject. Mais par leur contact nous savons tout de suite si notre vie spirituelle est une réalité. Relisez le chapitre 13 de Jean. Vous y verrez celui qui est l’incarnation de Dieu se livrant à la corvée la plus terre à terre : il lave les pieds de ses douze compagnons, et il leur dit : « Si moi, qui suis votre Seigneur et votre Maître, j’ai fait cela pour vous, vous aussi vous devez le faire entre vous. »
Il faut avoir l’Esprit de Dieu en soi pour accomplir ces humbles besognes en les illuminant. En voyant un enfant de Dieu s’acquitter d’une tâche pareille, il semble que toujours elle en paraîtra sanctifiée. C’est la chose la plus terre à terre, mais elle nous semble désormais tout autre. Quand le Seigneur fait, à travers nous, n’importe quelle besogne, elle est transfigurée. Notre Seigneur, ayant revêtu notre corps humain, l’a transfiguré, et c’est pour chacun de ses disciples le temple du Saint-Esprit.
Oswald Chambers
Petit témoignage d’encouragement à l’appui :
Pendant longtemps, j’ai dû habiter en H.L.M.. Ce n’était pas souvent calme !
Un jour où j’avais vraiment besoin de tranquillité, une musique « tap-tap »a retenti à l’étage en-dessous.
Après avoir essayé de supporter un grand moment, mes pensées ont commencé leurs allers-retours !
« ils vont bien s’arrêter ! » « des voisins vont dire quelque chose ? » « ils exagèrent ! » « Seigneur, fais quelque chose ! »
etc etc.
Bon ! il faut s’en occuper sérieusement. Je stoppe mon travail et vais prier, comme il faut, dans ma chambre, à genoux …
« Seigneur, je T’en prie, parle leur, je ne veux pas faire d’histoire avec eux, ils sont gentils avec moi, on s’entend bien ; s’il te plaît, Toi Tu sais faire … je t’en remercie … »
Hé oui, Il a répondu ! … à moi : « pourquoi voudrais-tu que ce soit Moi qui leur parle puisque tu es là et que tu peux le faire « . J’ai bien encore un peu essayé mes arguments, mais .. plus d’autre réponse. J’ai compris ! je dois y aller, mais viens avec moi !
Tremblante, je suis descendue d’un étage. C’était si fort derrière la porte que l’on n’entendait pas la sonnerie ni mes coups sur la porte. Enfin, la porte s’ouvre . Surprise, ce n’était pas un adulte, mais une des filles.
Et dans ma bouche sont venues des paroles non préparées : « s’il te plaît, peux-tu baisser le volume de ta musique ; je suis dérangée ; et ce n’est pas la musique que j’apprécie. Si je mettais aussi fort celle que j’aime, je crois bien que tu n’apprécierais pas non plus ».
Elle m’a juste répondu : excusez moi et a continué beaucoup plus bas.
Je suis revenue chez moi reconnaissante et suffoquée de la simplicité de la démarche … avec l’Esprit !
Bonus : ça ne s’est plus jamais reproduit !
Une bonne leçon ce jour-là .
J’ai aussi vécu il y a quelques années un témoignage du même style que celui de claire. Dans la maison où j’habite, à l’étage d’en-dessous, il y avait toujours des cris comme si un couple se disputait. Ceci a duré des mois et je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Un jour, il m’était venu à l’esprit qu’il y avait peut-être un facteur spirituel. J’ai eu alors eu l’idée de me fixer de prier en langues pendant deux heures et c’est ce que j’avais fait. Depuis lors, je n’ai plus jamais entendu de cris mais encore maintenant, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé dans les faits, mais je pense que c’est la voisine qui s’est débarrassée de son copain.