Ceci est document écrit sur la base de mes notes pour mon message de la retraite de l’Ascension à Evreux.
Je ne pensais pas venir, le voyage est trop long (9 heures depuis la Suisse), trop de fatigue après le retour et une fête de famille à la même date. Mais je n’étais pas en paix du fait de ne pas venir. J’ai donc cherché à recevoir une conviction de mon Seigneur.
Selon mes habitudes, je pars marcher dans la forêt et je demande cette conviction. La réponse du Seigneur ? « Prie pour tes garçons ! » J’obéis et je prie pour ce qu’ils ont reçu de moi, du bien et du moins bien. J’étais même fâché contre le voleur qui veut détruire ce que mes enfants ont reçu.
Résultat : à la fin de la prière je sens le Seigneur qui me dit : voilà, c’est le sujet de ton message : c’est la transmission. Dieu veut nous transmettre ce qui est sur son cœur de Père. Il veut que ces enfants acceptent enfin de recevoir ce qu’Il désire nous transmettre.
Je suis né dans une famille non-pratiquante, d’origine méthodiste. Ma marraine, qui était chrétienne m’offrait toujours des livres chrétiens. Je râlais, mais je les ai tous lus au moins dix fois. J’avais remarqué que ces chrétiens avaient quelque chose que je ne connaissais pas et que je n’avais jamais trouvé dans une église. J’ai fini pas demander au dieu inconnu de mettre un « vrai chrétien » sur ma route.
Il a répondu à ma prière et j’ai rencontré un « vrai chrétien ». J’avais 15 ans. Une fois il m’a dit : « Patrick, sans Jésus, t’es foutu ». J’ai donc décidé de prouver le contraire. Il y a eu beaucoup d’alcool, un miracle en montagne (que j’ai raconté dans : https://michelledastier.com/invite-jesus-dans-ta-poubelle-patrick-fritschy/).
J’étais très révolté, je trouvais qu’il n’y avait jamais de parti politique suffisamment à gauche, que tous mes problèmes venaient de ce monde pourri et des salopards de patrons. Je lorgnais même vers les mouvements plus radicaux et plus violents. J’étais aussi objecteur de conscience et j’ai préféré faire de la prison que mon service militaire obligatoire.
Mais c’est en partant six mois à l’étranger que j’ai découvert une chose très importante : mes problèmes sont en moi. Je suis donc rentré en Suisse et j’ai accepté de me convertir. Le 7.7.1980 à 5 heures du matin. J’avais très peur de tout perdre. Ma vie c’était la montagne et les sports extrêmes.
Le premier fruit a été que la bible est devenue claire et compréhensible, mieux, le texte me parlait vraiment. (C’était la parabole de la semence)
J’avais un caractère radical, ma conversion a été radicale, en bon chrétien radical je me suis formé au ministère. Moi qui détestais l’église, j’ai reçu un amour profond pour elle. J’ai fait trois ans de formation pour devenir diacre réformé, j’ai travaillé un an dans une paroisse. A la fin de la formation j’ai eu la conviction du baptême d’eau. L’église réformée baptise les enfants, c’était donc pour eux un « re-baptême ».
Deux semaines plus tard j’étais convoqué devant les autorités synodales. Elles ont annulé ma formation. C’était un arrêt brutal et j’ai repris mon métier de mécanicien de précision (équivalent de tourneur-fraiseur en France). Je suis donc retourné à l’usine, ceci pour 40 ans !
Pourquoi ? Pour une chose très importante : La transformation du caractère. On peut être radical et charnel en même temps, et faire beaucoup de dégâts. J’étais admiré par certains et craint par d’autres. Ma femme a beaucoup souffert de mon comportement trop entier.
- Je croyais être insensible. Je suis hyper-sensible
- J’étais bloqué dans mon corps, impossible de battre des mains et chanter en même temps. Maintenant je danse pour Jésus
- J’étais bègue et honteux. La honte est partie et je parle de plus en plus avec plaisir
- Bref, j’étais colérique, dur, et rigide. Aucune douceur en moi.
Comment cette transformation s’est-elle faite ? Je vous raconterai plus loin, après la partie biblique de ce message
- Je vais parler dans un premier temps des habits de l’épouse (attention les hommes J). C’est-à-dire du revêtement divin sur nous depuis la création.
- Les habits, cela nous semble extérieur, et pourtant cela ne l’est pas. Les habits nous parlent simultanément de qui nous sommes vraiment et du cœur de Dieu qui prend soin et qui veut être en relation avec ses enfants.
- J’ai été surpris par la profondeur et la richesse du sujet.
Apocalypse. 19.7
Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée,
Une des promesses des plus incroyables de la Parole. Dieu nous fait confiance. Nous serons prêts. Heureusement que Dieu y croit vraiment. Nous sommes entrés dans une des dernières phases de préparation.
Apocalypse. 19.8
et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.
Dans la bible l’habit ne caractérise pas notre apparence (« L’habit ne fait pas le moine ») mais définit notre identité.
La robe de la mariée, c’est particulier, non ? Et cela ne définit pas l’identité de la mariée ce jour précis ? Et s’il y avait plus qu’une belle robe ?
Ephésiens 2.10
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions
Dans notre identité d’épouse il y a ces œuvres justes. Là aussi nous sommes loin de la pensée du monde (« L’important c’est l’être, pas le faire ») La bible nous dit exactement le contraire : « Nous sommes son ouvrage » nous avons un Dieu qui agit, nous sommes appelés à agir, non dans l’activisme et les programmes d’églises, mais dans ce que Dieu a préparé à l’avance pour chacun de nous.
Apocalypse. 22.17
Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.
Nos activité est dans l’union complète avec le Saint-Esprit, à tel point que nous parlerons d’une seule voix pour appeler l’époux. Même les nouveaux convertis seront complètement remplis du Saint-Esprit
Je vais utiliser une des méthodes enseignées par Jacques Colant : se référer au premier texte de la Parole concernant le sujet traité. A votre avis quel est l’évènement relaté dans la bible le plus ancien qui nous parle d’être revêtu ?
Matthieu 6.28
Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi?
Nous sommes au 3ème jour de la création. Toute la richesse de la gloire de Dieu éclate déjà, alors qu’il n’y a pas encore d’humain sur la terre !
Genèse3.21
L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
Le premier habit a été fait par Dieu, au prix d’un sacrifice. En fait Dieu donne les moyens à l’homme de se passer de Lui. Il ne se lasse pas de nous protéger.
Ce verset est une double métaphore :
- Notre véritable habit du Salut est offert à l’homme au prix d’un sacrifice. Celui du fils de Dieu
- Notre vie en Christ débute avec Dieu qui fait tout, puis nous grandissons en toutes choses pour devenir, à la fin, cette épouse qui s’est revêtue elle-même, dans l’union avec le Saint-Esprit
A la fin l’Homme uni à l’Esprit est prêt pour les noces de l’Agneau.
L’habit est en fait très important dans la bible, il définit qui nous sommes réellement.
Genèse 37.3
Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs.
Dans l’histoire de Joseph, tout a commencé par une histoire d’habit, et de relation familiales difficiles. En fait c’est la source de nombreux problèmes.
Genèse 50.20
Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.
Le paradoxe c’est que Dieu va utiliser nos nombreux problèmes, surtout familiaux, pour faire du bien. Mais quel chemin ! Treize chapitres pour Joseph !
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Aaron avait un habit magnifique. Il faisait le métier le plus dangereux du monde : s’approcher du Dieu Saint. Il risquait sa vie. Il représentait le peuple du Dieu devant Dieu.
Exode 28.3-6
Tu parleras à tous ceux qui sont habiles, à qui j’ai donné un esprit plein d’intelligence; et ils feront les vêtements d’Aaron, afin qu’il soit consacré et qu’il exerce mon sacerdoce.
Voici les vêtements qu’ils feront: un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce.
Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin.
Ils feront l’éphod d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors; il sera artistement travaillé.
Et ce n’était que l’ombre des choses à venir, c’est à dire Jésus-Christ notre grand sacrificateur.
—
Nous commençons à voir que l’habit est beaucoup plus que des bouts de chiffons plus ou moins à la mode.
Dans cet habit, dans voyons le regard divin sur son peuple qui accomplit le sacerdoce universel. Quel rappel sur qui nous sommes !
Les vêtements étrangers, c’est comme le feu étranger. Je ne peux pas m’approcher de Dieu avec mes méthodes, mes systèmes, mes prétentions, même si j’occupe un poste élevé.
Sophonie 1.8
Au jour du sacrifice de l’Éternel, Je châtierai les princes et les fils du roi, Et tous ceux qui portent des vêtements étrangers.
A mon avis ceux qui portent des habits « étrangers » pour leurs ministères sont en danger. Pensons par exemple au couronnement du chef de l’église anglicane, c’est-à-dire le roi Charles III
(MAV: cela englobe aussi tus ceux qui s’ auto proclament dans un ministère ou un service auquel Dieu ne les a pas appelés. Ils sont hélas très nombreux)
Zacharie 3.1-4
Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser.
L’Éternel dit à Satan: Que l’Éternel te réprime, Satan! Que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N’est-ce pas là un tison arraché du feu?
Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange.
L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête.
Même le souverain sacrificateur peut avoir des habits sales. Le ministère et le service n’empêchent pas l’épuisement et la perte de la capacité de « nettoyage ». Surtout dans les temps difficiles. Surtout dans les ministères exposés.
Aucune condamnation du Seigneur. Au contraire Il nous renouvelle de l’intérieur et la joie revient. C’est Son œuvre, pas la mienne.
L’habit de fête annonce déjà Jésus, comme notre vêtement de fin lin, pur et sans taches, annonce le retour de Jésus
Ce texte de Zacharie nous montre que l’on peut avoir un habit sale, c’est-à-dire une personnalité qui a des « taches ». En langage moderne cela s’appelle des blessures non-guéries. Lorsque nous sommes blessés nous sommes également blessants, soi envers les autres avec des paroles dures, soit envers nous-même en nous abaissant. Nous pouvons être très méchants sans-même nous en rendre compte.
J’étais comme cela dans ma radicalité, je faisais peur à certains et j’étais admiré par d’autres. Mais je n’étais pas en paix.
Depuis des années je vis une très grande bénédiction : c’est de recevoir des paroles de Dieu pour ses enfants. En recevant ses paroles, je peux entrevoir le cœur du père.
Ses paroles:
- Sont très simples et très intelligentes en même temps. Impossible de ne pas comprendre
- Sont très riche, c’est infiniment au-dessus de l’intelligence humaine
- Remplies d’amour et d’un immense respect
- Nous montrent qu’il nous connaît parfaitement
- Ne sont jamais centrées sur le péché, mais ne l’ignore pas non plus
- Ne sont jamais culpabilisantes
- Toujours remplies d’espoir
- Jamais de « Tu dois » « Il faudrait ». Non les paroles de Dieu nous montrent sa confiance en nous. Le but devient possible. L’espérance renait.
Comment cela s’est passé pour moi ?
Il y a eu beaucoup d’étapes, voici quelques-unes :
- Délivrance de l’esprit de mort : je me suis converti dans un milieu protestant qui ne parlait pas du Saint-Esprit. Puis j’ai fréquenté une église évangélique traditionnelle. L’Esprit Saint était considéré comme une option, comme le serait un turbo pour un moteur. Si on a un caractère qui aime l’action, alors pourquoi pas ?
- Le pasteur a décidé que les intervenants au culte devaient suivre le « fil à plomb ». C’était une démarche pour redresser ce qui est tordu en nous. JEM utilisait ce cours. Je l’ai détesté, tout allait bien en moi, il n’y a rien à voir, circulez ! Mais le dernier jour le fondateur du cours était présent. Il s’appelle Bruce Thomson. Il a reçu que j’avais un esprit de mort, suite à l’intention de ma maman d’avorter. Il a chassé cet esprit et j’ai vécu une deuxième nouvelle naissance. A 30 ans j’ai pleuré comme un nourrisson pendant environ une demi-heure. Ma sensibilité prophétique a démarré à ce moment précis. Je n’ai plus jamais été le même.
- Quelques autres délivrances :
- La colère (je croyais que cela ne me concernait pas, puis les remarques de mes enfants me sont revenues en mémoire),
- Le rejet, ou plutôt les rejets. C’est un sujet récurrent chez moi.
- La honte (J’avais besoin d’avoir toujours raison)
- 20 ans de vie familiale avec de l’hyperactivité, de l’autisme, des allergies, de la dépression, un burn out. (J’ai oublié encore une tuberculose). Toutes mes illusions de bon chrétien, de belle famille chrétienne, de bon père, de bon mari, tout a volé en éclat. Mais pas la famille, nous nous sommes accrochés.
- A la fin des années 2000 j’avais des contacts de plus en plus fréquents avec des personnes abusées sexuellement, sans connaître ma propre histoire. Mais j’ai compris que je devais me former pour pouvoir aider. Une délivrance que j’ai mal dirigée a conduit une dame à l’hôpital psychiatrique.
- Et j’ai démarré une formation de conseiller en relation d’aide pour personnes abusées (Feracpa)
- C’est le choc. J’ai la même sensibilité que les personnes abusées. Que s’est-il passé dans ma vie ? Est-ce que mon père a abusé de moi pendant mes premières années ?
- Je vis alors avec ma sœur une immense bénédiction : notre père, agé de 88 ans et malade du Parkinson depuis 20 ans, nous parle pendant trois heures de son vécu traumatisant dans les abus. Lui qui ne pouvait plus parler plus que 10 minutes à cause de sa maladie.
- Je sais alors que je suis porteur de fantômes. Tout ce que mon papa a fui, je l’ai pris sur moi. Y compris le suisse-allemand, ma langue maternelle que je ne parle pas. Pendant ce séminaire une brèche a été faite, mon Seigneur m’a parlé en suisse-allemand pour me rappeler qu’Il était là même dans mes premières années de vie.
- Dans le cadre de ma formation Feracpa il y avait un week-end sur la périnatalité. C’est-à-dire tout ce qui entoure la naissance d’un bébé. Je commence par râler sur le sujet trop féminin à mon goût, mais je sens que l’Esprit se réjouir en moi pour ce temps particulier
- J’ai vécu un flot de révélations autour de ma naissance. Né par césarienne j’ai été séparé de ma maman. Je l’ai retrouvée un jour après, mais il y avait des visites. J’étais admiré mais je voulais juste ma maman. J’ai alors fait deux vœux terribles :
- Déplaire, plaire m’était insupportable
- N’avoir besoin de personne, sauf pour manger
- Je vérifie auprès de mes parents « C’est incroyable, nous comprenons enfin ce qui s’est passé et que nous n’avions jamais compris » . Comme si toutes les pièces du puzzle s’emboîtaient les unes aux autres.
- J’ai vécu un flot de révélations autour de ma naissance. Né par césarienne j’ai été séparé de ma maman. Je l’ai retrouvée un jour après, mais il y avait des visites. J’étais admiré mais je voulais juste ma maman. J’ai alors fait deux vœux terribles :
Mais ce n’était pas fini. Il y a encore des difficultés. Je n’ai plus d’église, plus de groupe de prière, presque plus de contacts avec des chrétiens. J’ai fait un nouveau burn-out, en 2015-2016, le Seigneur n’a pas fini ses transformations.
Il me révèle un niveau encore plus profond, celui d’une fausse identité.
J’avais accepté comme vraie une fausse équation : Diriger=abuser, manipuler, donc être un leader, c’est mauvais. Cela m’obligeait à renier une partie de mon être
Ma solution ? : être dans la marge, être indépendant, être solitaire. Ça va bien avec le prophétique ? NON !
- Ne pas être soi-même ne vient pas de Dieu !
- Beaucoup d’efforts pour peu de fruits
- Beaucoup de souffrances
- Beaucoup d’incompréhensions
- Beaucoup de relations abîmées
- Au contraire : Etre soi-même conduit dans un temps de révélation et de restauration. Enfin les bonnes œuvres prévues d’avance pour chacun de ses enfants deviennent possibles et actuelles.
- C’est le sens profond du texte de Zacharie 3 :1-4. Enlever la vieille robe sale et revêtir un habit de fête. J’ai une joie profonde à être à ma place, enfin !
- Au séminaire, à la fin de ce message nous avons vécu un temps fort, hommes et femmes. Je ne peux pas le transcrire ici. Juste dire merci à notre Dieu pour tous les sourires et les visages transformés que j’ai vu suite à ce message. Gloire à Dieu pour ce qu’Il a fait dans plusieurs vies.
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